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samedi 7 décembre 2019

LAST CHRISTMAS comédie romantique de Paul FEIG (USA-2019)



Last Christmas, est une comédie romantique de Noël américaine réalisée par Paul Feig, sortie en 2019. Le titre du film est inspiré de la célèbre chanson Last Christmas écrite par George Michael alors qu’il faisait partie du groupe Wham!

Résumé

Kate (Emilia Clarke, découverte dans Avant toi), travaille dans un magasin d’objets de Noël dirigé par la rigide « Noëlle » (Michelle Yeoh). Mais son rêve est d’être chanteuse et elle passe audition sur audition, accumulant échec sur échec. Fâchée avec sa mère Petra (EmmaThompson), originaire d’Europe de l’Est, qui l’étouffe, et en froid avec sa sœur Marta, elle préfère squatter chez ses amis plutôt que de rentrer chez elle. Mais, considérée comme trop gaffeuse et sans-gêne, elle risque de se retrouver à la rue. Elle est alors abordée par Tom (Henry Golding), un jeune livreur à vélo, qui apparaît dès qu’elle pense à lui.

Plus tard dans le film on comprend pourquoi sa mère la couve à ce point : Kate a été gravement malade au Noël précédent ("Last Christmas") et elle n'a dû sa survie qu'à une greffe du coeur reçue d'un donneur anonyme. 

Tom apparaît et disparaît sans explication. Il lui dit travailler dans un foyer pour SDF mais, lorsqu’elle s’y rend, personne ne le connaît. Comme il n’a pas de téléphone, elle ne peut l’appeler. A chacune de leurs rencontres, il la promène dans des lieux secrets de Londres et lui montre un côté positif de la vie. On comprendra à la fin du film pourquoi Tom est si mystérieux.

Mon opinion sur ce film

Un film tout public sympathique et joyeux. Très jolie comédie romantique enlevée et colorée qui nous promène dans un Londres débordant de décorations et d’illuminations de Noël sans toutefois que l’on oublie de nous montrer, au hasard d’une rue, la misère des SDF. Sans être, à proprement parler, un film musical ou une comédie musicale, le film est irrigué par la musique et plusieurs morceaux de Wham ! et de George Michael.

Dans le même esprit, vous pouvez voir : 



mercredi 17 décembre 2014

THE LADY de Luc Besson (FR-GB 2011)



Mise à jour du 04/09/2017 : Je suis très triste de constater qu'à l'instar d'Ingrid Betancourt en Colombie, pour la libération de laquelle j'avais milité, Aung San Suu Kyi a beaucoup déçu depuis son élection à la présidence de la République birmane. C'est pourquoi je fais mon mea culpa et que je supprime tous les posts (à part celui-ci) que j'ai publiés sur elle. 

The Lady est un biopic franco-britannique-malaisien réalisé par Luc Besson mettant en scène Michelle Yeoh dans le rôle d'Aung San Suu Kyi et David Thewlis en Michael Aris, sorti en 2011.

Synopsis

Le film décrit la vie d’Aung San Suu Kyi, chef de l’opposition au régime militaire birman depuis 1990, date à laquelle, revenue en Birmanie pour assister aux derniers moments de sa mère mourante, elle a été portée à la présidence du parti d’opposition, la Ligue nationale pour la démocratie, qui a gagné haut la main les élections générales organisées par la junte au pouvoir depuis 1962 mais s'est vue privée de sa victoire par les militaires.

Le film commence par l’assassinat du père d'Aung San Suu Kyi, héros de la lutte de son peuple contre l’occupant anglais, alors qu’elle n’avait que trois ans, puis son retour à Rangoon pour soigner sa mère mourante, et ensuite sa longue lutte pour le retour de la démocratie dans son pays. La partie la plus émouvante est celle où son mari, un universitaire anglais, lui fait obtenir le Prix Nobel de la Paix (1991). Assignée à résidence, elle ne peut qu’entendre sur un transistor (l’électricité lui ayant été coupée) le discours de remerciements que son fils aîné prononce depuis Oslo. Le film s’interrompt en 1999 à la mort de son mari qui s’éteint d’un cancer à Oxford. Jusqu’au dernier moment, elle et lui font des demandes pour se revoir avant l'échéance finale mais toutes sont impitoyablement rejetées.
Seule une brève annonce faite avant le générique de fin parle de l’évolution de la situation birmane. Depuis novembre 2010, l’assignation à résidence d’Aung San Suu Kyi  a été levée. En décembre 2011, elle a reçu Hillary Clinton et de nombreuses personnalités occidentales lui ont rendu visite (dont l’ambassadeur de France pour les droits de l’homme). La Birmanie est cependant toujours sous le contrôle de la junte militaire et la liberté ne fait pas encore partie de la vie quotidienne des Birmans. Ce film n’apportera bien entendu ni la libération d’Aung San Suu Kyi ni la démocratie en Birmanie  mais il aura eu le mérite de faire découvrir au monde la situation en Birmanie. Cependant, en 2014, rien   n’est encore gagné dans ce pays, les militaires, même s’ils ont quelque peu relâché l’étau, sont toujours aussi puissants et l’attitude, depuis sa « libération » d’Aung San Suu Kyi, a fait l’objet de critiques.

L’actrice qui joue le rôle d’ Aung San Suu Kyi,  Michelle Yeoh, est de nationalité malaisienne. Bien qu’elle ait derrière elle une carrière d’actrice importante (plus de 30 films), elle était surtout connue jusque-là pour ses rôles dans des films d’action ou de seconde zone. Elle est extraordinaire dans le rôle d’Aung San Suu Kyi, aussi mimétique que l’avait été  Helen Mirren dans celui de la reine Elisabeth dans le décapant film The Queen de Stephen Frears.

Tournage

Les premières images du film ont été tournées pendant l’été 2010 en caméra numérique et en secret en Thaïlande car le réalisateur craignait que, s’il révélait son projet, les autorités birmanes ne fassent pression sur leur voisin, où la démocratie est fragile, pour que le tournage ne soit entravé. Puis, il y est retourné, entouré d’une équipe plus conséquente, à l’automne 2010 pour finir de tourner les images complémentaires, l'incrustation des scènes avec les acteurs devant se faire ensuite en studio en France. Une partie du film a aussi été tournée à Oxford et dans les studios français de Bry-sur-Marne.
Le 22 juin 2011, l’actrice  Michelle Yeoh, arrivée à Rangoon, s’est vue expulser du pays sans autre explication et on lui a annoncé qu’elle faisait désormais partie de la « liste noire » des personnes interdites de séjour en Birmanie.

Impact du film

Le film a eu un impact non négligeable. A-t-il fait avancer les choses en Birmanie ? Il ne le semble pas. Espérons, non pour grossir le portefeuille de  Luc Besson, déjà très bien garni, mais pour la notoriété d’ Aung San Suu Kyi et de son combat, qu’il servira la cause de la démocratie partout dans les pays où elle est insuffisante et particulièrement en Birmanie. Je ne sais pas ce que le réalisateur-producteur compte faire des bénéfices engrangés par le film, car il ne fait pas de doutes qu'il y en aura. Je lui suggère de les reverser à une organisation non-gouvernementale  qui lutte pour la démocratie et les droits de l'homme.

Mon opinion sur ce film

Je ne cache pas que je suis allé voir The lady un peu à reculons et uniquement parce qu’il traitait de la vie d’Aung San Suu Kyi, l’opposante birmane. En effet, cela fait longtemps que la trajectoire du réalisateur de Subway (1985) et du Grand Bleu (1988), qui ont été et restent parmi mes films-culte, m'est devenue étrangère. En effet, outre le fait qu’il n’a pas produit ou réalisé un seul bon film depuis ces deux magnifiques réussites, ses films postérieurs ont été pour moi, soit des ratages complets  (Atlantis, 1991, qu’on attendait comme une suite du Grand Bleu est un sous-Monde du silence), soit des films tout juste passables malgré les gros moyens mis pour les réaliser (Le Cinquième élément, 1997 est un mauvais film de science-fiction; Jeanne d’Arc (1999), un pensum, sans parler d'Angel-A (2005), totalement passé inaperçu ou de la pénible série d'Arthur et les Minimoys (2006 à 2010). Bref, j’avais totalement perdu le contact avec Besson en tant que réalisateur depuis ses réussites du début.

En tant que personnalité, il m'était encore plus devenu insupportable en raison de ses prises de position en faveur de la loi Hadopi, à laquelle je suis farouchement opposé car elle contribue au fliquage de notre société, de son ignoble procès contre la décapante revue de cinéma Brazil, et surtout ses amitiés politiques affichées (pro-Sarkozystes). Bref, nous n’étions plus du tout sur la même longueur d’ondes depuis bien longtemps.

C’est ce qui explique ma réticence à aller voir ce film. Mais comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, je dois reconnaître que c’est un film remarquable, autant du point de vue de son propos que de celui du cinéma et j’encourage tous ceux qui ne l’ont pas vu à le voir.

mardi 12 août 2014

LES ORPHELINS DE HUANG SHI film de R. Spottiswoode (2008)



Les Orphelins de Huang Shi (The Children of Huang Shi) est un film dramatique historique réalisé par Roger Spottiswoode. Il est sorti en France le 11 juin 2008.

Synopsis

Le film est inspiré de l’histoire vraie de George Aylwin Hogg, un journaliste anglais, correspondant de l’Associated Press, qui assista au conflit sino-japonais (1937-1945). Avec l’aide d’une infirmière américaine  (inspirée de la néo-zélandaise Kathleen Hall) et d’un résistant chinois, il sauva la vie de 60 orphelins chinois en les conduisant pendant plus de 1100 km en suivant la route de la soie à travers la Chine orientale et la chaîne montagneuse de Liu Pan Shan, pour se mettre hors d'atteinte de l'armée impériale japonaise.
Distribution (acteurs principaux)
  • ·         George Hogg : Jonathan Rhys-Meyers
  • ·         Mrs. Wang : Michelle Yeoh
  • ·         Chen Hansheng : Chow Yun-fat
  • ·         Lee Pearson : Radha Mitchell
Mon jugement sur ce film

Je n’aime pas trop les films de guerre mais j’ai regardé celui-là, qui passait hier soir sur France Ô, parce que le rôle principal était tenu par Jonathan Rhys-Meyers, un acteur que j’apprécie particulièrement. Il y joue le rôle de Hogg, le journaliste qui sauve les enfants et mourra du tétanos un mois avant la fin du conflit. Radha Mitchell, dont le visage et les expressions m’ont plusieurs fois évoqué Nicole Kidman, quant à Michelle Yeoh, qui a incarné magnifiquement la résistante birmane Aung San Suu Kyi  dans The Lady de Luc Besson, elle joue ici, avec une classe sans égale, le rôle d’une tenancière de fumerie d’opium au grand coeur.  

J’ai trouvé ce film, qui raconte des événements réels, absolument magnifique, non seulement pour ses paysages à couper le souffle (dans la 2ème partie) mais pour son contenu. Une fois de plus je suis en désaccord profond avec la critique négative de Mathilde Blottière dans Télérama :

«Gentiment pompier, Les Orphelins de Huang Shi déploie artillerie lourde et pathos à grande échelle. A chaque séquence ou presque, sa terrible leçon de vie, portée par des personnages faussement ambigus et vraiment lisses : le journaliste n'a aucun défaut si ce n'est l'intrépidité, l'infirmière est un intimidant monument d'abnégation et de courage... Reste que Roger Spottiswoode (Under fire, Demain ne meurt jamais) demeure un bon faiseur, capable de réussir des scènes d'action à couper le souffle (la tuerie de Nankin, notamment) et de tirer le meilleur parti des paysages grandioses. Même boursouflée, la fresque demeure efficace, sauvée par le rythme et la science du récit. »

Quel dommage car, pour une fois que France Ô ne nous sert pas une énième resucée de « Plus belle la vie » ou de « Pablo Escobar », on aurait eu la chance de voir un beau film.