Affichage des articles dont le libellé est comics. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est comics. Afficher tous les articles

lundi 29 avril 2019

CAPTAIN AMERICA, LE SOLDAT DE L'HIVER film d'A. et J. RUSSO (USA-2014)


Captain America : Le Soldat de l'hiver (Captain America: The Winter Soldier) est un film de super-héros américain réalisé par Anthony et Joe Russo, sorti en 2014. Ce film est le 2ème volet de la saga Captain America. Il vient après Captain America, The First Avenger, sorti en 2011.

 Résumé

Lorsque le film commence, on voit Steve Rogers/Captain America (ChrisEvans)  qui tente de vivre une vie normale à Washington DC, où il s’efforce de s'adapter au monde moderne.
Pendant qu’il effectue son jogging, il rencontre Sam Wilson (Anthony Mackie), un militaire qui aide les vétérans à se réintégrer. Alors qu'ils sympathisent, Natasha Romanoff/Black Widow (Scarlett Johansson) vient chercher Steve pour partir dans l’Océan indien libérer les otages d'une plateforme mobile de lancement satellite du SHIELD, le Lemurian Star. Lors du sauvetage, Steve surprend Natasha à copier sur une clé USB des données secrètes concernant le SHIELD. Steve n’en étant pas informé alors qu’il est le chef de la mission, il lui en fait le reproche.

Plus tard, au Triskel, quartier général du SHIELD, Nick Fury (Samuel L. Jackson), patron du SHIELD, révèle à Steve l’existence d’un projet secret appelé Insight : formé de trois héliporteurs géants entreposés dans une base secrète située sous le Potomac et reliés à un réseau de satellites balistiques lancés depuis le Lemurian Star, ce dispositif permettra de neutraliser des terroristes potentiels avant qu’ils n’agissent. Steve comprend la logique de Fury mais il redoute qu’une technologie aussi meurtrière soit détournée de son objectif. Au Triskel, Nick découvre que l’accès aux données contenues sur la clé USB de Natascha lui est interdit alors qu’il est le chef du SHIELD. Il comprend alors que quelqu’un tire les ficelles au-dessus de lui. Après avoir été victime d’un violent guet-apens, il se réfugie chez Steve et lui confie la clé USB peu avant d’être mortellement touché par les balles d’un tireur masqué avec un bras métallique. Steve se lance à la poursuite de l’assassin mais il ne parvient pas à l’arrêter.

Nick est gravement blessé et fait une crise cardiaque pendant l’opération et on le croit mort. Son corps est exfiltré par l'agent du SHIELD Maria Hill (Cobie Smulders). Au Triskel, le secrétaire du Conseil de sécurité mondiale, Alexander Pierce (Robert Redford) convoque Steve pour connaître la raison pour laquelle Fury se trouvait chez lui. Comme Steve refuse de lui répondre, Pierce le considère comme un traître et lance les agents du SHIELD contre lui. Après les avoir tous mis hors d’état de nuire, il est rejoint par Natasha et Sam. Natasha lui révèle que l'homme au bras métallique est appelé le Soldat de l'Hiver. C’est un redoutable tueur, d’une force surhumaine, à qui l’on a attribué plusieurs dizaines d'assassinats au cours des cinquante dernières années.

Grâce à la clé USB, Steve et Natasha identifient un bunker situé dans une base militaire abandonnée dans le New Jersey. Ils s’y rendent et découvrent qu’il abrite un ancien repaire du SHIELD et que, dans son sous-sol, se cache une banque de données conservant, depuis 1972 la conscience d'Arnim Zola, le scientifique qui travaillait pour Crâne rouge pendant la Seconde Guerre mondiale. Une fois réactivé les machines, un enregistrement de Zola dévoile à Steve et Natasha qu'HYDRA a infiltré le SHIELD dans le but de créer un nouvel ordre mondial fasciste. Zola leur révèle l’existence d'un algorithme qu'il aurait écrit pour piloter le projet Insight. C'est alors que le bunker est détruit par un missile du SHIELD. Steve et Natasha réussissent à s'en échapper mais l'ordinateur qui contenait la conscience de Zola est  détruit.

Rejoint par Wilson, qui muni d’un exosquelette lui permettant de voler, Steve, Natasha, avec l’aide de Maria Hill, agent du SHIELD qui leur est restée fidèle, tentent d’empêcher l’algorithme élaboré par Zola de prendre le contrôle d’Insight.

Au cours de l’affrontement qui l’oppose au Soldat de l'Hiver, Steve, qui a pu lui arracher son masque, le reconnaît : il s’agit de son ami d’enfance James Buchanan Barnes, dit « Bucky » (Sebastian Stan), qu’il pensait avoir été tué pendant la Seconde Guerre mondiale. En revanche, Bucky, qui est devenu une redoutable machine à tuer ne reconnaît pas son ami.   

Pierce est abattu par Fury revenu d’entre les morts. In extremis, Steve, Natasha et Wilson parviennent à retourner les héliporteurs contre le SHIELD : deux d’entre eux s’écrasent sur les installations souterraines d’Insight cachées sous le Potomac pendant que le troisième fracasse l’immeuble du Triskel.

Lors du dernier combat entre Steve et Bucky, Steve refuse de combattre son ami et, rendu inconscient par les coups de ce dernier, il tombe dans le Potomac. On voit ensuite Bucky en train de le tirer hors de l’eau avant de s’éloigner.

Scène inter-générique

Le Baron von Strucker (Thomas Kretschmann), désormais aux commandes d'HYDRA, prépare sa revanche contre les Avengers.

LA SAGA "CAPTAIN AMERICA"




La saga Captain America est inspirée d'un super-héros de l'univers Marvel, créé par le dessinateur Jack Kirby et le scénariste Joe Simon, qui apparaît pour la première fois dans le comic book Captain America Comics #1 en décembre 1940.

Conçu à l'origine comme une figure patriotique américaine en réaction au régime nazi, le personnage devient actif avant même l'entrée en guerre officielle des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale. Dès le début de sa publication, il est perçu comme le porte-drapeau des valeurs démocratiques de son pays et comme un défenseur du monde libre contre les totalitarismes, notamment le Troisième Reich.

Doté d'une condition physique au summum du potentiel humain, Captain America est un combattant hors pair, un chef-né et un stratège militaire accompli. Il porte un costume reconnaissable entre tous, inspiré du drapeau américain et est équipé d'un bouclier quasi indestructible, composé d'un alliage d'acier et un métal fictif, le « vibranium », qu'il utilise comme une protection ainsi que comme une arme.

Les films

Il existe de multiples adaptations de Captain America mais, à ce jour, seulement 3 films mettent en scène le super héros. Dans les trois films, le rôle de Captain America est interprété par Chris Evans

1)      Captain America: First Avenger, film de Joe Johnston, sorti le 17 août 2011 ;
2)      CaptainAmerica : Le Soldat de l'hiver, film d’Anthony et Joe Russo, sorti en 2014, il s'agit de la suite du précédent film ;  
3)      Captain America: Civil War, film d’Anthony et Joe Russo, sorti le 27 avril 2016.

vendredi 2 mai 2014

BATMAN BEGINS de Christopher Nolan (2005)

 

Batman Begins est un film américano-britannique de Christopher Nolan, sorti en 2005 et inspiré du personnage de comics « Batman ».

Synopsis

Ce film retrace les origines de Batman, l'homme chauve-souris et son éternel combat contre le mal. Bruce Wayne, enfant, assiste à l'assassinat de ses parents dans une ruelle malfamée de Gotham City. Son père, richissime inventeur et bienfaiteur de la ville, lui laisse une fortune considérable et une immense demeure dirigée par le majordome Alfred Pennyworth (Michael Caine, parfait) qui prendra soin de lui après la mort de ses parents et l'élèvera comme son fils. Comme tout héros de comics qui se respecte, Bruce a une double personnalité. Celle du milliardaire qui mène une vie relativement retirée dans son somptueux château où il organise de temps en temps des réceptions grandioses, et celle du héros solitaire, qui a juré de venger la mort de ses parents et combattre le crime. Le film commence en Asie où le jeune Bruce (impeccablement incarné par Christian Bale) est venu trouver un maître de l'art du combat ninja qui lui enseignera à la fois la philosophie bouddhiste et les techniques de lutte.

Lorsque Bruce revient à Gotham, il retrouve la ville gangrenée par une corruption qui touche tous les niveaux de la société, depuis les plus hautes instances jusqu'aux bas-fonds de la ville. Pendant son absence, les entreprises Wayne ont aussi pris un tour opaque qu'il désavoue.

Avec la complicité de quelques amis fidèles, de son majordome, de l'ancien directeur de ses usines mis sur la touche, Lucius Fox (inoxydable et toujours remarquable, quel que soit son rôle, Morgan Freeman), Rachel Dawes (Katie Holmes), son amie d'enfance devenue assistante du procureur et de Jim Gordon (Gary  Oldman), un des rares policiers intègres de la ville, il mettra au point une stratégie pour se lancer, sous son autre personnalité de Batman, dans sa croisade sans pitié contre le crime.

Mon opinion sur ce film

A mon avis, ce film est le meilleur qui ait, avec The Dark Knight, du même réalisateur, jamais été réalisé sur Batman. Son intérêt est d'insister plus sur la fragilité du super-héros que sur ses dons extraordinaires. C'est le début, où le jeune Bruce Wayne est venu prendre des leçons d’art du combat en Asie, qui m'a le plus plu car elle tranche avec la plupart des films d'action par sa lenteur et son intériorité mais j'ai lu des critiques regrettant justement cette lenteur. Ils n’ont manifestement rien compris au propos du réalisateur car la lenteur me paraît au contraire parfaitement justifiée ici.

Même s'il n'est pas exempt  des travers du genre (effets spéciaux toujours plus délirants, courses poursuites répétitives, bruit et fureur...) ce film se démarque malgré tout des blockbusters d'action par son côté sombre et presque désespéré et la philosophie qui le sous-tend. Le superhéros reste profondément humain et s'interroge constamment sur ce qui est bien et mal, résistant lui-même parfois difficilement à basculer du "côté sombre de la force".


J'ai personnellement beaucoup aimé la prestation de Christian Bale dans ce film car il s'est beaucoup investi dans la personnalité complexe et tourmentée, quasi-schizophrénique, du héros, très loin en cela des interprétations précédentes de Michael Keaton, Val Kilmer ou George Clooney. Pour moi, il restera de loin le meilleur interprète de Batman (Voir à ce sujet ma critique de The Dark knight du 18/08/2008).