Les Souvenirs est une comédie
dramatique française d'après le roman éponyme de David Foenkinos. Le film, co-écrit
et réalisé par Jean-Paul Rouve, est sorti en 2014.
Résumé
Le film commence (et se termine) par un
enterrement. Il s’agit de celui du mari de Madeleine (Annie Cordy), mère de
Michel (Michel Blanc) et grand-mère de Romain (Mathieu Spinosi). Romain, qui s’est
« trompé de cimetière », arrive à la fin de la cérémonie.
Madeleine, qui adore son petit-fils, ne lui en veut pas. Peu de temps après,
Madeleine, qui vit seule, fait une chute sans gravité mais son fils Michel et
ses deux autres fils prennent la décision, pour sa sécurité et leur
tranquillité, de la mettre dans une maison de retraite. Aucun misérabilisme
dans tout cela : la maison est agréable et Michel et Romain viennent
rendre visite à leur mère et grand-mère presque quotidiennement. Mais Michel vend
l’appartement de Madeleine sans lui en parler et, lorsque celle-ci le découvre,
elle l’accepte mal, même si elle ne montre rien. Quelques jours après, elle s’enfuit
de la maison de retraite et prend un train à la gare St. Lazare pour la
Normandie. Sachant qu’elle a passé une partie de son enfance à Etretat, Romain
prend la direction de cette ville. Il la retrouve sur place, assise devant un
thé, à l’Hôtel des Falaises. Madeleine lui raconte qu’elle souhaitait revoir l’école
qu’elle a dû quitter, en pleine année scolaire, lors de l’exode en 1940. Romain
de Louise, la jolie institutrice (Flore Bonaventura) qu’elle laisse participer
sa grand-mère à une journée de classe avec les enfants de l’école primaire.
Mais, lors du retour à l’hôtel, Madeleine fait un malaise et décède peu après.
Le film se termine, comme il avait commencé, sur un enterrement mais aussi sur
les retrouvailles de Romain et Louise, venue à rendre un dernier hommage à la
vieille dame, qui ont eu le coup de foudre l’un pour l’autre.
Critique
Difficile de classer ce film parmi les comédies, même si le ton reste léger et certains dialogues sont drôles. Car, ce dont il s'agit, c'est de la vieillesse et de la mort. Mais une vieillesse normale et assumée avec gaieté grâce à un scénario sensible et émouvant. Avec une Annie Cordy, toujours très juste, qui assume courageusement son âge (86
ans), un Michel Blanc, parfait dans un des rôles qu’il assume le mieux, celui
de l’hypocondriaque et deux belles découvertes, celle de la délicieuse Flore Bonaventura, mais surtout celle d'un jeune comédien de 24 ans, MathieuSpinosi, d’une fraîcheur et d’une sincérité rares. Son visage ne m’était pas inconnu, et pour cause,
je l’avais déjà vu (et apprécié) dans la série Clem, où il joue le rôle de
Julien, le premier compagnon de Clem et le père de son bébé, Valentin.
La bande originale, dont la nostalgique est en harmonie avec le film, a été composée par Alexis Rault, musicien-interprète, qui a déjà travaillé sur plusieurs musiques de film. On y entend une sympathique réinterprétation de la chanson "Que reste-t-il de nos amours ?" de Trenet par Julien Doré.
Les images tournées à Etretat sont particulièrement belles.
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