Cosmopolis est un film dramatique franco-canadien écrit et
réalisé par David Cronenberg, sorti en 2012. Le film est présenté au festival
de Cannes 2012.
Synopsis
Eric Packer (Robert Pattinson),
vingt-huit ans, multimilliardaire, se rend chez le coiffeur en limousine le
jour où deux événements se conjuguent pour bloquer la circulation à Manhattan :
une visite présidentielle et l'enterrement d'une star du rap. Alors que son
empire financier s'effondre, Eric est persuadé qu'il va être assassiné dans les
24 heures.
Le film est l'adaptation du roman
éponyme de Don DeLillo, qui le jugeait pourtant inadaptable car « l’essentiel
de l’action est confiné à l’intérieur d’une voiture, ce qui n’est pas forcément
très cinématographique ». Le livre avait d'abord reçu des critiques très
négatives, avant d'être considéré comme prémonitoire quant à la crise du
système financier de 2007. Le film intervient alors que les effets de la crise
se font toujours sentir, et que les doutes sur le devenir du système capitaliste
n’ont jamais été aussi grands.
David Cronenberg n'avait pas lu
le livre de Don DeLillo avant que son producteur, Paulo Branco, ne vienne lui
proposer d’en faire un film. Le réalisateur a lu le livre en deux jours, et
accepté de le réaliser. C'est l'une des premières fois de sa carrière où il
n'est pas à l'origine de son projet. L'écriture du scénario ne lui a pris que
six jours : il a d'abord repris mot pour mot les dialogues du livre, puis il a
«bouché les trous» entre ces dialogues. Seule la fin du film connaît une modification
importante : dans le livre de DeLillo, le héros se rend compte qu’il figure au
milieu du tournage d'un film, que tout cela n'était qu'une illusion, mais
Cronenberg se « méfie des films dans le film. Cela peut être intéressant, à
condition qu'il y ait une vraie nécessité ».
Mon opinion sur ce film : A fuir !!!
Je n’avais pas vu ce film lors de
sa sortie et je l’ai vu en DVD car je suis un grand fan de Robert Pattinsondont j’ai eu l’occasion de découvrir, depuis Twilight, tout le talent, en
particulier à travers des films comme De l’eau pour les éléphants ou, plus
récemment, Bel Ami.
Mais, pour paraphraser le
réalisateur, je ne pense pas que la réalisation d’un tel film ait correspondu à
une « vraie nécessité ». Ce film, en plus d’être un ratage complet, est
une horreur : lent, verbeux, des scènes d’une vulgarité sans nom
auxquelles je ne comprends pas comment des acteurs de renom ont pu accepter de
se prêter.
Je partage une grande partie des
critiques de spectateurs (« Une 1.45 H de prêchi-prêcha incompréhensible
ou de pseudo-philosophie à la petite semaine » [Un visiteur] ; « C’est
probablement le film le plus chiant que j’aie eu à voir de ma vie » [Simon1310] ;
« C’est la 1ère fois de ma vie que je sors en pleine séance,
ennuyeux à mourir, bavard pour ne rien dire… » [Olygopoly], etc.) Quant
aux critiques professionnels, à part celles des inénarrables Cahiers du Cinéma
ou des Inrockuptibles qui font, comme d’habitude, dans "l’intellectualisme
prise-de-tête", le film est « un interminable naufrage artistique »
pour Mad Movies ; « Analogies et métaphores ne suffisent pas à faire
cinéma, surtout quand la verbosité ne rencontre aucune compensation esthétique »
(L’humanité) ; «Brillant pour les uns, assommant et verbeux
en ce qui nous concerne. » (Le JDD). Le film a obtenu une note désastreuse
de 1 ,8/5 sur Allociné. Pour moi, ce sera un petit 1/5 et encore. Ceci
dit, je ne remets pas en cause la prestation de Robert Pattinson qui a eu bien
du mérite de jouer un rôle aussi injouable. Mais je déconseille de le voir,
même à ses fans les plus endurcis.
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