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mercredi 27 mars 2024

UNE VIE film dramatique de James HAWES (GB-2024)

 


Une vie (Titre original : One Life) est un film britannique réalisé par James Hawes, sorti en 2023. Il s'agit de l'adaptation de l'ouvrage If It's Not Impossible…The Life of Sir Nicholas Winton de Barbara Winton, revenant sur la vie de son père Nicholas Winton, parfois surnommé le « Schindler britannique ». Ce long-métrage a été présenté en avant-première au festival international du film de Toronto 2023 en septembre, puis au festival du film de Londres le mois suivant. Il est sorti début 2024 sur les écrans français.

Résumé

Le film commence dans les années 90. Un couple âgé, Nicholas Winton  (Anthony Hopkins) et sa femme Grete (Lena Olin) vivent une retraite tranquille dans un cottage retiré de la campagne anglaise. Ils viennent d’apprendre que leur fille Barbara attend un enfant et qu’elle va venir passer sa grossesse chez eux. La maison n’étant pas très grande, la seule pièce disponible est le bureau de Nicholas. Mais celui-ci est encombré de toutes sortes de dossiers et sa femme exige que, pendant le temps où elle va au chevet de sa fille, il débarrasse la pièce pour en faire une chambre.

Grete partie, Nicholas se met à trier ses dossiers et tombe sur une vielle sacoche en cuir, précieusement gardée au fond d’un tiroir de son bureau. Celle-ci contient un dossier qui lui rappelle le souvenir des années où, jeune homme (Johnny Flynn), agent de change londonien que rien ne prédisposait à devenir un héros, il mit sur pied, avec l’aide de sa mère Babette « Babi » Winton (Helena Bonham Carter) un réseau d’évacuation vers l’Angleterre d’enfants de Tchécoslovaquie au début de l’occupation nazie.

Conscient de la valeur historique de ce document, il ne peut se résoudre à le brûler comme les autres. Il l’apporte donc au rédacteur en chef du journal local qui ne lui montre aucun intérêt. Dépité, il en parle lors d’un repas avec son vieil ami Martin Blake. Quelques jours plus tard, il reçoit un appel d’une certaine Elisabeth Maxwell (Marthe Keller) qui l’invite à venir lui présenter ses documents. Elisabeth, historienne de la Shoah est aussi l’épouse du magnat de la presse Robert Maxwell. Elle reçoit Nicholas dans son somptueux château et lui demande de lui confier le dossier. Plus tard, Nicholas est invité à la populaire émission de télévision de la BBC That’s life où son histoire est présentée et où son comportement héroïque pendant la guerre va être révélé.    

Mon opinion

J’ai vu ce film grâce à la recommandation d’une amie qui avait eu la chance d’assister à sa projection en avant-première. Il s’agit de l’adaptation de l’histoire authentique, racontée par sa fille, de Nicholas Winton, qui, en 1938, avec un groupe de résistants tchèques et de quelques amis, mit sur pied un réseau d’évacuation d’enfants réfugiés en Tchécoslovaquie afin qu’ils soient accueillis et adoptés par des familles anglaises. Ils sauvèrent ainsi 669 enfants, pour la plupart juifs, de la déportation et de la mort. Je connaissais bien entendu l’action d’Oskar Schindler par le chef d'oeuvre de Steven Spielberg La liste de Schindler mais je n’avais, comme je pense la plupart des gens, jamais entendu parler de l’action de Nicholas Winton. Celle-ci ne fut d’ailleurs révélée qu’en 1988, dans les circonstances racontées dans le film. Magnifique interprétation d’Anthony Hopkins mais aussi d’Helena Bonham Carter (que les amateurs de la saga HarryPotter connaissent pour son rôle halluciné de Bellatrix Lestrange) , mais aussi la découverte de Johnny Flynn qui interprète sobrement Nicholas Winton jeune.    

 

samedi 14 janvier 2023

LES MISERABLES Film musical de Tom HOOPER (USA-GB 2012)

 

Les Misérables est un film musical britannico-américain réalisé par Tom Hooper en 2012. Il est adapté de la comédie musicale du même nom écrite par Claude-Michel Schönberg (musique), Alain Boublil et Jean-Marc Natel (paroles originales françaises), sortie en France en 1980 au Palais des Congrès.  Devenue depuis un succès mondial, elle a été jouée à Anvers (1999), Monréal et Lausanne (2009), etc. Mais c’est sa version anglaise qui a été le plus jouée à New York mais surtout à Londres où elle est présentée en continu depuis 1985, détrônant en longévité Cats qui fut jouée durant 23 ans.

Le texte et le scénario français ont été librement adaptés de l’œuvre grandiose et connue dans le monde entier de Victor Hugo écrite en 1862.

Pour le film, la musique originale a été retravaillée par Claude-Michel Schönberg et les paroles ont été réécrites par Herbert Kretzmer à partir de la version anglaise de la comédie musicale.

Le film (159 mn) est presqu’intégralement chanté par les acteurs eux-mêmes. Seule la version originale en langue anglaise existe. Elle existe en DVD-Blu ray avec des sous-titres français et de très longs bonus, extrêmement éclairants sur le making of du film.  

Fiche technique

Réalisation : Tom Hooper

Scénario : William Nicholson d'après la comédie musicale originale

Son : Simon Hayes

Musique : Claude-Michel Schönberg

Production : Tim Bevan, Eric Fellner, Cameron Mackintosh, Debra Hayward

Sociétés de production : Cameron Mackintosh Ltd., Working Title

Langue originale : anglais

Format : couleur — 35 mm — 1,85:1 — son Dolby Digital, SDDS, DTS

Distribution

·         Hugh Jackman : Jean Valjean

·         Russell Crowe : Javert

·         Anne Hathaway : Fantine

·         Amanda Seyfried : Cosette adulte

·         Eddie Redmayne : Marius

·         Sacha Baron Cohen : Thénardier

·         Helena Bonham Carter : Mme Thénardier

·         Samantha Barks : Éponine

·         Aaron Tveit : Enjolras

·         Daniel Huttlestone : Gavroche

·         Colm Wilkinson : Monseigneur Myriel

·         George Blagden : Grantaire

·         Fra Fee : Courfeyrac

·         Killian Donnelly : Combeferre

·         Hugh Skinner : Joly

·         Alistair Brammer : Prouvaire

·         Isabelle Allen : Cosette enfant

Présentation

Le film commence en 1815 au bagne de Toulon où Jean Valjean (Hugh Jackman), exécute sa peine, une condamnation à dix-neuf ans de travaux forcés pour avoir volé du pain, peine alourdie suite à plusieurs tentatives d’évasion. Les bagnards employés à redresser un galion échoué, sous la pluie et dans la vase, sont surveillés par l'intraitable Javert (Russel Crowe). Peu avant sa libération, Javert oblige Valjean à tirer seul le mât du galion hors de la vase. 

Une fois libéré, Jean Valjean erre à la recherche d’un travail et d’un logement que son statut d’ancien bagnard lui interdit. Transi de froid, épuisé et affamé, il frappe à la porte de Monseigneur Myriel, l’évêque de Digne, qui le reçoit avec humanité. Mais, en partant de chez l’homme d’église, Valjean lui dérobe son argenterie. Arrêté peu après par les gendarmes, il est ramené devant l'évêque qui, loin d’être en colère, fait comme si c’était lui qui lui avait fait cadeau de son argenterie. Il fait promettre à Valjean d’utiliser cet argent à faire le bien.

On retrouve ensuite notre héros en 1823. Il a changé de nom, est devenu un homme riche et respecté, propriétaire d'une manufacture et maire de Montreuil-sur-Mer dans le Pas-de-Calais. Il ne sait pas que l'une de ses ouvrières, Fantine (Anne Hathaway), la mère de Cosette (Isabelle Allen) a été renvoyée par le contremaître sous la pression des autres ouvrières, car elle était fille-mère.  Pour payer la pension de Cosette, malencontreusement confiée à un couple d’aubergistes sans scrupules, les Thénardier (Sacha Baron Cohen et Helena Bonham Carter, extraordinaires !), Fantine s’enfonce dans la déchéance : après avoir vendu ses cheveux et ses dents, elle se prostitue. Arrêtée par Javert après s'être défendue contre un client abusif, elle est sauvée de la prison par Valjean qui, voyant son état, la conduit à l’hôpital où elle mourra peu après en lui ayant fait promettre de s’occuper de sa fille Cosette.

Valjean retrouve Cosette et l’arrache aux mains des infâmes Thénardier. Poursuivis par Javert qui n’a maintenant plus de doute sur son identité, Valjean et Cosette se réfugient dans un couvent.

Nous retrouvons notre héros neuf ans plus tard. Il a récupéré sa fortune et sa respectabilité. Devenu tuteur de Cosette, qui est maintenant une belle jeune fille (Amanda Seyfried), il met son argent au service des pauvres. Nous sommes en juin 1832, au moment des journées révolutionnaires contre la monarchie de Juillet et Louis-Philippe. Paris s’embrase à l’annonce de la mort du général Lamarque, un républicain, dont les obsèques sont le détonateur d’une insurrection populaire.

Marius Pontmercy (Eddie Redmayne), un jeune homme d’origine bourgeoise qui a rompu avec son grand-père monarchiste, décide de rejoindre les Amis de l'ABC, un club révolutionnaire formé d’étudiants. Après avoir croisé Cosette se promenant avec Jean Valjean au Luxembourg, il en tombe éperdument amoureux. Il persuade Éponine, l'une des filles Thénardier (Samantha Barks), de l'aider à la retrouver. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’Eponine est secrètement amoureuse de lui.

La révolte gronde et, pendant la procession funéraire du général Lamarque, des barricades sont érigées dans tout Paris. Javert prétend être un allié des révolutionnaires pour espionner les rebelles mais Gavroche (Daniel Huttlestone), le fils abandonné des Thénardier, le démasque. Pendant la première escarmouche contre les soldats, Éponine est tuée en s’interposant entre les militaires et Marius. Elle meurt en lui avouant son amour et en lui remettant une lettre que Cosette lui avait confiée pour lui. La réponse de Marius à Cosette est interceptée par Valjean, qui se joint à la révolte pour veiller sur Marius.

Valjean, que les révolutionnaires ont chargé d’exécuter Javert, y renonce. À l'aube, les soldats lancent un assaut au cours duquel ils détruisent les barricades et se livrent à un véritable carnage parmi les révolutionnaires. C’est alors que Gavroche, qui fanfaronnait en haut d’une barricade, est tué. Enjolras (Aaron Tveit), le leader charismatique des étudiants, est le dernier à mourir avec son ami Grantaire (George Blagden). Marius, grièvement blessé, est sauvé par Valjean qui le porte surs ses épaules et s'en fuit à travers les égouts. Peu après, Thénardier, trouvant Marius inconscient, lui vole sa chevalière, une bague de famille de grand prix. Au moment de quitter les égouts, Valjean rencontre Javert qui, enfin repentant de tout ce qu’il a fait subir à l’ex-bagnard, se suicide en se jetant dans la Seine.

Marius et Cosette sont réunis. Valjean, pensant que sa présence pourrait perturber leur bonheur, prévoit de quitter le pays et révèle son plan à Marius, qui lui promet de respecter son secret. Les Thénardier, dont le culot est sans bornes, s'invitent au mariage en grande pompe entre Marius et Cosette. En lui montrant la bague volée, Thénardier vient raconter à Marius qu’il a vu Valjean porter un cadavre qui l’avait au doigt. Marius reconnaît alors son anneau et comprend que Valjean lui a sauvé la vie la nuit du massacre. Après avoir récupéré sa bague et forcé Thénardier à lui révéler où Valjean est parti, il fait jeter dehors l’ignoble couple et, avec Cosette, se met en quête de Valjean, qu’ils trouvent, mourant, dans le couvent où il s’est réfugié.

Récompenses

Le film a reçu un nombre incroyable de récompenses (parmi lesquelles 3 Golden Globes, un Bafta Awards et 5 Oscars), une majorité d’entre elles allant à Anne Hathaway pour sa magnifique interprétation de Fantine.   

Mon opinion

Lorsqu’en 2009, nous avions organisé, mon collègue Pierre-Philippe et moi, un voyage en Grande-Bretagne pour les élèves de la section d’anglais-européen du collège où je travaillais, j’aurais aimé voir la comédie musicale Les Misérables dont des affiches représentant Cosette étaient placardées dans tout Londres où le spectacle est présenté en continu depuis 1985. Nous avions choisi de les amener voir Billy Elliot, sans doute plus accessible à des enfants de collège, que je ne regrette pas d'avoir vu. Mais j’étais resté sur ma faim et, lorsque j’ai découvert sur Youtube, grâce à une reprise de l’émouvant morceau « Empty chairs at empty tables » (qui se passe après le massacre des révolutionnaires de l'ABC par les troupes royalistes) par le jeune prodige Cormac Thompson, j’ai voulu en savoir davantage. J’ai donc découvert qu’il avait été tiré, de la comédie musicale originelle, un film réalisé en 2012, dont je n’avais jamais entendu parler, et pour cause puisque sa sortie en 2013 en France est restée confidentielle (il a été programmé dans 303 salles seulement sur plus de 2000 salles). Pourtant, avec la notoriété de sa distribution (Hugh Jackman, Russel Crowe, Anne Hathaway, Eddie Redmayne, Amanda Seyfried, Sacha Baron Cohen, Helena Bonham Carter… ) qui, il faut le souligner, chantent en direct (incroyable performance !), le film aurait dû avoir d’autant plus de succès que la comédie musicale et l’œuvre de Victor Hugo sont mondialement connues, y compris des anglo-saxons. Il est vrai que le public français n’est pas très ouvert aux comédies musicales et encore moins aux films musicaux, comme en témoigne l’ignorance complète d’un excellent film comme High Strung. Et c’est dommage. Je ne saurais trop vous conseiller de voir ce film dont une edition en Blu-ray, sous-titrée français, existe.       

mardi 12 décembre 2017

RETOUR A HOWARDS END film de James IVORY (GB - 1992)


Retour à Howards End (Titre original : Howards End) est un film britannique de James Ivory sorti en 1992, basé sur le roman Howards End d'Edward Morgan Forster, publié en 1910. Ce film est la 3e adaptation par le réalisateur d’un roman de Forster. C'est une remarquable étude de mœurs de l’Angleterre édouardienne. Il marque la première collaboration entre James Ivory et les acteurs Anthony Hopkins et Emma Thompson, dont la performance a été couronnée par l’Oscar de la meilleure actrice en 1993, et qui se poursuivra avec Les Vestiges du Jour un an plus tard. Le film a obtenu le Prix du 45e anniversaire du festival de Cannes.

Résumé

Dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle, deux sœurs émancipées d’origine anglo-allemande, l’aînée, Margaret ‘Meg’ (Emma Thompson) et la cadette Helen (Helena Bonham Carter, l'horrible professeur Ombrage de Harry Potter) Schlegel, vont se lier d'amitié, à l’occasion de vacances en Italie, avec une famille de bourgeois anglais traditionnalistes, les Wilcox. Conviée à Howards End, Helen Schlegel a une aventure avec Paul (Joseph Bennett), le plus jeune fils des Wilcox. Désapprouvée par la famille, l'idylle tourne court et le jeune homme est écarté et envoyé au Nigeria où les Wilcox tirent leur fortune de plantations de caoutchouc. Bientôt, une profonde amitié naît entre Margaret et Ruth (Vanessa Redgrave), l'épouse du richissime et très rigide patriarche des Wilcox, Henry (Anthony Hopkins). Se sachant gravement malade, Ruth décide, en secret, de léguer à son amie Meg le manoir d’Howards End, qui est sa propriété personnelle. Malheureusement, ce n’est que sur son lit de mort qu’elle rédige un billet manuscrit la faisant son héritière. Lorsqu’ils découvrent le billet qui n’a pas été enregistré devant notaire, les Wilcox détruisent le testament.


De leur côté, les sœurs Schlegel rencontrent Leonard Bast (Samuel West), un jeune homme marié issu de la classe populaire, poète à ses heures, qui travaille dans une banque mais a du mal à joindre les deux bouts… Elles interviennent auprès d’Henry Wilcox pour le faire embaucher dans de meilleures conditions. Pabst démissionne mais Wilcox, ayant un compte à régler avec l'épouse de Pabst, une ancienne prostituée, ne tient pas ses promesses, et le jeune homme se retrouve au chômage.  

Mon opinion sur ce film

Je n'avais encore jamais vu ce film et j'ai profité de sa rediffusion sur Arte pour le voir. J’avais gardé un bon souvenir d'un des précédents films d'Ivory, Chambre avec vue (1986), adapté lui aussi d'un roman de Forster. Le film se passait à Florence, et j'avais été séduit par l'ambiance qui se dégageait des paysages mais, lorsqu'on y réfléchit, l’intrigue elle-même avait beaucoup de points communs avec celle d'Howards End : même hypocrisie, même rigidité d'une bourgeoisie victime de ses codes, de ses faux-semblants, créant des fossés infranchissables entre classes sociales et le malheur des amants sincères... Certes, les costumes et les décors sont somptueux, le casting est-il impeccable, mais quelle pesanteur dans un scénario laborieux où les intrigues s’entremêlent pour une fin convenue.

Je vous recommande plutôt :



mardi 14 juillet 2015

TERMINATOR 4 : RENAISSANCE film réalisé par McG (2009)

 

Terminator 4 : Renaissance (Terminator Salvation) est un film de science-fiction post-apocalyptique américain réalisé par McG, sorti en 2009.

Terminator Renaissance est le quatrième volet de la saga des Terminator et le seul à se dérouler presque exclusivement dans le futur.

Résumé

En 2003, dans la prison de Longview, Marcus Wright (Sam Worthington) va être exécuté pour le meurtre de son frère et de deux policiers. Le docteur Serena Kogan (Helena Bonham Carter), elle-même condamnée par un cancer en phase terminale, tente de le convaincre de léguer son corps à la science. En l'occurrence à la genetic division (section génétique) de Cyberdyne Systems, l'entreprise responsable de la mise au point du programme Skynet. Peu après avoir signé le document que lui a présenté le docteur Kogan, Marcus est exécuté par injection létale.

Un an plus tard, le super-ordinateur Skynet est activé. Considérant que l'espèce humaine menace son existence, il déclenche son extermination par l'évènement connu sous le nom de «Jugement Dernier».
En 2018, John Connor (incarné dans cet opus par Christian Bale) est devenu le leader charismatique de la lutte contre les machines. Alors qu'il mène un raid contre une base de Skynet, il découvre que le programme garde des prisonniers humains en vue de développer un nouveau type de Terminator, les T-800, intégrant des tissus vivants. Toutefois la base est détruite par une attaque de missiles.

C'est dans les ruines du laboratoire que réapparaît Marcus Wright, complètement désorienté. Comme il est nu, il prend les vêtements d'un mort. Sur le bras de la vareuse de celui-ci, un brassard rouge indique qu'il s'agissait d'un combattant de la Résistance, ce que Marcus ne sait pas. Il n'a d'ailleurs aucun autre souvenir que celui de son exécution. Il erre dans un Los Angeles dévasté jusqu'à ce qu'il soit pris sous les tirs d'un Terminator T-600. Il n'est sauvé que par l'intervention d'un adolescent de 15 ans, Kyle Reese (Anton Yelchin), et de son amie, une petite fille muette du nom de Star (Jadagrace).

Après l'attaque du laboratoire, John Connor retourne au siège du QG du Haut-Commandement de la Résistance, qui se trouve à bord d'un sous-marin nucléaire d'attaque en mouvement permanent pour éviter d'être repéré par Skynet. Il a un entretien avec le général Ashdown. On y apprend que la Résistance terrestre a découvert une solution radicale pour lutter contre les machines : une fréquence radio permettant en une seule fois de mettre hors d'état de nuire toutes les machines de Skynet. La Résistance décide de lancer une offensive contre les bases de Skynet à San Francisco quatre jours plus tard. Le temps presse car les humains ont intercepté une liste noire de Skynet sur laquelle figurent les noms des responsables de la Résistance, le premier de ces noms étant celui de Kyle Reese, le second celui de John Connor, et l'attaque des machines doit être lancée dans quatre jours.
John Connor est le seul à savoir qu'il doit impérativement sauver Reese qui deviendra son père. Si Kyle est tué, il n'y aura jamais de John Connor ni de Résistance. Or, les membres du Haut-Commandement militaire ne sont pas conscients de cet enjeu et veulent passer immédiatement à l'exécution de leur plan d'attaque des machines alors que John Connor veut d'abord trouver Kyle et le mettre à l'abri.

John diffuse par radio des messages d'espoir et des conseils aux humains sur la façon de survivre aux machines et appeler à Résistance. Dans le camp de fortune où sont réfugiés Marcus, Kyle et Star, Marcus parvient à faire fonctionner un vieux transistor et ils captent le message de John Connor. Ils se mettent aussitôt en route pour rejoindre la Résistance mais, lors de leur voyage, alors qu'ils se sont arrêtés dans une station-service en plein désert où ils comptent se ravitailler en nourriture et en carburant, ils sont victimes d'une violente attaque des machines. Bien que deux chasseurs A-10 soient envoyés par la Résistance contre les machines, celles-ci ont le dessus : plusieurs humains sont tués, Kyle et Star sont faits prisonniers par un gigantesque Harvester (moissonneur d'humains). Après une course poursuite avec des motos et des Hunter-Killers envoyés par le Harvester, Marcus parvient à s'enfuir. Il localise ensuite l'un des pilotes abattus, Blair Williams (Moon Bloodgood), et lui vient en aide. Ensemble, ils partent pour le QG de Connor.

Arrivés à la base de la Résistance, Marcus est blessé par une mine magnétique terrestre. Alors qu'ils tentent de le soigner, les combattants humains découvrent qu'il n'est en fait qu'un cyborg, mêlant organes humains et mécanismes endosquelettiques, et dont une partie du cortex cérébral est artificielle. Marcus, lui, se croit humain. Bien qu'il apprenne à John Connor que Kyle a été fait prisonnier et emmené par un Harvester dans la base de Skynet à San Francisco et qu'il a pour mission de le sauver, les résistants ne lui font pas confiance et ont décidé de le mettre à mort.

Pendant ce temps, ébranlé par les révélations de Marcus, John Connor essaie de convaincre le général Ashdown de retarder l'attaque contre Skynet pour qu'il puisse libérer Kyle et les autres prisonniers des machines mais celui-ci ne veut rien entendre et démet John de son commandement. Cependant, les soldats de John lui restent fidèles et il envoie un message radio demandant aux autres combattants de la Résistance de différer leur attaque jusqu'à ce qu'il en donne lui-même l'ordre.

Blair, la femme pilote que Marcus a sauvée, a foi en lui et l'aide à s'échapper de la base de la Résistance. Au cours de la poursuite qui s'ensuit, Marcus sauve la vie de John attaqué par des hydrobots, monstrueux engins-tueurs aquatiques mis au point par Skynet. Marcus et John passent alors un accord : grâce à sa personnalité de cyborg, Marcus s'introduira dans la base de Skynet et désactivera les défenses pour permettre à John d'y entrer et de sauver Kyle.

La désactivation du signal de la Résistance se révèle une ruse mise au point par Skynet pour lui permettre de repérer l'endroit où se trouve le sous-marin du Haut Commandement militaire et envoyer contre lui un Hunter-Killer qui le détruit.

Alors qu'il se trouve au cœur de l'ordinateur géant, Marcus découvre qu'il est une création de Skynet programmée pour attirer John Connor et Kyle Reese dans la base pour qu'ils y soient tués. Son côté humain prend le dessus et Marcus décide de venir en aide à John pour libérer Kyle et détruire la base. Alors que John est aux prises avec un T-800, modèle 101 Terminator, Marcus vient se battre à ses côtés. Le T-800, détectant que la faiblesse de Marcus est son cœur, lui donne un violent coup dans le thorax et Marcus est tué. Mais John parvient in extremis à relancer le cœur de Marcus. Cependant, le Terminator blesse gravement John en l'embrochant avec une barre métallique. Bien qu'il soit mourant, Marcus l'aide à s'enfuir avec Kyle et Star à bord d'un hélicoptère de la Résistance.

Avant de s'enfuir, John a repéré les piles nucléaires qui servent à alimenter en énergie les terminators. Avant d'être blessé, il parvient à les relier à un explosif et, au moment de quitter la base, il déclenche l’explosion de la base de Skynet dans un déluge de feu atomique.

Arrivés au camp de la Résistance, Kate tente de sauver John, mais son cœur est trop endommagé. Marcus, sachant qu’il est condamné, offre son propre cœur pour une greffe, se sacrifiant pour sauver John. Kate, alors enceinte, procède à une transplantation cardiaque — le robot étant donneur universel — entre ce dernier et John, tout ceci en plein désert avec un équipement dérisoire.
John, sorti d'affaire, s'adresse par radio aux combattants de la Résistance pour les informer que même s'ils ont gagné une bataille, ils n'ont pas encore gagné la guerre.

Distribution

La distribution de ce film est l’une des plus réussies de l’ensemble des Terminator, Terminator 5 Genisys y compris.

  • Christian Bale y interprète un des plus charismatiques John Connor que l’on nous ait proposé à ce jour ;
  • Sam Worthington : Marcus Wright
  • Bryce Dallas Howard : Katerine Brewster Connor
  • Roland Kickinger/Arnold Schwarzenegger : T-800 modèle 101
  • Anton Yelchin : Kyle Reese (15 ans)
  • Moon Bloodgood : Blair Williams
  • Helena Bonham Carter : Dr. Serena Kogan
  • Jadagrace : Star
  • Linda Hamilton : Sarah Connor (voix)

Autour du film

Après la sortie de Terminator 3 : Le Soulèvement des machines en 2003, le réalisateur Jonathan Mostow et les acteurs Nick Stahl et Claire Danes devaient rempiler pour le quatrième volet. Les producteurs Mario Kassar et Andrew George Vajna envisageaient alors la saga comme  une pentalogie : le 4ème film réalisé par Jonathan Mostow et le 5ème et dernier film par James Cameron, réalisateur des deux premiers films, qui refusa finalement l'offre.

Mais le projet initial évolua de manière complètement différente. En avril 2006, Michael Ferris et John Brancato rédigent le scénario d'une « nouvelle trilogie » qui, à l'inverse de l'originale se passant dans le présent par rapport au spectateur, se déroule dans le futur, lors du combat des humains contre les machines. Le premier volet avait alors pour titre original Terminator Salvation: The Future Begins (traduit littéralement en français par Terminator Rédemption : Le Futur Commence). L'actuelle trilogie Terminator passerait alors de pentalogie (5 films) à hexalogie (six films) une fois la saga bouclée.

En octobre 2007, McG, réalisateur des adaptations des Drôles de dames (Charlie et ses drôles de dames et Charlie's Angels 2 : Les anges se déchaînent !), est choisi pour réaliser le film, et il était question que Vin Diesel endosse le rôle du T-800 - le rôle sera finalement attribué à Roland Kickinger. En décembre 2007, on apprend que c'est Christian Bale qui incarnera John Connor, succédant ainsi à Edward Furlong dans le deuxième et Nick Stahl dans le troisième ; et qu'il sera accompagné de Sam Worthington en février 2008 pour une sortie le 22 mai 2009 aux États-Unis.

Claire Danes était pressentie pour incarner Katerine Brewster Connor mais fut finalement remplacée par Bryce Dallas Howard en juin alors qu'une nouvelle star s'ajoute au casting : Helena Bonham Carter pour jouer le rôle du Dr Kogan. Anton Yelchin incarnera quant à lui le jeune Kyle Reese.

Arnold Schwarzenegger, étant devenu gouverneur de Californie, ne pouvait pas participer au tournage. Il a été remplacé par Roland Kickinger mais le visage d'Arnold Schwarzenegger a été copié et reconstitué avec un mélange de résines, numérisé, puis virtuellement ajouté au corps de Roland Kickinger afin qu'il ressemble le plus possible au T-800 Modèle 101 du premier film de la série.

Tournage

Le tournage débuta le 5 mai 2008 à Albuquerque (Nouveau-Mexique).

Bande originale

La musique du film a été composée par Danny Elfman, qui succède à Brad Fiedel et Marco Beltrami. Outre les compositions de Danny Elfman, on peut entendre dans le film la chanson Rooster d'Alice in Chains sortie en 1993. Par ailleurs, on retrouve You Could Be Mine de Guns N' Roses, déjà présente dans Terminator 2 : Le Jugement dernier, mais qui n'est pas présente sur l'album de la bande originale. Dans une bande-annonce, on pouvait également entendre The Day the World Went Away de Nine Inch Nails.

Mon opinion sur ce film

A mon avis, ce 4ème opus est le meilleur des films de la saga, y compris le 5èmeTerminator 5 : Genisys, sorti en 2015. Les deux premiers, réalisés par James Cameron, étaient incontournables pour comprendre l’histoire dans toute sa complexité mais ils ont très, très mal vieilli. Dans ce film, exception faite d’Arnold Schwarzenegger que nous avons fini par aimer, le casting est enfin à la hauteur : Christian Bale incarne un John Connor adulte correspondant à l’image que nous nous sommes faits d’un chef charismatique, mais c’est surtout Sam Worthington que j’ai apprécié pour son interprétation attachante de Marcus Wright. Quant au jeune Anton Yelchin, il fait un épatant Kyle Reese adolescent. 


mercredi 22 octobre 2014

DARK SHADOWS film de Tim Burton (USA-2012)


Dark Shadows est une comédie fantastique américaine réalisée par Tim Burton, sortie en 2012. Le chanteur de rock Alice Cooper joue son propre rôle dans le film. Il s'agit de l'adaptation en long métrage d’une série télévisée américaine du même nom réalisée par Dan Curtis, diffusée de 1966 à 1971 sur ABC.

Synopsis

En 1760, la famille Collins émigre de Liverpool pour s'installer dans le Nouveau Monde, dans une région du Maine où elle fonde la ville de Collinsport et crée une industrie de pêche florissante.
En l'année 1775, Angélique Bouchard (Eva Green), la servante de Barnabas Collins (Johnny Depp), en tombe amoureuse. Mais il repousse ses avances, et par vengeance, Angélique assassine ses parents. Plus tard, Barnabas décide d'épouser Josette, la jeune fille qu'il aime. Angélique, furieuse, utilise ses pouvoirs de sorcière pour le transformer en vampire, provoquer le suicide de Josette et retourner la ville contre lui. Barnabas se retrouve enfermé dans un cercueil métallique enterré dans la forêt à proximité du manoir des Collins.

Deux siècles plus tard, Barnabas est accidentellement libéré de sa tombe par des ouvriers. Étant toujours un vampire, il est contraint de boire leur sang. Il retrouve sa demeure, Collinwood : autrefois splendide et symbole de la richesse incarnée, le château est tombé en ruine. Barnabas apprend ensuite par Willie Loomis, le servant de la maison, qu'il s'est réveillé en 1972.

Barnabas rencontre Elizabeth Collins Stoddard (Michelle Pfeiffer), la matriarche de la maison; son adolescente de fille Carolyn (Chloë Moretz), âgée de 15 ans, rebelle et amatrice de rock; le frère d'Elizabeth, Roger Collins (Jonny Lee Miller) et son fils précoce David, âgé de 10 ans (Gully McGrath). Barnabas rencontre également le docteur Julia Hoffman (Helena Bonham Carter), une psychiatre alcoolique employée chez les Collins qui s'occupe du traitement de David, ainsi que la mystérieuse Victoria Winters (Bella Heathcote), la nouvelle gouvernante de David qui ressemble trait pour trait à Josette. Barnabas, au départ perdu dans ce monde totalement différent de celui dans lequel il a vécu, choisit de se réintégrer en commençant par renflouer l'entreprise Collins.

Mais Angelique (qui se fait désormais appeler Angie) vit toujours et, apprenant que Barnabas est revenu, compte provoquer une vendetta contre la famille Collins si Barnabas se refuse à elle une fois de plus...

Distribution principale


  • Johnny Depp : Barnabas Collins
  • Michelle Pfeiffer : Elizabeth Collins Stoddard
  • Helena Bonham Carter : Dr Julia Hoffman
  • Eva Green : Angelique Bouchard
  • Jackie Earle Haley : Willie Loomis
  • Jonny Lee Miller : Roger Collins
  • Chloë Moretz : Carolyn Stoddard
  • Bella Heathcote : Victoria Winters/Maggie Evans/Josette du Pres
  • Gully McGrath : David Collins
  • Alice Cooper : Lui-même (caméo)
Mon opinion sur ce film

J'avais hésité à aller voir ce film lors de sa sortie au cinéma, d'abord parce que je ne suis pas un grand fan de Tim Burton dont le meilleur film restera pour moi l'émouvant Edward aux mains d'argent. Depuis celui-là, tous les films que j'ai vus de lui m'ont généralement déçu, même Charlie et la chocolaterie. En effet,  j'ai eu l'occasion de voir la version de Mel Stuart (1971) que j'ai préféré mille fois à la version de Burton. Je n'arrive pas vraiment à accrocher à son univers que je trouve lassant dans sa répétitivité. En outre, je suis très vite saturé de la surenchère d'effets visuels que comportent ses films. Un peu plus de sobriété serait la bienvenue. Mais, en cela, Tim Burton n'est pas le seul  et on pourrait en faire le reproche à la plupart des cinéastes qui ont réussi (principalement les Américains). 

Bref, vous comprendrez que Dark Shadows ne m'a pas emballé outre mesure : un bon divertissement, sans plus. Une fois de plus le film tourne autour de Johnny Depp qui éclipse tous les autres acteurs. A part l'excellente Michelle Pfeiffer qui tire assez bien son épingle du jeu, tous les seconds rôles sont renvoyés dans lex choux : Eva Green est insupportable par ses outrances. Quant aux autres, on ne les voit pas. On a même du mal à reconnaître Helena Bonham Carter (l'épouvantable Bellatrix Lestrange de Harry Potter) dans la pitoyable psychiatre alcoolique qu'est le Dr Hoffman. Heureusement que l'humour est là avec quelques bonnes scènes mais c'est insuffisant pour faire un bon film. 

vendredi 1 novembre 2013

L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet par Jean-Pierre Jeunet (2013)




Synopsis 

Le film est une adaptation du roman "The selected works of T.S. Spivet" de Reif Larsen.

T.S. Spivet, un enfant de dix ans, vit dans un ranch isolé du Montana avec ses parents, sa sœur Gracie et son frère Layton. T.S. est un enfant surdoué, qui, comme la plupart des enfants surdoués, est incompris de ses enseignants et de son entourage. Il s'intéresse à la géologie, à l'astronomie, à la cartographie et les inventions scientifiques le passionnent. En cela, tout le sépare de son frère (faux) jumeau, Layton, qui, comme leur père, est un petit dur et vrai cow-boy, fasciné lui par les armes à feu et la vie au grand air. La mère (Helena Bonham Carter, qui incarnait l'hystérique et gravement atteinte Bellatrix Lestrange dans Harry Potter), est une scientifique qui étudie les insectes. Quant à la soeur aînée, elle ne rêve que de devenir une reine de beauté. On le voit, on ne peut pas dire que l'on ait affaire à une famille bien assortie, même si, malgré tout, elle est aimante et vit dans une relative harmonie. Cet équilibre est brisé à partir du décès accidentel de Layton, tué par sa propre carabine. A partir de là, le chien Tapioca se met à ronger les seaux en métal, le père prend ses repas sous la pluie juché sur son cheval, et plus personne ne se parle. 

Pendant ce temps, du haut de ses dix ans, T.S., réfugié dans son monde d'inventions, crée une machine à mouvement perpétuel et en envoie les plans pour concourir au prestigieux prix Baird du Smithsonian Institute de Washington. 

Lorsqu'il reçoit un appel du Smithsonian lui annonçant que son invention est retenue pour le prix, il se fait passer pour son père, jugeant que s'il dit son âge réel, il n'aura aucune chance d'être pris au sérieux. 

Dans un premier temps, dépassé par ce qui lui arrive, il n'en parle pas chez lui et choisit de renoncer à se rendre à Washington puis, en secret, se décide à partir, seul, à l'autre bout des Etats-Unis. Ayant fait sa valise (un grand moment !), il s'embarque clandestinement à bord d'un train de marchandises qui va jusqu'à la capitale fédérale. C'est là que commence "l'extravagant voyage", en réalité moins extravagant que ne le laisse supposer le titre. On s'attend en effet que ce long voyage soit émaillé d'une cascade de contretemps et d'incidents et que l'on tremble à chaque instant pour le jeune héros. Il n'en est rien : le voyage se révèle plus routinier que proprement "extravagant". Mais c'est tant mieux car on prend le temps d'apprécier les majestueux paysages américains somptueusement filmés par la caméra de Bruno Delbonnel, remarquable directeur de la photo qui avait aussi travaillé sur Amélie Poulain, Un long dimanche de fiançailles ou... Harry Potter et le prince de sang mêlé. On ne saurait passer sous silence les beaux moment que T.S. partage avec le vagabond Deux Nuages (remarquable scène avec Dominique Pinon), ou avec le chauffeur de camion-photographe. Mais ce qui compte, c'est la multitude de petits instants de bonheur ou de tristesse fugaces que l'enfant partage avec le spectateur tout au long de ce voyage qui aurait pu, sinon, paraître interminable.

Mon opinion sur ce film

je dois dire qu'auparavant, je n'avais jamais été un grand fan de Jean-Pierre Jeunet : Malgré la critique unanime, je n'avais pas mordu à son grand succès "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" et encore moins à "Un long dimanche de fiançailles", sans compter des films comme "La cité des enfants perdus" ou son dernier film au titre improbable et au scénario affligeant "Micmacs à tire-larigot". Mais, dans le cas de L'extravagant voyage, j'avoue que j'ai été séduit et que je ne saurais trop conseiller, à tous ceux qui ont conservé le sens de l'émerveillement, de courir voir ce film avant qu'il ne disparaisse des écrans.

Je voudrais saluer aussi la prestation du jeune acteur, jusqu'ici inconnu, qui joue le rôle-titre. Il s'appelle Kyle Catlett et, même s'il n'est pas un acteur débutant (il a travaillé depuis l'âge de 7 ans sir plusieurs séries), c'est son premier film. A la différence d'autres jeunes acteurs (je pense à Asa Butterfield qui, avec ses yeux extraordinaires, ne passe pas inaperçu), Kyle a le physique de n'importe quel enfant de cet âge. Mais quelle présence, et quel jeu ! On ne peut que lui tirer un grand coup de chapeau.

Coup de chapeau aussi aux réalisateurs du générique de fin, d'une rare inventivité (je pense aux génériques des Enfants de Timpelbach ou du Petit Nicolas). Un conseil : attendez sagement que la dernière image ait quitté l'écran pour quitter votre siège, vous ne le regretterez pas.

Ma note : 5/5 (Un feel-good movie à ne pas rater)  

Films dans le même genre :


  • Hugo Cabret
  • Les enfants de Timpelbach
  • Le petit Nicolas
  • Extrêmement fort et incroyablement près