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lundi 30 octobre 2017

EMPIRE DU SOLEIL de Steven SPIELBERG (USA-1987)


Empire du Soleil (Empire of the Sun) est un film américain réalisé par Steven Spielberg, sorti en 1987. Il est inspiré du roman autobiographique du même nom de J. G. Ballard. 

Résumé

Le 8 décembre 1941, James ‘Jamie’ Graham, un jeune britannique, vit une vie insouciante et luxueuse auprès de ses parents, industriels, dans la colonie britannique de Shanghai en Chine. Après l’attaque sur Pearl Harbor, les Japonais envahissent l’enclave et Jamie est séparé de ses parents.  Dans la cohue, sa mère lui crie de rejoindre la maison et d’attendre ses parents mais, lorsqu’il arrive, la maison est déserte. Après être resté quelque temps seul et avoir dévoré les dernières réserves, il est fait prisonnier par les Japonais qui l’enferment, avec 2000 autres étrangers (Britanniques et Américains) dans le Lunghua Civil Assembly Center, transformé en camp de concentration. Jamie, renommé Jim par des Américains, réussit à survivre dans le camp grâce à sa débrouillardise. Resté prisonnier pendant  quatre ans, il est libéré après la capitulation forcée du Japon suite aux bombardements nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki.

Mon opinion sur ce film


Je n’avais encore jamais vu ce magnifique film de Steven Spielberg avec, dans le rôle de J. G. Ballard au même âge, Christian Bale dont c’était l’un des tout premiers rôles au cinéma. Il obtint d’ailleurs, pour cette exceptionnelle prestation, le prix « Best Performance For a Juvenile Actor ». Dès les 1ères images, on sent la patte d’un très grand réalisateur, chaque image a un sens et parle souvent plus qu’une scène à grand spectacle. Ce film, malgré certaines longueurs et malgré une musique un peu trop envahissante (de John Williams pourtant), est un très grand film, beau et émouvant.

Dans le même esprit :

mardi 12 août 2014

LES ORPHELINS DE HUANG SHI film de R. Spottiswoode (2008)



Les Orphelins de Huang Shi (The Children of Huang Shi) est un film dramatique historique réalisé par Roger Spottiswoode. Il est sorti en France le 11 juin 2008.

Synopsis

Le film est inspiré de l’histoire vraie de George Aylwin Hogg, un journaliste anglais, correspondant de l’Associated Press, qui assista au conflit sino-japonais (1937-1945). Avec l’aide d’une infirmière américaine  (inspirée de la néo-zélandaise Kathleen Hall) et d’un résistant chinois, il sauva la vie de 60 orphelins chinois en les conduisant pendant plus de 1100 km en suivant la route de la soie à travers la Chine orientale et la chaîne montagneuse de Liu Pan Shan, pour se mettre hors d'atteinte de l'armée impériale japonaise.
Distribution (acteurs principaux)
  • ·         George Hogg : Jonathan Rhys-Meyers
  • ·         Mrs. Wang : Michelle Yeoh
  • ·         Chen Hansheng : Chow Yun-fat
  • ·         Lee Pearson : Radha Mitchell
Mon jugement sur ce film

Je n’aime pas trop les films de guerre mais j’ai regardé celui-là, qui passait hier soir sur France Ô, parce que le rôle principal était tenu par Jonathan Rhys-Meyers, un acteur que j’apprécie particulièrement. Il y joue le rôle de Hogg, le journaliste qui sauve les enfants et mourra du tétanos un mois avant la fin du conflit. Radha Mitchell, dont le visage et les expressions m’ont plusieurs fois évoqué Nicole Kidman, quant à Michelle Yeoh, qui a incarné magnifiquement la résistante birmane Aung San Suu Kyi  dans The Lady de Luc Besson, elle joue ici, avec une classe sans égale, le rôle d’une tenancière de fumerie d’opium au grand coeur.  

J’ai trouvé ce film, qui raconte des événements réels, absolument magnifique, non seulement pour ses paysages à couper le souffle (dans la 2ème partie) mais pour son contenu. Une fois de plus je suis en désaccord profond avec la critique négative de Mathilde Blottière dans Télérama :

«Gentiment pompier, Les Orphelins de Huang Shi déploie artillerie lourde et pathos à grande échelle. A chaque séquence ou presque, sa terrible leçon de vie, portée par des personnages faussement ambigus et vraiment lisses : le journaliste n'a aucun défaut si ce n'est l'intrépidité, l'infirmière est un intimidant monument d'abnégation et de courage... Reste que Roger Spottiswoode (Under fire, Demain ne meurt jamais) demeure un bon faiseur, capable de réussir des scènes d'action à couper le souffle (la tuerie de Nankin, notamment) et de tirer le meilleur parti des paysages grandioses. Même boursouflée, la fresque demeure efficace, sauvée par le rythme et la science du récit. »

Quel dommage car, pour une fois que France Ô ne nous sert pas une énième resucée de « Plus belle la vie » ou de « Pablo Escobar », on aurait eu la chance de voir un beau film.