mardi 13 juin 2017

THE COLONY Film de science-fiction (CA-2013)


The Colony est un film de science-fiction horrifique canadien écrit et réalisé par Jeff Renfroe, sorti en 2013. A ne pas confondre avec la série de science-fiction Colony.

Résumé

L’action se passe en 2045. Pour lutter contre le dérèglement climatique, l’humanité a installé un système de gigantesques tours censées contrôler le climat et empêcher le réchauffement climatique. Or, c’est le contraire qui se produit et la Terre subit une nouvelle glaciation. Pour résister, les rescapés se réfugient sous terre et transforment des installations souterraines industrielles en bases de survie. Le film se déroule dans la colonie n°7 qui, parce qu’elle disposait de réserves (en particulier de graines et de souches animales), a réussi à développer des cultures de plantes et de l’élevage lui permettant de mener une vie à peu près équilibrée grâce à Briggs (Laurence Fishburne), un ancien gradé de l’armée, chargé des secours lors de la vague de froid, qui a organisé la colonie de manière intelligente et humaine. Mais celle-ci est malgré tout menacée par l’épuisement des ressources et les épidémies qui, par manque de médicaments, mettent en péril la survie des rescapés. Au début du film, nous voyons Sam (Kevin Zegers, vu dans The mortal instruments), qui travaille à l’extérieur de la base pour réparer une cheminée d’aération. Il tente de s’interposer pour empêcher l’exécution par Mason (Bill Paxton) d’un malade de la grippe. Outré par ce qu’il a vu, il vient trouver Briggs qui s’oppose aux méthodes brutales de Mason.  

Sur ces entrefaites, la colonie n°7 reçoit un message de détresse d’une autre base relativement proche, la colonie n°5. Briggs et Sam décident de s’y rendre, accompagnés d’un adolescent, Graydon (Atticus Dean Mitchell, héros du film et de la série TV : Ma babbysitter est un vampire) pour voir ce qu’il s’y passe. Pendant son absence, Briggs, se méfiant des méthodes expéditives de Mason, laisse le commandement de la colonie à Kai (Charlotte Sullivan).  Lorsqu’ils arrivent à la colonie n°5, ils la trouvent désertée mais sont alertés par des traces de sang. Ce qu'ils vont y découvrir dépasse de loin leurs pires cauchemars... En effet, la base a été prise d’assaut par une bande d’humains redevenus cannibales. Ils arrivent malgré tout à échapper à leurs poursuivants, non sans laisser derrière eux le cadavre du jeune Graydon. Mais les cannibales les poursuivent. Briggs se sacrifie pour les retarder en faisant sauter un pont et seul Sam parvient, épuisé, à la colonie n°7. Lorsqu’il s’éveille, il se retrouve prisonnier car Mason a profité de l’absence de Briggs pour désavouer Kai et prendre le contrôle. Sam et Kai arrivent cependant à se libérer mais il est trop tard pour organiser la résistance et, après avoir fait exploser la base et tué les cannibales qui s’y étaient introduits, les deux jeunes gens entraînent avec eux une poignée de rescapés vers une hypothétique colonie située plus au nord qui aurait réussi à relancer l’une des tours de contrôle climatique et recréer un environnement favorable à la survie.      

Mon opinion sur ce film

Je ne savais que ce film, qui m’a tenté par son thème post apocalyptique, rappelant Le jour d'après de Roland Emmerich (2004). Dire que j’ai été déçu est un euphémisme. En effet, à part l’accroche du début, on se doute dès l’arrivée à la colonie n°5, que ce que vont trouver les héros ne va pas leur plaire. Ce ne sont pas les scènes « gore » qui me gênent car elles sont supportables et j’ai vu bien pire. Mais le film accumule beaucoup trop d’invraisemblances pour être crédible. Il y a des invraisemblances dans tous les films de ce genre mais certains se rachètent par d’autres qualités, l’humour par exemple, ou vous encouragent à regarder jusqu’à la fin par empathie avec les héros. Ici, à part le jeune Graydon, qui est rapidement éliminé, et Sam et Kai, on n’a pas envie de s’attacher aux personnages comme cela avait été le cas dans Le jour d'après, par exemple.

En conclusion, sans être un navet intégral, ce film ne mérite pas qu’on lui consacre du temps.     

Voyez plutôt : 

- Le jour d'après de Roland Emmerich (2004)
- Ou, à la rigueur, malgré ses défauts : La compagnie des glaces
- Vous pouvez voir aussi : Snowpiercer- Le Transperceneige

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