GOOD BYE LENIN film de W. Becker (D-2003)

Good Bye, Lenin! est un film allemand de Wolfgang Becker, sur un scénario de Bernd Lichtenberg. Il est sorti en février 2003 en Allemagne.

Synopsis

Lorsque le film commence, nous sommes en 1978, en Allemagne de l’Est. La famille Kerner, n'est plus constituée que de Christiane, la mère et de ses deux enfants, Alexander ‘Alex’ (Daniel Brühl) et Ariane car leur père a fui à l'Ouest. Christiane est une fervente communiste, investie dans les activités du parti.  

Le 7 octobre 1989, Christiane doit assister aux célébrations du 40e anniversaire de la RDA. Sur le trajet, elle tombe sur une manifestation à laquelle participe son fils. Quand elle voit les policiers le molester, elle est victime d’un infarctus. Lorsque les secours arrivent, il est trop tard et elle est dans le coma.

Le mur de Berlin tombe quelques semaines plus tard.  Alex, sa sœur et leurs copains découvrent avec délectation la vie occidentale : Alex trouve un emploi de vendeur d'abonnements aux chaînes satellitaires et sa sœur devient serveuse dans un Burger King.

Lorsqu'en juin 1990, leur mère sort du coma, le médecin conseille à Alex de tout mettre en œuvre pour lui éviter une rechute causée par un deuxième choc. Alex et Ariane décident de lui faire croire que la RDA existe toujours.

Ils réaménagent donc l'appartement familial pour lui faire croire que rien n'a changé, lui cachent toutes les améliorations technologiques et vont jusqu'à retrouver les marques des produits qu'elle affectionnait du temps où l'Allemagne de l'Est était coupée du monde. A force d'ingéniosité et de trouvailles qui nous font beaucoup rire, avec l'aide de leurs voisins et de leurs amis, ils y parviennent. Le collègue de travail d'Alex, Denis, crée même spécialement de faux journaux télévisés est-allemands pour trouver des explications possibles à ce que la mère découvre malgré tout, comme une publicité géante de Coca-Cola placardée sur l'immeuble d'en face. Ces faux journaux télévisés concoctés de toutes pièces par les jeunes gens, faits de montages et de commentaires de leur cru, sont destinés à faire croire à leur mère que, non seulement la RDA existe toujours mais que le monde occidental lui envie tant son mode de vie que  des millions d’Allemands de l’Ouest tentent de fuir le capitalisme et demandent asile à l’Est. Pour l’anniversaire de sa mère, Alex recrute également plusieurs de ses voisins ainsi que l’ancien responsable du collège. Ceux-ci, qui ont perdu leur emploi depuis la chute du régime, cultivent la nostalgie de l’époque communiste et se plaisent ainsi à pouvoir adresser des félicitations « à une camarade exemplaire » au nom des plus hautes instances du Parti. Le matin de la réunification officielle, Christiane assiste au feu d'artifice depuis sa chambre et meurt persuadée que la RDA existe toujours.

Distinctions

Le film connut un grand succès autant à l'ouest qu'à l'est de l'Allemagne, ainsi que dans plusieurs pays européens. Il remporta le Deutschen Filmpreis (Prix du film allemand)  : meilleur film, Daniel Brühl meilleur acteur, Florian Lukas meilleur second rôle masculin, meilleur réalisateur, trois prix techniques pour le montage, la mise en scène et la musique, ainsi que le prix du public pour le « film allemand de l'année » et l'acteur de l'année pour Daniel Brühl.

En France, le film a reçu le César du meilleur film de l'Union européenne en 2004. La même année, il a aussi été couronné par le prix Goya du meilleur film européen.

  

Mon opinion

J’ai adoré ce film lors de sa sortie et je viens de le revoir avec plaisir lors de son dernier passage à la télé il y a quelques jours. C’est un film drôle, sensible, plein d’émotion malgré son côté comique. Les acteurs, en particulier Daniel Brühl, dont c’était un des tout premiers films, est vraiment excellent. Une grande réussite.