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jeudi 5 mai 2022

DONNE-MOI DES AILES Film de Nicolas VANIER (FR-2019)

 

Donne-moi des ailes est un film d'aventures français réalisé par Nicolas Vanier, sorti en 2019. Le film est inspiré par l'histoire de Christian Moullec, l’homme qui a volé avec les oies. Nicolas Vanier a écrit un livre et une BD adaptés du film. Ce film a été présenté en avant-première au festival du film francophone d'Angoulême en 2019.

Présentation

Lorsque Paola (Mélanie Doutey), pour des raisons professionnelles, demande à Christian (Jean-Paul Rouve) de s’occuper pendant ses vacances de Thomas (Louis Vasquez), ce n’est une bonne nouvelle ni pour le père, ni pour le fils. En effet, Christian vit dans les marais pour étudier les oies sauvages. Quant à Thomas, un adolescent de 14 ans, il est uniquement intéressé par les jeux vidéo. Pourtant, lorsqu’il découvre que le projet de son père est de sauver une espèce d’oies en voie d’extinction, Thomas se prend au jeu et va aider son père à monter une expédition destinée les conduire jusqu’en Arctique pour qu’elles retrouvent l’instinct du vol.

Mon opinion

J’étais assez réticent à voir ce film car je pensais qu’il était un remake, voire d’un plagiat, d’un autre film néo-zélandais sorti en 1996 par Carroll Ballard, L’envolée sauvage. L’envoléesauvage se passait au Canada et l'héroïne en était une fillette qui, ayant trouvé des œufs d’oies sauvages dans une forêt détruite par les bulldozers, les élève et convainc son père de leur apprendre à voler en leur montrant l'exemple en utilisant un ULM. Mais ne boudons pas notre plaisir car ce film est magnifique et les images du survol des fjords norvégiens, à couper le souffle. Il présente cependant beaucoup d’invraisemblances et je ne suis pas convaincu que le choix de Jean-Paul Rouve pour jouer le père de Thomas soit une bonne idée.

samedi 25 janvier 2020

JE VOUDRAIS QUE QUELQU'UN M'ATTENDE QUELQUE PART film dramatique d'Arnaud VIARD (FR- 2020)



Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part est un film français réalisé par Arnaud Viard, sorti en 2019. Il s'agit d'une adaptation cinématographique libre de l’immense succès de librairie d'Anna Gavalda sorti en 1999. Le livre d’Anna Gavalda comprend 12 nouvelles qui dépeignent sur un ton léger des situations tragiques ou cocasses.

Présentation

Le film nous fait vivre pendant quelques mois la vie d’une famille qui se retrouve dans la vaste maison familiale autour de la mère, Aurore (Aurore Clément) à l’occasion de son 70e anniversaire. 

Il y a là Jean-Pierre (Jean-Paul Rouve), le fils aîné, commercial dans le champagne, marié et père d’une petite Charlotte, Mathieu, son jeune frère (Benjamin Lavernhe), et ses deux sœurs, Juliette (Alice Taglioni), qui attend son premier enfant à 40 ans et rêve de devenir écrivain, et Margaux (Camille Rowe), est photographe.

On sent que chacun fait contre bonne fortune bon cœur et qu’aucun, malgré les apparences, n’est satisfait de sa vie. Pour Jean-Pierre, les choses tournent mal lorsqu’il reçoit l’appel d’Héléna (Elsa Zylberstein) qu’il n’a pas revue depuis ses années de jeunesse et qu’il n’a cessé d’aimer. Il se rend compte alors qu’il a raté sa vie et ne le supporte pas. Mathieu, qui a vécu jusqu’à l’âge adulte dans l’ombre de son frère, se décide enfin à déclarer son amour à une collègue de bureau. Juliette qui se faisait une joie d’être mère perd son enfant et se met à écrire le livre qui va la rendre célèbre. Margaux galère en attendant de se faire un nom dans le monde de la photographie.

Mon opinion

On est très loin avec ce film du livre d’Anna Gavalda. Mais c’est peut-être mieux ainsi car ce recueil, malgré son succès (plus de 2 millions d’exemplaires vendus), ne m’avait pas laissé un grand souvenir.

J’ai aimé ce film tendre et touchant avec de belles prestations d’acteurs : Jean-Paul Rouve est excellent. J’ai aussi retrouvé avec plaisir Quentin Dolmaire, un jeune acteur que j’apprécie beaucoup pour son charisme et son phrasé particulier. Son commentaire du poème de Rimbaud m’a particulièrement ému.  

mercredi 3 février 2016

MONSIEUR BATIGNOLE comédie de Gérard Jugnot (FR-2002)


Monsieur Batignole est un film français de (et avec) Gérard Jugnot sorti en 2002.

Résumé

Sous l'occupation, M. Batignole (Gérard Jugnot) est un boucher-charcutier parisien qui traficote à l’occasion en faisant du marché noir. Sa fille Micheline est prête à se marier à Pierre-Jean Lamour (Jean-Paul Rouve), un minable auteur de pièces de théâtre qui collabore avec les Allemands. Un jour, Simon, un enfant juif (Jules Sitruk), se présente à sa porte et demande l'asile car ses parents ont été arrêtés par la police française : il pensait les retrouver dans son ancienne maison. M. Batignole accepte alors de le cacher provisoirement dans sa « chambre de bonne », puis dans sa cave, mentant ainsi à toute sa famille (à commencer par son futur gendre antisémite notoire qui l’aurait sans état d’âme livré aux Allemands. Recherchant la famille de Simon, il ne trouve que ses jeunes cousines, cachées, elles par la concierge de l’immeuble où vivaient leurs parents. Il se rend alors bien compte qu’il devra lui-même faire quitter la France à Simon. Un jour, alors qu'il descend dans sa cave pour voir Simon, il le trouve en train de partager son repas avec ses cousines qui sont venues rejoindre l’enfant en passant par le soupirail sur la rue. Ils sont surpris par le gendre qui découvre le pot-aux-roses. Pour l’empêcher de les dénoncer, Batignole le tue. Quand la police arrive, Batignole s'est enfui, entraînant les enfants qu’il amène à la frontière suisse. Après d’autres péripéties, ils traversent la frontière grâce à la complicité d’une fermière et du curé du village. Au moment de se séparer des enfants, M. Batignole se ravise et il part avec eux car plus rien ne le rattache désormais à son ancienne vie.

Distribution

  • ·         Gérard Jugnot : Edmond Batignole
  • ·         Jules Sitruk : Simon Bernstein
  • ·         Jean-Paul Rouve : Pierre-Jean Lamour, le « futur gendre » d'Edmond
  • ·         Michèle Garcia : Marguerite Batignole, la femme d'Edmond
  • ·         Alexia Portal : Micheline Batignole, la fille d'Edmond et Marguerite
  • ·         Damien Jouillerot : Martin, le gamin de la ferme
  • ·         Violette Blanckaert : Sarah Cohen, une cousine de Simon
  • ·         Daphné Baiwir : Guila Cohen, une cousine de Simon
  • ·         Sam Karmann : Max Bernstein, le père de Simon, chirurgien
  • ·         Ticky Holgado : Lucien Morel, le passeur
  • ·         Elisabeth Commelin : Irène, la fermière, mère de Martin
  • ·         Arthur Jugnot : Arthur, le frère aîné de Martin

Lieux de tournage

  • ·         La boutique de monsieur Batignole : Paris, 14e arrondissement, rue Sivel.
  • ·         La Kommandantur : Paris, palais Galliera, 16e arrondissement.
  • ·         La Ferme : Le Theverot, commune de Les Gras (Doubs).
  • ·         Gare de Morteau également dans le Doubs.
Récompense

·         César du meilleur espoir masculin en 2003 pour Jean-Paul Rouve.

Mon opinion sur ce film

Le film est traité comme une comédie mais son sujet est grave. M. Batignole est comme beaucoup de Français sous l’occupation. Il tente de survivre sans se préoccuper du sort des Juifs et sans trop s’embarrasser d’états d’âme jusqu’à ce qu’il soit confronté avec la réalité. Il craque alors devant ce petit bonhomme désemparé qui frappe à sa porte (émouvant Jules Sitruk), pensant retrouver ses parents qui ont été déportés et qu’il ne reverra jamais. M. Batignole change alors peu à peu de mentalité et s’humanise au contact de cet enfant et de ses cousines, prenant tous les risques pour leur permettre de survivre.


Gérard Jugnot est toujours juste dans son jeu, ainsi que les autres acteurs (Jean-Paul Rouve, en nazillon de bas-étage est lui aussi remarquable).  

 Dans le même esprit :

vendredi 6 février 2015

LES SOUVENIRS comédie de Jean-Paul Rouve (FR-2014)


Les Souvenirs est une comédie dramatique française d'après le roman éponyme de David Foenkinos. Le film, co-écrit et réalisé par Jean-Paul Rouve, est sorti en 2014.

Résumé

Le film commence (et se termine) par un enterrement. Il s’agit de celui du mari de Madeleine (Annie Cordy), mère de Michel (Michel Blanc) et grand-mère de Romain (Mathieu Spinosi). Romain, qui s’est « trompé de cimetière », arrive à la fin de la cérémonie. Madeleine, qui adore son petit-fils, ne lui en veut pas. Peu de temps après, Madeleine, qui vit seule, fait une chute sans gravité mais son fils Michel et ses deux autres fils prennent la décision, pour sa sécurité et leur tranquillité, de la mettre dans une maison de retraite. Aucun misérabilisme dans tout cela : la maison est agréable et Michel et Romain viennent rendre visite à leur mère et grand-mère presque quotidiennement. Mais Michel vend l’appartement de Madeleine sans lui en parler et, lorsque celle-ci le découvre, elle l’accepte mal, même si elle ne montre rien. Quelques jours après, elle s’enfuit de la maison de retraite et prend un train à la gare St. Lazare pour la Normandie. Sachant qu’elle a passé une partie de son enfance à Etretat, Romain prend la direction de cette ville. Il la retrouve sur place, assise devant un thé, à l’Hôtel des Falaises. Madeleine lui raconte qu’elle souhaitait revoir l’école qu’elle a dû quitter, en pleine année scolaire, lors de l’exode en 1940. Romain de Louise, la jolie institutrice (Flore Bonaventura) qu’elle laisse participer sa grand-mère à une journée de classe avec les enfants de l’école primaire. Mais, lors du retour à l’hôtel, Madeleine fait un malaise et décède peu après. Le film se termine, comme il avait commencé, sur un enterrement mais aussi sur les retrouvailles de Romain et Louise, venue à rendre un dernier hommage à la vieille dame, qui ont eu le coup de foudre l’un pour l’autre.

Critique


Difficile de classer ce film parmi les comédies, même si le ton reste léger et certains dialogues sont drôles. Car, ce dont il s'agit, c'est de la vieillesse et de la mort. Mais une vieillesse normale et assumée avec gaieté grâce à un scénario sensible et émouvant. Avec une Annie Cordy, toujours très juste, qui assume courageusement son âge (86 ans), un Michel Blanc, parfait dans un des rôles qu’il assume le mieux, celui de l’hypocondriaque et deux belles découvertes, celle de la délicieuse Flore Bonaventura, mais surtout celle d'un jeune comédien de 24 ans, MathieuSpinosi, d’une fraîcheur et d’une sincérité rares. Son  visage ne m’était pas inconnu, et pour cause, je l’avais déjà vu (et apprécié) dans la série Clem, où il joue le rôle de Julien, le premier compagnon de Clem et le père de son bébé, Valentin.    

La bande originale, dont la nostalgique est en harmonie avec le film, a été composée par Alexis Rault, musicien-interprète, qui a déjà travaillé sur plusieurs musiques de film. On y entend une sympathique réinterprétation de la chanson "Que reste-t-il de nos amours ?" de Trenet par Julien Doré. 

Les images tournées à Etretat sont particulièrement belles.

Dans le même esprit :

  • Et si on vivait tous ensemble ?