Vu à la télévision
Valérian et la Cité des
mille planètes est un film de science-fiction
franco-sino-belgo-germano-émirato-américano-canadien écrit, produit et réalisé
par Luc Besson, sorti en 2017. C'est une adaptation libre de l'univers
de la série de bande dessinée française Valérian et Laureline, dessinée
par Jean-Claude Mézières et scénarisée par Pierre Christin. Le
titre du film fait référence au deuxième album, L'Empire des mille planètes,
paru en 1971, mais reprend principalement la trame du sixième album, L'Ambassadeur
des Ombres, paru en 1975.
Résumé
Nous sommes en 2740. Les agents
spatiotemporels Valérian (Dane DeHaan) et Laureline (Cara Delevingne)
sont en repos. Valérian rêve d'un monde inconnu peuplé d'êtres anthropomorphes
qui vivent sur une planète couverte d’océans appelée Mül. Vivant dans un état d’harmonie,
ils recueillent des perles dotées de propriétés insolites que de petits animaux
répliquent, ces répliques étant versées dans un puits lors d'un rituel de
remerciements à la Nature. Cette scène idyllique est interrompue par la vision de
vaisseaux spatiaux qui s’écrasent sur la planète, provoquant une catastrophe
dont seuls quelques survivants échappent. Valérian se réveille troublé par ce rêve
dont il ne sait pas s’il provient de son imagination ou est un reflet d’une
réalité. Il commence à le raconter à Laureline mais ils sont brusquement interrompus :
on leur donne l’ordre de partir en mission afin d’intercepter la vente sur le
marché noir d’un artefact volé, le « répliquant » de la planète Mül dont
il avait rêvé. Arrivé sur la planète Kirian, Valérian se confronte avec le
trafiquant, lui vole le réplicateur. Poursuivi, Valeroan et Laureline parviennent
à s’enfui et à rejoindre leur vaisseau.
Mon opinion
Amateur de science-fiction, j’avais
toujours rêvé qu’un jour soit adapté au cinéma l’univers particulier de
Mézières et Christin et de ses deux héros, Valerian et Laureline. C’est
pourquoi, je me faisais une joie de voir cette réalisation de Luc Besson, bien
que j’aie, par le passé, été échaudé par plusieurs de ses productions.
Cependant, je m’attendais à mieux pour Valerian, surtout avec un film dont le
budget pharamineux (197 millions d'euros, film français le plus cher de tous
les temps !) Malheureusement on doit, pour ce film, reconnaître une fois
de plus que « l’argent ne fait pas le bonheur », en tout cas pas le
mien. En consultant les critiques qui en ont été faites, je constate que je ne
suis pas le seul à avoir détesté ce film puisque, sur le plan commercial, il
aura été un échec tel qu’il a entraîné la chute de l’empire Besson, sa société
EuropaCorp, ayant dû être mise en 2019, en procédure de sauvegarde, et vendue
en 2020, principalement à cause de ce film. Sur le plan purement
cinématographique, ce film est une catastrophe, tant au niveau du scénario,
incompréhensible, que de la réalisation brouillonne et noyée d’effets spéciaux
illisibles, sans parler des deux « héros », les deux acteurs choisis
pour incarner Valerian et Laureline, DeHaan, aussi peu expressif qu'un bout de bois, Cara Delevingne, aimable comme une porte de prison, les deux manquant particulièrement de charisme. On a
du mal à croire qu’avec un tel budget Besson ait pu réaliser un film aussi
mauvais ! Du sous Star Wars !
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