lundi 16 octobre 2017

GOSFORD PARK film de Robert Altman (GB-2001)


Gosford Park est un film britannique de Robert Altman écrit par Julian Fellowes d'après une idée originale de Robert Altman, sorti en 2001. Ce film se passe dans un manoir anglais dans les années 30 à l'occasion d'une partie de chasse. 

Résumé

Novembre 1932. Sir William et Lady Sylvia Mc Cordle organisent, dans leur somptueuse propriété de Gosford Park, perdue dans la campagne anglaise, une partie de chasse pour leurs relations, parents et amis.
Alors que les maîtres logent au premier étage de la vaste demeure et se rencontrent dans ses salons, la nombreuse domesticité de la maison ainsi que celle, tout aussi multiple et compliquée, des invités, est retranchée dans les cuisines et les couloirs du rez-de-chaussée. Cachotteries et mystères abondent : les sœurs de Lady Sylvia sont aussi malheureuses qu'elle-même, la fille de Sir William et Lady Sylvia, Isobel, dissimule à grand-peine un secret, plusieurs invités sont accablés de soucis financiers ou professionnels, et les domestiques errant en catimini savent presque tout sur les invités. Survient le meurtre du maître de maison. Le mystère s’annonce, ici encore, entre mensonges et vengeance.

Anecdotes

Avant d'être un film d'enquête policière, Gosford Park est surtout un film dépeignant la société anglaise de l'époque. Les deux niveaux — l'aristocratie et les serviteurs — sont symbolisés par les deux niveaux de la maison — le rez-de-chaussée et les étages pour l'aristocratie, les sous-sols pour les serviteurs —, et l'allégorie est renforcée par le montage parallèle. Il fait de nombreuses références à La Règle du jeu, le chef-d'œuvre de Jean Renoir. L'intrigue, quant à elle, est librement inspirée du roman d'Agatha Christie Le Noël d'Hercule Poirot. Les acteurs jouant les serviteurs ne portent aucun maquillage.

Distribution

  • Maggie Smith : Constance, comtesse de Trentham, tante de Sylvia, Louisa et Lavinia
  • Michael Gambon : Sir William McCordle, le maître de maison
  • Kristin Scott Thomas : Lady Sylvia McCordle
  • Camilla Rutherford : Isobel McCordle, fille des maîtres de maison
  • Charles Dance : Lord Raymond Stockbridge
  • Geraldine Somerville : Lady Louisa Stockbridge, sœur de Sylvia et de Lavinia
  • Tom Hollander : commandant Anthony Meredith
  • Natasha Wightman : Lady Lavinia Meredith, sœur de Sylvia et Louisa
  • Jeremy Northam : Ivor Novello, célèbre acteur et chanteur, cousin de sir William
  • Bob Balaban : Morris Weissman, producteur d’Ivor Novello
  • James Wilby : Freddie Nesbitt
  • Claudie Blakley : Mabel (vo) / Babette (vf) Nesbitt
  • Laurence Fox : Lord Rupert Standish
  • Trent Ford : Jeremy Blonde
  • Ryan Phillippe : Henry Denton, acteur se faisant passer pour le valet de M. Weissman
  • Stephen Fry : inspecteur-chef Thomson
  • Kelly Macdonald : Mary MacEachran, camériste de lady Trentham
  • Clive Owen (VQ : Daniel Picard) : Robert Parks, valet de chambre de Lord Stockbridge
  • Helen Mirren : Mme Wilson, gouvernante de la maison
  • Eileen Atkins : Mme Croft, chef cuisinière
  • Emily Watson : Elsie, domestique et maîtresse de Sir William
  • Alan Bates : Jennings, majordome

Récompenses

Le film a obtenu 7 nominations aux Oscars mais seul le scénario a été récompensé. Robert Altman a reçu le Golden Globe et le BAFTA du meilleur réalisateur.

Mon opinion sur ce film


J’ai profité de son passage à la télévision pour voir ce film dont j’avais entendu parler sans l'avoir jamais vu. J’ai été globalement déçu car, malgré une distribution particulièrement brillante (citons bien sûr cette chère Maggie Smith, toujours aussi géniale, mais aussi, en vrac Kristin Scott Thomas, Charles Dance, Clive Owen ou Hellen Mirren (dans un rôle un peu inférieur à son talent), mais aussi… et c’était plus inattendu, Ryan Phillippe, le film m’a paru terriblement ennuyeux. 

Certes, on apprécie le jeu parfait des acteurs, les décors et les costumes somptueux, les dialogues à double sens, mais justement, l'intrigue est un peu trop complexe pour faire un film parfaitement réussi. Pour une fois, je reprendrais volontiers la critique au vitriol des Cahiers du Cinéma : « Statique, lourdement psychologique, figé dans une esthétique paresseuse, Gosford Park affecte la brillance mais sent le formol. » car c’est aussi mon avis. A trop vouloir en faire, trop de personnages, trop de dialogues, trop de situations alambiquées, Altman se perd lui-même dans son scénario. En outre, on a déjà vu cela mille fois : rien de vraiment nouveau sous le soleil glacé de la bourgeoisie anglaise. 

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