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dimanche 23 mars 2014

ROBERT PATTINSON (Acteur britannique)


Robert Pattinson

Comme Daniel Radcliffe est à jamais indissociable du rôle de Harry Potter, ou Elijah Wood de celui de Frodon dans la saga du Seigneur des anneaux, Robert Pattinson l’est de celui d’Edward Cullen, le beau et énigmatique vampire de la saga Twilight.

De son vrai nom Robert Thomas Pattinson, Robert Pattinson, que l’on surnomme Rpattz, est né le 13 mai 1986 à Londres. Avant d’être choisi pour incarner le fameux vampire Edward Cullen, il avait joué le rôle de Cedric Diggory dans Harry Potter et la Coupe de Feu, où, malgré l’intervention d’Harry Potter, il était l’innocente victime de Lord Voldemort,.

Il a deux sœurs plus âgées : Elizabeth (chanteuse du groupe Aurora) et Victoria, 27 ans, qui travaille dans une agence de publicité.

Dès l'âge de 12 ans, il intègre une école privée mixte de grande réputation, la Harrodian School. (au sud-ouest de Londres dans le quartier privilégié de Richmond-Upon-Thames). C'est à cette époque que sa mère, qui est dans le métier (elle travaille pour une agence de mannequinat), lui procure quelques contrats mais sa véritable carrière commence à 16 ans. Son intérêt pour le théâtre grandit avec la découverte de la Barnes Theatre Company, la troupe de théâtre de son quartier. Après quelques expériences en coulisses, il obtient quelques rôles et finit par attirer l'attention d'un agent pour la production d'une adaptation télévisée de Tess d'Urberville ; il joue aussi dans une version amateur de Macbeth au Old Sorting Office Arts Centre.

Cinéma

Repéré par un agent, Robert Pattinson décroche un rôle dans L'Anneau sacré en 2004, petit téléfilm anglais, où il interprète en 2004 le rôle de Giselher, puis dans The Vanity Fair en de Becky Sharp (2004). Malheureusement, les scènes où Pattinson apparaît sont coupées au montage et sont seulement disponibles sur les bonus du DVD.

En mai 2005, il doit apparaître dans la première anglaise de The Woman Before au Royal Court Theatre, mais est il n’est finalement pas retenu et est remplacé par Tom Riley.

Grâce à sa brève apparition dans Vanity Fair, Robert décroche cependant le rôle de Cédric Diggory dans Harry Potter et la coupe de feu en 2005. Ce rôle, bien que secondaire, le fait remarquer et lui vaut le titre de « Star Anglaise de Demain » délivré par le Times Online, titre véritablement prémonitoire puisqu’il devait être ensuite retenu, parmi des 100es de candidats, pour interpréter le rôle principal d’Edward Cullen dans le premier volet de la saga Twilight (2008) qui lui donna une notoriété mondiale. Bien qu'engagé dans le tournage de cette saga qui dura de 2007 à 2012, Pattinson sut intelligemment accepter d'autres rôles (How to Be (2008)Little Ashes (2009), où il tient le rôle du jeune Salvador Dalí, qui n'ont pas eu un grand succès. En 2010, il joue le rôle de Tyler aux côtés d' Émilie de Ravin dans Remember Me, d'Allen Coulter, un drame romantique, nettement meilleur quHow to be, bien qu’il soit resté confidentiel en France.

En 2010, il reprend le rôle d'Edward Cullen dans le troisième volet de Twilight, chapitre III : Hésitation puis dans l'épisode suivant : (Twilight, chapitre IV : Révélation) tout en participant au tournage du film Bel-Ami, adaptation libre de l'œuvre de Guy de Maupassant dans laquelle il joue aux côtés d’actrices de renom comme Kristin Scott Thomas et Uma Thurman.

Aux côtés de Reese Witherspoon et de Christoph Waltz, en 2011 il joue le personnage principal du très beau film Water for Elephants (De l’eau pour les éléphants) que j'ai personnellement beaucoup aimé, bien qu'il soit resté confidentiel en France. Depuis son premier film en 2004, Robert Pattinson a joué dans 17 films. Parmi ses derniers rôles :

- Cosmopolis de David Cronenberg (2010).
- The lost city of Z de James Gray (2012).


Musique

Robert Pattinson a commencé le piano à l’âge de 3 ans et la guitare à 5 et c’est un musicien accompli : il a composé deux des chansons que l’on entend dans  Twilight, chapitre I : Fascination, la première Never Think, lors de la scène au restaurant de Port Angeles (avec Bella) et Let Me Sign au moment où Edward intervient lorsque Bella est agressée par le vampire sadique à Phoenix. Il fait aussi partie d'un groupe appelé « Bad Girls ».

mercredi 28 mai 2014

REMEMBER ME d'Allen Coulter (USA-2010)


Remember me est un drame romantique américain sorti au cinéma en 2010. Le film est réalisé par Allen Coulter qui est inspiré d'une pièce écrite par Will Fetters. Il met en vedette Robert Pattinson, Emilie de Ravin, Chris Cooper, Lena Olin et Pierce Brosnan.

Synopsis

Tyler (Robert Pattinson) est un jeune homme de bientôt vingt-deux ans habitant à New-York un appartement miteux qu'il partage avec son  meilleur ami, Aidan (Tate Ellington). Il est en conflit avec son père, Charles Hawkins (Pierce Brosnan), un avocat d'affaire, qu'il rend responsable du suicide de son frère aîné, Michaël. C'est lui, alors âgé de 16 ans qui l'a découvert pendu et ce souvenir ne cesse de le hanter. A couteaux tirés avec son père, il est par contre très proche et très protecteur envers sa petite sœur, Caroline (Ruby Jerins), une enfant de onze ans, surdouée en dessin. Les parents de Tyler sont divorcés et il se sent exclu de cette famille dont il ne partage rien, si ce n'est l'amour qu'il a pour sa sœur cadette.

Un soir, au sortir d'une boîte de nuit, Tyler intervient dans une bagarre pour venir en aide à des automobilistes agressés. Son attitude vindicative lui vaut d'être injustement arrêté et roué de coups par un policier qui s'avère être le père d'Ally (Emilie de Ravin, découverte dans la série de SF Roswell). Grâce à l'intervention de son père avocat, Tyler est libéré.

Mais, suite à une idée stupide de son copain Aidan, Tyler décide, pour se venger du flic, de séduire sa fille qui étudie dans la même université que lui. Le pari imbécile tourne court car Tyler tombe sincèrement amoureux d'Ally. Celle-ci, après s'être disputée avec son père, s'installe chez les deux copains. Les trois jeunes gens trouvent ensemble un équilibre qu'ils n'avaient pas trouvé dans leur propre famille. Malheureusement, les secrets font toujours des dégâts quand ils se révèlent et Tyler, comprenant que son amour pour Ally est profond et sincère, ne peut se résoudre à lui cacher ce qui a déterminé leur rencontre.

Celle-ci prend évidemment très mal cette révélation mais tout finit par s'arranger : Tyler décide de présenter Ally à son père qui lui donne rendez-vous dans son bureau du World Trade Center. Malheureusement, ce jour-là est aussi celui où le destin du monde a basculé : alors que Tyler attend son père dans son bureau, situé dans l'une des Twin Towers de Manhattan, la maîtresse de Caroline écrit au tableau la date fatidique qu'aucun de ceux qui ont vécu ces événements n'oublieront jamais : 11 Septembre 2001. L'attentat est traité par le réalisateur avec beaucoup de retenue. Il aurait été facile de nous montrer les terribles images qui se sont imprimées dans nos mémoires.

Mon opinion sur le film

Remember me se traduit par "Souviens-toi de moi". Le film est en effet en totalité marqué par le souvenir. De la première scène, à laquelle on assiste impuissants à l'assassinat de la mère d'Ally Craig,  souvenir dont restera marquée à jamais sa petite fille de 11 ans, au souvenir du suicide du grand frère adoré de Tyler, Michaël... Le souvenir final étant celui des innombrables victimes innocentes des attentats du 11 septembre 2001, sur lequel le film se conclut.

J'avais été très déçu par How to be, un film de 2008 où Robert Pattinson jouait le rôle d'un ado mal-aimé de ses parents qui se cherche un "mentor". Robert Pattinson n'y était pas mauvais, il tirait plutôt bien son épingle du jeu malgré un scénario d’une totale indigence.

"Remember Me" est, heureusement, d'une autre qualité, même s'il n’est pas un film inoubliable. Il est cependant curieux qu'il n'ait pas été distribué en France (ou si mal) car, à part  Robert Pattinson, qui joue le rôle-titre, celui de Tyler Hawkins, ce film bénéficie  d'une distribution prestigieuse : en effet, le rôle du père est incarné par Pierce Brosnan et Emilie de Ravin, sans être très connue en France, n’est pas une actrice de seconde zone. Erreur des distributeurs français, sans doute, dont  j'espère qu'ils se mordront les doigts car, même si ce film n'est pas un chef-d’œuvre, il aurait certainement bien marché en France, ne serait-ce que grâce à la présence de Robert Pattinson, devenu une icône planétaire depuis son rôle de gentil vampire dans Twilight. Il a en tout cas eu, aux Etats-Unis, beaucoup plus qu'un succès d'estime et la France s'est privée d'un bon film et de quelques milliers d'entrées qui n'auraient certainement pas fait mal au chiffre d'affaire des salles de cinéma trop souvent désertes. Apparemment, les distributeurs n'ont pas tiré la leçon de leur manque de flair puisqu'ils ont remis ça avec un autre bon film où jouait excellemment Robert Pattinson, Del'eau pour les éléphants. Certains critiques se sont trompés de cible et ont reproché à Pattinson de n'avoir pas su prendre suffisamment  de recul dans ce film avec son personnage d'Edward Cullen dans Twilight, critiques qui me paraissent totalement injustifiées. Bien entendu, tous ceux qui ont vu la saga Twilight (et j'en fais partie) auront toujours du mal à faire abstraction du personnage d'Edward Cullen mais ce n'est pas la faute de l'acteur.

Dans Remember me, le personnage de Tyler est aux antipodes de celui d'Edward Cullen. Avec ce film, et surtout avec De l'eau pour les éléphants, la preuve est faite que Pattinson est tout à fait capable d'être crédible dans d'autres rôles que celui du vampire amoureux qui l’a fait connaître des spectateurs de monde entier.  Il en est de même, d'ailleurs, pour DanielRadcliffe qui a démontré, à travers d'autres films, hélas non distribués en France, comme My boy Jack ou December boys qu'il pouvait incarner d'autres personnages que celui d'Harry Potter).

Si j'ai beaucoup apprécié Robert Pattinson dans ce film, je suis plus réservé sur le film lui-même, en particulier sur sa fin et sur la référence finale au 11 septembre, non pas qu'elle soit mal traitée, comme je l'ai dit plus haut, mais parce qu'elle m'a paru superfétatoire et qu’elle n’apporte rien au contenu du scénario.

Une mention toute spéciale pour la magistrale interprétation de la petite Ruby Jerins qui joue le rôle de Caroline, la sœur cadette de Tyler. Si les producteurs le veulent bien et la chance joue en sa faveur, elle fera certainement une belle carrière d'actrice. C'est en tout cas tout le mal que je lui souhaite.

mercredi 29 avril 2015

BEL-AMI film de Declan Donnellan et Nick Ormerod (GB-2012)




Bel-Ami est un drame italo-britannique réalisé par Declan Donnellan et Nick Ormerod et sorti en 2012, avec Robert Pattinson dans le rôle-titre.

Synopsis

Cette 9e adaptation de l’œuvre de Guy de Maupassant (parue en 1885) suit assez fidèlement le déroulement du roman. L’histoire se déroule sous la IIIème République à Paris. Georges Duroy (Robert Pattinson) est un jeune homme ambitieux, qui, au retour de deux années pendant lesquelles il a servi dans l’armée pendant la conquête de l’Algérie (1830-1847), vivote en occupant un emploi mal payé au bureau du chemin de fer et vit dans une mansarde misérable. Un soir, lors d’une virée au bordel, il rencontre Charles Forestier, un de ses anciens camarades d'Algérie, devenu rédacteur politique au journal « La Vie Française ». Charles l’invite chez lui et lui propose, pour lui mettre le pied à l’étrier, d’entrer au journal et d’y publier ses souvenirs de guerre. Comme Georges ne sait pas écrire, Charles le met en contact avec son épouse, Madeleine Forestier (Uma Thurman), une femme intelligente et ambitieuse, qui le prend sous son aile et lui dicte ses premiers articles. Elle l’introduit aussi auprès des femmes influentes de la capitale, dont Clotilde de Marelle (Christina Ricci) et Virginie Rousset (Kristin Scott Thomas), épouse du directeur de « La Vie Française ». Usant de son charme et de son intelligence, Georges passe de la pauvreté à la richesse en devenant d’abord l'amant de Clotilde puis,  après la mort de Forestier, de sa veuve. Tout en continuant à aimer en secret Clotilde, il couchera avec Virginie Rousset et en profitera pour asseoir son influence au journal. Dans un univers où la politique et les médias se bousculent pour avoir de l'influence, où le sexe est synonyme de pouvoir et la célébrité est une obsession, Georges ne recule devant rien pour réussir…

Mon opinion sur ce film

Je m’étais promis de voir le film lors de sa sortie ne serait-ce que pour y découvrir Robert Pattinson, le célèbre vampire de Twilight, dans un autre contexte mais je n’en avais pas eu l’occasion. J’ai profité du passage du film sur Arte pour le voir. Je n’ai été déçu ni par la réalisation (somptueux décors de l’époque, beaux costumes, belle distribution…) J’ai trouvé Robert Pattinson très à l’aise dans ce rôle de jeune ambitieux prêt à tout pour se sortir de la misère. Il a su insuffler à son personnage juste assez de l’ambiguïté qui manque au personnage de Maupassant pour nous le rendre sympathique. Beau film historique dans l’esprit de Chéri de Stephen Frears, adaptation elle aussi réussie du roman de Colette,  auquel il s’apparente par beaucoup d’aspects.  

dimanche 23 mars 2014

HOW TO BE d'Oliver Irving (GB-2008)


How to Be est un film anglais, réalisé en 2008, par Oliver Irving.

Synopsis

Arthur (Art) - Robert Pattinson (révélé par Twilight) est un grand ado de 24 ans en pleine crise existentielle. Son seul intérêt dans la vie (on ne peut même pas parler de passion) est la musique à laquelle il s'adonne "vaguement" avec deux copains complètement déjantés et aussi oisifs que lui. Il s'adonne aussi "vaguement" à faire du bénévolat dans une école pour handicapés, quant à son boulot dans une supérette, je serais son patron, je l'aurais viré au bout de 24 heures ! 
On est dans un monde "virtuel". D'où vient l’argent des trois copains ? Des parents, absents ? De petits trafics ? On ne sait pas... En tout cas, ils ne manquent de rien, si ce n'est de l'amour et de l'attention que leurs parents, préoccupés de leur seule personne, sont incapables de leur apporter. Mais on ne va quand même pas pleurer sur leur sort... Il y a pire, dans notre monde, hélas. 
Reprenons : Art, viré par sa copine (on peut la comprendre !), retourne vivre chez ses parents qui l'ignorent (ils sont, comme ils le répètent à satiété, "très occupés"). C'est un leitmotiv, sans doute en grande partie réel, des situations que l'on retrouve dans la plupart des films traitant de l'adolescence actuelle, de Mean Creek à Paranoïd Park en passant par Elephant, de Gus Van Sant ou encore Génération RX. En recherche de solution, Art tombe sur le bouquin d'un "psychologue" canadien et le fait venir à Londres comme son "coach de vie personnel". Cela lui coûte toutes ses économies (ou plutôt l'héritage de son grand père). Il s'avère que le type est encore plus nul que ce qu'on pourrait attendre. Cette partie aurait pu être drôle avec un acteur de talent mais celui-là est vraiment trop minable pour nous arracher seulement un sourire.
Malgré tout, Art s'en sort (on se demande comment, avec un tel vague à l'âme, il aurait tout aussi bien pu se flinguer ou tomber dans n’importe quelle addiction).

Mon opinion sur ce film

Apparemment, c'était le 1er film d'Oliver Irving et il y a de fortes chances pour que cela soit le dernier car  s'il continue dans cette veine, je ne donne pas cher de sa peau. Heureusement pour Robert Pattinson que sa filmographie est plus longue et qu'au-delà de Twilight (où, personnellement, je le trouve très bon), il aura d'autres occasions de montrer son talent. Cela aurait pu faire un assez bon film si le scénariste s'était donné un peu plus de mal car même les dialogues ou les situations sont d'une absolue platitude et totalement nazes.
Il reste de ce désastre RobertPattinson dont on voit très bien, même si ce film aurait plutôt tendance à le desservir, qu'il a du talent. Faudrait-il encore que le scénariste lui ait laissé quelque chose à faire. Mais non,  il  traîne lamentablement sa vacuité du début à la fin du film. Le scénario et la mise en scène sont inexistants. Quant à ses acolytes, ils ont autant de charisme qu'un poulpe trop cuit. Le pire est la scène avec la mère dans le magasin de cuisine qui est parfaitement ridicule : si c'est voulu, cela ne fait même pas rire, si c'est involontaire, c'est du très mauvais théâtre.
Même la bande son, présentée sur la jaquette comme "le meilleur du rock indépendant" est sans intérêt (quand on la compare à celle de Once ou de Good morning England, ou même de séries comme Kyle XY, Roswell ou Smallville, y'a pas photo !!!). Même le making-off est à ch... (l'interview de Robert est particulièrement lamentable, mais le reste ne vaut pas mieux).

En conclusion, bof, trois fois bof... Je m'attendais à beaucoup mieux, à un petit film, sans doute, mais à quelque chose avec du pep's, dans le genre de Once ou de Happy Go Lucky (ou Be happy). Rien de tel ici. Film ennuyeux, qui se veut drôle mais où aucune scène, aucune réplique ne donnent l'envie de rire ou même de sourire (je préférerais encore mieux voir un film comme Camping ou Les visiteurs bien que ce ne soit pas ma tasse de thé !)

En conclusion un film à oublier très vite, mais si vous n'avez pas l'occasion de le voir, il ne manquera pas à votre filmographie.  

Si vous voulez retrouver Robert Pattinson dans rôle à la hauteur de son talent et un excellent film, voyez plutôt : De l'eau pour les éléphants. 

DE L'EAU POUR LES ELEPHANTS film de Francis Lawrence (2011)


De l'eau pour les éléphants (Water for elephants) est un film dramatique de Francis Lawrence, sorti en 2011 et adapté du roman du même nom de Sara Gruen par Richard LaGravenese (le réalisateur de Ps, I love you), avec Robert Pattinson dans le rôle de Jacob Jankowski, Reese Witherspoon dans le rôle de Marlena, l'épouse d'August (Christoph Waltz) au début de l'intrigue.

Synopsis

Le film commence de nos jours par la rencontre entre le propriétaire d’un petit cirque itinérant et d’un vieil homme qui a été oublié par le groupe de personnes âgées venues voir le spectacle. Alors que le directeur essaie de contacter la maison de retraite du vieil homme dont le nom est Jacob Jankowski, celui-ci lui raconte son histoire : sa vie s'est déroulée dans un cirque où il était entré comme vétérinaire débutant pendant les années de la Grande dépression.

Un flash-back nous ramène alors que Jacob Jankowski (Robert Pattinson) n'était encore qu'un jeune étudiant, prêt à passer son diplôme de vétérinaire à la fin de ses études à la prestigieuse université Cornell. On voit Jacob dire au revoir à ses parents  avant de se rendre à l’université. Alors que les épreuves viennent à peine de commencer, on lui annonce le décès de ses parents. Jacob quitte alors précipitamment l'université sans passer les épreuves. Jacob se retrouve seul et sans diplôme, sans argent et sans maison, son père l’ayant hypothéquée pour financer ses études. Il ne lui reste qu’à partir sur les routes, comme des milliers d’autres américains ruinés, avec une simple valise et les vêtements qu’il a sur le dos, pour trouver du travail, n'importe qiel travail. Alors qu’il suit à pied une voie de chemin de fer, un train passe et il saute à bord. Il s’agit du train d’un cirque ambulant, le cirque des Benzini Brothers et de leur « plus grand spectacle du monde ». Embauché comme soigneur, il va découvrir l'envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes sont pareillement exploités, maltraités par le directeur (Christoph Walz). Jacob tombe amoureux de Marlène (Reese Whitherspoon), la très jeune et belle femme du patron, un homme violent et cynique qui n’hésite pas à se débarrasser des bouches inutiles en les faisant jeter à bas du train en marche. Après une révolte du personnel, August est assassiné, le cirque est confisqué par les autorités et Jacob s’enfuit avec Marlène et l’éléphante qu’il a contribuée à sauver. De l'eau pour les éléphants raconte l'histoire bouleversante de deux êtres perdus dans le monde dur et violent qui fut celui des Etats-Unis après le  krach de 1929 et la terrible crise sociale qui s'ensuivit, la Grande Dépression.

Mon opinion

Ce film, qui n'a presque pas été distribué en France malgré la notoriété de ses acteurs, est magnifique et je vous engage absolument à le voir. Lorsque j'ai vu qu'il était réalisé par Francis Lawrence, j'ai craint le pire car, à part des clips musicaux, le réalisateur n'était connu que pour deux films, Constantine (avec Keanu Reeves) et Je suis une légende, (avec Will Smith), deux films catastrophico-fantastiques  qui n'ont eu de succès que grâce à leurs têtes d'affiche. Il a, depuis, réalisé tous les films de la saga Hunger Games. 

De l'eau pour les éléphants est aussi différent de ces blockbusters qu'on peut l'être. C'est en outre le premier à donner à Robert Pattinson la chance de jouer un rôle qui lui permette de faire oublier qu'il a été le gentil vampire amoureux de Twilight, les deux précédents films que j'avais vusHow to be, et à moindre titre Remember me ne m'ayant pas totalement convaincu, non pour la prestation de l'acteur, mais en raison de scenarii très décevants, en particulier pour How to be, sans même parler de Cosmopolis. 

Le scénario du présent film, de Richard LaGravenese, réalisateur du beau film PS, I love you, est .
a contrario superbement écrit, 

Dans De l'eau pour les éléphants, le beau Rob montre qu'il a du talent, ce dont personnellement, je n'avais jamais douté, dans ce film sensible, où il tient sa place et son rôle avec beaucoup de prestance et de vérité. Quant à Christoph Waltz, acteur que j'avais découvert dans Inglorious Basterds, il est aussi glaçant en directeur de cirque tyrannique et maladivement jaloux qu'en officier nazi.

Le film est malheureusement passé inaperçu en France et c'est bien dommage. Il ne vous restera plus qu'à le regarder en DVD ou en téléchargement.

mardi 16 juin 2015

COSMOPOLIS de David Cronenberg (USA-2012)


Cosmopolis est un film dramatique franco-canadien écrit et réalisé par David Cronenberg, sorti en 2012. Le film est présenté au festival de Cannes 2012.

Synopsis

Eric Packer (Robert Pattinson), vingt-huit ans, multimilliardaire, se rend chez le coiffeur en limousine le jour où deux événements se conjuguent pour bloquer la circulation à Manhattan : une visite présidentielle et l'enterrement d'une star du rap. Alors que son empire financier s'effondre, Eric est persuadé qu'il va être assassiné dans les 24 heures.

Le film est l'adaptation du roman éponyme de Don DeLillo, qui le jugeait pourtant inadaptable car « l’essentiel de l’action est confiné à l’intérieur d’une voiture, ce qui n’est pas forcément très cinématographique ». Le livre avait d'abord reçu des critiques très négatives, avant d'être considéré comme prémonitoire quant à la crise du système financier de 2007. Le film intervient alors que les effets de la crise se font toujours sentir, et que les doutes sur le devenir du système capitaliste n’ont jamais été aussi grands.

David Cronenberg n'avait pas lu le livre de Don DeLillo avant que son producteur, Paulo Branco, ne vienne lui proposer d’en faire un film. Le réalisateur a lu le livre en deux jours, et accepté de le réaliser. C'est l'une des premières fois de sa carrière où il n'est pas à l'origine de son projet. L'écriture du scénario ne lui a pris que six jours : il a d'abord repris mot pour mot les dialogues du livre, puis il a «bouché les trous» entre ces dialogues. Seule la fin du film connaît une modification importante : dans le livre de DeLillo, le héros se rend compte qu’il figure au milieu du tournage d'un film, que tout cela n'était qu'une illusion, mais Cronenberg se « méfie des films dans le film. Cela peut être intéressant, à condition qu'il y ait une vraie nécessité ».

Mon opinion sur ce film : A fuir !!!

Je n’avais pas vu ce film lors de sa sortie et je l’ai vu en DVD car je suis un grand fan de Robert Pattinsondont j’ai eu l’occasion de découvrir, depuis Twilight, tout le talent, en particulier à travers des films comme De l’eau pour les éléphants ou, plus récemment, Bel Ami.

Mais, pour paraphraser le réalisateur, je ne pense pas que la réalisation d’un tel film ait correspondu à une « vraie nécessité ». Ce film, en plus d’être un ratage complet, est une horreur : lent, verbeux, des scènes d’une vulgarité sans nom auxquelles je ne comprends pas comment des acteurs de renom ont pu accepter de se prêter.   

Je partage une grande partie des critiques de spectateurs (« Une 1.45 H de prêchi-prêcha incompréhensible ou de pseudo-philosophie à la petite semaine » [Un visiteur] ; « C’est probablement le film le plus chiant que j’aie eu à voir de ma vie » [Simon1310] ; « C’est la 1ère fois de ma vie que je sors en pleine séance, ennuyeux à mourir, bavard pour ne rien dire… » [Olygopoly], etc.) Quant aux critiques professionnels, à part celles des inénarrables Cahiers du Cinéma ou des Inrockuptibles qui font, comme d’habitude, dans "l’intellectualisme prise-de-tête", le film est « un interminable naufrage artistique » pour Mad Movies ; « Analogies et métaphores ne suffisent pas à faire cinéma, surtout quand la verbosité ne rencontre aucune compensation esthétique » (L’humanité) ;   «Brillant pour les uns, assommant et verbeux en ce qui nous concerne. » (Le JDD). Le film a obtenu une note désastreuse de 1 ,8/5 sur Allociné. Pour moi, ce sera un petit 1/5 et encore. Ceci dit, je ne remets pas en cause la prestation de Robert Pattinson qui a eu bien du mérite de jouer un rôle aussi injouable. Mais je déconseille de le voir, même à ses fans les plus endurcis. 

mardi 14 mai 2013

ELIJAH WOOD (Acteur américain)



Elijah Wood est un acteur américain né le 28 janvier 1981, à Cedar Rapids, dans l'Iowa, aux États-Unis. Il est né dans une famille aux origines allemandes, anglaises, autrichiennes et danoises ce qui lui permit d’être à l’aise, dès son plus jeune âge, avec plusieurs langues étrangères.

Carrière

Elijah commence sa carrière artistique particulièrement tôt, et fait sa première apparition à l'écran dans un clip de Paula Abdul, Forever your girl (il apparaîtra également plus tard dans un clip des Cranberries : Ridiculous Thoughts). Dès 1989, il avait été remarqué par le réalisateur Robert Zemeckis, qui lui avait offert un petit rôle dans le film à succès Retour vers le futur 2. Le jeune acteur enchaîne avec le tournage en 1990 de Avalon par Barry Levinson.

À partir des années 1990, il entre dans une maison de mannequinat (il a alors une douzaine d'années) et continue sa jeune carrière cinématographique, de plus en plus prestigieuse, puisqu'il partagera rapidement, sur certains films, l'affiche avec des stars telles que Mel Gibson (dans Forever Young), Kevin Costner (dans À chacun sa guerre, où il est remarquable), Bruce Willis (dans L'Irrésistible North) ou encore Kevin Kline (dans Ice Storm). Le critique Roger Ebert dit déjà de lui en 1994 :

« Elijah Wood has emerged, I believe, as the most talented actor in his age group, in Hollywood history. »

Après son rôle dans Paradise, le jeune acteur commence aussi à jouer des premiers rôles dans certaines œuvres destinées aux familles (Les Aventures de Huckleberry Finn, où il joue le rôle de Huck Finn et Flipper, remake de la célébrissime série Flipper le dauphin où il joue Sandy, le tout en 1994) ou dans des films plus sérieux comme Deep Impact, The Faculty ou encore La Mémoire volée.

L’aventure du Seigneur des anneaux

En 2001, Elijah est propulsé au devant de la scène internationale puisqu’il incarnera, dans les trois films tirés du fameux livre de fantasy de JRR Tolkien Le Seigneur des anneaux le rôle principal, celui de Frodon (Frodo en anglais). En effet, c’est lui que choisira Peter Jackson pour incarner ce rôle faisant de lui, avant Daniel Radcliffe pour Harry Potter, l’un des acteurs de cinéma les plus connus au monde.

Cette notoriété est à double tranchant. Comme dans le cas de Daniel Radcliffe ou de Robert Pattinson, il aurait pu, s’il n’avait su rebondir, rester à jamais Frodon et ne pas pouvoir se reconvertir. Heureusement pour lui, ce n’a pas été le cas et sa carrière a continué avec des hauts et des bas, mais elle ne s’est pas brusquement arrêtée avec la fin de la saga du Seigneur des anneaux. 

Ainsi, il a tourné depuis 2003 dans plus d’une 20e de films, certains étant des blockbusters comme Spy Kids 3 : Mission 3D ou Sin City (tous deux de Robert Rodriguez, avec qui il avait travaillé sur The Faculty en 1998), et encore Eternal Sunshine of the Spotless Mind (avec Jim Carrey et Kate Winslet), et plus récemment Hooligans et Paris, je t'aime. Je l’ai retrouvé avec plaisir dans un thriller mathématico-fantastique d'Alex de la Iglesia, Crimes à Oxford  (2007), où il est face au grand acteur William Hurt. 


jeudi 28 janvier 2016

LIFE d'Anton Corbijn (USA-2015)



Life est un film dramatique biographique réalisé par Anton Corbijn, sorti en 2015.

Résumé

Le réalisateur affirme que son film n'est pas un biopic de James Dean mais une "tranche de vie" des relations conflicto-amicales développées entre le photographe Dennis Stock (Robert Pattinson), et l'acteur James Dean. Stock, qui lui aussi était au début de sa carrière et travaillait alors pour l'agence Magnum, s’attache à la personne de Dean dont il a pressenti que le talent hors du commun allait en faire une star planétaire. Mais ce dernier est un écorché vif, au comportement imprévisible et fantasque, dans l’intimité duquel il n’est pas facile de s’insérer. A force de patience, cependant, Stock parviendra à réaliser les photos les plus originales sur l’acteur qui allait devenir en trois films seulement une étoile filante au destin tragique. Les photos de Stock seront publiées dans la grande revue Life, spécialisée dans les photos prises sur le vif (d'où le titre) et resteront à jamais les images les plus vraies et les plus sincères que nous gardions de James Dean.  

Mon opinion sur ce film

Je n’ai pas de critique à formuler contre le film lui-même. Pattinson est impeccable dans le rôle de Dennis Stock mais j’ai une certaine prévention, peut-être injustifiée, pour le choix de l’acteur (Dane DeHaan) qui incarne Dean. J’ai vu le film en anglais et, si j’ai parfaitement compris Pattinson (qui, rappelons-le est anglais et a une diction parfaite), les borborygmes inarticulés de DeHaan m’ont été insupportables. J’ai beau savoir que Dean était un fermier mal dégrossi de l'Indiana et que sa manière de s’exprimer était peut-être celle-ci, que son comportement était nonchalant, je ne crois pas que la prestation de l'acteur qui l'incarne rende compte de ces particularités que je ne conteste pas. Je n’ai par ailleurs trouvé aucune ressemblance, ni dans les traits, ni dans le comportement, entre cet acteur et James Dean, duquel émanait un charme exceptionnel comme celui qui entourait Marilyn Monroe (dont il a la fragilité) ou une Brigitte Bardot au faîte de sa gloire. Certes, ses efforts pour se couler dans le moule de James Dean sont méritoires mais justement, ils sont beaucoup trop laborieux et cela se voit. Il a confondu la nonchalance naturelle de Dean et il n'y a rien de naturel dans ses attitudes. D'ailleurs, le jeune acteur dit lui-même, dans une interview, qu'il a plusieurs fois refusé le rôle car il ne se sentait pas prêt à incarner une telle icône. Pour moi, l'avoir choisi est une erreur de casting et, malheureusement, lorsqu'il s'agit de tourner, qu'on le veuille ou non, un biopic, cela ne pardonne pas.

J’ai cependant été ému par la partie où James Dean retourne dans son Indiana natal et se retrouve parmi les siens, aussi à l’aise qu’un poisson dans l’eau. Stock, qui a délaissé son jeune fils et ne sait pas comment s’y prendre avec lui, admire la complicité de James avec son neveu  et la gentillesse dont il fait preuve lorsqu’il accepte l’invitation des élèves de son ancien lycée.      

dimanche 23 mars 2014

TWILIGHT, DU ROMAN AUX FILMS (2008-2012)


Twilight du roman aux films

Dans mon précédent blog cinéma, j'avais traité indépendamment les différents opus de la série. J'ai refondu mes articles en un seul pour éviter les redites. 

Twilight : le roman, réflexion liminaire

J’avais découvert le 1er volume de la série grâce à l'une de mes élèves au collège qui le lisait en anglais. Etant bilingue et très bonne élève, elle m’avait conseillé de le lire dans la langue originale, la traduction en français étant, selon elle, une véritable trahison du texte original. J’ai écouté ses conseils et, lors d’un de mes voyages à Londres, j’ai acheté le volume paru en me disant que, si je n’accrochais pas, ce ne serais pas grave.

J’ai été « mordu » dès la première ligne et j’ai su que ce livre (et les suivants) deviendrait vite un best-seller parmi les amateurs de fantastique. Je ne me trompais pas. Dans ce domaine, j'ai toujours eu beaucoup d'intuition et je me suis d’ailleurs rarement trompé. Il faut dire que ma longue expérience de libraire, ma passion pour la science-fiction et le fantastique font que j’ai le nez assez affuté lorsqu’il s’agit de flairer les succès potentiels.

J’ai lu les autres volumes de la saga dès leur parution, comme je l’avais fait pour Harry Potter et je n’ai pas du tout été étonné lorsque j’ai appris qu’ils allaient être adaptés au cinéma.

Bien entendu, comme avec tout roman que l’on a aimé et que l’on a défendu bec et ongles vis-à-vis de ses détracteurs (qui, souvent ne l'avaient pas lu et n’en parlaient que par ouï-dire), on craint d’être déçu. En effet, toute adaptation cinématographique est plus ou moins une trahison, comme d’ailleurs l’est toute traduction, même la plus fidèle, même la plus talentueuse. Pour le cinéma, c’est encore plus vrai car il vous impose des images qui ne sont pas forcément celles que l’on s’est  soi-même faites en lisant le roman. Je ne peux donc pas dire que je sois généralement enthousiasmé par les adaptations cinématographiques d’œuvres littéraires, bien que certaines soient plus "digestes" que l'original. Cela ne m’a pas empêché de prendre beaucoup de plaisir aux adaptations de Dune, du Seigneur des anneaux ou de Harry Potter.

Dans le cas de Twilight, c’est encore différent, car la traduction qui a été publiée en français de la version originale est, comme je l’ai dit, désastreuse et qu’elle ne rend pas justice de la qualité littéraire de l’œuvre originale. En disant cela, je vais sans doute en surprendre plus d'un qui me connaissent et connaissent mon goût pour la "bonne" littérature. On connaît tous le sens de l’expression italienne "Traduttore, traditore"  (« traduire, c'est trahir », ou littéralement, « traducteur = traître »). Pour parler assez correctement l’anglais et l’espagnol – et m’être souvent moi-même exercé à la traduction - je sais combien il est difficile de traduire sans trahir (en particulier lorsqu'il s'agit de poésie ou de textes de chansons, mais pas seulement...). Mais, avec la saga Twilight, c'est encore plus vrai car, du moins dans le premier volume, il n'y a pas, ou très peu d'action, et tout l'art de la description des paysages, des sentiments, des sensations, est magnifiquement transcrit par l'auteur, Stephenie Meyer, grâce à un vocabulaire étonnamment riche auquel le français ne rend pas justice, ce qui n’est heureusement pas le cas pour les traductions de Harry Potter. en tout point remarquables.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Twilight, il s'agit d'une histoire d'amour impossible entre deux adolescents que tout sépare. Jusque-là, rien que de très classique. La différence, dans Twilight, est que le garçon, Edward, est un vampire vivant, avec sa « famille », parmi les humains. L'histoire d'amour entre la jeune fille, Isabella (que tout le monde appelle Bella, sauf son père qui l'appelle "Bells") Swan, maladroite, sans aucun attrait physique ni talent particulier (c'est, du moins ce qu'elle pense d'elle-même) et Edward, s'apparente à un coup de foudre. Dès leur première rencontre, ils tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Bella ne comprend pas comment il est possible qu’Edward, "le plus beau mec du bahut", selon l'expression consacrée - intelligent, riche et... tellement mystérieux qu'il en est un peu effrayant (et pour cause !), l'ait remarquée, elle, une fille banale et sans le moindre attrait.

Elle s’explique encore moins l'attitude ambiguë qu'adopte Edward à son égard. Il semble que, bien qu'il soit aussi attiré par elle qu'elle l'est par lui, il la fuie. Ce refus ne s'expliquera que plus tard, dans le cours du premier roman. Edward sait en effet que, s'il se laisse aller à ses instincts amoureux, sa nature vampirique risque de prendre le dessus sur son humanité chèrement acquise et qu’il mettra en péril, non seulement la vie de Bella, mais tout ce qu'il a mis des siècles à atteindre, la liberté qu'a obtenue sa famille de vivre en paix parmi les humains.

De fait, du moins au début du premier roman, tout contact physique est interdit entre les adolescents. Et c'est là tout l'art de l’auteur qui doit mettre son talent à décrire, avec des détails raffinés, les pensées, les sentiments, les attitudes d'évitement et les impressions ressenties par ses héros. Et du talent, elle en a, car sinon, comment expliquer le succès planétaire de ses livres ? Je sais que certains best-sellers ne méritent pas tout l'honneur qu'on leur fait mais, dans le cas de Twilight, leur succès est , à mon humble avis, totalement justifié. C'est pourquoi j'insiste sur la qualité d'une traduction. Je comprends que, dans le cas qui nous occupe, le rôle du traducteur n'a pas été facile. Il ne l'a certainement pas été non plus pour le traducteur d’Harry Potter, où le vocabulaire est, non seulement très riche, mais dans lequel l’auteur s’est fait un malin plaisir à inventer des mots qui n’appartiennent qu’à son univers.

Je voudrais donc dire à ceux qui considèrent Twilight comme un "roman à l'eau de rose", voire comme un "roman de quai de gare", comme je l'ai entendu dire autour de moi, qu'ils ont tort, et leur conseiller, s'ils le peuvent, de lire sans a priori cette remarquable saga et, encore mieux, de la lire en anglais. S'ils ne le peuvent pas, qu'ils s'abstiennent au moins de porter des jugements partiaux. Sans doute, Stephenie Meyer n'est-elle pas Shakespeare, même si l'influence de Roméo et Juliette est évidente dans Twilight. Elle n'est pas non plus Emily Brontë, à laquelle Bella fait souvent référence (Les Hauts de Hurlevent est son livre de chevet), où Jane Austen, dont elle s'inspire aussi beaucoup, mais on peut lui faire ce crédit : ses références en matière littéraire ne sont pas "bidon", pas plus que ne l'est sa culture musicale, très éclectique, puisqu'elle va de Debussy et Chopin en passant par Muse et Linkin Park, dont elle dit s'être inspirée en cours d'écriture et que l'on retrouve dans la BO des films, tout-à-fait remarquable.

Je voudrais terminer sur l'humour dont je regrette qu'il manque tant généralement à  la littérature française. Je citerai en exemple l'une des répliques du 1er volume de Twilight, qui donne le ton à l’ensemble et montre bien que l’auteur ne se prend pas au sérieux. Il s’agit d’un dialogue entre Bella et Edward au début de leur relation.

- Bella : "How old are you?"
- Edward : "Seventeen."
- Bella : "And how long have you been seventeen?"
- Edward : "A while, he admitted at last." (p. 161)

Je traduis pour ceux qui ne parlent pas l'anglais :

- Bella : "Quel âge as-tu ?"
- Edward : "Dix-sept ans."
- Bella : "Et depuis quand as-tu dix-sept ans ?"
- Edward : "Depuis un certain temps, reconnut-il après réflexion."

Il y a beaucoup de dialogues du même genre ; les fans se sont amusés à les noter et on les retrouve sur les nombreux forums.

Je n'ai pas encore parlé des films. Ils sont tous, à quelques détails près, très fidèles aux livres. Ils ont aussi le mérite de nous avoir permis de mettre un visage sur des personnages même si cela les fige à jamais (normal, me direz-vous, pour des vampires!) 

Twilight, chap. 1 : Fascination (1er opus de la saga réalisé par Catherine Hardwicke (2008)

Synopsis

En cours d'année scolaire, Bella Swan (Kristen Stewart) quitte l’Arizona ensoleillé et désertique, où elle vivait avec sa mère aimante mais passablement évaporée, et son nouveau beau-père, pour retourner chez son père, Charlie (Billy Burke), un homme taciturne, qui occupe la fonction de sherif, à Forks, une petite ville froide et pluvieuse de l’Etat de Washington (Nord-Ouest des Etats-Unis). Au lycée, le hasard fait qu’on lui attribue une place à côté d’un garçon étrange, Edward Cullen  (Robert Pattinson) qui est la coqueluche du lycée mais que, paradoxalement, tout le monde fuit. Ses frères et soeurs se tiennent eux aussi à l’écart des autres élèves du lycée. Les Cullen sont les enfants du médecin de la ville, le Dr. Cullen, et vivent dans une immense maison futuriste située dans les bois à la limite de la ville. Ils portent tous des habits de luxe et possèdent des voitures haut de gamme.

Edward, bien qu’il soit attiré par Bella, la repousse mais elle, pourtant timide et effacée, ne se laisse pas impressionner, même lorsqu’elle apprend sa véritable nature. Un jour, alors qu’Edward a invité Bella pour une partie de baseball (eh oui, on est en Amérique, que diable et même les vampires jouent au baseball !), trois vampires «sauvages» viennent chasser sur les terres des Cullen et l’un d’eux jette son dévolu sur Bella. Bella est sauvée in extremis par Edward et ses « frères », Emmett et Jasper, et tuent le méchant vampire mais la femelle (c’est ainsi qu’elle est définie par S. Meyer) de ce dernier voudra se venger (ça, c'est pour le 2nd film).  

Le casting

J’ai immédiatement été séduit par le casting du film, à telle enseigne que, comme des millions d’autres spectateurs, je ne pourrai plus jamais imaginer Edward et Bella sous d’autres traits que ceux de Robert Pattinson et de Kristen Stewart. Avant ce film, Pattinson avait déjà tourné (je me souvenais l’avoir remarqué dans le rôle du malheureux concurrent d’Harry, Cédric Digory, assassiné par l'infâme Voldemort lors du combat des trois sorciers, dans  Harry Potter et  la Coupe de Feu). Mais c’est grâce à son rôle d’Edward Cullen dans Twilight qu’il connaîtra une gloire internationale. 

 Twilight chap. 2 : Tentation (en anglais New moon) réalisé par Chris Weiz et sorti en 2009.

Nouvel opus, nouveau réalisateur, on se demande bien pourquoi car, à mon sens, le premier film, réalisé par Catherine Hardwicke, était une réussite). Rappelons qu’avant Twilight, cette réalisatrice n’avait réalisé que trois films, dont les Seigneurs de Dogtown (2005) que je n’ai pas vu mais qui a fait connaître Emile Hirsch et où jouait aussi le regretté Heath Ledger. Pourquoi Chris Weitz, qui n’avait à son actif que des comédies assez bas de gamme (American Pie, 1999) ou Pour un garçon, (2002), une sympathique comédie avec Hugh Grant,  et qui venait cependant de réaliser le 1er opus de la saga A la croisée des mondes, 2007, qui fut un lamentable échec commercial, fut-il choisi pour le chapitre 2 de Twilight ? Je n’ai personnellement rien à reprocher à ce réalisateur mais je m’explique mal le choix des producteurs. Quoiqu’il en soit, c’est lui qui a réalisé Twilight chap. 2. A la fin du 1er film, Bella part en Arizona pour échapper au chasseur qui a jeté son dévolu sur elle. La famille Cullen la sauve de justesse et la ramène à Forks où elle se rapproche de son ami d’enfance Jacob Black (Taylor Lautner), un jeune indien (mais aussi un loup-garou, ennemi déclaré des vampires). On imagine donc que la suite va être assez tendue car le défi amoureux entre Edward et Jacob se double d’un conflit entre deux ennemis héréditaires. 
  
Twilight 3 - Hésitation (titre original "Eclipse") réalisé par David Slade (2010).

Encore un nouveau réalisateur pour ce 3ème opus qui n’est ni meilleur ni moins bon que les précédents. Il est lui aussi très respectueux du livre. David Slade, comme les autres réalisateurs, n’avait auparavant réalisé que des vidéos musicales et 2 films confidentiels.

Synopsis

Après avoir quitté Forks, car leur présence mettait Bella en danger, la famille Cullen revient. Edward et Bella sont en dernière année de lycée. Ils vivent un amour aussi parfait qu’il est possible pour une humaine et un vampire, à savoir un amour platonique car, si Edward a promis de transformer Bella en vampire pour qu’ils puissent vivre ensemble, il s’y refuse tant qu’elle n’a pas été diplômée et qu’ils ne sont pas mariés. Il y a en outre un hic, c’est Jacob Black qui est fou amoureux de Bella et veut l'empêcher à tout prix à devenir une vampire. Bella se doit de choisir entre son amitié fusionnelle pour Jacob et son amour dangereux pour Edward. 
  
 Twilight Chap. 4 - Révélation 1ère partie (Breaking dawn) - 2011

Film réalisé par Bill Condon, sorti en novembre 2011. Comme ses prédécesseurs, ce réalisateur n’avait, avant Twilight, pas marqué les esprits. En outre, comme cela avait été le cas pour le dernier volume de la saga Harry Potter, les producteurs ont décidé de découper ce dernier tome en deux films. La 2ème partie, elle aussi réalisée par Bill Condon, est sortie fin 2012.

Le phénomène Twilight ayant pris de l’ampleur, j’ai attendu que la folie des premières séances soit passée pour aller voir au cinéma le 4ème chapitre de la saga. J'ai trouvé le film  excellent, bien conforme au roman.

 Synopis

Le début est assez "soft" : on voit les différents invités recevoir leur carton d''invitation pour le mariage de Bella et d’Edward (la scène du mariage est très glamour à l’américaine, la lune de miel sur l'île d'Esme au large de Rio de Janeiro, très "convenable") mais, plus le film avance (la grossesse de Bella), plus les choses deviennent difficiles et, au moment de son accouchement, on tombe carrément dans le "gore" avec sa mort physique et sa transformation en vampire. Les affrontements entre loups sont aussi très impressionnants, même pour nous qui savons qu'il s'agit d'images de synthèse. Je n'ai rien à reprocher à la réalisation qui révèle aussi de beaux moments, certains même émouvants (l'amour d'Edward pour Bella et toutes les questions qu'il se pose, celui de Jacob, rien n'est jamais vraiment ni noir ni blanc...), certains passages sont même de purs moments d’humour (lorsqu'Edward, lors de la nuit de noces, explose la tête du lit plutôt que celle de Bella), parce que tout cela est dans le livre. Je dis cela parce que j'ai vu beaucoup d'enfants jeunes, accompagnés ou pas, et que je me demande quel impact ont pu avoir certaines de ces images sur leur imaginaire. Personnellement, je sais que je n'y amènerais pas des enfants même si, semble-t-il, le film ne leur est pas interdit !!!  Je lis, dans Allociné qu'aux Etats-Ubis, le film devait être déconseillé aux moins de 17 ans jusqu'à ce que le MPAA (Motion Picture Association of America - l'équivalent du CSA aux Etats-Unis) en décide autrement. Sans grande surprise, le film sera déconseillé aux enfants de moins de 13 ans non accompagnés. Une scène (celle de l'accouchement) a failli le faire interdire aux moins de 16 ans. Et bien, en France, le film n’a eu droit à aucune mise en garde alors que, pour une fois, elle aurait été amplement justifiée.

 Les réalisateurs

Comme nous l’avons vu, les différentes adaptations des livres de la saga ont été l’occasion de multiplier les réalisateurs. La 1ère réalisatrice, en 2008, avait été Catherine Hardwicke pour Fascination (2008), le second,  Chris Weitz, avait réalisé Tentation en 2009, puis ce fut  David Slade pour le chapitre 3, Hésitation. Pour les deux derniers opus, le réalisateur choisi fut Bill Condon un relatif inconnu bien qu'il aut décroché, en 1998, par un Oscar du meilleur scénario pour le film Ni Dieux Ni Démons et qu'il ait remporté un Golden Globe pour son film Dreamgirls en 2006. Par contre, j'apprends, toujours par Allociné, qu'au début, c'est Sofia Coppola qui avait été pressentie pour adapter la saga. Nous l'avons échappé belle ! Avec elle, le danger n'était pas sur l'écran, mais dans la salle : celui non de mourir sous les crocs d'un vampire mais de périr d'ennui !!! (à son sujet, voir mes critiques sur ce blog pour Virgin suicides et Somewhere)

Directeur de la photo

Quant au directeur de la photographie pour ce dernier film, Guillermo Navarro, ainsi que le superviseur des effets visuels, John Bruno, ils ont tous les deux remporté un Oscar amplement justifié : le premier pour Le labyrinthe de Pan (2006), le second pour Avatar (2010).

Budget

Le budget du 1er Twilight s'élevait déjà à 37 millions de dollars. Il a régulièrement augmenté pour atteindre, pour le dernier, 127 millions de dollars ! Cette somme colossale s'explique notamment par l'envol des salaires des comédiens. On ne s'en fait cependant pas pour les producteurs qui rentrent bien dans leurs frais puisque le précédent film, qui a coûté 68 millions de dollars a rapporté, seulement sur le marché américain et canadien, 988 millions de dollars !!! Cela laisse un bénéfice plus que confortable.

Mon opinion sur ces films

Lorsqu’on s’intéresse au fantastique et au cinéma, on ne peut faire l’impasse sur la série Twilight, pas plus qu’on n’a pu la faire sur les Harry Potter, Le Seigneur des anneaux et autres Dune, Terminator ou Starwars tant ces films ont marqué de manière indélébile l'imaginaire des spectateurs. Ils font  désormais partie, non seulement de l’histoire du cinéma mais aussi de la culture populaire. Je conseille à tous ceux qui ne les auraient jamais vus de tenter au moins de voir le premier de chaque série et, si vraiment cela les rebute, qu’ils passent à autre chose. Mais, je vous en prie, tant que vous ne les aurez pas vus, ne portez pas de jugement sur ces films ! 
  

jeudi 28 janvier 2016

FESTIVAL CINEMA TELERAMA 2016 (20-26 janvier 2016)



J'ai profité du Festival Cinéma Télérama 2016 pour aller voir trois films que j'avais ratés lors de leur sortie en salle (ou que je n'avais pas eu envie de voir):



- Trois souvenirs de ma jeunesse d'Arnaud Desplechin. En fait, je ne serais pas allé voir ce film si je ne m'étais pas trompé d'heure (j'avai prévu de voir Life). En effet, comme je le dis dans mon commentaire, je n'avais pas du tout aimé le précédent film que j'avais vu de Desplechin (Un conte de Noël) mais je me suis laissé tenter. Je n'ai pas aimé le film mais j'ai découvert deux jeunes acteurs épatants : Quentin Dolmaire et Lou Roy-Lecollinet.


- Life d'Anton Corbijn sur la relation entre un photographe de Life, Dennis Stock (Robert Pattinson) et James Dean (Dane DeHaan) au début de sa fulgurante carrière. Si j'ai aimé la prestation de Pattinson, j'ai détesté celle de Dane DeHaan qui est pour moi une catastrophique erreur de casting. Le film a cependant un certain charme et m'a appris, sur Dean, pas mal de choses que je ne connaissais pas.  


- Marguerite de Xavier Giannoli (avec Catherine Frot) : J'avais vraiment hésité à aller voir ce film lors de sa sortie en salles. Bien que j'aime beaucoup Catherine Frot (qui m'avait enthousiasmé dans le rôle de la cuisinière de Mitterand à l'Elysée dans le jouissif Les saveurs du palais, la bande annonce du film m(avait fait grincer des dents et, moi qui aime la musique, je n'avais pas trop envie de m'infliger les pénibles glapissements de Marguerite. Mais, heureusement, on ne les entend pas dans tout le film et, même si les moments où la baronne s'égosille sont éprouvants, le film a aussi prévu quelques belles plages musicales pour les mélomanes. En conclusion, le film vaut d'être vu ne serait-ce que pour connaître cette aventure tragi-comique, inspirée de l'histoire de Florence Foster Jenkins, une soprano américaine ratée...

Les films que je serais peut-être allé voir :

- Back Home de Joachim Trier pour Jesse Eisenberg et Devin Druid. Ce qui m'a retenu, c'est le thème et la personne d'Isabelle Hupert que je n'aime pas.
- Phoenix de Christian Petzold
- L'homme irrationnel de Woody Allen
- Dheepan de Jacques Audiard

J'avais déjà vu Taxi Téhéran qui m'avait terriblement ennuyé.

dimanche 20 octobre 2019

THE LOST CITY OF Z film dramatique de James GRAY (USA-2016)


The Lost City of Z (La Cité perdue de Z) est un film d'aventure historique américain écrit et réalisé par James Gray, sorti en 2016. Il s’agit de l'adaptation du récit La Cité perdue de Z de David Grann, lui-même inspiré des aventures de l’explorateur anglais Percy Fawcett. Ce personnage réel et sa quête de la cité perdue sont devenus, au fil du temps, un véritable mythe, qui aurait inspiré, entre autres, celui d'Indiana Jones ou de l'explorateur dessiné par Hergé dans Tintin et l'oreille cassée.

Présentation

Percival ‘Percy’ Fawcett (Charlie Hunnam) est major dans l’armée britannique. Epoux comblé, il est le père d'un garçonnet du nom de Jack et sa femme est enceinte de leur deuxième enfant. C'est pourquoi, lorsque la Société géographique royale d'Angleterre lui propose d'aller cartographier une zone inconnue de l'Amazonie, il n'est pas très chaud pour partir. Mais il finit par se laisser convaincre car on lui promet honneur et gloire. Lors du voyage, Fawcett fait la connaissance de son aide de camp, qui deviendra par la suite un de ses amis les plus fidèles : Henry Costin (Robert Pattinson). Le voyage est pénible et dangereux. Alors qu’ils remontent le Rio Verde, ils sont attaqués par des indiens et deux membres de l'équipe perdent la vie. Le manque de vivres, le danger et les maladies manquent de provoquer une mutinerie. Cependant, en dépit de toutes ces difficultés, ils atteignent les sources du fleuve. Alors qu'ils explorent les environs, Fawcett découvre d’anciennes poteries ainsi que des symboles gravés dans la pierre et le bois. Il émet alors l'hypothèse d’une ancienne civilisation qu’il dénomme la Cité perdue de Z.

Fawcett retourne en Angleterre où les membres de la Royal Geographical Society accueillent ses révélations par des quolibets. Un seul des membres de la société, James Murray (Angus MacFadyen), qui a lui-même exploré le pôle sud, lui apporte son soutien et lui propose de mettre sur pied une nouvelle expédition. Fawcett et Costin acceptent de retourner en Amazonie. Mais lors de l’expédition, Murray se comporte comme un poids mort et, par peur des sauvages qui pratiquent l’anthropophagie, il rebrousse chemin. Fawcett, Costin et Manley (Edward Ashley) sont bien accueillis par les indiens qui s’avèrent beaucoup plus évolués qu’ils ne le pensaient : ils découvrent qu’ils sont parvenus à pratiquer une agriculture évoluée au beau milieu d’une jungle hostile. Mais, pour se venger d’avoir été démasqué, Murray, avant de rebrousser chemin, a saboté les rations de ses compagnons. La mort dans l’âme, Fawcett doit se résoudre à rentrer en Angleterre sans avoir découvert la Cité perdue de Z.

Nous sommes alors en 1914. Fawcett, qui est militaire, doit partir faire la guerre. Gazé, il manque de perdre la vue. Une fois remis, il pense abandonner pour toujours sa quête de la mystérieuse civilisation qu’il était sur le point de découvrir en Amazonie mais sin fils aîné, Jack (Tom Holland) le convainc de monter une 3ème expédition au cours de laquelle il disparaîtra.  

Le film se conclut par un texte expliquant que Percy et Jack Fawcett n'ont jamais été retrouvés malgré plusieurs expéditions montées pour leur venir en aide. En revanche, des travaux scientifiques récents ont révélé l'existence d'un réseau développé de routes et de surfaces agraires (le site de Kuhikugu) non loin des zones identifiées par Fawcett comme pouvant accueillir la cité Z, confirmant de manière posthume les hypothèses de ce dernier.

Mon opinion

J’ai raté ce film lors de sa sortie au cinéma. Je tenais à le voir car son thème m’intéressait particulièrement mais aussi pour sa distribution (surtout pour RobertPattinson, que je suis depuis Twilight et que j’ai beaucoup apprécié dans De l’eau pour les éléphants). Malheureusement, Pattinson affublé d’une énorme barbe qui le rend à peu près méconnaissable et son rôle très secondaire ne le met pas en valeur. Quant à l'acteur qui joue le rôle de Fawcett, il m'a paru trop peu charismatique pour avoir à ce point conquis le cœur de ses hommes. J'attendais aussi beaucoup de Tom Holland, que j'avais découvert enfant fuyant le tsunami de 2004 dans The impossible (2012). Son personnage m'a paru bien faible. En outre le film lui-même est plein de longueurs et de scènes peu crédibles. Ce n’est donc pas une production que je recommanderai même si elle m’aura permis de faire la connaissance d’un explorateur injustement méconnu et de sa quête et de son destin tragiques.