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mercredi 17 janvier 2024

UN ESPION ORDINAIRE Film d'esoionnage de Dominic COOKE ( USA-GB 2020)

 


Un espion ordinaire (Tire original : The Courier, littéralement « le coursier ») est un film d'espionnage américano-britannique coproduit et réalisé par Dominic Cooke, sorti en 2020. Inspiré de k’histoire vraie que vécut l'homme d'affaires anglais Greville Wynne et l'agent secret soviétique Oleg Penkovsky. Vu à la télévision.

Présentation

Le film se déroule au début des années 1960 au moment de la crise des missiles à Cuba. Greville Wynne (BenedictCumberbatch), un homme d'affaires britannique sans problème, est recruté par le MI6, le bureau d’espionnage britannique, pour se rendre en URSS rencontrer Oleg Penkovsky (Merab Ninidze), un colonel du service de renseignement militaire de l'armée soviétique (GRU) qui craint que son pays, dirigé par Nikita Khrouchtchev, ne déclenche une guerre nucléaire.

Très réticent au départ, Wynne, devant la menace que fait planer la politique de l'URSS sur le monde, se rend en URSS sous prétexte d'y faire des affaires et devient ami avec Penkovsky dont il partage les idées.

Lorsque ce dernier et sa famille sont menacés, Wynne fera tout pour l’exfiltrer d’URSS mais il sera arrêté et emprisonné dans des conditions très dures mais sera libéré grâce à un échange de prisonniers alors que Penkovsky sera exécuté pour trahison.

Cependant, grâce à leur sacrifice, les missiles qui devaient être déployés à Cuba seront retirés et la crise évitée.  

Mon opinion

J’ai regardé ce film quand j’ai vu que l’acteur principal en était Benedict Cumberbatch dont j’ai déjà pu apprécier les prestations dans plusieurs longs métrages (Cheval de guerre, Le cinquième pouvoir, Imitation game, 1917, etc.)

Même si le film est moins prenant que d’autres, peut-être en raison d’un scenario moins maîtrisé, je n’ai pas été déçu par la performance de Cumberbatch qui n’a pas hésité à perdre plusieurs kilos pour jouer le rôle du prisonnier qui a passé 2 ans dans les prisons russes. Les reconstitutions de l’époque sont aussi très réussi et l’ambiance pesante parfaitement soutenue par la belle musique d’Abel Korzeniowski (qui, dans un tout autre genre, a aussi composée celle de Roméo et Juliette ou A single man).

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mercredi 3 janvier 2024

LES FIGURES DE L'OMBRE Film de Theodore MELFI (USA-2016)

 

Les Figures de l'ombre (Titre original : Hidden Figures) est un drame biographique américain coécrit, coproduit et réalisé par Theodore Melfi, sorti en 2016. Il s'agit de l'adaptation du livre Hidden Figures de Margot Lee Shetterly mettant en scène trois femmes noires employées par la NASA.

Résumé

Le film se déroule dans les années 1920 en Virginie. Katherine Johnson, une fillette noire, apprennent que leur fille est surdouée. Grâce à une bourse, Katherine (Taraji P. Henson) peut intégrer l’université et diplômée en 1962, elle intègre le Centre de recherche Langley (Virginie), qui travaille au programme spatial américain. On est alors en pleine guerre froide et les Russes viennent de lancer leur 1er Spoutnik et font peser la menace atomique sur les USA. Avec deux autres femmes noires, Mary Jackson (Janelle Monae) et Dorothy Vaughan (Octavia Spencer), elles sont intégrées par le chef du programme, Al Harrison (Kevin Costner) à l’équipe de mathématiciennes mais doivent travailler sur des données partiellement masquées sous les ordres de Paul Stafford (Jim Parsons) qui refuse, par obstination machiste, de reconnaître leur travail.

Par leur ténacité, et malgré le racisme de leurs collègues blanches, en particulier Vivian Mitchell (Kirsten Dunst) elles parviendront à s’imposer et être reconnues à leur juste valeur.

Mon opinion sur ce film

Inspiré d’une histoire vraie, ce magnifique film mériterait d’être mieux connu car il révèle un pan caché du programme spatial américain, l’apport ignoré de ces chercheuses noires, méprisées de la communauté scientifique à cause des préjugés de leurs collègues blancs. On ne peut qu’être ému devant le combat de ces femmes qui, par leur dignité tranquille et leur courage font d’elles d'admirables héroïnes.  

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samedi 11 mars 2023

MY BEAUTIFUL BOY drame de Felix VAN GROENINGEN (USA-2018)

 


Vu en DVD. 

My Beautiful Boy est un drame américain coécrit et réalisé par Felix Van Groeningen, sorti en 2018. Il s’agit de l’adaptation du livre biographique de David Sheff sur son combat pour sortir son fils Nic de la drogue : Beautiful Boy: A Father's Journey Through His Son's Addiction.

Présentation

David Sheff (Steve Carell), journaliste au New York Times, est le père de Nicolas « Nic » (TimothéeChalamet), un adolescent doué et sensible, élève brillant (il est accepté dans 6 universités américaines) , qui se destine à faire des études de littérature à l’université. Depuis la séparation de David d’avec Vicky (Amy Ryan), Nic est élevé par son père avec qui il a une relation fusionnelle, et s’entend bien avec sa belle-mère, Karen (Maura Tierney) et avec ses petits demi-frère Jasper et demi-sœurs qui sont en adoration devant lui.

Mais un jour, sans que rien ne le laisse prévoir, Nic disparaît pendant deux jours et revient chez son père qui constate qu’il se drogue. David prend aussitôt la décision de le conduire dans une clinique spécialisée où le traitement semble faire merveille. Jusqu’à une première rechute qui sera suivie de beaucoup d’autres, malgré toute l’attention et l’amour que lui porte sa famille.

David consulte des spécialistes de la dépendance, dont un qui lui révèle le fonctionnement du « crystal meth » (la métamphétamine cristal), l’une des drogues les plus addictives qui soient et des plus dangereuses car, outre qu’elle induit des comportements irrationnels, peut être létale à partir de 200 mg. A titre expérimental, il va même jusqu’à tester cette drogue sur lui-même pour en constater les effets.  

Après une dernière rechute, David, qui est épuisé et se sent totalement impuissant, refuse d’apporter son aide à son fils qui fait une overdose et est sauvé in extremis par les services d’urgence.  

Lorsque le film se termine, un cartel nous indique que Nic est sobre depuis 8 ans mais met en garde sur le fait qu’une victime du « meth » n’est jamais définitivement guéri et peut rechuter à tout moment.

Mon opinion

Le film nous présente une situation bien connue, hélas, de tous ceux qui ont eu à faire, dans leur entourage ou leur famille proche, à une victime d’addiction, qu’elle soit due à l’alcool ou à la drogue : déni, rechutes, mensonges, vol, déchéance physique, prostitution (qui nous est épargnée dans le film alors qu'elle est présente dans le livre)... Dans le cas de Nic, la drogue (la "meth"), qui l’a entraîné dans cet état de dépendance extrême est l’une des pires avec l’héroïne. On ne peut qu’être bouleversé par le combat de ces parents contre une telle descente aux enfers, jusqu’à comprendre et excuser la dernière lâcheté du père qui a tout essayé et, qui, pour protéger sa famille, renonce à venir une dernière fois en aide à son fils. Cette scène est sans doute la plus bouleversante du film d’autant plus que le spectateur voit Nic, après que son père ait raccroché,  s’effondrer sur le carrelage de toilettes publiques et le croient mort. Le jeu de Timothée Chalamet, que j’ai déjà pu apprécier dans plusieurs films, est poignant. Je n’en dirai pas autant de celui de Steve Carell, que j’ai trouvé nettement moins convaincant.

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vendredi 23 octobre 2020

SLEEPERS film de Barry LEVINSON (USA-1996)

Sleepers est un film américain sorti en 1996 et réalisé par Barry Levinson (Rain man, Good morning Vietnam). Il est inspiré de faits réels, racontés par Lorenzo Carcaterra dans un livre autobiographique du même nom paru en 1995.

Résumé

L’action commence dans le quartier populaire de Hell’s Kitchen à Manhattan (New York) dans les années 60. Les héros du film sont quatre jeunes amis inséparables, Lorenzo connu sous le surnom de « Shakes » (Joseph « Joe » Perrino), Michael (Brad Renfro à voir dans le film Le client), John (Geoffrey Wigdor) et Tommy (Jonathan Tucker). Ils font les 400 coups dans le quartier sous le regard affectueux et vigilant du père Bobby (Robert de Niro) sans que cela porte réellement à conséquences, les habitants de Hell’s Kitchen ayant tous, peu ou prou, une notion assez peu orthodoxe de la morale et de la loi. Jusqu’à ce jour fatal de l’été 1967 où les choses dérapent et où les quatre adolescents sont les auteurs involontaires d’un drame. Etant tous mineurs, ils ne vont pas en prison mais dans un centre dit « d’éducation », The Wilkinson Home for Boys, où, dès leur arrivée, ils sont victimes de violences et d’abus sexuels de la part de plusieurs gardiens, menés par Sean Nokes (Kevin Bacon).

A l’âge adulte, deux d’entre eux, John (Ron Eldard) et Tommy (Billy Crudup), devenus des criminels, reconnaissent Nokes dans le bar où ils ont l’habitude d’aller et ils l’abattent devant témoins. Lorsqu’ils arrivent devant le tribunal pour y être jugés, ils sont confrontés à leur ancien ami Michael (joué par Brad Pitt), devenu procureur. En secret, celui-ci contacte les autres membres de l’équipe pour agir contre son camp et les faire innocenter, alors que son rôle serait de les faire condamner. Il charge « Shakes », devenu journaliste (Jason Patric) de contacter l’avocat Danny Snyder (Dustin Hoffman) et d’agir en sous-main auprès du chef de la mafia locale, en la personne de King Benny (Vittorio Gassman) et Little Caesar (Wendell Pierce), pour piéger et régler leur compte aux complices de Nokes, Ferguson (Terry Kinney), Haddison (Jeffrey Donovan) et Styler (Lennie Loftin).

Lors du procès, Ferguson, soumis à un interrogatoire implacable (en fait conçu par Michael) de l’avocat Danny Snyder, va finir par confesser toutes les horreurs qu’ont subi les enfants.   

Afin de totalement désavouer le seul témoignage oculaire du meurtre, « Shakes » doit convaincre le père Bobby d’affirmer, qu’à l’heure du meurtre, les accusés assistaient en sa compagnie à un match de volley. Ce dernier, après une longue réflexion, accepte de faire un faux-témoignage et John et Tommy seront blanchis par le jury.

Mon opinion

Ce film est conduit comme un thriller qui bouleverse au plus profond le spectateur. Le récit des sévices subis par des enfants (rappelons que le plus jeune n’avait que 9 ans et le plus âgé 12 !), plus d’ailleurs évoqué en paroles qu’en images, fait froid dans le dos. On a beau savoir que les maltraitances et les abus sexuels ont été légion dans toutes sortes d’institutions, qu’elles soient religieuses ou non et que bien peu ont été reconnues et condamnées par les autorités. Le phénomène de la honte de la victime est aussi bien analysé dans le film. Les acteurs, les jeunes, en particulier, sont remarquables de justesse et de sincérité. Parmi les adultes, on remarquera bien sûr les formidables prestations de Kevin Bacon, Robert de Niro, Brad Pitt et Dustin Hoffman à contre-emploi mais aussi l’impressionnant Vittorio Gassman dans celui d’un mafieux hors du commun.

Malgré le succès du livre et du film qui ont eu un grand retentissement auprès du public, il faut savoir que les autorités dont dépendait The Wilkinson Home for Boys ont toujours nié la véracité des faits dénoncés par Lorenzo Carcaterra.   

Dans le même esprit, vous pouvez voir :

- Philomena 

 - Never let me go

- Grâce à dieu

mercredi 8 août 2018

IMPERIUM film de Daniel Ragussis (USA-2016)



Imperium est un film dramatique et un thriller américain, écrit et réalisé par Daniel Ragussis, tiré d'une histoire de Michael German. Le film a été diffusé le 19 août 2016, dans une version limitée, et à travers la vidéo sur demande par Lionsgate Première.

Résumé

Un jeune agent du FBI, Nate Foster (Daniel Radcliffe) est chargé par sa supérieure hiérarchique Angela Zamparo (Toni Colette) d'infiltrer un groupuscule néo-nazi. D'abord réticent, Nate comprend vite que, pour mettre en confiance les membres de l'organisation, il doit devenir un des leurs... Il se rase le crâne et se fait passer pour un vétéran de la guerre d’Irak. Tiraillé entre sa morale et les impératifs de sa mission, Nate s’affole quand il comprend que le groupe ne se contente pas de défilés au caractère "folklorique" avec drapeaux et saluts nazis mais qu’il prépare un attentat d'envergure en utilisant un matériau radioactif volé.

Mon opinion sur ce film

J’espérais pouvoir voir ce film au cinéma mais sa diffusion est restée confidentielle. Peut-être par peur des dirigeants de salles de programmer un film traitant des mouvements néonazis et suprématistes blancs aux USA. Pourtant, on ne peut s’y tromper : le film dénonce au contraire sans ambages cette dérive qui gagne, hélas, aussi bien outre Atlantique que sur notre continent. 

Ceci dit, le film est loin d’être une réussite. Plutôt brouillon, mal bâti, cette histoire, pourtant paraît-il inspirée de faits réels, n’est pas franchement crédible. Et j’ai beau adorer Daniel Radcliffe, je pense que l’avoir choisi pour ce rôle est une erreur de casting. Mais il n’est pas le seul à n’être pas à sa place dans cette distribution. C’est en particulier le cas de Sam Trammel, le gentil loup-garou de True Blood, que l’on peine à imaginer en dangereux extrémiste nazi prêt à sacrifier sa famille pour ses idées. Mais Toni Colette n'est pas mieux à sa place en chef du FBI, que l'on aurait imaginée nettement plus cynique. 

mercredi 22 mars 2017

LION film de Garth DAVIS (2016)


Lion est un film américano-britannico-australien réalisé par Garth Davis, sorti en 2016. 

Résumé

Ce film est basé sur une histoire vraie, celle de Saroo Brierley, racontée dans son livre autobiographique A long way home

Lorsque le film commence, on voit Saroo (Sunny Pawar), un enfant indien pauvre de cinq ans, et son frère aîné Guddu (Abhishek Bharate), risquer leur vie en montant sur un train en marche pour y voler du charbon. Ils revendent ensuite ce charbon contre deux portions de lait qu’ils s’empressent à rapporter à leur mère. 

Les deux garçons, leur petite sœur et leur mère vivent dans une misérable maison du quartier de Ganesh Talai dans la ville de Khandwa dans l'État du Madhya Pradesh. 

Un soir, Saroo insiste pour accompagner Guddu, qu'il adule, à la gare de Khandwa. D'abord Guddu  refuse puis il cède à l'insistance de son petit frère. Pendant que Guddu explore les wagons des trains à quai à la recherche de menue monnaie ou d’objets perdus par les voyageurs,  Saroo dort sur un banc . Lorsqu’il se réveille, la gare est vide et le petit garçon s’affole. Montant dans le premier train à l’arrêt, il se met à chercher son frère. Epuisé et désespéré, il finit par s'endormir sur une banquette alors que le train démarre. Quand il se réveille enfin, le train roule à grande vitesse. Les voitures sont vides et les portières sont bloquées. Le train ne s’arrêtera que deux jours plus tard, après avoir parcouru 1600 km. Il finira par s’arrêter à Calcutta, une ville située à l’opposé du village de Saroo. Perdu dans l’immense cité, ne parlant pas le bengali (sa langue est l'hindi), il erre en compagnie d'autres enfants et, après plusieurs péripéties où il risque sa vie, il est finalement enfermé dans un asile pour enfants des rues dont on ne sait s’il s’agit d’un orphelinat ou d’une prison. Quelques mois plus tard, les autorités n’ayant pas réussi à retrouver sa famille, il est proposé à l’adoption et envoyé en Australie où il est élevé par un couple qui vit à Hobart, en Tasmanie.

Arrivé à l'âge adulte, intégré à la société australienne, Saroo (DevPatel) se lance dans des études supérieures de tourisme mais, lors d’une réunion chez des étudiants indiens, des souvenirs de son enfance lui reviennent avec une violence inouïe. A partir de là, il n’a de cesse que de tenter de localiser son village d’origine et faire savoir à sa mère qu’il est toujours vivant et en bonne santé. Cette recherche, pour laquelle il s’aide du logiciel Google Earth, finit par l’obséder à tel point qu’il en perd le sommeil, abandonne ses études et se sépare de sa petite amie…

Après plusieurs années de recherche où il s’enfonce de plus en plus dans la dépression, il est sur le point d’abandonner sa quête mais le hasard lui fait retrouver le nom de son village. Ayant renoué les liens avec sa famille d’adoption et sa petite amie, il décide de repartir en Inde pour y retrouver sa mère biologique, âgée mais toujours en vie, sa sœur adolescente alors qu’il l’avait quittée bébé. Mais, lorsqu’il demande des nouvelles de son grand frère Guddu, qu’il adulait, il apprend qu’il a été fauché par un train la nuit-même où le train l’a emporté loin des siens.

Mon opinion sur ce film


Ce film pose le problème de l’adoption et de la recherche de leur identité par les enfants adoptés. J’ai d’autant plus été ému par ce cas qu’outre la misère extrême dans laquelle vivent certains enfants de par le monde, le cas de Saroo m’a rappelé celui d’enfants adoptés que je connais personnellement. Si je suis aussi allé voir ce film, c’est pour Dev Patel, un acteur anglais d’origine indienne, dont je suis l’évolution depuis que je l’avais découvert dans Skins. Jusque-là, il avait montré une énergie extraordinaire dans les rôles dans lesquels je l’avais vu, que ce soit dans Slumdog millionaire ou Indian Palace,… Il est presque méconnaissable dans celui de Saroo adulte, qui demande une intensité et une concentration démontrant une autre facette de son talent. Un mot aussi des autres acteurs : Nicole Kidman, qui joue le rôle de sa mère adoptive australienne est d’une grande justesse. Quant à Rooney Mara, dans celui de Lucy, la petite amie de Saroo, elle est aussi parfaite. Mais la palme revient au petit Sunny Pawar, le jeune acteur indien qui joue le rôle de Saroo enfant. L’énergie et la sincérité que déploie ce gamin sont impressionnantes.  Originaire de Mumbai (Bombay) en Inde, le garçon a été repéré dans une école pour enfants défavorisés et signe ici son premier rôle. A l'époque, il ne parlait pas un mot d'anglais. S'il vit toujours avec sa famille à Mumbai, une carrière d'acteur semble lui ouvrir les bras puisqu'il va tourner dans le film Love Sonia, aux côtés de Demi Moore. Souhaitons-lui de faire une aussi belle carrière que Dev Patel.      

dimanche 26 juin 2016

A LA POURSUITE DU BONHEUR comédie dramatique de G. Muccino (USA-2006)




À la recherche du bonheur ou La Poursuite du bonheur (Pursuit of Happiness) est une comédie dramatique de Gabriele Muccino sortie en 2006.

Synopsis

Chris Gardner (Will Smith), est un représentant de commerce dont les revenus, basés sur la vente d’un scanneur portatif auprès des médecins,  sont précaires. Sa vie familiale s'en retrouve grandement affectée : le seul salaire régulier est celui de sa femme, Linda, sa compagne (Thandie Newton), qui travaille comme femme de ménage et est à bout de forces. Découragée après les multiples échecs de quitter San Francisco pour New York. Malgré sa situation précaire, Chris se bat pour garder son fils de 5 ans, Christopher (Jaden Smith) et tente de faire face seul aux dettes accumulées et aux impôts impayés en se formant pour être courtier en bourse.  Il fait alors tout pour gagner l'attention de ses employeurs potentiels mais doit jongler au quotidien pour faire face à toutes les difficultés auxquelles il est confronté : perte de sa maison, de sa voiture, vol de l’un de ses précieux scanners, etc. Criblé de dettes et sans argent, il va devenir SDF dans une ville qui en compte déjà beaucoup et il va devoir s'acharner pour conserver sa dignité, encouragé par l'amour de son fils.

Mon opinion sur ce film

Un film sans concession sur un pays qui, certes, donne sa chance plus que tout autre aux battants mais ne fait aucun cadeau aux perdants, fussent-ils, comme le héros, pleins de courage et de combativité. Nous prions à chaque minute pour que Chris s’en sorte et qu’une bonne âme lui tende la main mais, s’il finit par gagner, c’est uniquement par sa force de caractère et surtout pour épargner à son fils de cinq ans (magnifique Jaden Smith, le propre fils de Will Smith), la terrible déchéance qui attend les loosers dans ce merveilleux pays qu’est l’Amérique. Pour y être allé récemment, je peux témoigner que la peinture que fait le film de la pauvreté qui côtoie la richesse triomphante n’est pas exagérée. De ma vie, je n’avais vu autant de SDF au fin fond de la déchéance occuper les centres villes (que l’on appelle Downtown aux USA) de villes par ailleurs richissimes comme Los Angeles ou San Francisco (où se déroule l’action).  Le film est, paraît-il, inspiré d’une histoire vraie : tant mieux si le héros qu’incarne Will Smith a réussi, mais combien d’autres sont broyés par la « machine à faire du fric » et la société sans scrupules à l’américaine qui est en train de gagner l’Europe ? Quoiqu’il en soit, ce film est une belle leçon d’humanité et d’optimisme pour tous.

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