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samedi 14 novembre 2015

A VIF ! Film de John Wells (USA-2015)


À vif ! (Burnt) est un film américain réalisé par John Wells, sorti en 2015.

Résumé

Adam Jones (Bradley Cooper) est un chef américain qui a fait ses armes à Paris mais a craqué suite à l’abus d’alcool et de drogues. Lorsque le film commence, on le voit en train d’ouvrir sa millionième huître dans un bouge de la Nouvelle-Orléans, chiffre qu’il note méticuleusement dans un carnet qui ne le quitte pas. On comprend qu’il s’est lui-même imposé cette période de purgatoire avant de se revenir sur le devant de la scène.

Il plaque alors son boulot merdique pour venir à Londres, où il prend une chambre à l’hôtel tenu par son ex-camarade, Tony (Daniel Brühl). Celui-ci le reçoit mal car, par ses colères et sa violence,  Adam a mis en pièces leur belle amitié.

Mais Adam ne se laisse pas décourager et avec une obstination qui confine à la folie, il recherche dans tout Londres les meilleurs cuisiniers et finit par imposer son équipe à Tony.
Au départ les choses se passent plutôt bien mais, bien qu’il ne boive plus et ne se drogue plus, Adam exige trop de son équipe et menace par sa violence de tout faire voler en éclats.

 Mon opinion sur ce film

Je ne serais pas allé voir ce film si je n’en avais pas entendu une bonne critique dans « On aura tout vu », l’émission consacrée au cinéma le samedi sur France Inter. Je ne suis en effet pas particulièrement passionné par toutes ces émissions du style Top Chef ou le Meilleur pâtissier dont la télévision nous inonde depuis quelques temps. Ceci dit, j’avais beaucoup apprécié le film de Christian Vincent Les Saveurs du Palais avec Catherine Frot dans le rôle d’Hortense Laborie, la cuisinière personnelle de François Mitterand, film « savoureux » à tous les sens du terme. Avec A vif !, nous sommes plutôt dans la compétition, la violence, voire la folie, que dénoncent de plus en plus de connaisseurs des restaurants étoilés. Mais le film, presque traité comme un thriller, est réellement épatant, sans temps morts, avec d’excellents dialogues et de très bons acteurs. Je ne m’attendais pas à retrouver le Marine d’American Sniper Bradley Cooper dans le rôle d’un chef étoilé mais il s’en sort très bien et il est parfaitement crédible. Dommage pour les autres acteurs, qu’il écrase un peu de sa carrure et de ses yeux bleus. Même notre Omar Sy national est éclipsé dans un rôle qui, pour être secondaire, n’est pourtant pas négligeable, de même que Daniel Brühl, un de mes acteurs-fétiche, que j’ai trouvé bien meilleur dans d’autres films. Sans parler d'Uma Thurman, dont l'apparition fantomatique ne marquera pas les esprits. Une mention spéciale cependant pour un jeune acteur que je ne connaissais pas, Sam Keeley. Il est irlandais et a fait ses premières apparitions au côté de Robert Sheehan dans la série The Misfits. Il a un magnétisme certain. C’est aussi un chanteur. Je pense qu’il ira loin. Emma Thompson n'est pas mal non plus dans le rôle d'une psy, même si on a du mal à la reconnaître.    

mercredi 29 avril 2015

BEL-AMI film de Declan Donnellan et Nick Ormerod (GB-2012)




Bel-Ami est un drame italo-britannique réalisé par Declan Donnellan et Nick Ormerod et sorti en 2012, avec Robert Pattinson dans le rôle-titre.

Synopsis

Cette 9e adaptation de l’œuvre de Guy de Maupassant (parue en 1885) suit assez fidèlement le déroulement du roman. L’histoire se déroule sous la IIIème République à Paris. Georges Duroy (Robert Pattinson) est un jeune homme ambitieux, qui, au retour de deux années pendant lesquelles il a servi dans l’armée pendant la conquête de l’Algérie (1830-1847), vivote en occupant un emploi mal payé au bureau du chemin de fer et vit dans une mansarde misérable. Un soir, lors d’une virée au bordel, il rencontre Charles Forestier, un de ses anciens camarades d'Algérie, devenu rédacteur politique au journal « La Vie Française ». Charles l’invite chez lui et lui propose, pour lui mettre le pied à l’étrier, d’entrer au journal et d’y publier ses souvenirs de guerre. Comme Georges ne sait pas écrire, Charles le met en contact avec son épouse, Madeleine Forestier (Uma Thurman), une femme intelligente et ambitieuse, qui le prend sous son aile et lui dicte ses premiers articles. Elle l’introduit aussi auprès des femmes influentes de la capitale, dont Clotilde de Marelle (Christina Ricci) et Virginie Rousset (Kristin Scott Thomas), épouse du directeur de « La Vie Française ». Usant de son charme et de son intelligence, Georges passe de la pauvreté à la richesse en devenant d’abord l'amant de Clotilde puis,  après la mort de Forestier, de sa veuve. Tout en continuant à aimer en secret Clotilde, il couchera avec Virginie Rousset et en profitera pour asseoir son influence au journal. Dans un univers où la politique et les médias se bousculent pour avoir de l'influence, où le sexe est synonyme de pouvoir et la célébrité est une obsession, Georges ne recule devant rien pour réussir…

Mon opinion sur ce film

Je m’étais promis de voir le film lors de sa sortie ne serait-ce que pour y découvrir Robert Pattinson, le célèbre vampire de Twilight, dans un autre contexte mais je n’en avais pas eu l’occasion. J’ai profité du passage du film sur Arte pour le voir. Je n’ai été déçu ni par la réalisation (somptueux décors de l’époque, beaux costumes, belle distribution…) J’ai trouvé Robert Pattinson très à l’aise dans ce rôle de jeune ambitieux prêt à tout pour se sortir de la misère. Il a su insuffler à son personnage juste assez de l’ambiguïté qui manque au personnage de Maupassant pour nous le rendre sympathique. Beau film historique dans l’esprit de Chéri de Stephen Frears, adaptation elle aussi réussie du roman de Colette,  auquel il s’apparente par beaucoup d’aspects.  

jeudi 26 mars 2015

BATMAN ET ROBIN de Joel Schumacher (USA-1997)


Batman et Robin. Film américain de Joel Schumacher (1997) avec George Clooney dans le rôle de Batman, Arnold Schwarzeneger, dans le rôle de Mr. Freeze, Uma Thurman(Poison Ivy) et Chris O'Donnel dans celui de Robin.

Synopsis

Le film est une suite de Batman Forever (1989). A la suite d'un accident, le Dr. Victor Freeze est devenu incapable de supporter les températures supérieures au zéro. Désireux d'obtenir les fonds nécessaires au traitement de sa femme, atteinte du syndrome de MacGregor, Mr. Freeze cherche à s'emparer de diamants qui lui permettront de plonger Gotham City dans un froid éternel. Il profite de la complicité de Poison Ivy (Uma Thurman), une chercheuse dévoyée qui a obtenu des pouvoirs surnaturels en combinant les gènes de serpents venimeux et de plantes carnivores. A leur duo maudit se joint aussi Bane, un super-combattant mutant résultat des expériences du Dr. Jason Woodrue, un autre savant fou.

Face à eux, ils trouvent le duo Batman (George Clooney) et son jeune ami Robin (Chris O'Donnel), auxquels s'adjoint une aide inattendue, Barbara Wilson (Alicia Silversyone), la nièce de l'éternel majordome de Bruce Wayne/Batman, Alfred Pennyworth (Michael Gough).

Mon opinion sur ce film : un festival de laideur

Je n'avais pas vu ce film et je ne l'aurais sans doute jamais vu s'il n'était passé, hier soir, sur la chaîne de la TNT, D17. Je l'ai trouvé indigne d’acteurs du calibre de George Clooney ou Uma Thurman (sans parler de Schwarzeneger). Comme chaque fois que je vois ce genre d’inqualifiables navets, je me demande comment de tels acteurs ont pu se laisser entraîner à jouer dans une mascarade où seules semblent compter pour le réalisateur les scènes de bagarre. Les dialogues, qui se veulent drôles, frisent très souvent le ridicule, comme la compétition entre Batman et Robin, quant au scénario et à la mise en scène, ils sont inexistants (gags à répétition, décors minables, effets spéciaux pourris, etc.) On ne peut même pas se consoler avec la photo du film, ou la musique, tonitruante et attendue. Bref, le parfait navet à l'image (hideuse à souhait) de l'affiche officielle. Sans commune mesure en tout cas avec Batman begins, The dark knight ou The dark knight rises qui sont d'une toute autre trempe. 

 Disponible en DVD.

Mon classement

Raté de chez raté. Passez votre chemin.


samedi 3 janvier 2015

UMA THURMAN (Actrice américaine)


Uma Thurman est une actrice américaine née le 29 avril 1970 à Boston dans le Massachusetts. Elle accède à la notoriété en 1994 grâce à son interprétation de Mia Wallace dans le film Pulp Fiction.
Blonde et svelte, son personnage dynamique et sensuel lui a valu aussitôt l'attention de la production hollywoodienne et de participer à une variété de films notamment des films d'actions.

 Biographie

 Son prénom, assez peu américain, Uma le doit aux convictions bouddhistes de son père, Robert A.F. Thurman, professeur de religion à Amherst College, qui fut le premier Américain à être ordonné moine suivant la tradition du bouddhisme tibétain en 1964. Il a même eu l’honneur d’étudier cette religion avec le Dalaï-lama. Uma reçut donc, comme ses trois frères, Dechen, Ganden et Mipam, un prénom tibétain, en l’occurrence celui d’une déesse de la lumière et de la beauté.

Pour son physique si particulier, elle tient beaucoup de sa mère, Nena von Schlebrugge, née d'un père allemand et d'une mère suédoise, qui a été modèle pour une grande agence de mannequins avant de devenir psychothérapeute. Elle avait épousé en premières noces Timothy Leary, le « pape du LSD », qui lui avait été présenté par le peintre Salvador Dalí. La mère d'Uma Thurman divorça en 1965 et se remaria avec Robert A. F. Thurman en 1967.

Ainsi, dans une ambiance d'une famille intellectuelle et bohème, marquée par la Beat generation, l'éducation d'Uma Thurman ne pouvait que l’inciter à développer son indépendance et sa liberté d’esprit.

Elle grandit à Amherst mais passa aussi quelque temps en Inde avec ses parents. C'est à l’âge de 15 ans qu’Uma décide de prendre son destin en main. Elle part donc pour New York sur les pas de sa mère pour y devenir mannequin où elle signe avec l'agence Click Models. En 1987, elle est remarquée par un producteur et sa carrière débute au cinéma dans un rôle de femme fatale dans Kiss Daddy Goodnight ; elle tourne ensuite dans une comédie Johnny Be Good. C’est son 3ème film, Les Aventures du baron de Münchhausen, où elle incarne la déesse Vénus, qui fait d’elle une actrice reconnue. Elle joue ensuite le rôle de Cécile de Volange dans Les Liaisons dangereuses de Stephen Frears que, personnellement, je n’ai pas aimé.

Sa carrière évolue ensuite vers des rôles plus complexes : criminelle psychopathe face à Kim Basinger et à Richard Gere dans Sang chaud pour meurtre de sang-froid, jeune prostituée timide aux côtés de Robert De Niro dans Mad Dog and Glory et auto-stoppeuse dans le film de Gus Van Sant, Even Cowgirls Get the Blues. À cette époque, elle épouse l’acteur Gary Oldman avec lequel elle ne restera mariée que deux ans.

En 1994, c’est l’immense succès de Pulp Fiction de Quentin Tarantino, Palme d'or à Cannes, qui lui vaut une célébrité immédiate et une nomination à l’Oscar du meilleur second rôle féminin.
Elle apparaît ensuite dans deux comédies, Beautiful Girls et Entre chiens et chats, puis dans le quatrième opus des films Batman, Batman & Robin, un lamentable navet dans lequel on voit Uma émerger d’un costume de gorille, en référence à Blonde Vénus de Josef von SternbergMarlène Dietrich faisait de même.

En ce qui me concerne, je l'ai découverte dans Bienvenue à Gattaca (1997) où elle joue aux côtés d’Ethan Hawke, qui deviendra son 2nd mari. Avec lui, elle aura deux enfants, une fille, Maya Ray, née en 1998 et un garçon, Levon Roan, né en 2002, mais Uma et Ethan divorceront en 2004.
En 1998, Uma joue dans la version cinématographique de Chapeau melon et bottes de cuir qui est un semi-échec. Elle participe ensuite à des films historiques, Les Misérables et Vatel, puis répond à l'appel de Woody Allen pour une comédie légère, Accords et Désaccords. En 2000, elle tourne sous la direction de son mari, Ethan Hawke, pour qui c'est un premier essai, dans un film sombre et intimiste, Chelsea Walls.

De son côté, Quentin Tarantino considère, depuis Pulp Fiction, Uma Thurman comme sa muse, si bien que lors d'un repas, ils ont abordé l’idée de refaire un film ensemble. Quelques mois après, en 2003, ils se retrouvent pour la super production hollywoodienne Kill Bill, où elle fait la preuve de son talent pour le film d'action. Démonstration qui est renouvelée en 2004 dans le deuxième volet de cette saga.

En juin 2008, elle se fiance avec Arpad Busson, un millionnaire suisse, ex-mari d'Elle Macpherson.
En 2011, elle est membre du jury des longs métrages présidé par Robert De  Niro lors du Festival de Cannes.

Depuis le début de sa carrière, Uma Thurman aura tourné dans 44 films, quelques-uns étant des succès mais beaucoup étant restés, à juste titre ou non, des semi-échecs.

Cet article est largement emprunté à la notice biographique consacrée à Uma Thurman sur Wikipedia. Pour la filmographie complète, prière de bien vouloir vous y reporter. 
En ce qui me concerne, je retiendrai sa prestation dans :


dimanche 2 mars 2014

PAYCHECK de John WOO (USA-2003)


Paycheck de John Woo

Ce film, réalisé en 2003, est tiré, comme Minority report et Blade Runner, d'une nouvelle de science-fiction de Philip K. Dick, grand pourvoyeur d'idées pour des scenarii de science-fiction.

Synopsis

Michael Jennings (Ben Affleck) est un ingénieur qui travaille sur des technologies de pointe. Il accepte le contrat de 3 ans que lui propose un vieil ami de fac, Rethrick (Aaron Eckhart), devenu le patron d'une société qui cherche à mettre au point une machine permettant de voir les événements futurs. Le job est très bien payé mais il y a, bien entendu, une contrepartie : le contrat comporte une "clause de confidentialité" lourde de conséquences. Elle l'oblige Michaël Jennings à accepter que, lorsque sa mission aura été accomplie, sa mémoire soit effacée. Il "oubliera" les 3 ans pendant lesquels il a travaillé pour la société.

Mais les choses ne se passent pas comme prévu : lorsqu'il est "rendu à la vie civile", Michael découvre avec stupeur que son oubli programmé lui a aussi fait  "renoncer" à l'argent qu'il aurait dû toucher pour ses trois ans d'engagement. A la place, on  lui remet une simple enveloppe kraft contenant des objets sans valeur. En outre, dès qu'il met les pieds chez lui, il se trouve confronté au FBI, qui l'accuse de trahison, et il est la cible de tueurs non-identifiés. Pour s'en sortir, la seule solution qu'il a est d'essayer de reconstituer ce qu'il a fait pendant ces trois années dont il n'a plus aucun souvenir. C'est lui-même, pressentant que les choses allaient tourner mal qui, à titre de garantie, s'est envoyé les objets contenus dans l'enveloppe qu'on lui a remise avant que sa mémoire ne soit effacée.

On comprendra alors que la machine qu'il a mis au point fonctionne parfaitement mais, qu'ayant vu l'avenir, il a décidé de s'interposer en intervenant par avance et  que les objets qu'il s'est envoyé à lui-même doivent lui permettre d'éviter les conséquences dramatiques de sa réalisation.

Il sera aidé dans cette tâche surhumaine par Rachel (Uma Thurman)  et son ami Shorty (Paul Giamatti) et il parviendra à échapper à la mort.

Mon opinion

Ce film est une dystopie dans l'esprit de Bienvenue à Gattaca ou de The island. Pour être totalement réussi, il aurait dû être raccourci d'un bon quart d'heure et les scènes de cascades et de poursuites réduites car, si elles satisfont sans doute un public plus large, j'ai personnellement trouvé qu'elles enlevaient de l'intensité et de la profondeur au propos.


Belle interprétation de Ben Affleck qui évoque par moments le Cary Grant de "La mort aux trousses".


jeudi 30 mai 2013

LES LIAISONS DANGEREUSES de Stephen Frears


Les liaisons dangereuses, film américano-britannique de Stephen Frears (1988), d'après le roman du même nom de Choderlos de Laclos.

Synopsis


La marquise de Merteuil (Glenn Close) demande à son ancien amant, le vicomte de Valmont (John Malkovich), de séduire la très jeune fille de sa cousine, Madame de Volanges (Swoosie Kurtz). Elle veut ainsi se venger d'un autre ancien amant à qui on a promis en mariage la jeune Cécile de Volanges (Uma Thurman). Au début, Valmont refuse cette proposition : celle qu'il choisit de séduire est la prude Madame de Tourvel (Michelle Pfeiffer) qui séjourne chez la tante du vicomte, pendant que son mari préside un procès en Bourgogne.

Ayant découvert que Madame de Volanges avait écrit en secret à Madame de Tourvel pour dénoncer sa fourberie, Valmont change d'avis et décide de suivre le projet de la marquise de Merteuil. Ils profitent du fait que la jeune Cécile est amoureuse de son maître de musique, le chevalier Danceny (Keanu Reeves), qui, aux yeux de la mère, n'a pas les qualités requises pour être accepté comme prétendant.

Chez sa tante, Valmont séduit facilement Cécile qui devient enceinte de ses œuvres, mais une fausse couche évite le scandale. Valmont, pendant ce temps, revient auprès de la femme qu'il convoitait principalement, Madame de Tourvel, qui finit par céder à ses avances infatigables.

Contre ses attentes, l'amour qu'il voue à madame de Tourvel le fait trembler jusqu'au plus profond de lui-même. Trop tard pour lui cependant pour s'arrêter et d'autres tombent dans le sombre tourbillon des plans diaboliques que Madame de Merteuil et lui avaient mis au point.

Mon opinion


 Encore sous le coup de l'enthousiasme de Chéri  et de The Queen du même Stephen Frears, avec des acteurs aussi prestigieux que ceux annoncés dans la distribution, je m'attendais à un bien meilleur film que celui là. A part les costumes et les décors, l'adaptation du livre de Choderlos de Laclos méritait mieux. Rien de jubilatoire dans ce pensum lourd et indigeste où le jeu des acteurs est convenu et la mise en scène terriblement ennuyeuse. 

Mon classement : 2/5 (Un pénible pensum)

Existe en DVD

lundi 13 mai 2013

BIENVENUE A GATTACA (USA-1997)



Bienvenue à Gattaca (1997) : Bienvenue dans un monde génétiquement modifié !

Film américain d'Andrew Niccol sorti en 1997. Premier film de ce réalisateur qui réalisa aussi Lord of war (2006) et dont le dernier film est Time out (2011). 

Synopsis

Dans un futur proche et non précisé, la société, devenue hautement technologique, pratique l'eugénisme au quotidien. Gattaca est un centre d'études et de recherches spatiales pour des jeunes gens au patrimoine génétique impeccable.

Vincent Anton Freeman (Ethan Hawke) est un enfant né "naturellement" car ses parents ont décidé, pour leur premier enfant,  de se passer des services de la science, préférant laisser son avenir au hasard. Malheureusement, son avenir est entaché par cette décision car il est considéré comme « imparfait » et, même si théoriquement cela est possible, il ne pourra jamais réaliser son rêve, celui de devenir astronaute et d'’entrer à Gattaca, qui ne sélectionne que les sujets génétiquement « parfaits ». Son avenir est tracé : ce sera celui d'un sous-homme, destiné aux tâches subalternes.

Son frère cadet, Anton (Loren Dean), a, lui, été génétiquement sélectionné pour faire partie des meilleurs.
Vincent décide, malgré tout, et au prix d’énormes sacrifices, de jouer le tout pour le tout et d'’entrer à Gattaca coûte que coûte en empruntant la personnalité de Jérôme (Jude Law). Celui-ci, né parfait,  a été rendu impotent suite à un accident et se retrouve paralysé des jambes. Son accident l'a rendu désabusé et cynique et il se prêtera au jeu de Vincent et, à la fin, faisant preuve d'un altruisme que l'on n'aurait pas attendu de lui, il s'effacera pour permettre à Vincent de réaliser son rêve et de partir pour les étoiles.

Le film va bien au-delà d’un simple film de Science-Fiction. Le terme Gattaca fait référence aux quatre nucléotides qui forment la molécule d’ADN : la Guanine, la Cytosine, l'Adénine et la Thymine. Si l’on y fait attention, la symbolique de l'ADN (la double hélice) est le "fil rouge" du film, à commencer par le générique de début, où les lettres G, A, T et C apparaissent ou dans l’escalier hélicoïdal de l'appartement de Jérôme.

Les acteurs, Jude Law (Jérôme), Ethan Hawke (Vincent), Uma Thurman (Irène), sont extraordinaires. 

La réalisation est soignée à souhait, l'’image, glacée, les décors mêlant la technologie la plus futuriste et des éléments anachroniques (une DS Citroën, …) font tout pour désarçonner le spectateur.

Un très beau film, qui mérite d’être mieux connu. Pour moi, ce film est un chef d'œuvre du cinéma, un grand film de science-fiction, mais son contenu, philosophique et humain, interpelle et fait réfléchir bien au-delà du simple divertissement.