Les Orphelins de Huang Shi
(The Children of Huang Shi) est un
film dramatique historique réalisé par Roger Spottiswoode. Il est sorti en
France le 11 juin 2008.
Synopsis
Le film est inspiré de l’histoire
vraie de George Aylwin Hogg, un journaliste anglais, correspondant de l’Associated
Press, qui assista au conflit sino-japonais (1937-1945). Avec l’aide d’une
infirmière américaine (inspirée de la
néo-zélandaise Kathleen Hall) et d’un résistant chinois, il sauva la vie de 60
orphelins chinois en les conduisant pendant plus de 1100 km en suivant la route de la soie à travers la Chine orientale
et la chaîne montagneuse de Liu Pan Shan, pour se mettre hors d'atteinte de
l'armée impériale japonaise.
Distribution (acteurs principaux)
- · George Hogg : Jonathan Rhys-Meyers
- · Mrs. Wang : Michelle Yeoh
- · Chen Hansheng : Chow Yun-fat
- · Lee Pearson : Radha Mitchell
Je n’aime pas trop les films de
guerre mais j’ai regardé celui-là, qui passait hier soir sur France Ô, parce
que le rôle principal était tenu par Jonathan Rhys-Meyers, un acteur que j’apprécie
particulièrement. Il y joue le rôle de Hogg, le journaliste qui sauve les
enfants et mourra du tétanos un mois avant la fin du conflit. Radha Mitchell, dont
le visage et les expressions m’ont plusieurs fois évoqué Nicole Kidman, quant à
Michelle Yeoh, qui a incarné magnifiquement la résistante birmane Aung San Suu
Kyi dans The Lady de Luc Besson, elle joue
ici, avec une classe sans égale, le rôle d’une tenancière de fumerie d’opium au
grand coeur.
J’ai trouvé ce film, qui raconte
des événements réels, absolument magnifique, non seulement pour ses paysages à
couper le souffle (dans la 2ème partie) mais pour son contenu. Une
fois de plus je suis en désaccord profond avec la critique négative de Mathilde
Blottière dans Télérama :
«Gentiment pompier, Les Orphelins de Huang Shi déploie artillerie
lourde et pathos à grande échelle. A chaque séquence ou presque, sa terrible
leçon de vie, portée par des personnages faussement ambigus et vraiment lisses
: le journaliste n'a aucun défaut si ce n'est l'intrépidité, l'infirmière est
un intimidant monument d'abnégation et de courage... Reste que Roger
Spottiswoode (Under fire, Demain ne meurt jamais) demeure un bon faiseur,
capable de réussir des scènes d'action à couper le souffle (la tuerie de
Nankin, notamment) et de tirer le meilleur parti des paysages grandioses. Même
boursouflée, la fresque demeure efficace, sauvée par le rythme et la science du
récit. »
Quel dommage car, pour une fois
que France Ô ne nous sert pas une énième resucée de « Plus belle la vie »
ou de « Pablo Escobar », on aurait eu la chance de voir un beau film.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires, chers lecteurs, seront les bienvenus. Ils ne seront toutefois publiés qu'après modération et seront systématiquement supprimés s'ils comportent des termes injurieux, dans le cas de racisme, de caractère violent ou pornographique. Si vous souhaitez une réponse, n'envoyez pas un message anonyme mais laissez un nom ou un pseudo auquel je puisse vous contacter.