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samedi 14 janvier 2023

LES MISERABLES Film musical de Tom HOOPER (USA-GB 2012)

 

Les Misérables est un film musical britannico-américain réalisé par Tom Hooper en 2012. Il est adapté de la comédie musicale du même nom écrite par Claude-Michel Schönberg (musique), Alain Boublil et Jean-Marc Natel (paroles originales françaises), sortie en France en 1980 au Palais des Congrès.  Devenue depuis un succès mondial, elle a été jouée à Anvers (1999), Monréal et Lausanne (2009), etc. Mais c’est sa version anglaise qui a été le plus jouée à New York mais surtout à Londres où elle est présentée en continu depuis 1985, détrônant en longévité Cats qui fut jouée durant 23 ans.

Le texte et le scénario français ont été librement adaptés de l’œuvre grandiose et connue dans le monde entier de Victor Hugo écrite en 1862.

Pour le film, la musique originale a été retravaillée par Claude-Michel Schönberg et les paroles ont été réécrites par Herbert Kretzmer à partir de la version anglaise de la comédie musicale.

Le film (159 mn) est presqu’intégralement chanté par les acteurs eux-mêmes. Seule la version originale en langue anglaise existe. Elle existe en DVD-Blu ray avec des sous-titres français et de très longs bonus, extrêmement éclairants sur le making of du film.  

Fiche technique

Réalisation : Tom Hooper

Scénario : William Nicholson d'après la comédie musicale originale

Son : Simon Hayes

Musique : Claude-Michel Schönberg

Production : Tim Bevan, Eric Fellner, Cameron Mackintosh, Debra Hayward

Sociétés de production : Cameron Mackintosh Ltd., Working Title

Langue originale : anglais

Format : couleur — 35 mm — 1,85:1 — son Dolby Digital, SDDS, DTS

Distribution

·         Hugh Jackman : Jean Valjean

·         Russell Crowe : Javert

·         Anne Hathaway : Fantine

·         Amanda Seyfried : Cosette adulte

·         Eddie Redmayne : Marius

·         Sacha Baron Cohen : Thénardier

·         Helena Bonham Carter : Mme Thénardier

·         Samantha Barks : Éponine

·         Aaron Tveit : Enjolras

·         Daniel Huttlestone : Gavroche

·         Colm Wilkinson : Monseigneur Myriel

·         George Blagden : Grantaire

·         Fra Fee : Courfeyrac

·         Killian Donnelly : Combeferre

·         Hugh Skinner : Joly

·         Alistair Brammer : Prouvaire

·         Isabelle Allen : Cosette enfant

Présentation

Le film commence en 1815 au bagne de Toulon où Jean Valjean (Hugh Jackman), exécute sa peine, une condamnation à dix-neuf ans de travaux forcés pour avoir volé du pain, peine alourdie suite à plusieurs tentatives d’évasion. Les bagnards employés à redresser un galion échoué, sous la pluie et dans la vase, sont surveillés par l'intraitable Javert (Russel Crowe). Peu avant sa libération, Javert oblige Valjean à tirer seul le mât du galion hors de la vase. 

Une fois libéré, Jean Valjean erre à la recherche d’un travail et d’un logement que son statut d’ancien bagnard lui interdit. Transi de froid, épuisé et affamé, il frappe à la porte de Monseigneur Myriel, l’évêque de Digne, qui le reçoit avec humanité. Mais, en partant de chez l’homme d’église, Valjean lui dérobe son argenterie. Arrêté peu après par les gendarmes, il est ramené devant l'évêque qui, loin d’être en colère, fait comme si c’était lui qui lui avait fait cadeau de son argenterie. Il fait promettre à Valjean d’utiliser cet argent à faire le bien.

On retrouve ensuite notre héros en 1823. Il a changé de nom, est devenu un homme riche et respecté, propriétaire d'une manufacture et maire de Montreuil-sur-Mer dans le Pas-de-Calais. Il ne sait pas que l'une de ses ouvrières, Fantine (Anne Hathaway), la mère de Cosette (Isabelle Allen) a été renvoyée par le contremaître sous la pression des autres ouvrières, car elle était fille-mère.  Pour payer la pension de Cosette, malencontreusement confiée à un couple d’aubergistes sans scrupules, les Thénardier (Sacha Baron Cohen et Helena Bonham Carter, extraordinaires !), Fantine s’enfonce dans la déchéance : après avoir vendu ses cheveux et ses dents, elle se prostitue. Arrêtée par Javert après s'être défendue contre un client abusif, elle est sauvée de la prison par Valjean qui, voyant son état, la conduit à l’hôpital où elle mourra peu après en lui ayant fait promettre de s’occuper de sa fille Cosette.

Valjean retrouve Cosette et l’arrache aux mains des infâmes Thénardier. Poursuivis par Javert qui n’a maintenant plus de doute sur son identité, Valjean et Cosette se réfugient dans un couvent.

Nous retrouvons notre héros neuf ans plus tard. Il a récupéré sa fortune et sa respectabilité. Devenu tuteur de Cosette, qui est maintenant une belle jeune fille (Amanda Seyfried), il met son argent au service des pauvres. Nous sommes en juin 1832, au moment des journées révolutionnaires contre la monarchie de Juillet et Louis-Philippe. Paris s’embrase à l’annonce de la mort du général Lamarque, un républicain, dont les obsèques sont le détonateur d’une insurrection populaire.

Marius Pontmercy (Eddie Redmayne), un jeune homme d’origine bourgeoise qui a rompu avec son grand-père monarchiste, décide de rejoindre les Amis de l'ABC, un club révolutionnaire formé d’étudiants. Après avoir croisé Cosette se promenant avec Jean Valjean au Luxembourg, il en tombe éperdument amoureux. Il persuade Éponine, l'une des filles Thénardier (Samantha Barks), de l'aider à la retrouver. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’Eponine est secrètement amoureuse de lui.

La révolte gronde et, pendant la procession funéraire du général Lamarque, des barricades sont érigées dans tout Paris. Javert prétend être un allié des révolutionnaires pour espionner les rebelles mais Gavroche (Daniel Huttlestone), le fils abandonné des Thénardier, le démasque. Pendant la première escarmouche contre les soldats, Éponine est tuée en s’interposant entre les militaires et Marius. Elle meurt en lui avouant son amour et en lui remettant une lettre que Cosette lui avait confiée pour lui. La réponse de Marius à Cosette est interceptée par Valjean, qui se joint à la révolte pour veiller sur Marius.

Valjean, que les révolutionnaires ont chargé d’exécuter Javert, y renonce. À l'aube, les soldats lancent un assaut au cours duquel ils détruisent les barricades et se livrent à un véritable carnage parmi les révolutionnaires. C’est alors que Gavroche, qui fanfaronnait en haut d’une barricade, est tué. Enjolras (Aaron Tveit), le leader charismatique des étudiants, est le dernier à mourir avec son ami Grantaire (George Blagden). Marius, grièvement blessé, est sauvé par Valjean qui le porte surs ses épaules et s'en fuit à travers les égouts. Peu après, Thénardier, trouvant Marius inconscient, lui vole sa chevalière, une bague de famille de grand prix. Au moment de quitter les égouts, Valjean rencontre Javert qui, enfin repentant de tout ce qu’il a fait subir à l’ex-bagnard, se suicide en se jetant dans la Seine.

Marius et Cosette sont réunis. Valjean, pensant que sa présence pourrait perturber leur bonheur, prévoit de quitter le pays et révèle son plan à Marius, qui lui promet de respecter son secret. Les Thénardier, dont le culot est sans bornes, s'invitent au mariage en grande pompe entre Marius et Cosette. En lui montrant la bague volée, Thénardier vient raconter à Marius qu’il a vu Valjean porter un cadavre qui l’avait au doigt. Marius reconnaît alors son anneau et comprend que Valjean lui a sauvé la vie la nuit du massacre. Après avoir récupéré sa bague et forcé Thénardier à lui révéler où Valjean est parti, il fait jeter dehors l’ignoble couple et, avec Cosette, se met en quête de Valjean, qu’ils trouvent, mourant, dans le couvent où il s’est réfugié.

Récompenses

Le film a reçu un nombre incroyable de récompenses (parmi lesquelles 3 Golden Globes, un Bafta Awards et 5 Oscars), une majorité d’entre elles allant à Anne Hathaway pour sa magnifique interprétation de Fantine.   

Mon opinion

Lorsqu’en 2009, nous avions organisé, mon collègue Pierre-Philippe et moi, un voyage en Grande-Bretagne pour les élèves de la section d’anglais-européen du collège où je travaillais, j’aurais aimé voir la comédie musicale Les Misérables dont des affiches représentant Cosette étaient placardées dans tout Londres où le spectacle est présenté en continu depuis 1985. Nous avions choisi de les amener voir Billy Elliot, sans doute plus accessible à des enfants de collège, que je ne regrette pas d'avoir vu. Mais j’étais resté sur ma faim et, lorsque j’ai découvert sur Youtube, grâce à une reprise de l’émouvant morceau « Empty chairs at empty tables » (qui se passe après le massacre des révolutionnaires de l'ABC par les troupes royalistes) par le jeune prodige Cormac Thompson, j’ai voulu en savoir davantage. J’ai donc découvert qu’il avait été tiré, de la comédie musicale originelle, un film réalisé en 2012, dont je n’avais jamais entendu parler, et pour cause puisque sa sortie en 2013 en France est restée confidentielle (il a été programmé dans 303 salles seulement sur plus de 2000 salles). Pourtant, avec la notoriété de sa distribution (Hugh Jackman, Russel Crowe, Anne Hathaway, Eddie Redmayne, Amanda Seyfried, Sacha Baron Cohen, Helena Bonham Carter… ) qui, il faut le souligner, chantent en direct (incroyable performance !), le film aurait dû avoir d’autant plus de succès que la comédie musicale et l’œuvre de Victor Hugo sont mondialement connues, y compris des anglo-saxons. Il est vrai que le public français n’est pas très ouvert aux comédies musicales et encore moins aux films musicaux, comme en témoigne l’ignorance complète d’un excellent film comme High Strung. Et c’est dommage. Je ne saurais trop vous conseiller de voir ce film dont une edition en Blu-ray, sous-titrée français, existe.       

lundi 2 novembre 2015

PAN Film de Joe Wright (GB, USA, AU - 2015)


Pan est un film fantastique britannico-australo-américain en 3D sorti en 2015. Le film a été réalisé par Joe Wright, sur un scénario de Jason Fuchs, très librement inspiré des "Aventures de Peter Pan" de James Matthew Barrie. 

Résumé

Peter (Levi Miller) est un jeune orphelin déposé par sa mère Mary (Amanda Seyfried) à sa naissance devant la porte d’un orphelinat de Londres dirigé par Mère Barnabas (Kathy Burke). Pendant un des bombardements de Londres pendant la Seconde Guerre Mondiale, Peter et son meilleur ami Nibs, qui se doutent que les religieuses détournent à leur profit la nourriture qu’elles sont censées donner à leurs pensionnaires, échappent à la surveillance de leurs gardiennes pour chercher la planque de la mère supérieure. Alors qu’ils fouillent son bureau, Peter découvre une lettre que sa mère lui avait écrite lors de son abandon. Dans cette lettre, elle lui déclare son amour et l’assure qu’ils se retrouveront « dans ce monde ou dans un autre. »

Quelques temps après cet événement, en représailles, Mère Barnabas appelle les pirates qui, pendant la nuit, amarrent leur bateau volant au-dessus de l’orphelinat et enlèvent les enfants pour les emmener au Pays imaginaire. Là, ils sont conduits au bagne de l’horrible Barbe Noire (Hugh Jackman) qui les oblige à travailler durement dans des mines d’où il extraie la poudre de fée.

Peter devient l’ami d’un autre mineur, James Hook  (Garrett Hedlund) et, grâce à l’aide de  Smee (Adeel Akhtar), ils arrivent à s’échapper du bagne où les retient Barbe-Noire et se réfugient parmi les Indiens, dirigés par Tiger Lily (Rooney Mara).

Les acteurs
  • -          Peter : Levi Miller
  • -          James Hook : Garrett Hedlund
  • -          Barbe-Noire : Hugh Jackman
  • -          Mary : AmandaSeyfried
  • -          Tiger Lily : Rooney Mara

Mon opinion sur ce film

Je suis un grand fan du personnage de Peter Pan. Je ne suis pas gêné par une énième réinterprétation du génial mythe du « garçon qui ne voulait pas grandir » inventé par James Barrie au XIXe siècle, à condition que l’on ne réinvente pas n’importe quoi : certes, si Barbe Noire reste le méchant, pourquoi avoir fait de Hook un gentil aussi insipide et du camp des Indiens un improbable Disneyland illuminé comme un sapin de Noël ?

La grande découverte de ce film sans queue ni tête restera le jeune acteur australien Levi Miller qui m’a rappelé Asa Butterfield à ses débuts. J’espère que ce navet à grand spectacle auquel la 3D n’apporte rien, une carrière à la hauteur de son jeune, mais néanmoins évident, talent.  

Je vous conseille plutôt :
  • Peter Pan dessin animé de Walt Disney-1953 (chef d'oeuvre éblouissant d'inventivité et de drôlerie et jamais surpassé)
  • Hook de Steven Spielberg - 1991 (pour la prestation de Robin Williams)
  • Peter Pan de P.J. Hogan - 2003 (avec Jeremy Sumpter)
et surtout : 


mercredi 22 juillet 2015

Amanda SEYFRIED actrice américaine


Amanda Michelle Seyfried (née le 3 décembre 1985 à Allentown, en Pennsylvanie) est une actrice, mannequin et chanteuse américaine. Après s'être lancée dans le mannequinat à l'âge de 11 ans, Amanda s'est lancée dans la comédie à l'âge de 15 ans, en jouant dans les feuilletons télévisés As the World Turns (1999-2001) et La Force du destin (2003).

Biographie

Amanda est la fille cadette d'une ergothérapeute, Ann Sander, et d'un pharmacien, Jack Seyfried
Elle a des origines allemandes, écossaises, irlandaises et anglaises. Elle a une sœur aînée, Jennifer Seyfried, qui est une musicienne et fait partie d'un groupe de rock de Philadelphie, Love City. En 2003, Amanda est ressortie diplômée du lycée William Allen High School. Adolescente, elle a suivi des cours de théâtre et de chant, avec un coach qui travaille à Broadway.

Vie privée

Amanda souffre de troubles anxieux et d'attaque de panique. Elle a aussi déclaré qu'elle n'a jamais fait de théâtre, car elle a le trac.
Depuis juillet 2013, Amanda est la compagne de l'acteur Justin Long.

Carrière

> 1996-2006 : Ses débuts

Amanda a commencé sa carrière comme mannequin. Elle y a mis fin à l'âge de 17 ans. Sa carrière d'actrice a commencé dans le feuilleton télévisé Haine et Passion, mais la scène où elle est apparue a finalement été supprimé de l'épisode. Par la suite, de 2000 à 2001, elle a joué le rôle de Lucy Montgomery dans le feuilleton télévisé As the World Turns, ainsi que dans un autre feuilleton télévisé La Force du destin, de 2002 à 2003.

En 2003, à l'âge de 16-17 ans, Amanda a auditionné pour le rôle de Regina George dans la comédie Lolita malgré moi ; cependant, le rôle a été attribué à l'actrice canadienne Rachel McAdams. À la suite de ce refus, les producteurs ont pensé à elle pour le rôle de Cady Heron, qui a finalement été donné à Lindsay Lohan. Cependant, elle a obtenu le rôle de Karen Smith, l'une des meilleures amies de Regina George. Le film est sorti au cinéma en avril 2004, et a connu un grand succès commercial. Grâce à ce film, Amanda a remporté son premier MTV Movie Awards avec Lindsay Lohan, Lacey Chabert et Rachel McAdams, dans la catégorie "Meilleure équipe à l'écran". À cette même époque, elle a auditionné pour le rôle de Veronica Mars, dans la série dramatique Veronica Mars. En fin de compte, le rôle a été attribué à l'actrice Kristen Bell, mais Amanda a cependant obtenu le rôle de Lilly Kane, la défunte meilleure amie de Veronica Mars. Son personnage n'apparaissait que dans les flashbacks. Le créateur de la série Rob Thomas a déclaré que la prestation d'Amanda était tellement remarquable, qu'il a prolongé son contrat, alors qu'elle devait seulement jouer dans la première saison.

En 2005, Amanda a joué le rôle de Samantha, composé spécialement pour elle par le réalisateur Rodrigo García, dans le film Nine Lives. Grâce à ce rôle, elle a remporté le prix de la "Meilleure actrice", lors du festival international du film de Locarno. Cette même année, elle a joué dans le film indépendant American Gun. En 2006, elle a joué dans cinq épisodes de la série dramatique Wildfire, puis elle a joué dans le court-métrage Gypsies, Tramps & Thieves. Elle a également joué un petit rôle dans le film Alpha Dog. Entre 2004 et 2006, Amanda est apparue dans plusieurs séries télévisées comme Dr House, Justice, New York, unité spéciale, American Dad! et Les Experts.

> 2006-2011 : Percée.

En mars 2006, Amanda a joué un rôle remarqué dans la série Big Love, jusqu'en mars 2011. Grâce à ce rôle, la jeune femme a obtenu un second rôle dans le film d'horreur Solstice, et elle a joué dans la comédie musicale Mamma Mia, aux côtés de Meryl Streep, un remake de Mamma Mia ! (1999). Le film a été l'un des plus gros succès de l'année 2008. En janvier 2013, il a été déclaré qu'il est le 73e plus gros succès dans le monde du cinéma. Elle a d'ailleurs enregistré cinq chansons pour la bande originale du film.

En mars 2008, Amanda a obtenu le second rôle principal dans le film d'horreur Jennifer's Body, aux côtés de Megan Fox. Le film est sorti en salles en septembre 2009 mais a reçu des critiques mitigées. Cette même année, elle a été castée dans la comédie indépendante Boogie Woogie qui est sortie au cinéma en avril 2010. Le 22 février 2009, Amanda a remis un prix lors des Oscars du cinéma. En mars 2009, le réalisateur Zack Snyder lui a proposé le rôle de Baby Doll dans le film d'action Sucker Punch, mais elle a refusé car elle tournait encore dans la série Big Love.

En 2009, Amanda a obtenu le rôle principal dans le film romantique Cher John - adapté du roman du même nom de Nicholas Sparks, aux côtés de Channing Tatum. Le film est sorti en salles le 5 février 2010, et a reçu des critiques négatives. Pour le film, Amanda a composé et enregistré la chanson Little House. Malgré les mauvaises critiques, le film a battu Avatar au box-office. En mars 2010, on retrouve la jeune femme en haut de l'affiche du film érotique Chloé. Sa prestation lui a valu des critiques positives.

En fin d'année 2010, elle a joué dans la comédie romantique Lettres à Juliette, qui a reçu des critiques mitigées. Pour ce rôle, elle a remporté le prix de la "Plus grande révélation de l'année", et elle a été nominée dans la catégorie "Meilleure performance d'une actrice" lors des MTV Movie Awards. Toujours en 2010, elle a été listée parmi les "17 célébrités à surveiller", et elle a également reçu trois nominations lors des Teen Choice Awards.

Fin janvier 2009, elle a été choisie pour jouer le premier rôle dans la comédie Une femme sans importance, adaptée de la pièce du même nom d'Oscar Wilde - qui devait sortir en salles en 2011.  En 2010, il a été annoncé que le film ne se ferait pas, en raison de problèmes financiers. En 2009, il a également été confirmé qu'elle allait apparaître dans le film Albert Nobbs, mais elle a refusé le rôle à cause d’un emploi du temps trop chargé ; elle a donc été remplacé par Mia Wasikowska. En mars 2011, Amanda a joué le rôle-titre dans le film Le Chaperon rouge, qui a globalement reçu des critiques négatives même s’il a été un succès commercial. En octobre 2011, elle a joué dans le film de science-fiction Time Out, aux côtés de Justin Timberlake, qui a reçu des critiques mitigées bien qu’il ait fait un excellent score en ce qui concerne les entrées.

En début d'année 2012, Amanda s'est retrouvée en haut de l'affiche du thriller Disparue. Plus tard dans cette même année, elle a joué le rôle de Cosette dans le film musical Les Misérables. Le film a reçu des critiques positives, et a même été nominé aux Oscars du cinéma dans la catégorie "Meilleur film de l'année", avec une recette de 440 millions de dollars dans le monde entier.

En 2013, Amanda a joué dans la comédie Un grand mariage, et a prêté sa voix pour le film d'animation Epic : La Bataille du royaume secret. Elle a également joué le rôle de Linda Lovelace dans le film autobiographique Lovelace, réalisé par Rob Epstein et Jeffrey Friedman. Le film a reçu des critiques positives. En mai 2014, elle a joué dans la comédie Albert à l'ouest. Elle jouera également dans le drame The End of Love, la comédie dramatique Pete and Goat, puis elle jouera le rôle-titre dans le film The Girl Who Conned the Ivy League. Amanda va également remplacer l'actrice Emma Stone dans la comédie romantique He's F**king Perfect, et elle jouera le rôle de Mary dans une adaptation de Peter Pan, intitulé Pan, qui sortira en 2015.

Cinéma
  • 2004 : Lolita malgré moi (Mean Girls), de Mark Waters : Karen Smith
  • 2005 : Nine Lives, de Rodrigo García : Samantha
  • 2005 : American Gun, d'Aric Avelino : Mouse
  • 2006 : Alpha Dog, de Nick Cassavetes : Julie Beckley
  • 2008 : Solstice, de Daniel Myrick : Zoé
  • 2008 : Mamma Mia !, de Phyllida Lloyd : Sophie Sheridan
  • 2009 : Boogie Woogie, de Duncan Ward : Paige Prideaux
  • 2009 : Jennifer's Body, de Karyn Kusama : Anita « Needy » Lesnicky
  • 2009 : Chloé (Chloe), d'Atom Egoyan : Chloe
  • 2010 : Cher John (Dear John), de Lasse Hallström : Savannah Lynn Curtis
  • 2010 : Lettres à Juliette (Letters to Juliet), de Gary Winick : Sophie
  • 2011 : Le Chaperon rouge (Red Riding Hood), de Catherine Hardwicke : Valerie
  • 2011 : A Bag of Hammers, de Brian Crano : Amanda
  • 2011 : Time Out (In Time), d'Andrew Niccol : Sylvia Weis
  • 2012 : Disparue (Gone), de Heitor Dhalia : Jill Parrish
  • 2012 : Les Misérables, de Tom Hooper : Cosette
  • 2013 : Un grand mariage (The Big Wedding), de Justin Zackham : Missy O'Connor
  • 2013 : Epic : La Bataille du royaume secret, de Chris Wedge : Mary Katherine (voix)
  • 2013 : Lovelace, de Rob Epstein et Jeffrey Friedman : Linda Lovelace
  • 2014 : Albert à l'ouest (A Million Ways to Die in the West), de Seth MacFarlane : Louise
  • 2015 : Pan, de Joe Wright : Mary Darling
  • 2015 : Ted 2, de Seth MacFarlane : Samantha Leslie Jackson
  • 2015 : Fathers and Daughters : Katiefilms


lundi 5 janvier 2015

TIME OUT d'Andrew Niccol (USA-2011)


Time out (2011) est le dernier film du producteur-réalisateur Néo-Zélandais Andrew Niccol, né en 1964. Il n'a pour l'instant que 5 films à son actif (un 6ème, en production).

Son tout premier film, Bienvenueà Gattaca (1997) stupéfia tout le monde par sa maîtrise et son esthétisme élégant. Ce film est considéré par beaucoup (dont votre serviteur) comme un chef d'œuvre inégalé. Le film qui a précédé Time out, Lord of war (2006) avec Nicolas Cage dans le rôle d'un marchand d'armes international d'un cynisme absolu, est aussi tout à fait remarquable.

Résumé

« Time out » signifie « Il est temps de… » (Sous-entendu, dans le contexte du fil, "de mourir"), ou encore « Le temps est écoulé ».

Dans cette société dystopique, où la population est arrivée au maximum de ce que les ressources de la planète peuvent nourrir, la génétique a permis de garantir à tout être humain de vivre en bonne santé jusqu’à ses 25 ans (ce qui, soit dit en passant, règle d'un seul coup les problèmes de la sécurité sociale et ceux de la retraite !) A partir de cet âge fatidique (au sens propre), un compteur se déclenche automatiquement pour chaque individu, donnant à chacun un "crédit-temps", le même pour tous. Si l'on veut vivre au-delà du temps qui vous est alloué, on doit "gagner sa vie" (et, dans le cas des héros du film, cette expression est à prendre au pied de la lettre).

Mais l’amoralité de l’être humain fait que, même si théoriquement les riches sont soumis aux mêmes règles que les pauvres, ils ont su s’organiser pour détourner les règles du « Time out » à leur profit et négocient le temps comme nos financiers négocient l'argent ou les ressources de la Terre, avec les conséquences que l'on sait.

Dans le monde de Time out, l'étalon n'est donc plus l'argent mais le temps. Mais cela revient au même : les pauvres, tenus par l'oligarchie qui édicte les lois, dans une situation de misère permanente, doivent travailler d'arrache-pied pour gagner leur vie. Les autres, vivant au-dessus des lois, dans un luxe éhonté, trafiquent : jeu, prostitution, affaires en tout genre… dans le but principal de « gagner du temps ».

Les puissants s’appellent entre eux les « immortels » et vivent presqu’éternellement dans leur ghettos doré, jeunes, riches et beaux pour l’éternité. Des « Gardiens du temps », dotés de pouvoirs illimités – mais, bien entendu à la solde des puissants  - sont chargés de faire respecter cet ordre a priori parfait.
Les choses changent brusquement pour Will (étonnant Justin Timberlake), simple ouvrier dans une usine,  alors qu’au cours d’une soirée dans un bar mal famé, il intervient pour sauver un richissime «immortel », Henry Hamilton (Matthew Bomer), venu s’encanailler. Celui-ci a perdu tout intérêt à la vie dorée et sans intérêt qu’il mène. Alors qu’il est ivre, il est attaqué par des malfrats qui veulent lui "voler son temps". Pour remercier Will de l’avoir aidé,  Henry lui fait cadeau de  son crédit temps et se suicide sans que le jeune homme n’ait pu l'empêcher de commettre ce geste définitif.
Mais ce genre de fait met en péril l’ordre établi et n’est pas du goût du chef des «gardiens du temps», Raymond Leon (Cillian Murphy) - déjà vu dans Inception - remonte la piste jusqu'à Will et l'accuse d’avoir assassiné Henry pour lui voler son temps.

Malgré tout le capital temps dont il dispose, Will n'arrive pas assez tôt pour sauver sa mère Rachel qui meurt sous ses yeux. Fou de douleur, il décide de se venger des riches et corrompus «immortels» en s’introduisant chez eux en se faisant passer pour l’un d’entre eux. Grâce à son crédit-temps illimité, il se fait inviter à une soirée où il fait la connaissance de Sylvia Weis (Amanda Seyfried) - vue dans Cher John -  la fille du milliardaire Philippe Weis  qui tombe amoureuse de lui et, ensemble, ils vont tenter de renverser le système et rétablir la justice et l'équilibre naturel des choses.

Mon opinion sur ce film

Je viens de voir Time out. A la différence de certains critiques, j'ai trouvé ce film excellent. Certes, il est moins abouti que Bienvenue à Gattaca qui, selon mon point de vue, ne sera jamais surpassé, mais son propos est intéressant et ne laisse pas indifférent à condition de ne pas se laisser arrêter par le fait qu'il est présenté comme un film de science-fiction. Ceux qui me suivent sur ce blog savent quelle réticence j'éprouve envers les classifications hâtives de films. Dans le cas des films dits "de science-fiction", je les trouve encore plus inadaptées. En fait, beaucoup de spectateurs se privent d'aller voir un film parce qu'il est catalogué « science-fiction" et je trouve cela regrettable. En effet, des films comme Inception, The adjustment bureau (stupidement traduit en français par "L'Agence", un titre tellement passe-partout qu’on l’oublie immédiatement, Minority report ou le très beau et très désespéré Never let me go pour ne citer que ceux-là...) méritent tellement mieux que cette classification réductrice : la science-fiction est un moyen pour l’auteur ou le cinéaste de se projeter librement dans l’avenir et d’imaginer ce que pourrait être une société si nous laissions la technologie nous dicter ses lois, en faisant abstraction de l’éthique et de la morale.

C’est bien le cas dans Time out. On y retrouve à la fois le propos de Lord of war (qui, emprunté à l’histoire d’un trafiquant d’armes international, est plutôt un film d’action) et celles de Bienvenue à Gattaca, film sur les dangers (et l'absurdité !) de l'eugénisme. Dans ce dernier film, la société était coupée en deux : d'un côté les « élus » (les humains sélectionnés génétiquement pour être parfaits et devant lesquels toutes les portes s'ouvraient) et les autres, auxquels étaient réservées les tâches subalternes. On le voit bien, ces sujets relèvent plus de la philosophie et de la politique (voire de l’économique) que de la « science-fiction ».  

Time out n'a jamais eu plus d'actualité qu'en ce moment, où tous les commentateurs nous rebattent les oreilles avec la crise économique qui n’est rien d’autre que la conséquence de la financiarisation du monde et la confiscation des richesses par une minorité, de plus en plus réduite, de plus en plus puissante et… de plus en plus amorale.

Certes, le film n’a pas la majesté ni la perfection glacée de Bienvenue à Gattaca qui restera, pour moi, comme je l’ai dit, un chef d’œuvre insurpassé, aussi bien par son esthétique travaillée, sa symbolique omniprésente, et ses acteurs charismatiques, Jude Law, Ethan Hawke et Uma Thurman. Certes, le scénario de Time out n’est pas parfait ni aussi maîtrisé que celui de ce film mais son propos est aussi inquiétant et doit nous faire réfléchir au-delà du simple divertissement que pourraient y voir certains.

Quant au casting, Justin Timberlake, qui m’avait déjà bluffé dans The Social Network où il ne tenait pourtant qu’un rôle secondaire, il montre dans ce film où il incarne Will, qu’il est un acteur de talent.  Amanda Seyfried, avec ses yeux immenses, joue aussi bien son rôle de pauvre petite fille riche qui se rebelle contre son père. Quant à Cillian Murphy, son regard glaçant en fait un parfait  "gardien du temps" sans autre morale que celle de défendre sa caste mais le pire personnage est encore Philippe Weis, le père de Sylvia, joué par Vincent Kartheiser, déjà vu comme le fils indigne d'Angel dans les dernières saisons de la série fantastique du même nom.

Un film à voir, et pas seulement pour les amateurs de films de science-fiction.  



dimanche 5 janvier 2014

DEAR JOHN de Lasse HALLSTRÖM (USA-2010)



Cher John de Lasse Hallström (2010)

Cher John (Dear John) est un film romantique américain de Lasse Hallström, sorti en 2010. Le film est une adaptation du roman « Cher John » de Nicholas Sparks. Il fut savoir qu’en anglais, une « Dear John letter » est une lettre de rupture.

Synopsis

John Tyree (Channing Tatum) est un soldat des Forces spéciales américaines en poste en Allemagne en permission. Il profite d'une permission aux USA pour voir son père et faire du surf. Savannah Curtis (Amanda Seyfried) est étudiante et ils se rencontrent par hasard sur la plage.  C'est le coup de foudre immédiat entre les deux jeunes gens. Bien qu'appartenant à deux mondes différents (John a été élevé par son père autiste qui n'a qu'un but dans la vie, collectionner les pièces de monnaie, et Savannah est d’une famille aisée), une passion absolue les réunit pendant deux semaines. Mais John doit repartir et, suite aux attentats du 11 septembre, il est envoyé en Afghanistan. Quant à Savannah, elle doit retourner à l’Université. Pendant plusieurs mois, John et Savannah s'écrivent des lettres enflammées. Savannah, chaque jour plus inquiète pour la sécurité de son bien-aimé, s'interroge. Alors que désirs et responsabilités s'opposent toujours plus, le couple lutte pour maintenir ses engagements. Puis, patatras, John reçoit au plus mauvais moment (il vient d'être gravement blessé en Afghanistan) une lettre de rupture sans autre explication. Il est détruit et ne comprend pas ce qui lui arrive. Lorsqu'il retourne en Amérique pour l'enterrement de son père, il revoie Savannah. Celle-ci s’est mariée. La jeune fille n'a pas cédé à un caprice ni aux ordres de sa famille : si, en l’absence de John, elle a choisi d'épouser Tim (Henry Thomas) qu'elle connaît depuis l'enfance, c'est parce que celui-ci est atteint d'un cancer et que quelqu'un doit s'occuper de son fils Alan, un attachant enfant, lui aussi autiste. Même si le générique de fin intervient avant le dénouement, on comprend qu'après la mort de Tim, John et Savannah pourront s'aimer et élever ensemble Alan, dans le respect de la mémoire de son père.

Mon opinion sur ce film

Très beau film, émouvant sans jamais tomber dans la mièvrerie, belle lumière et beaux acteurs. En ces temps de sinistrose, et bien que le sujet ne soit pas des plus gais, curieusement ce film fait du bien. Une mention spéciale à l'acteur qui joue le rôle du père de John, Richard Jenkins, pour sa très juste interprétation d'un être qui n'arrive pas à communiquer, en particulier dans la touchante scène de l'adieu dans l'hôpital. Découverte aussi de Channing Tatum, que je ne connaissais jusque-là que comme un gros bras un peu "bas du plafond". Dans ce film, il arrive à faire passer beaucoup d'émotion et de sensibilité dans un rôle presque mutique. L'image et la lumière sont aussi remarquablement soignées. 

Mon classement : 4,5/5

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