Rencontre avec Joe Black
(Meet Joe Black dans la version
originale) est un thriller fantastico-romantique américain, réalisé par Martin
Brest, sorti sur les écrans en 1998. Le sujet est inspiré d'une pièce de
théâtre des années 20 « La morte va in vacanza » (« La mort prend des
vacances ») d'Alberto Casella. Une première adaptation cinématographique avait
déjà été réalisée en 1934 par Mitchell Leisen.
Synopsis
Bill Parrish (Anthony Hopkins) est un richissime homme d'affaire et il a tout pour être
heureux, jusqu'au jour où un certain Joe Black se présente à
lui. En réalité Joe Black est l'incarnation de la Mort. Une mort très sympathique puisqu'elle revêt les traits d'un charmant jeune homme (Brad Pitt). La mort, donc fait à Bill
une proposition : il peut retarder l'échéance en échange d'une semaine
de vacances qui lui permettront de comprendre pourquoi la vie est si
importante. La vie de Bill en sera alors bouleversée. Mais le hasard s'en mêle
: Joe tombe amoureux de la fille de Bill, Susan (Claire Forlani), ce qui va complètement changer la donne.
Mon opinion sur ce film
On sait depuis longtemps que Brad Pitt peut être un remarquable acteur. Dans ce film, il met sa beauté et son charisme
au service d'une Mort extrêmement séduisante, très BCBG, à laquelle il est
difficile de résister.
Martin Brest est surtout connu
pour avoir réalisé Le flic de Berverly Hill (1984) avec Eddie
Murphy, une comédie qui obtint un tel succès qu’elle fut suivie par deux autres opus, confiés à Tony Scott (Le flic-2, 1987) et John Landis (Le flic-3, 1994). Martin Brest n’eut pas beaucoup de chance avec ses films suivants : Midnight
Run (1988) et Le Temps d'un week-end (1992), jusqu’à Rencontre avec Joe Black.
Or, bien que ce film rassemble tous les
ingrédients pour plaire au public américain (des acteurs de premier plan, un
scénario bien construit, une certaine légèreté avec un bon équilibre entre humour et émotion, une bande
son intéressante...), il a été boudé Outre Atlantique. Il s'est heureusement
rattrapé dans le reste du monde.
Pourtant, après ce film, le réalisateur n'en a
fait qu'un seul autre, Gigli et ce, seulement en 2003 qui,
malgré une distribution prestigieuse (Ben Affleck, Jennifer Lopez, Al Pacino et
Christopher Walken) a été un échec et a même été considéré par les critiques comme « l'un des
plus mauvais films de 2003 », ce que je ne pourrais ni contester ni
confirmer tant que je ne l’aurai pas vu. Hollywood est souvent d’une cruauté
sans bornes pour les perdants. Depuis, Martin Brest a quasiment été banni des
studios et n'a plus réalisé aucun film.
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