Charlie Bartlett est une
comédie américaine réalisée par Jon Poll,
sorti le 22 février 2008. Le scenario
a été écrit par Gustin Nash.
Le film a été présenté en avant-première
au Tribeca Film Festival en mai 2007,
et fut aussi projeté au marché du film de Cannes, au Maui Film Festival, et au Cambridge
Film Festival avant d’être distribué dans les salles aux Etats-Unis et
au Canada en août 2007. Il est
disponible en DVD (VF) depuis 2009.
Résumé
L’histoire met en scène un adolescent riche et doué, Charlie Bartlett (Anton Yelchin) qui rêve d’être populaire. Lorsque le film commence, après avoir déjà été
renvoyé de plusieurs écoles huppées, il se fait renvoyer de sa dernière parce
qu’il s’y est fait la spécialité de fournir des faux permis de conduire à ses camarades. Il ne lui reste plus qu’à intégrer un lycée public.
Dès son premier jour dans ce
nouveau lycée, il se fait remarquer en arrivant en costume et avec un attaché-case
en guise de sac à dos. Il devient donc immédiatement le souffre-douleur de la
brute de service du lycée, un certain Murphey (Tyler Hilton) et de son lèche-bottes.
Mais, grâce à son intelligence,
il a vite fait de mettre Murphey dans sa poche et il en fait son associé pour donner des
consultations psychiatriques gratuites dans les toilettes de l’école, revendant
ensuite aux lycéens les médicaments qu’il s’est fait prescrire par ses propres
thérapeutes, pour ses soi-disant troubles de la personnalité. Grâce à ce
stratagème, il devient ce dont il avait
rêvé : la vedette du lycée…
Sauf que les choses tournent mal
lorsque l’un des élèves psychologiquement très fragile, Kip (Mike Rendall) tente de se suicider en
avalant tout un flacon d’anxiolytiques procurés par Charlie.
Celui-ci décide alors de se
ranger, d’autant qu’il est tombé amoureux de la belle Susan Gardner (Kat Dennings), la fille du principal,
mais les choses sont allées trop loin et lui échappent, manquant de peu de se
terminer en catastrophe.
Mon opinion
Certes, le film traite d'un sujet
qui a déjà souvent été traité au cinéma avec plus ou moins de bonheur, le
mal-être et les dérives d’une jeunesse en quête de repères (Generation RX,
Brick, Elephant, Paranoid Park, etc...)
mais sans la charge dramatique et anxiogène de la majorité de ces films. Ici,
sans nier tout ce qui fait que la jeunesse des sociétés développées est mal
dans sa peau (superficialité, consumérisme, désœuvrement et consommation abusive
de drogues en tout genre), le
réalisateur s’est attaché à nous montrer que l’un des objectifs majeurs de ces
jeunes est la quête de leur propre identité. Le film doit beaucoup à la remarquable prestation d'Anton Yelchin qui sait nous rendre sympathique un personnage que l’on
devrait, a priori, détester.
Je citerai ici une critique
découverte sur Allociné car j’aurais pu l’écrire à un ou deux mots près :
« Sous une apparence légère
et superficielle, ce teen-movie émouvant nous présente une image profondément
réfléchie des adolescents et de leurs tourments, de leurs angoisses, de leurs
peurs, de leur quête d'identité et d'indépendance, de leur relation avec leurs
parents. Sans tomber dans les clichés, le réalisateur Jon Poll nous offre une
magnifique palette de jeunes se livrant sans pudeur à Charlie Bartlett (joué
par le fantastique Anton Yelchin qui donne à son personnage toute la
consistance à travers la détresse et les émotions de ce jeune adolescent),
jouant le rôle de "confident" dans les toilettes du lycée, façon
mi-confession ecclésiastique, mi-thérapie médicamenteuse, dans une recherche
désespérée d'amour (qu'il ne trouve pas dans sa famille …). Le casting est
véritablement le point fort de ce film (…) » [Critique de schutschut sur Allociné.fr]
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