Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
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lundi 18 décembre 2023
lundi 30 octobre 2017
EMPIRE DU SOLEIL de Steven SPIELBERG (USA-1987)
Empire du Soleil (Empire of the Sun) est un film américain
réalisé par Steven Spielberg, sorti en 1987. Il est inspiré du roman autobiographique
du même nom de J. G. Ballard.
Résumé
Le 8 décembre 1941, James ‘Jamie’
Graham, un jeune britannique, vit une vie insouciante et luxueuse auprès de ses
parents, industriels, dans la colonie britannique de Shanghai en Chine. Après l’attaque
sur Pearl Harbor, les Japonais envahissent l’enclave et Jamie est séparé de ses
parents. Dans la cohue, sa mère lui crie
de rejoindre la maison et d’attendre ses parents mais, lorsqu’il arrive, la
maison est déserte. Après être resté quelque temps seul et avoir dévoré les dernières
réserves, il est fait prisonnier par les Japonais qui l’enferment, avec 2000
autres étrangers (Britanniques et Américains) dans le Lunghua Civil Assembly
Center, transformé en camp de concentration. Jamie,
renommé Jim par des Américains, réussit à survivre dans le camp grâce à sa
débrouillardise. Resté prisonnier pendant quatre ans, il est libéré après la capitulation
forcée du Japon suite aux bombardements nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki.
Mon opinion sur ce film
Je n’avais encore jamais vu ce
magnifique film de Steven Spielberg avec, dans le rôle de J. G. Ballard au même
âge, Christian Bale dont c’était l’un
des tout premiers rôles au cinéma. Il obtint d’ailleurs, pour cette exceptionnelle prestation, le prix « Best Performance For a Juvenile Actor ».
Dès les 1ères images, on sent la patte d’un très grand réalisateur, chaque
image a un sens et parle souvent plus qu’une scène à grand spectacle. Ce film,
malgré certaines longueurs et malgré une musique un peu trop envahissante (de
John Williams pourtant), est un très grand film, beau et émouvant.
Dans le même esprit :
Dans le même esprit :
mardi 14 juillet 2015
TERMINATOR 4 : RENAISSANCE film réalisé par McG (2009)
Terminator 4 : Renaissance
(Terminator Salvation) est un film de
science-fiction post-apocalyptique américain réalisé par McG, sorti en 2009.
Terminator Renaissance
est le quatrième volet de la saga des Terminator et le seul à se dérouler presque
exclusivement dans le futur.
Résumé
En 2003, dans la prison
de Longview, Marcus Wright (Sam Worthington) va être exécuté pour le meurtre de son frère et de deux
policiers. Le docteur Serena Kogan (Helena
Bonham Carter), elle-même condamnée par un cancer en phase terminale, tente
de le convaincre de léguer son corps à la science. En l'occurrence à la genetic
division (section génétique) de Cyberdyne Systems, l'entreprise responsable de
la mise au point du programme Skynet. Peu après avoir signé le document que lui
a présenté le docteur Kogan, Marcus est exécuté par injection létale.
Un an plus tard, le
super-ordinateur Skynet est activé. Considérant que l'espèce humaine menace son
existence, il déclenche son extermination par l'évènement connu sous le nom de
«Jugement Dernier».
En 2018, John Connor (incarné
dans cet opus par Christian Bale) est
devenu le leader charismatique de la lutte contre les machines. Alors qu'il
mène un raid contre une base de Skynet, il découvre que le programme garde des
prisonniers humains en vue de développer un nouveau type de Terminator, les
T-800, intégrant des tissus vivants. Toutefois la base est détruite par une
attaque de missiles.
C'est dans les ruines du
laboratoire que réapparaît Marcus Wright, complètement désorienté. Comme il est
nu, il prend les vêtements d'un mort. Sur le bras de la vareuse de celui-ci, un
brassard rouge indique qu'il s'agissait d'un combattant de la Résistance, ce
que Marcus ne sait pas. Il n'a d'ailleurs aucun autre souvenir que celui de son
exécution. Il erre dans un Los Angeles dévasté jusqu'à ce qu'il soit pris sous
les tirs d'un Terminator T-600. Il n'est sauvé que par l'intervention d'un
adolescent de 15 ans, Kyle Reese (Anton Yelchin), et de son amie, une petite fille muette du nom de Star (Jadagrace).
Après l'attaque du
laboratoire, John Connor retourne au siège du QG du Haut-Commandement de la
Résistance, qui se trouve à bord d'un sous-marin nucléaire d'attaque en
mouvement permanent pour éviter d'être repéré par Skynet. Il a un entretien
avec le général Ashdown. On y apprend que la Résistance terrestre a découvert
une solution radicale pour lutter contre les machines : une fréquence radio permettant
en une seule fois de mettre hors d'état de nuire toutes les machines de Skynet.
La Résistance décide de lancer une offensive contre les bases de Skynet à San
Francisco quatre jours plus tard. Le temps presse car les humains ont
intercepté une liste noire de Skynet sur laquelle figurent les noms des
responsables de la Résistance, le premier de ces noms étant celui de Kyle
Reese, le second celui de John Connor, et l'attaque des machines doit être
lancée dans quatre jours.
John Connor est le seul à
savoir qu'il doit impérativement sauver Reese qui deviendra son père. Si Kyle
est tué, il n'y aura jamais de John Connor ni de Résistance. Or, les membres du
Haut-Commandement militaire ne sont pas conscients de cet enjeu et veulent
passer immédiatement à l'exécution de leur plan d'attaque des machines alors
que John Connor veut d'abord trouver Kyle et le mettre à l'abri.
John diffuse par radio
des messages d'espoir et des conseils aux humains sur la façon de survivre aux
machines et appeler à Résistance. Dans le camp de fortune où sont réfugiés
Marcus, Kyle et Star, Marcus parvient à faire fonctionner un vieux transistor
et ils captent le message de John Connor. Ils se mettent aussitôt en route pour
rejoindre la Résistance mais, lors de leur voyage, alors qu'ils se sont arrêtés
dans une station-service en plein désert où ils comptent se ravitailler en
nourriture et en carburant, ils sont victimes d'une violente attaque des
machines. Bien que deux chasseurs A-10 soient envoyés par la Résistance contre
les machines, celles-ci ont le dessus : plusieurs humains sont tués, Kyle et
Star sont faits prisonniers par un gigantesque Harvester (moissonneur d'humains).
Après une course poursuite avec des motos et des Hunter-Killers envoyés par le
Harvester, Marcus parvient à s'enfuir. Il localise ensuite l'un des pilotes
abattus, Blair Williams (Moon Bloodgood),
et lui vient en aide. Ensemble, ils partent pour le QG de Connor.
Arrivés à la base de la
Résistance, Marcus est blessé par une mine magnétique terrestre. Alors qu'ils
tentent de le soigner, les combattants humains découvrent qu'il n'est en fait
qu'un cyborg, mêlant organes humains et mécanismes endosquelettiques, et dont
une partie du cortex cérébral est artificielle. Marcus, lui, se croit humain.
Bien qu'il apprenne à John Connor que Kyle a été fait prisonnier et emmené par
un Harvester dans la base de Skynet à San Francisco et qu'il a pour mission de
le sauver, les résistants ne lui font pas confiance et ont décidé de le mettre
à mort.
Pendant ce temps, ébranlé
par les révélations de Marcus, John Connor essaie de convaincre le général
Ashdown de retarder l'attaque contre Skynet pour qu'il puisse libérer Kyle et
les autres prisonniers des machines mais celui-ci ne veut rien entendre et
démet John de son commandement. Cependant, les soldats de John lui restent
fidèles et il envoie un message radio demandant aux autres combattants de la
Résistance de différer leur attaque jusqu'à ce qu'il en donne lui-même l'ordre.
Blair, la femme pilote
que Marcus a sauvée, a foi en lui et l'aide à s'échapper de la base de la
Résistance. Au cours de la poursuite qui s'ensuit, Marcus sauve la vie de John
attaqué par des hydrobots, monstrueux engins-tueurs aquatiques mis au point par
Skynet. Marcus et John passent alors un accord : grâce à sa personnalité de
cyborg, Marcus s'introduira dans la base de Skynet et désactivera les défenses
pour permettre à John d'y entrer et de sauver Kyle.
La désactivation du
signal de la Résistance se révèle une ruse mise au point par Skynet pour lui
permettre de repérer l'endroit où se trouve le sous-marin du Haut Commandement
militaire et envoyer contre lui un Hunter-Killer qui le détruit.
Alors qu'il se trouve au
cœur de l'ordinateur géant, Marcus découvre qu'il est une création de Skynet
programmée pour attirer John Connor et Kyle Reese dans la base pour qu'ils y
soient tués. Son côté humain prend le dessus et Marcus décide de venir en aide
à John pour libérer Kyle et détruire la base. Alors que John est aux prises
avec un T-800, modèle 101 Terminator, Marcus vient se battre à ses côtés. Le
T-800, détectant que la faiblesse de Marcus est son cœur, lui donne un violent
coup dans le thorax et Marcus est tué. Mais John parvient in extremis à relancer le cœur de Marcus. Cependant, le Terminator blesse gravement John en
l'embrochant avec une barre métallique. Bien qu'il soit mourant, Marcus l'aide
à s'enfuir avec Kyle et Star à bord d'un hélicoptère de la Résistance.
Avant de s'enfuir, John a
repéré les piles nucléaires qui servent à alimenter en énergie les terminators.
Avant d'être blessé, il parvient à les relier à un explosif et, au moment de
quitter la base, il déclenche l’explosion de la base de Skynet dans un déluge
de feu atomique.
Arrivés au camp de la
Résistance, Kate tente de sauver John, mais son cœur est trop endommagé. Marcus,
sachant qu’il est condamné, offre son propre cœur pour une greffe, se
sacrifiant pour sauver John. Kate, alors enceinte, procède à une
transplantation cardiaque — le robot étant donneur universel — entre ce dernier
et John, tout ceci en plein désert avec un équipement dérisoire.
John, sorti d'affaire,
s'adresse par radio aux combattants de la Résistance pour les informer que même
s'ils ont gagné une bataille, ils n'ont pas encore gagné la guerre.
Distribution
La distribution de ce film est l’une des plus réussies de l’ensemble des
Terminator, Terminator 5 Genisys y compris.
- Christian Bale y
interprète un des plus charismatiques John Connor que l’on nous ait
proposé à ce jour ;
- Sam Worthington : Marcus Wright
- Bryce Dallas Howard : Katerine Brewster Connor
- Roland Kickinger/Arnold Schwarzenegger : T-800 modèle 101
- Anton Yelchin : Kyle Reese (15 ans)
- Moon Bloodgood : Blair Williams
- Helena Bonham Carter : Dr. Serena Kogan
- Jadagrace : Star
- Linda Hamilton : Sarah
Connor (voix)
Autour du film
Après la sortie de Terminator 3 : Le Soulèvement des machines en
2003, le réalisateur Jonathan Mostow et les acteurs Nick Stahl et Claire
Danes devaient rempiler pour le quatrième volet. Les producteurs Mario
Kassar et Andrew George Vajna envisageaient alors la saga comme une
pentalogie : le 4ème film réalisé par Jonathan Mostow et le 5ème et
dernier film par James Cameron, réalisateur des deux premiers films, qui refusa
finalement l'offre.
Mais le projet initial évolua de manière complètement différente. En avril
2006, Michael Ferris et John Brancato rédigent le scénario d'une « nouvelle
trilogie » qui, à l'inverse de l'originale se passant dans le présent par
rapport au spectateur, se déroule dans le futur, lors du combat des humains
contre les machines. Le premier volet avait alors pour titre original Terminator
Salvation: The Future Begins (traduit littéralement en français par Terminator
Rédemption : Le Futur Commence). L'actuelle trilogie Terminator passerait
alors de pentalogie (5 films) à hexalogie (six films) une fois la saga bouclée.
En octobre 2007, McG, réalisateur des adaptations des
Drôles de dames (Charlie et ses drôles de dames et Charlie's Angels 2 : Les
anges se déchaînent !), est choisi pour réaliser le film, et il était question
que Vin Diesel endosse le rôle du T-800 - le rôle sera
finalement attribué à Roland Kickinger. En décembre 2007, on
apprend que c'est Christian Bale qui incarnera John Connor,
succédant ainsi à Edward Furlong dans le deuxième et Nick
Stahl dans le troisième ; et qu'il sera accompagné de Sam Worthington en février 2008 pour une sortie le 22 mai 2009 aux
États-Unis.
Claire Danes était pressentie pour incarner Katerine Brewster Connor mais
fut finalement remplacée par Bryce Dallas Howard en juin alors
qu'une nouvelle star s'ajoute au casting : Helena Bonham Carter pour
jouer le rôle du Dr Kogan. Anton Yelchin incarnera quant à lui
le jeune Kyle Reese.
Arnold Schwarzenegger, étant devenu gouverneur de Californie, ne pouvait
pas participer au tournage. Il a été remplacé par Roland Kickinger mais
le visage d'Arnold Schwarzenegger a été copié et reconstitué avec
un mélange de résines, numérisé, puis virtuellement ajouté au corps de Roland
Kickinger afin qu'il ressemble le plus possible au T-800 Modèle 101 du
premier film de la série.
Tournage
Le tournage débuta le 5 mai 2008 à Albuquerque (Nouveau-Mexique).
Bande originale
La musique du film a été composée par Danny Elfman, qui succède
à Brad Fiedel et Marco Beltrami. Outre les
compositions de Danny Elfman, on peut entendre dans le film la chanson Rooster d'Alice
in Chains sortie en 1993. Par ailleurs, on retrouve You Could Be Mine de Guns
N' Roses, déjà présente dans Terminator 2 : Le Jugement dernier,
mais qui n'est pas présente sur l'album de la bande originale. Dans une
bande-annonce, on pouvait également entendre The Day the World Went
Away de Nine Inch Nails.
Mon opinion sur ce film
A mon avis, ce 4ème opus est le meilleur des films de la
saga, y compris le 5ème, Terminator 5 : Genisys,
sorti en 2015. Les deux premiers, réalisés par James Cameron,
étaient incontournables pour comprendre l’histoire dans toute sa complexité
mais ils ont très, très mal vieilli. Dans ce film, exception faite d’Arnold
Schwarzenegger que nous avons fini par aimer, le casting est enfin à
la hauteur : Christian Bale incarne un John Connor adulte
correspondant à l’image que nous nous sommes faits d’un chef charismatique,
mais c’est surtout Sam Worthington que j’ai apprécié pour son
interprétation attachante de Marcus Wright. Quant au jeune Anton Yelchin, il fait un épatant Kyle Reese adolescent.
vendredi 10 avril 2015
THE DARK KNIGHT RISES film de C. Nolan (USA-2012)
The dark knight rises. Film
américain de Christopher Nolan,
2012.
Synopsis
Ce film fait suite à The dark knight, sorti il y a déjà 4 ans, qui lui-même faisait suite à Batman begins, sorti en 2005. Même réalisateur, mêmes acteurs pour incarner la
plupart des personnages, que ce soit Bruce Wayne/Batman (Christian Bale), l’inamovible majordome Alfred (Michael Caine), Lucius Fox (Morgan Freeman), le commissaire Jim
Gordon (Gary Oldman). Le rôle du
méchant, le Joker, après la mort d'HeathLedger, n'a été confié à personne mais remplacé par un psychopathe encore
plus dangereux, Bane (Tom Hardy). Parmi
les "petits nouveaux", on remarquera l’arrivée de Joseph Gordon-Levitt, simple policier
passé au grade de lieutenant, qui deviendra, à la toute fin du film, Robin, le
compagnon de Batman.
Huit ans ont passé depuis la
capture du Joker et la mort du procureur Harvey Dent. En son honneur, une loi a
été prise qui a permis d'éradiquer le crime de Gotham City. Le commissaire
Gordon s'apprête à révéler la vérité sur Dent mais il y renonce. Lors d'une
scène spectaculaire, les prisonniers que la CIA s'apprête à extrader vers les
Etats-Unis, Bane et un physicien russe du nom de Leonid Pavel, spécialiste de
la fusion nucléaire, sont enlevés par les complices de Bane. Bane se réfugie
dans les égouts de Gotham City.
Bruce Wayne a renoncé à son rôle
de vengeur masqué et il vit reclus dans son manoir, comme Howard Hugues
retranché dans son hôtel de Las Vegas (voir le très beau film Aviator
qu’a consacré à ce personnage incroyable Martin
Scorsese). La seule présence qu'il supporte est celle de son majordome,
Alfred, toujours incarné par l'inaltérable Michael
Caine (79 ans au moment du tournage du film !) Au cours d'une réception au
manoir, Selina Kyle/Catwoman (Anne
Hathaway), déguisée en serveuse, s'introduit dans les appartements privés
de Bruce Wayne pour lui dérober l’objet auquel il tient plus que tout au monde,
le collier de perles qui avait appartenu à sa mère, tuée devant ses yeux alors
qu'il était enfant. Bruce, diminué par ses blessures, ne peut l'en empêcher.
Mais en fait, Selina était venue chercher bien autre chose que le collier : les
empreintes digitales de Bruce qu'elle vole pour le compte de John Daggett, dont
le projet est d'évincer Bruce de la tête de sa multinationale Wayne
Enterprises. Wayne apprenant par le simple policier Robin John Blake (Joseph Gordon-Levitt) qui a toujours
cru en Batman, que Wayne Enterprises a retiré son aide à l'orphelinat où il a
été élevé vient demander son aide à Bruce. Alfred lui confirme que la fortune des
Wayne a en effet fondu comme neige au soleil. Pour sauver son entreprise et
sauver Gotham, Bruce, malgré ses handicaps physiques, accepte de réendosser le
costume de Batman. Je passe sur le reste du scénario et ses rebondissements
divers et variés.
Mon opinion sur le film
J'avais vu les deux précédents
Batman réalisés par C. Nolan. J'avais beaucoup aimé le premier, Batman begins, beaucoup moins le
second, malgré la prestation extraordinaire d'Heath Ledger et encore moins celui-ci dont l’intrigue n’en finit
pas de se complexifier. On sent qu'on est proche de la fin et, même si les possibilités
restent ouvertes avec l'arrivée de Robin, on est à peu près sûrs que Christian Bale, Michael Cane, Gary Oldman
ou Morgan Freeman sont au bout du
rouleau et ne rempileront pas pour un énième Batman revient. Deux belles
découvertes cependant, Anne Hathaway
que j’avais découverte dans Le diable s’habille en Prada, et
surtout Joseph Gordon-Levitt, que je suis depuis le film Brick
en 2005 et dont l'évolution de carrière est intéressante.
Quant à notre Marion Cotillard nationale, je n'aurai
pas la cruauté d'ajouter aux critiques qui descendent en flèche son
interprétation de Miranda Tate. Il faut dire qu'elle avait une forte
concurrence de la part d'Anne Hathaway et
que le rôle qui lui a été donné dans le film n'est certainement pas évident à
jouer. Mais on doit reconnaître que la mort de Miranda, telle qu'elle la joue
dans le film, est d'un ridicule tellement
incroyable qu'on se demande s'il faut prendre son jeu au premier, au second,
voire au 3ème degré !!! Le fait est que, si moi je n'ai pas ri, certains
spectateurs autour de moi se sont esclaffés sans retenue lorsqu'elle rend son
dernier soupir. La scène a-t-elle été voulue par Nolan pour détendre l’atmosphère
ou l’a-t-elle particulièrement mal jouée, le fait est, elle rate complètement
sa cible et qu’elle est indigne de la grande actrice qu’elle peut être.
Mon classement
Pas indispensable mais à voir si
l’on veut vraiment compléter sa culture "batmanienne".
A voir aussi :
vendredi 2 mai 2014
BATMAN BEGINS de Christopher Nolan (2005)
Batman Begins est un film américano-britannique de Christopher Nolan, sorti en 2005 et inspiré du personnage de comics « Batman ».
Synopsis
Ce film retrace les origines de
Batman, l'homme chauve-souris et son éternel combat contre le mal. Bruce Wayne, enfant, assiste à l'assassinat de ses parents dans une ruelle
malfamée de Gotham City. Son père, richissime inventeur et bienfaiteur de la
ville, lui laisse une fortune considérable et une immense demeure dirigée par
le majordome Alfred Pennyworth (Michael Caine, parfait) qui prendra soin de lui
après la mort de ses parents et l'élèvera comme son fils. Comme tout héros de
comics qui se respecte, Bruce a une double personnalité. Celle du milliardaire
qui mène une vie relativement retirée dans son somptueux château où il organise
de temps en temps des réceptions grandioses, et celle du héros solitaire, qui a
juré de venger la mort de ses parents et combattre le crime. Le film commence
en Asie où le jeune Bruce (impeccablement incarné par Christian Bale) est venu trouver un maître de l'art du combat ninja
qui lui enseignera à la fois la philosophie bouddhiste et les techniques de
lutte.
Lorsque Bruce revient à Gotham,
il retrouve la ville gangrenée par une corruption qui touche tous les niveaux
de la société, depuis les plus hautes instances jusqu'aux bas-fonds de la
ville. Pendant son absence, les entreprises Wayne ont aussi pris un tour opaque
qu'il désavoue.
Avec la complicité de quelques
amis fidèles, de son majordome, de l'ancien directeur de ses usines mis sur la
touche, Lucius Fox (inoxydable et toujours remarquable, quel que soit son rôle, Morgan Freeman), Rachel
Dawes (Katie Holmes), son amie d'enfance devenue assistante du procureur et de Jim
Gordon (Gary Oldman), un des rares
policiers intègres de la ville, il mettra au point une stratégie pour se
lancer, sous son autre personnalité de Batman, dans sa croisade sans pitié contre
le crime.
Mon opinion sur ce film
A mon avis, ce film est le
meilleur qui ait, avec The Dark Knight, du même réalisateur, jamais été réalisé
sur Batman. Son intérêt est d'insister plus sur la fragilité du super-héros que sur ses dons extraordinaires. C'est le début, où
le jeune Bruce Wayne est venu prendre des leçons d’art du combat en Asie, qui m'a le
plus plu car elle tranche avec la plupart des films d'action par sa lenteur et
son intériorité mais j'ai lu des critiques regrettant justement cette lenteur.
Ils n’ont manifestement rien compris au propos du réalisateur car la lenteur me
paraît au contraire parfaitement justifiée ici.
Même s'il n'est pas exempt des travers du genre (effets spéciaux
toujours plus délirants, courses poursuites répétitives, bruit et fureur...) ce
film se démarque malgré tout des blockbusters d'action par son côté sombre et
presque désespéré et la philosophie qui le sous-tend. Le superhéros reste
profondément humain et s'interroge constamment sur ce qui est bien et mal, résistant
lui-même parfois difficilement à basculer du "côté sombre de la
force".
J'ai personnellement beaucoup
aimé la prestation de Christian Bale dans ce film car il s'est beaucoup investi
dans la personnalité complexe et tourmentée, quasi-schizophrénique, du héros,
très loin en cela des interprétations précédentes de Michael Keaton, Val Kilmer
ou George Clooney. Pour moi, il restera de loin le meilleur interprète de
Batman (Voir à ce sujet ma critique de The Dark knight du
18/08/2008).
samedi 25 mai 2013
EQUILIBRIUM (Film US de Kurt Wimmer - 2002)
[A l'origine publié le 29/12/2008]
Equilibrium
Film américain de science-fiction de Kurt Wimmer sorti en 2002.
Synopsis
Le film se déroule dans un monde utopique post-apocalyptique, Libria, en 2070.
Le monde a vécu un terrible holocauste nucléaire. Les survivants, atterrés par
leur propre déchéance, ont cherché à trouver un remède à l'inhumanité de
l'Homme envers l'Homme. D'aucuns pensèrent alors que ce qui conduit l'Homme à
ces extrémités est sa faculté émotionnelle, sa capacité à ressentir, à désirer,
à haïr. Ils proposent alors un remède simple mais efficace contre ce mal : le Prozium. Le Prozium (la ressemblance avec une autre substance bien connue n'est sans doute pas un hasard), est
une puissante drogue qui a pour effet de neutraliser les sentiments, de ne
plus permettre à la haine, à la violence et à la colère d'exister ... tout
comme les nobles sentiments qui ne peuvent plus s'exprimer. Ainsi, amour,
passion, joie, tristesse et toutes les autres formes de sentiments existants
ont été « sacrifiés » pour permettre à la société de vivre en harmonie, en
paix.
Ce Prozium, que
tous (y compris les enfants) prennent désormais sans réfléchir, dans un automatisme extrême, a permis à
une société pseudo-religieuse de s'installer. Ainsi, il existe une vraie
société hiérarchisée autour de l'ordre des Tetra-Grammatons dont la tête est le
Père et dont la main exécutive, les soldats de l'ordre, sont les Recteurs
Grammatons ou Ecclésiastes.
Ces
Ecclésiastes sont formés à la détection et l'éradication des déviants
émotionnels (des rebelles qui refusent de prendre leur Prozium ou qui osent
avoir des sentiments et protègent des œuvres d'art - tableaux, des livres
proscrits par les Tetra-Grammatons). Ils ont, pour les aider dans leur tâche,
développé un art martial d'une terrible efficacité : le « Gun-Kata » (Kata des
armes à feu) qui allie dextérité et utilisation d'armes à feu.
Cela leur
permet de juguler la montée des rebelles, et même de les affaiblir, voire de
les faire disparaître à courte échéance.
Au cours d'une
« descente aux enfers » (comprendre « éradication d'un groupe de rebelles »),
John Preston (Christian Bale), le plus haut gradé (et le plus doué) des
Ecclésiastes Grammaton, s'aperçoit que son coéquipier, Partridge (Sean Bean) montre
quelques signes d'une possible déviance émotionnelle. En parfait Ecclésiaste
Grammaton, Preston le dénonce à son supérieur, Dupont (Angus Macfadyen) et se
charge de l'éliminer. Mais, malgré le Prozium qu'il prend, il ressent un certain sentiment de remords.
Après l'élimination de Partridge, un nouvel équipier, Brandt (Taye Diggs), lui a été affecté. Tout a l'air de se dérouler comme avant... jusqu'au jour où Preston casse par accident l'une de ses ampoules de Prozium et ne parvient pas à s'administrer sa dose à
temps. Il commence alors à ressentir des émotions. Mais, étant premier des
Ecclésiastes Grammaton, il cache cette faiblesse qui le condamnerait. En lui, des
sentiments se font jour, et une sourde révolte contre le système se développe en lui. C'est le moment que choisit Le Père (Sean Pertwee) pour lancer une opération de grande envergure ayant pour but l'éradication totale et définitive de
tous les déviants émotionnels.
Mon opinion sur ce film
John Preston (joué par Christian Bale, le
magnifique Batman de "Batman begins") interprète à la perfection un
agent du pouvoir, véritable robot humain, chargé d'éliminer tous ceux qui ne
respectent pas ces terribles règles jusqu'à ce qu'il se rende compte de
l'horreur absolue des ordres absurdes et inhumains qu'il est chargé
d'appliquer. Etant l'un des plus proches collaborateurs du pouvoir, et l'un de
ses plus dévoués, il est théoriquement au-dessus de tout soupçon. Mais c'est
compter sans le système qui, comme tout système totalitaire, espionne ses
propres espions... Parce qu'il est justement entraîné à ne pas écouter ses
émotions, il parvient cependant, in extremis, à renverser la vapeur et mettre à
bas la tyrannie.
En voyant ce film, j'ai bien
entendu pensé à Farenheit 451, le livre de Bradbury, publié en
1953, dont Truffaut a réalisé une très belle adaptation (1966). Dans Fahrenheit 451,
les pompiers se "contentaient" de brûler les livres (et
accessoirement les personnes que l'on trouvait avec des livres) et la
résistance consistait à "devenir un livre" en l'apprenant par cœur.
C'était déjà terrifiant mais le monde d'Equilibrium est mille fois
pire. On pense aussi bien entendu à Matrix et à Bienvenue à Gattaca pour l'aspect dystopique d'une société qui, sous le prétexte de rendre l'homme meilleur, instaure un ordre totalement déviant.
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jeudi 16 mai 2013
THE DARK KNIGHT, LE CHEVALIER NOIR (USA-2008)
[Rerédaction d'un article publié en août 2008]
Film fantastique américain de Christopher Nolan (2008) avec :
- Christian Bale (Bruce Wayne/Batman)
- Heath Ledger (le Joker)
- Aaron Eckhart
- Gary Oldman (James Gordon)
- Michael Caine
- Morgan Freeman (Lucius Fox)
Synopsis
La durée officielle du film est de 146 minutes. Il a rencontré un grand succès commercial, alignant de nombreux records au box-office (Le film est le 13e film ayant eu les plus grandes recettes au box office mondial). Le 20 février 2009, Warner Bros. annonce que le film a franchi la barre d'un milliard de dollars de recettes, devenant le quatrième film de l'histoire à réaliser ce chiffre d'exploitation.
Le film gagne plusieurs récompenses dont l'Oscar du meilleur second rôle masculin à titre posthume pour Heath Ledger et l'Oscar du meilleur montage sonore.
J'attendais avec impatience la sortie de The Dark Knight non pas parce que je suis un fan inconditionnel de films adaptés de personnages de comics US mais parce que j'avais bien apprécié Batman Begins en 2005, qui reste pour moi le meilleur de la saga.
En ce qui me concerne, The Dark Knight n'est ni meilleur ni pire que les précédents, mais on s'en souviendra à jamais parce qu'il a été marqué par une tragédie, le décès de l'acteur Heath Ledger, mort à 28 ans le 22 janvier 2008 d'une surdose médicamenteuse, peu avant la sortie du film.
Heath Ledger est extraordinaire dans le rôle du Joker dans lequel il semble avoir mis une telle énergie morbide que l'annonce de la mort a pris une dimension inattendue a posteriori. J'avais découvert cet acteur dans Chevalier, un film de Brian Helgeland (2001) où il jouait le rôle d'un chevalier du Moyen-Age sur fond de musique rock totalement anachronique. Je l'avais beaucoup moins aimé dans Le secret de Brockeback Mountain, non pour sa prestation, tout-à-fait remarquable, comme d'ailleurs celle de son partenaire Jake Gyllenhaal, mais pour le film lui-même.
Pour moi, The Dark Knight n'apporte rien, si ce n'est beaucoup de bruit
et de fureur et de scènes de violence gratuite. Nul doute qu'il en faut pour un
film à grand spectacle mais, en ce qui me concerne, cela ne me comble pas. J'ai
trouvé aussi que le film manquait singulièrement d'humour et de détachement,
malgré quelques répliques de Michael Caine (Alfred, le fidèle serviteur et père de substitution de Bruce Wayne) et de Morgan Freeman (l'ingénieur Lucius
Fox). Bref, sentiment mitigé.
Le film est disponible en DVD.
Mon classement :
2/5 : pas indispensable
sauf pour la dernière prestation d'Heath Ledger.
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