vendredi 15 juin 2018

PLAIRE, AIMER ET COURIR VITE de Christophe HONORE (FR-2018)



Plaire, aimer et courir vite est un drame français écrit et réalisé par Christophe Honoré, sorti en 2018.

Résumé

Le film est censé se dérouler en 1993. Nous sommes au début des « années sida » : Arthur (Vincent Lacoste), étudiant à Rennes, rencontre Jacques (Pierre Deladonchamps), écrivain et auteur de théâtre, venu présenter sa pièce dans la capitale bretonne. Arthur hésite dans son choix sexuel, entre les filles (il a une copine, Nadine – Adèle Wismes) et les garçons mais il ne fait pas de doute qu’il préfère la 2ème option.

Jacques, lui, est un homosexuel assumé, atteint du sida. Il est le père d’un garçonnet du nom de Loulou dont il se partage la garde avec sa compagne, et se repose sur son fidèle ami et voisin Mathieu (Denis Podalydès).

Arthur et Jacques sont attirés l’un vers l’autre dès le premier regard mais chacun continue cependant à mener sa vie de son côté tout en échangeant des lettres et des coups de téléphone. Jusqu’au jour où Arthur décide de prendre le train et de venir retrouver Jacques à Paris. Mais c’est malheureusement trop tard car le sida de Jacques est en phase terminale et il décide de mettre fin à ses jours.

Autour du film

Le film devait au départ s'intituler "Plaire, baiser et courir vite" et le rôle de Jacques être tenu par Louis Garrel, l'acteur fétiche de Christophe Honoré. Le film a fait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes 2018.

Mon opinion

J’avais déjà vu d’autres films de Christophe Honoré (à part Les chansons d’amour, qui m’avait touché) et je n’avais pas été emballé. Je n’ai pas non plus été convaincu par ce film long, très long (2.12 H), verbeux, qui ne tient que sur le naturel un rien cynique de Vincent Lacoste qui, au fil des films où je l’ai vu jouer, s’affirme être un acteur de plus en plus intéressant. Jacques, interprété par Pierre Deladonchamps – connu depuis L’inconnu du lac, film que je n’ai pas vu) est une belle découverte. Bien qu’il ait atteint la quarantaine, on est séduit par l’innocence et la vulnérabilité de son regard et de son sourire enfantin. Denis Podalydès est excellent aussi. Mais, si j’exonère les comédiens, je n’en fais pas de même pour la mise en scène paresseuse, lente et décousue. En fait, le film ne démarre vraiment que vers la dernière demi-heure, avec quelques scènes où l'on ressent enfin un peu d'émotion : je retiendrai en particulier celle où Jacques, quittant sa retraite de malade, vient retrouver Arthur sur le pont, ou celle où Arthur parle avec Loulou, venu rendre visite à son père, à l'hôpital... Un mot sur la bande son qui est par moments magnifique et à d'autres horripilante. Curieux film, en fin de compte, fait un peu de bric et de broc, hésitant au fond, comme la valse des amants...      

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