Jeanne du Barry est
un drame historique franco-belgo-britannique co-écrit et réalisé par Maïwenn,
sorti en 2023.
Résumé
Le film présente l’ascension
fulgurante de Jeanne Gomard de Vaubernier (Maïwen), une jeune femme
d'origine modeste, qui sera connue sous le nom de comtesse du Barry, comme la
dernière favorite de Louis XV (Johnny Depp). Après une première carrière
dans la prostitution de luxe auprès de la haute noblesse française, elle
devient la concubine du comte Jean-Baptiste du Barry-Cérès (Melvil Poupaud),
qui en 1768 l’introduit à la cour. Elle devient ensuite la maîtresse du roi.
Etant elle-même roturière le comte du Barry étant déjà marié, il lui fait
épouser son frère, le comte Guillaume du Barry, pour qu'elle puisse être
présentée à la noblesse de Versailles.
Dès lors qu’elle est devenue la
favorite du roi, elle se trouve mêlée malgré elle aux intrigues de la cour, en
particulier aux querelles qui opposent ses amis, le duc d'Aiguillon (Pascal
Greggory) et le maréchal-duc de Richelieu (Pierre Richard), au duc
de Choiseul (Patrick d’Assumçao), principal ministre d'État de Louis XV.
La comtesse Jeanne du Barry mène une grande vie à la Cour, appréciée pour son
esprit et son mécénat, mais détestée pour ses origines et son statut de
maîtresse royale, en particulier par Mesdames, les trois filles du roi qui
montent contre elle la jeune dauphine Marie-Antoinette d'Autriche (Pauline
Pollmann), malgré la position mesurée du dauphin, futur Louis XVI (Diego
Le Fur). Un autre personnage est omniprésent à ses côtés, et lui apporte
son soutien et son aide, La Borde (Benjamin Lavernhe), premier valet de
chambre du roi.
Mon opinion
Prévenu par la trop grande
publicité que l’on faisait à ce film, en particulier lors de l’ouverture du
Festival de Cannes où il était présenté « hors compétition », j’ai failli faire
l’impasse sur sa projection au cinéma. J’aurais eu tort tant ce film, malgré
les libertés qu’il prend avec l’histoire, est réussi. Je n’aurais jamais
imaginé Maïwen, avec son physique ingrat, en Mme du Barry, ni d’ailleurs
Johnny Depp dans le rôle du vieillissant Louis XV. Pourtant, ils « font
le job » et, la première surprise passée, on oublie les acteurs au profit des rôles, même si on aurait aimé un peu plus de retenue de la part de Maïwen. Mais la meilleure prestation doit être décernée à Benjamin Lavernhe,
omniprésent jusqu’à la mort du roi, dont on avait déjà pu apprécier le talent,
ainsi qu’à Pierre Richard, en étonnant duc de Richelieu. Pour les
amateurs de films historiques, la réalisation somptueuse, les ravira, aussi
bien pour les décors, les costumes et même la musique (de Stephen Waebeck),
dont on apprécie la discrétion.
Bonsoir Roland, toujours pas vu ce film mais j'y pense. Je n'avais pas vu la bande-annonce. Cela donne envie. Bonne soirée.
RépondreSupprimerRépose à Dasola : J'espère que tu pourras le voir. C'est un bon film.
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