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samedi 30 avril 2022

LA MORT DANS L'AME téléfilm dramatique de Xavier DURRINGER (FR-2018)

 

La Mort dans l'âme est un téléfilm français réalisé par Xavier Durringer à partir d’un scénario de Marie-Anne Le Pezennec et Guy-Patrick Sainderichin. Ce film a été diffusé, pour la première fois, le 31 janvier 2018 sur France 2.

Résumé

Marc Lagnier (Didier Bourdon) est un père de famille extrêmement protecteur vis-à-vis de son fils adolescent apparemment sans problème, Alex (Benjamin Voisin).

Lorsque son fils est retrouvé mort dans sa chambre, il avoue que c’est lui qui l’a assassiné mais est incapable d’en donner la raison.

Son avocat, Tristan Delmas (Hugo Becker), qui connaît la famille, en particulier Pauline, la sœur d’Ale (Flore Bonaventura), qui est une amie d’enfance, ne peut pas croire à la culpabilité de Marc. Mais celui-ci ne lui facilite pas la tâche car il refuse obstinément d’être défendu et, lors des entretiens avec son avocat, reste mutique.

Tristan mène alors sa propre enquête et finit par découvrir la vérité, une vérité tragique que Marc, en s’accusant, a voulu cacher pour protéger Alex.

Mon opinion

J’ai vu ce téléfilm par hasard lors de sa rediffusion récente (2022) sur France 2. On doit y saluer l’incroyable prestation de Didier Bourdon, dans un rôle à l’opposé de la plupart des rôles comiques auxquels nous sommes habitués. Il incarne ici un personnage fermé, peu aimable et que l’on peine à trouver sympathique jusqu’à ce qu’on comprenne la motivation de son acte terrible. Hugo Becker, que l’on avait apprécié dans le rôle de Paul, dans Je te promets, le remake français très réussi de la remarquable série américaine This is Us est parfait dans le rôle du jeune avocat qui ne lâche rien quitte à se mettre en péril et risquer sa carrière.  

vendredi 6 février 2015

LES SOUVENIRS comédie de Jean-Paul Rouve (FR-2014)


Les Souvenirs est une comédie dramatique française d'après le roman éponyme de David Foenkinos. Le film, co-écrit et réalisé par Jean-Paul Rouve, est sorti en 2014.

Résumé

Le film commence (et se termine) par un enterrement. Il s’agit de celui du mari de Madeleine (Annie Cordy), mère de Michel (Michel Blanc) et grand-mère de Romain (Mathieu Spinosi). Romain, qui s’est « trompé de cimetière », arrive à la fin de la cérémonie. Madeleine, qui adore son petit-fils, ne lui en veut pas. Peu de temps après, Madeleine, qui vit seule, fait une chute sans gravité mais son fils Michel et ses deux autres fils prennent la décision, pour sa sécurité et leur tranquillité, de la mettre dans une maison de retraite. Aucun misérabilisme dans tout cela : la maison est agréable et Michel et Romain viennent rendre visite à leur mère et grand-mère presque quotidiennement. Mais Michel vend l’appartement de Madeleine sans lui en parler et, lorsque celle-ci le découvre, elle l’accepte mal, même si elle ne montre rien. Quelques jours après, elle s’enfuit de la maison de retraite et prend un train à la gare St. Lazare pour la Normandie. Sachant qu’elle a passé une partie de son enfance à Etretat, Romain prend la direction de cette ville. Il la retrouve sur place, assise devant un thé, à l’Hôtel des Falaises. Madeleine lui raconte qu’elle souhaitait revoir l’école qu’elle a dû quitter, en pleine année scolaire, lors de l’exode en 1940. Romain de Louise, la jolie institutrice (Flore Bonaventura) qu’elle laisse participer sa grand-mère à une journée de classe avec les enfants de l’école primaire. Mais, lors du retour à l’hôtel, Madeleine fait un malaise et décède peu après. Le film se termine, comme il avait commencé, sur un enterrement mais aussi sur les retrouvailles de Romain et Louise, venue à rendre un dernier hommage à la vieille dame, qui ont eu le coup de foudre l’un pour l’autre.

Critique


Difficile de classer ce film parmi les comédies, même si le ton reste léger et certains dialogues sont drôles. Car, ce dont il s'agit, c'est de la vieillesse et de la mort. Mais une vieillesse normale et assumée avec gaieté grâce à un scénario sensible et émouvant. Avec une Annie Cordy, toujours très juste, qui assume courageusement son âge (86 ans), un Michel Blanc, parfait dans un des rôles qu’il assume le mieux, celui de l’hypocondriaque et deux belles découvertes, celle de la délicieuse Flore Bonaventura, mais surtout celle d'un jeune comédien de 24 ans, MathieuSpinosi, d’une fraîcheur et d’une sincérité rares. Son  visage ne m’était pas inconnu, et pour cause, je l’avais déjà vu (et apprécié) dans la série Clem, où il joue le rôle de Julien, le premier compagnon de Clem et le père de son bébé, Valentin.    

La bande originale, dont la nostalgique est en harmonie avec le film, a été composée par Alexis Rault, musicien-interprète, qui a déjà travaillé sur plusieurs musiques de film. On y entend une sympathique réinterprétation de la chanson "Que reste-t-il de nos amours ?" de Trenet par Julien Doré. 

Les images tournées à Etretat sont particulièrement belles.

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