Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
Une vie (Titre
original : One Life) est un film britannique réalisé par James
Hawes, sorti en 2023. Il s'agit de l'adaptation de l'ouvrage If It's Not
Impossible…The Life of Sir Nicholas Winton de Barbara Winton,
revenant sur la vie de son père Nicholas Winton, parfois surnommé le «
Schindler britannique ». Ce long-métrage a été présenté en avant-première au
festival international du film de Toronto 2023 en septembre, puis au festival
du film de Londres le mois suivant. Il est sorti début 2024 sur les écrans
français.
Résumé
Le film commence dans les années 90.
Un couple âgé, Nicholas Winton (Anthony
Hopkins) et sa femme Grete (Lena Olin) vivent une retraite
tranquille dans un cottage retiré de la campagne anglaise. Ils viennent d’apprendre
que leur fille Barbara attend un enfant et qu’elle va venir passer sa grossesse
chez eux. La maison n’étant pas très grande, la seule pièce disponible est le
bureau de Nicholas. Mais celui-ci est encombré de toutes sortes de dossiers et sa
femme exige que, pendant le temps où elle va au chevet de sa fille, il débarrasse
la pièce pour en faire une chambre.
Grete partie, Nicholas se met à
trier ses dossiers et tombe sur une vielle sacoche en cuir, précieusement
gardée au fond d’un tiroir de son bureau. Celle-ci contient un dossier qui lui
rappelle le souvenir des années où, jeune homme (Johnny Flynn), agent de
change londonien que rien ne prédisposait à devenir un héros, il mit sur pied,
avec l’aide de sa mère Babette « Babi » Winton (Helena Bonham
Carter) un réseau d’évacuation vers l’Angleterre d’enfants de Tchécoslovaquie
au début de l’occupation nazie.
Conscient de la valeur historique
de ce document, il ne peut se résoudre à le brûler comme les autres. Il l’apporte
donc au rédacteur en chef du journal local qui ne lui montre aucun intérêt.
Dépité, il en parle lors d’un repas avec son vieil ami Martin Blake. Quelques
jours plus tard, il reçoit un appel d’une certaine Elisabeth Maxwell (Marthe
Keller) qui l’invite à venir lui présenter ses documents. Elisabeth,
historienne de la Shoah est aussi l’épouse du magnat de la presse Robert Maxwell.
Elle reçoit Nicholas dans son somptueux château et lui demande de lui confier le
dossier. Plus tard, Nicholas est invité à la populaire émission de télévision
de la BBC That’s life où son histoire est présentée et où son
comportement héroïque pendant la guerre va être révélé.
Mon opinion
J’ai vu ce film grâce à la
recommandation d’une amie qui avait eu la chance d’assister à sa projection en avant-première.
Il s’agit de l’adaptation de l’histoire authentique, racontée par sa fille, de Nicholas
Winton, qui, en 1938, avec un groupe de résistants tchèques et de quelques amis,
mit sur pied un réseau d’évacuation d’enfants réfugiés en Tchécoslovaquie afin
qu’ils soient accueillis et adoptés par des familles anglaises. Ils sauvèrent
ainsi 669 enfants, pour la plupart juifs, de la déportation et de la mort. Je connaissais
bien entendu l’action d’Oskar Schindler par le chef d'oeuvre de Steven
SpielbergLa liste de Schindlermais je n’avais, comme je
pense la plupart des gens, jamais entendu parler de l’action de Nicholas
Winton. Celle-ci ne fut d’ailleurs révélée qu’en 1988, dans les circonstances
racontées dans le film. Magnifique interprétation d’Anthony Hopkins mais
aussi d’Helena Bonham Carter (que les amateurs de la saga HarryPotter connaissent pour son rôle halluciné de Bellatrix Lestrange) ,
mais aussi la découverte de Johnny Flynn qui interprète sobrement Nicholas Winton jeune.
Les Misérables est
un film musical britannico-américain réalisé par Tom Hooper en 2012. Il
est adapté de la comédie musicale du même nom écrite par Claude-Michel
Schönberg (musique), Alain Boublil et Jean-Marc Natel
(paroles originales françaises), sortie en France en 1980 au Palais des
Congrès. Devenue depuis un succès mondial,
elle a été jouée à Anvers (1999), Monréal et Lausanne (2009), etc. Mais c’est
sa version anglaise qui a été le plus jouée à New York mais surtout à Londres
où elle est présentée en continu depuis 1985, détrônant en longévité Cats qui
fut jouée durant 23 ans.
Le texte et le scénario français
ont été librement adaptés de l’œuvre grandiose et connue dans le monde entier
de Victor Hugo écrite en 1862.
Pour le film, la musique
originale a été retravaillée par Claude-Michel Schönberg et les paroles
ont été réécrites par Herbert Kretzmer à partir de la version anglaise
de la comédie musicale.
Le film (159 mn) est
presqu’intégralement chanté par les acteurs eux-mêmes. Seule la version
originale en langue anglaise existe. Elle existe en DVD-Blu ray avec des
sous-titres français et de très longs bonus, extrêmement éclairants sur le
making of du film.
Fiche technique
Réalisation : Tom Hooper
Scénario : William Nicholson
d'après la comédie musicale originale
Son : Simon Hayes
Musique : Claude-Michel
Schönberg
Production : Tim Bevan, Eric Fellner, Cameron Mackintosh, Debra Hayward
Sociétés de production : Cameron
Mackintosh Ltd., Working Title
Langue originale : anglais
Format : couleur — 35 mm — 1,85:1
— son Dolby Digital, SDDS, DTS
Le film commence en 1815 au bagne
de Toulon où Jean Valjean (Hugh Jackman), exécute sa peine, une condamnation
à dix-neuf ans de travaux forcés pour avoir volé du pain, peine alourdie suite à plusieurs tentatives d’évasion. Les bagnards employés à redresser un galion
échoué, sous la pluie et dans la vase, sont surveillés par l'intraitable Javert (Russel
Crowe). Peu avant sa libération, Javert oblige Valjean à tirer seul le mât
du galion hors de la vase.
Une fois libéré, Jean Valjean erre à la recherche d’un
travail et d’un logement que son statut d’ancien bagnard lui interdit. Transi
de froid, épuisé et affamé, il frappe à la porte de Monseigneur Myriel,
l’évêque de Digne, qui le reçoit avec humanité. Mais, en partant de chez
l’homme d’église, Valjean lui dérobe son argenterie. Arrêté peu après par les gendarmes,
il est ramené devant l'évêque qui, loin d’être en colère, fait comme si c’était
lui qui lui avait fait cadeau de son argenterie. Il fait promettre à Valjean d’utiliser cet
argent à faire le bien.
On retrouve ensuite notre héros
en 1823. Il a changé de nom, est devenu un homme riche et respecté, propriétaire
d'une manufacture et maire de Montreuil-sur-Mer dans le Pas-de-Calais. Il ne sait pas
que l'une de ses ouvrières, Fantine (Anne Hathaway), la mère de Cosette
(Isabelle Allen) a été renvoyée par le contremaître sous la pression des
autres ouvrières, car elle était fille-mère.Pour payer la pension de Cosette, malencontreusement confiée à un couple
d’aubergistes sans scrupules, les Thénardier (Sacha BaronCohen
et Helena Bonham Carter, extraordinaires !), Fantine s’enfonce dans la déchéance :
après avoir vendu ses cheveux et ses dents, elle se prostitue. Arrêtée par
Javert après s'être défendue contre un client abusif, elle est sauvée de la
prison par Valjean qui, voyant son état, la conduit à l’hôpital où elle mourra peu après en lui ayant fait promettre de s’occuper de sa fille Cosette.
Valjean retrouve Cosette et
l’arrache aux mains des infâmes Thénardier. Poursuivis par Javert qui
n’a maintenant plus de doute sur son identité, Valjean et Cosette se réfugient
dans un couvent.
Nous retrouvons notre héros neuf
ans plus tard. Il a récupéré sa fortune et sa respectabilité. Devenu tuteur de
Cosette, qui est maintenant une belle jeune fille (Amanda Seyfried), il
met son argent au service des pauvres. Nous sommes en juin 1832, au moment des
journées révolutionnaires contre la monarchie de Juillet et Louis-Philippe.
Paris s’embrase à l’annonce de la mort du général Lamarque, un républicain, dont
les obsèques sont le détonateur d’une insurrection populaire.
Marius Pontmercy (Eddie Redmayne), un jeune homme d’origine bourgeoise qui a rompu avec son grand-père monarchiste,
décide de rejoindre les Amis de l'ABC, un club révolutionnaire formé
d’étudiants. Après avoir croisé Cosette se promenant avec Jean Valjean au Luxembourg, il en tombe éperdument amoureux. Il persuade
Éponine, l'une des filles Thénardier (Samantha Barks), de l'aider à la
retrouver. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’Eponine est secrètement amoureuse de
lui.
La révolte gronde et, pendant la
procession funéraire du général Lamarque, des barricades sont érigées dans tout
Paris. Javert prétend être un allié des révolutionnaires pour espionner les
rebelles mais Gavroche (Daniel Huttlestone), le fils abandonné des Thénardier, le démasque. Pendant la première
escarmouche contre les soldats, Éponine est tuée en s’interposant entre les
militaires et Marius. Elle meurt en lui avouant son amour et en lui remettant une lettre que Cosette lui avait confiée pour lui. La réponse de Marius à Cosette est interceptée par
Valjean, qui se joint à la révolte pour veiller sur Marius.
Valjean, que les révolutionnaires
ont chargé d’exécuter Javert, y renonce. À l'aube, les soldats lancent un
assaut au cours duquel ils détruisent les barricades et se livrent à un
véritable carnage parmi les révolutionnaires. C’est alors que Gavroche, qui fanfaronnait
en haut d’une barricade, est tué. Enjolras (Aaron Tveit), le leader charismatique des étudiants, est
le dernier à mourir avec son ami Grantaire (George Blagden). Marius, grièvement blessé, est sauvé par
Valjean qui le porte surs ses épaules et s'en fuit à travers les égouts. Peu après, Thénardier, trouvant Marius inconscient,
lui vole sa chevalière, une bague de famille de grand prix. Au moment de
quitter les égouts, Valjean rencontre Javert qui, enfin repentant de tout ce qu’il
a fait subir à l’ex-bagnard, se suicide en se jetant dans la Seine.
Marius et Cosette sont réunis.
Valjean, pensant que sa présence pourrait perturber leur bonheur, prévoit de quitter
le pays et révèle son plan à Marius, qui lui promet de respecter son secret. Les
Thénardier, dont le culot est sans bornes, s'invitent au mariage en grande pompe entre Marius et Cosette. En lui
montrant la bague volée, Thénardier vient raconter à Marius qu’il a vu Valjean porter
un cadavre qui l’avait au doigt. Marius reconnaît alors son anneau et comprend que Valjean lui a sauvé la vie la nuit du massacre. Après avoir récupéré
sa bague et forcé Thénardier à lui révéler où Valjean est parti, il fait jeter
dehors l’ignoble couple et, avec Cosette, se met en quête de Valjean, qu’ils
trouvent, mourant, dans le couvent où il s’est réfugié.
Récompenses
Le film a reçu un nombre
incroyable de récompenses (parmi lesquelles 3 Golden Globes, un Bafta Awards et
5 Oscars), une majorité d’entre elles allant à Anne Hathaway pour sa magnifique interprétation de Fantine.
Mon opinion
Lorsqu’en 2009, nous avions
organisé, mon collègue Pierre-Philippe et moi, un voyage en Grande-Bretagne
pour les élèves de la section d’anglais-européen du collège où je travaillais, j’aurais
aimé voir la comédie musicale Les Misérables dont des affiches représentant
Cosette étaient placardées dans tout Londres où le spectacle est présenté
en continu depuis 1985. Nous avions choisi de les amener voir Billy Elliot, sans
doute plus accessible à des enfants de collège, que je ne regrette pas d'avoir vu. Mais j’étais resté sur ma faim et, lorsque j’ai découvert sur Youtube, grâce
à une reprise de l’émouvant morceau « Empty chairs at empty tables » (qui
se passe après le massacre des révolutionnaires de l'ABC par les troupes royalistes) par le jeune prodige Cormac Thompson, j’ai voulu en
savoir davantage. J’ai donc découvert qu’il avait été tiré, de la comédie
musicale originelle, un film réalisé en 2012, dont je n’avais jamais entendu
parler, et pour cause puisque sa sortie en 2013 en France est restée confidentielle
(il a été programmé dans 303 salles seulement sur plus de 2000 salles). Pourtant,
avec la notoriété de sa distribution (Hugh Jackman, Russel Crowe,
Anne Hathaway, Eddie Redmayne,Amanda Seyfried,Sacha Baron Cohen, Helena
Bonham Carter… ) qui, il faut le souligner, chantent en direct (incroyable performance !), le film aurait dû avoir d’autant plus de succès que la
comédie musicale et l’œuvre de Victor Hugo sont mondialement connues, y compris des anglo-saxons. Il est
vrai que le public français n’est pas très ouvert aux comédies musicales et
encore moins aux films musicaux, comme en témoigne l’ignorance
complète d’un excellent film comme High Strung. Et c’est dommage. Je ne saurais trop vous conseiller de voir ce film dont une edition en Blu-ray, sous-titrée français, existe.
Retour à Howards End (Titre
original : Howards End) est un
film britannique de James Ivory
sorti en 1992, basé sur le roman Howards
End d'Edward Morgan Forster, publié en 1910. Ce film est la 3e
adaptation par le réalisateur d’un roman de Forster. C'est une remarquable
étude de mœurs de l’Angleterre édouardienne. Il marque la première
collaboration entre James Ivory et
les acteurs Anthony Hopkins et Emma Thompson, dont la performance a
été couronnée par l’Oscar de la meilleure
actrice en 1993, et qui se poursuivra avec Les Vestiges du Jour un
an plus tard. Le film a obtenu le Prix du
45e anniversaire du festival de Cannes.
Résumé
Dans l'Angleterre de la fin du
XIXe siècle, deux sœurs émancipées d’origine anglo-allemande, l’aînée,
Margaret ‘Meg’ (Emma Thompson) et la
cadette Helen (Helena Bonham Carter, l'horrible professeur Ombrage de Harry Potter)
Schlegel, vont se lier d'amitié, à l’occasion de vacances en Italie, avec une
famille de bourgeois anglais traditionnalistes, les Wilcox. Conviée à Howards
End, Helen Schlegel a une aventure avec Paul (Joseph Bennett), le plus jeune fils des Wilcox. Désapprouvée par la
famille, l'idylle tourne court et le jeune homme est écarté et envoyé au
Nigeria où les Wilcox tirent leur fortune de plantations de caoutchouc.
Bientôt, une profonde amitié naît entre Margaret et Ruth (Vanessa Redgrave), l'épouse du richissime et très rigide patriarche
des Wilcox, Henry (Anthony Hopkins).
Se sachant gravement malade, Ruth décide, en secret, de léguer à son amie Meg
le manoir d’Howards End, qui est sa propriété personnelle. Malheureusement, ce
n’est que sur son lit de mort qu’elle rédige un billet manuscrit la faisant son
héritière. Lorsqu’ils découvrent le billet qui n’a pas été enregistré devant
notaire, les Wilcox détruisent le testament.
De leur côté, les sœurs Schlegel
rencontrent Leonard Bast (Samuel West),
un jeune homme marié issu de la classe populaire, poète à ses heures, qui
travaille dans une banque mais a du mal à joindre les deux bouts… Elles
interviennent auprès d’Henry Wilcox pour le faire embaucher dans de meilleures
conditions. Pabst démissionne mais Wilcox, ayant un compte à régler avec l'épouse de Pabst, une ancienne prostituée, ne tient pas ses promesses, et le jeune homme se retrouve au chômage.
Mon opinion sur ce film
Je n'avais encore jamais vu ce film et j'ai profité de sa rediffusion sur Arte pour le voir. J’avais gardé un bon souvenir d'un des précédents films d'Ivory, Chambre avec vue (1986), adapté lui aussi d'un roman de Forster. Le film se passait à Florence, et j'avais été séduit par l'ambiance qui se dégageait des paysages mais, lorsqu'on y réfléchit, l’intrigue elle-même avait beaucoup de points communs avec celle d'Howards End : même hypocrisie, même rigidité d'une bourgeoisie victime de ses codes, de ses faux-semblants, créant des fossés infranchissables entre classes sociales et le malheur des amants sincères... Certes, les costumes et les décors sont somptueux, le casting est-il impeccable, mais quelle pesanteur dans un scénario laborieux où les intrigues s’entremêlent pour une fin convenue.
Terminator 4 : Renaissance
(Terminator Salvation) est un film de
science-fiction post-apocalyptique américain réalisé par McG, sorti en 2009.
Terminator Renaissance
est le quatrième volet de la saga des Terminator et le seul à se dérouler presque
exclusivement dans le futur.
Résumé
En 2003, dans la prison
de Longview, Marcus Wright (Sam Worthington) va être exécuté pour le meurtre de son frère et de deux
policiers. Le docteur Serena Kogan (Helena
Bonham Carter), elle-même condamnée par un cancer en phase terminale, tente
de le convaincre de léguer son corps à la science. En l'occurrence à la genetic
division (section génétique) de Cyberdyne Systems, l'entreprise responsable de
la mise au point du programme Skynet. Peu après avoir signé le document que lui
a présenté le docteur Kogan, Marcus est exécuté par injection létale.
Un an plus tard, le
super-ordinateur Skynet est activé. Considérant que l'espèce humaine menace son
existence, il déclenche son extermination par l'évènement connu sous le nom de
«Jugement Dernier».
En 2018, John Connor (incarné
dans cet opus par Christian Bale) est
devenu le leader charismatique de la lutte contre les machines. Alors qu'il
mène un raid contre une base de Skynet, il découvre que le programme garde des
prisonniers humains en vue de développer un nouveau type de Terminator, les
T-800, intégrant des tissus vivants. Toutefois la base est détruite par une
attaque de missiles.
C'est dans les ruines du
laboratoire que réapparaît Marcus Wright, complètement désorienté. Comme il est
nu, il prend les vêtements d'un mort. Sur le bras de la vareuse de celui-ci, un
brassard rouge indique qu'il s'agissait d'un combattant de la Résistance, ce
que Marcus ne sait pas. Il n'a d'ailleurs aucun autre souvenir que celui de son
exécution. Il erre dans un Los Angeles dévasté jusqu'à ce qu'il soit pris sous
les tirs d'un Terminator T-600. Il n'est sauvé que par l'intervention d'un
adolescent de 15 ans, Kyle Reese (Anton Yelchin), et de son amie, une petite fille muette du nom de Star (Jadagrace).
Après l'attaque du
laboratoire, John Connor retourne au siège du QG du Haut-Commandement de la
Résistance, qui se trouve à bord d'un sous-marin nucléaire d'attaque en
mouvement permanent pour éviter d'être repéré par Skynet. Il a un entretien
avec le général Ashdown. On y apprend que la Résistance terrestre a découvert
une solution radicale pour lutter contre les machines : une fréquence radio permettant
en une seule fois de mettre hors d'état de nuire toutes les machines de Skynet.
La Résistance décide de lancer une offensive contre les bases de Skynet à San
Francisco quatre jours plus tard. Le temps presse car les humains ont
intercepté une liste noire de Skynet sur laquelle figurent les noms des
responsables de la Résistance, le premier de ces noms étant celui de Kyle
Reese, le second celui de John Connor, et l'attaque des machines doit être
lancée dans quatre jours.
John Connor est le seul à
savoir qu'il doit impérativement sauver Reese qui deviendra son père. Si Kyle
est tué, il n'y aura jamais de John Connor ni de Résistance. Or, les membres du
Haut-Commandement militaire ne sont pas conscients de cet enjeu et veulent
passer immédiatement à l'exécution de leur plan d'attaque des machines alors
que John Connor veut d'abord trouver Kyle et le mettre à l'abri.
John diffuse par radio
des messages d'espoir et des conseils aux humains sur la façon de survivre aux
machines et appeler à Résistance. Dans le camp de fortune où sont réfugiés
Marcus, Kyle et Star, Marcus parvient à faire fonctionner un vieux transistor
et ils captent le message de John Connor. Ils se mettent aussitôt en route pour
rejoindre la Résistance mais, lors de leur voyage, alors qu'ils se sont arrêtés
dans une station-service en plein désert où ils comptent se ravitailler en
nourriture et en carburant, ils sont victimes d'une violente attaque des
machines. Bien que deux chasseurs A-10 soient envoyés par la Résistance contre
les machines, celles-ci ont le dessus : plusieurs humains sont tués, Kyle et
Star sont faits prisonniers par un gigantesque Harvester (moissonneur d'humains).
Après une course poursuite avec des motos et des Hunter-Killers envoyés par le
Harvester, Marcus parvient à s'enfuir. Il localise ensuite l'un des pilotes
abattus, Blair Williams (Moon Bloodgood),
et lui vient en aide. Ensemble, ils partent pour le QG de Connor.
Arrivés à la base de la
Résistance, Marcus est blessé par une mine magnétique terrestre. Alors qu'ils
tentent de le soigner, les combattants humains découvrent qu'il n'est en fait
qu'un cyborg, mêlant organes humains et mécanismes endosquelettiques, et dont
une partie du cortex cérébral est artificielle. Marcus, lui, se croit humain.
Bien qu'il apprenne à John Connor que Kyle a été fait prisonnier et emmené par
un Harvester dans la base de Skynet à San Francisco et qu'il a pour mission de
le sauver, les résistants ne lui font pas confiance et ont décidé de le mettre
à mort.
Pendant ce temps, ébranlé
par les révélations de Marcus, John Connor essaie de convaincre le général
Ashdown de retarder l'attaque contre Skynet pour qu'il puisse libérer Kyle et
les autres prisonniers des machines mais celui-ci ne veut rien entendre et
démet John de son commandement. Cependant, les soldats de John lui restent
fidèles et il envoie un message radio demandant aux autres combattants de la
Résistance de différer leur attaque jusqu'à ce qu'il en donne lui-même l'ordre.
Blair, la femme pilote
que Marcus a sauvée, a foi en lui et l'aide à s'échapper de la base de la
Résistance. Au cours de la poursuite qui s'ensuit, Marcus sauve la vie de John
attaqué par des hydrobots, monstrueux engins-tueurs aquatiques mis au point par
Skynet. Marcus et John passent alors un accord : grâce à sa personnalité de
cyborg, Marcus s'introduira dans la base de Skynet et désactivera les défenses
pour permettre à John d'y entrer et de sauver Kyle.
La désactivation du
signal de la Résistance se révèle une ruse mise au point par Skynet pour lui
permettre de repérer l'endroit où se trouve le sous-marin du Haut Commandement
militaire et envoyer contre lui un Hunter-Killer qui le détruit.
Alors qu'il se trouve au
cœur de l'ordinateur géant, Marcus découvre qu'il est une création de Skynet
programmée pour attirer John Connor et Kyle Reese dans la base pour qu'ils y
soient tués. Son côté humain prend le dessus et Marcus décide de venir en aide
à John pour libérer Kyle et détruire la base. Alors que John est aux prises
avec un T-800, modèle 101 Terminator, Marcus vient se battre à ses côtés. Le
T-800, détectant que la faiblesse de Marcus est son cœur, lui donne un violent
coup dans le thorax et Marcus est tué. Mais John parvient in extremis à relancer le cœur de Marcus. Cependant, le Terminator blesse gravement John en
l'embrochant avec une barre métallique. Bien qu'il soit mourant, Marcus l'aide
à s'enfuir avec Kyle et Star à bord d'un hélicoptère de la Résistance.
Avant de s'enfuir, John a
repéré les piles nucléaires qui servent à alimenter en énergie les terminators.
Avant d'être blessé, il parvient à les relier à un explosif et, au moment de
quitter la base, il déclenche l’explosion de la base de Skynet dans un déluge
de feu atomique.
Arrivés au camp de la
Résistance, Kate tente de sauver John, mais son cœur est trop endommagé. Marcus,
sachant qu’il est condamné, offre son propre cœur pour une greffe, se
sacrifiant pour sauver John. Kate, alors enceinte, procède à une
transplantation cardiaque — le robot étant donneur universel — entre ce dernier
et John, tout ceci en plein désert avec un équipement dérisoire.
John, sorti d'affaire,
s'adresse par radio aux combattants de la Résistance pour les informer que même
s'ils ont gagné une bataille, ils n'ont pas encore gagné la guerre.
Distribution
La distribution de ce film est l’une des plus réussies de l’ensemble des
Terminator,Terminator 5 Genisys y compris.
Christian Bale y
interprète un des plus charismatiques John Connor que l’on nous ait
proposé à ce jour ;
Après la sortie de Terminator 3 : Le Soulèvement des machinesen
2003, le réalisateur Jonathan Mostow et les acteurs Nick Stahl et Claire
Danes devaient rempiler pour le quatrième volet. Les producteurs Mario
Kassar et Andrew George Vajna envisageaient alors la saga comme une
pentalogie : le 4ème film réalisé par Jonathan Mostow et le 5ème et
dernier film par James Cameron, réalisateur des deux premiers films, qui refusa
finalement l'offre.
Mais le projet initial évolua de manière complètement différente. En avril
2006, Michael Ferris et John Brancato rédigent le scénario d'une « nouvelle
trilogie » qui, à l'inverse de l'originale se passant dans le présent par
rapport au spectateur, se déroule dans le futur, lors du combat des humains
contre les machines. Le premier volet avait alors pour titre original Terminator
Salvation: The Future Begins (traduit littéralement en français par Terminator
Rédemption : Le Futur Commence). L'actuelle trilogie Terminator passerait
alors de pentalogie (5 films) à hexalogie (six films) une fois la saga bouclée.
En octobre 2007, McG, réalisateur des adaptations des
Drôles de dames (Charlie et ses drôles de dames et Charlie's Angels 2 : Les
anges se déchaînent !), est choisi pour réaliser le film, et il était question
que Vin Diesel endosse le rôle du T-800 - le rôle sera
finalement attribué à Roland Kickinger. En décembre 2007, on
apprend que c'est Christian Bale qui incarnera John Connor,
succédant ainsi à Edward Furlong dans le deuxième et Nick
Stahl dans le troisième ; et qu'il sera accompagné de Sam Worthington en février 2008 pour une sortie le 22 mai 2009 aux
États-Unis.
Claire Danes était pressentie pour incarner Katerine Brewster Connor mais
fut finalement remplacée par Bryce Dallas Howard en juin alors
qu'une nouvelle star s'ajoute au casting : Helena Bonham Carter pour
jouer le rôle du Dr Kogan. Anton Yelchin incarnera quant à lui
le jeune Kyle Reese.
Arnold Schwarzenegger, étant devenu gouverneur de Californie, ne pouvait
pas participer au tournage. Il a été remplacé par Roland Kickinger mais
le visage d'Arnold Schwarzenegger a été copié et reconstitué avec
un mélange de résines, numérisé, puis virtuellement ajouté au corps de Roland
Kickinger afin qu'il ressemble le plus possible au T-800 Modèle 101 du
premier film de la série.
Tournage
Le tournage débuta le 5 mai 2008 à Albuquerque (Nouveau-Mexique).
Bande originale
La musique du film a été composée par Danny Elfman, qui succède
à Brad Fiedel et Marco Beltrami. Outre les
compositions de Danny Elfman, on peut entendre dans le film la chanson Rooster d'Alice
in Chains sortie en 1993. Par ailleurs, on retrouve You Could Be Mine de Guns
N' Roses, déjà présente dans Terminator 2 : Le Jugement dernier,
mais qui n'est pas présente sur l'album de la bande originale. Dans une
bande-annonce, on pouvait également entendre The Day the World Went
Away de Nine Inch Nails.
Mon opinion sur ce film
A mon avis, ce 4ème opus est le meilleur des films de la
saga, y compris le 5ème, Terminator 5 : Genisys,
sorti en 2015. Les deux premiers, réalisés par James Cameron,
étaient incontournables pour comprendre l’histoire dans toute sa complexité
mais ils ont très, très mal vieilli. Dans ce film, exception faite d’Arnold
Schwarzenegger que nous avons fini par aimer, le casting est enfin à
la hauteur : Christian Bale incarne un John Connor adulte
correspondant à l’image que nous nous sommes faits d’un chef charismatique,
mais c’est surtout Sam Worthington que j’ai apprécié pour son
interprétation attachante de Marcus Wright. Quant au jeune Anton Yelchin, il fait un épatant Kyle Reese adolescent.
Dark Shadows est une comédie fantastique
américaine réalisée par Tim Burton, sortie en 2012. Le chanteur de rock Alice
Cooper joue son propre rôle dans le film. Il s'agit de l'adaptation en long métrage d’une série
télévisée américaine du même nom réalisée par Dan Curtis, diffusée de 1966 à
1971 sur ABC.
Synopsis
En 1760, la famille Collins
émigre de Liverpool pour s'installer dans le Nouveau Monde, dans une région du
Maine où elle fonde la ville de Collinsport et crée une industrie de pêche
florissante.
En l'année 1775, Angélique
Bouchard (Eva Green), la servante de Barnabas Collins (Johnny Depp), en tombe amoureuse.
Mais il repousse ses avances, et par vengeance, Angélique assassine ses
parents. Plus tard, Barnabas décide d'épouser Josette, la jeune fille qu'il
aime. Angélique, furieuse, utilise ses pouvoirs de sorcière pour le transformer
en vampire, provoquer le suicide de Josette et retourner la ville contre lui.
Barnabas se retrouve enfermé dans un cercueil métallique enterré dans la forêt à proximité du manoir des Collins.
Deux siècles plus tard, Barnabas
est accidentellement libéré de sa tombe par des ouvriers. Étant toujours un
vampire, il est contraint de boire leur sang. Il retrouve sa demeure,
Collinwood : autrefois splendide et symbole de la richesse incarnée, le château
est tombé en ruine. Barnabas apprend ensuite par Willie Loomis, le servant de
la maison, qu'il s'est réveillé en 1972.
Barnabas rencontre Elizabeth
Collins Stoddard (Michelle Pfeiffer), la matriarche de la maison; son adolescente de fille Carolyn (Chloë Moretz), âgée de 15 ans,
rebelle et amatrice de rock; le frère d'Elizabeth, Roger Collins (Jonny Lee Miller) et son fils
précoce David, âgé de 10 ans (Gully McGrath). Barnabas rencontre également le docteur Julia
Hoffman (Helena Bonham Carter), une psychiatre alcoolique employée chez les Collins qui s'occupe du
traitement de David, ainsi que la mystérieuse Victoria Winters (Bella Heathcote), la nouvelle
gouvernante de David qui ressemble trait pour trait à Josette. Barnabas, au
départ perdu dans ce monde totalement différent de celui dans lequel il a vécu,
choisit de se réintégrer en commençant par renflouer l'entreprise Collins.
Mais Angelique (qui se fait
désormais appeler Angie) vit toujours et, apprenant que Barnabas est revenu,
compte provoquer une vendetta contre la famille Collins si Barnabas se refuse à
elle une fois de plus...
Bella
Heathcote : Victoria Winters/Maggie Evans/Josette du Pres
Gully McGrath : David Collins
Alice
Cooper : Lui-même (caméo)
Mon opinion sur ce film
J'avais hésité à aller voir ce film lors de sa sortie au cinéma, d'abord parce que je ne suis pas un grand fan de Tim Burton dont le meilleur film restera pour moi l'émouvant Edward aux mains d'argent. Depuis celui-là, tous les films que j'ai vus de lui m'ont généralement déçu, même Charlie et la chocolaterie. En effet,j'ai eu l'occasion de voir la version de Mel Stuart (1971) que j'ai préféré mille fois à la version de Burton. Je n'arrive pas vraiment à accrocher à son univers que je trouve lassant dans sa répétitivité. En outre, je suis très vite saturé de la surenchère d'effets visuels que comportent ses films. Un peu plus de sobriété serait la bienvenue. Mais, en cela, Tim Burton n'est pas le seul et on pourrait en faire le reproche à la plupart des cinéastes qui ont réussi (principalement les Américains).
Bref, vous comprendrez que Dark Shadows ne m'a pas emballé outre mesure : un bon divertissement, sans plus. Une fois de plus le film tourne autour de Johnny Depp qui éclipse tous les autres acteurs. A part l'excellente Michelle Pfeiffer qui tire assez bien son épingle du jeu, tous les seconds rôles sont renvoyés dans lex choux : Eva Greenest insupportable par ses outrances. Quant aux autres, on ne les voit pas. On a même du mal à reconnaître Helena Bonham Carter (l'épouvantable Bellatrix Lestrange de Harry Potter) dans la pitoyable psychiatre alcoolique qu'est le Dr Hoffman. Heureusement que l'humour est là avec quelques bonnes scènes mais c'est insuffisant pour faire un bon film.
Le film est une adaptation du roman "The selected works of T.S. Spivet" de Reif Larsen.
T.S. Spivet, un enfant de dix ans, vit dans un ranch isolé du Montana avec ses
parents, sa sœur Gracie et son frère Layton. T.S. est un enfant surdoué, qui, comme la plupart des enfants surdoués, est incompris de ses enseignants et de son entourage. Il s'intéresse à la géologie, à l'astronomie, à la cartographie et les inventions scientifiques le passionnent. En cela, tout le sépare de son frère (faux) jumeau, Layton, qui, comme leur père, est un petit dur et vrai cow-boy, fasciné lui par les armes à feu et la vie au grand air. La mère (Helena Bonham Carter, qui incarnait l'hystérique et gravement atteinte Bellatrix Lestrange dans Harry Potter), est une scientifique qui étudie les insectes. Quant à la soeur aînée, elle ne rêve que de devenir une reine de beauté. On le voit, on ne peut pas dire que l'on ait affaire à une famille bien assortie, même si, malgré tout, elle est aimante et vit dans une relative harmonie. Cet équilibre est brisé à partir du décès accidentel de Layton, tué par sa propre carabine. A partir de là, le chien Tapioca se met à ronger les seaux en métal, le père prend ses repas sous la pluie juché sur son cheval, et plus personne ne se parle.
Pendant ce temps, du haut de ses dix ans, T.S., réfugié dans son monde d'inventions, crée une machine à mouvement perpétuel et en envoie les plans pour concourir au prestigieux prix Baird du Smithsonian Institute de Washington.
Lorsqu'il reçoit un appel du Smithsonian lui annonçant que son invention est retenue pour le prix, il se fait passer pour son père, jugeant que s'il dit son âge réel, il n'aura aucune chance d'être pris au sérieux.
Dans un premier temps, dépassé par ce qui lui arrive, il n'en parle pas chez lui et choisit de renoncer à se rendre à Washington puis, en secret, se décide à partir, seul, à l'autre bout des Etats-Unis. Ayant fait sa valise (un grand moment !), il s'embarque clandestinement à bord d'un train de marchandises qui va jusqu'à la capitale fédérale. C'est là que commence "l'extravagant voyage", en réalité moins extravagant que ne le laisse supposer le titre. On s'attend en effet que ce long voyage soit émaillé d'une cascade de contretemps et d'incidents et que l'on tremble à chaque instant pour le jeune héros. Il n'en est rien : le voyage se révèle plus routinier que proprement "extravagant". Mais c'est tant mieux car on prend le temps d'apprécier les majestueux paysages américains somptueusement filmés par la caméra de Bruno Delbonnel, remarquable directeur de la photo qui avait aussi travaillé sur Amélie Poulain, Un long dimanche de fiançailles ou... Harry Potter et le prince de sang mêlé. On ne saurait passer sous silence les beaux moment que T.S. partage avec le vagabond Deux Nuages (remarquable scène avec Dominique Pinon), ou avec le chauffeur de camion-photographe. Mais ce qui compte, c'est la multitude de petits instants de bonheur ou de tristesse fugaces que l'enfant partage avec le spectateur tout au long de ce voyage qui aurait pu, sinon, paraître interminable.
Mon opinion sur ce film
je dois dire qu'auparavant, je n'avais jamais été un grand fan de Jean-Pierre Jeunet : Malgré la critique unanime, je n'avais pas mordu à son grand succès "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" et encore moins à "Un long dimanche de fiançailles", sans compter des films comme "La cité des enfants perdus" ou son dernier film au titre improbable et au scénario affligeant "Micmacs à tire-larigot". Mais, dans le cas de L'extravagant voyage, j'avoue que j'ai été séduit et que je ne saurais trop conseiller, à tous ceux qui ont conservé le sens de l'émerveillement, de courir voir ce film avant qu'il ne disparaisse des écrans.
Je voudrais saluer aussi la prestation du jeune acteur, jusqu'ici inconnu, qui joue le rôle-titre. Il s'appelle Kyle Catlett et, même s'il n'est pas un acteur débutant (il a travaillé depuis l'âge de 7 ans sir plusieurs séries), c'est son premier film. A la différence d'autres jeunes acteurs (je pense à Asa Butterfield qui, avec ses yeux extraordinaires, ne passe pas inaperçu), Kyle a le physique de n'importe quel enfant de cet âge. Mais quelle présence, et quel jeu ! On ne peut que lui tirer un grand coup de chapeau.
Coup de chapeau aussi aux réalisateurs du générique de fin, d'une rare inventivité (je pense aux génériques des Enfants de Timpelbach ou du Petit Nicolas). Un conseil : attendez sagement que la dernière image ait quitté l'écran pour quitter votre siège, vous ne le regretterez pas.