Hunger Games : La Ballade
du serpent et de l'oiseau chanteur est un film de science-fiction dystopique tiré du roman
du même nom écrit par Suzanne Collins, l’auteur de la trilogie des Hunger
Games, publié en 2020. Le film, lui, fait suite aux quatre films sortis
plus tôt : Hunger Games – 1 (2012), Hunger Games –2 : l’embrasement (2013), Hunger Games – 3 : La
Révolte, 1ère partie (2014) et Hunger Games – 4 :
La Révolte, 2ème partie (2015). Hunger Games : la
Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur est un « prequel »
qui se place 64 ans avant Hunger Games. Le film, réalisé comme les opus
précédents, par Francis Lawrence, est sorti en novembre 2023.
Résumé
Il raconte la jeunesse de
Coriolanus Snow (Tom Blyth), qui deviendra plus tard le dictateur de
Panem.
Au début du film, on découvre
Coriolanus, issu d’une famille noble de Panem, qui a été riche et brillante,
mais est à présent déchue pour une raison qui ne nous est pas révélée. Il vit
dans des conditions précaires avec sa cousine Tigris et sa grand-mère,
Grandma’am. Aucun des trois ne mange à sa faim et, pour s’habiller, Coriolanus
n’a qu’une seule chemise, qui lui vient de son père décédé, que Tigris doit
ravauder pour qu’il soir présentable.
Son ambition est de décrocher le
convoité prix Plinth, créé par le père richissime de son ami Sejanus (Josh
Andres Rivera), qui lui permettra d’entrer à l’université et de redorer le
blason de sa famille.
Avec les étudiants de son âge, il est convoqué
par le doyen, Casca Highbottom (Peter Dinklage) et le Dr Volumnia Gaul (Viola
Davis), pour être l’un des mentors des « tributs », des
adolescents choisis pour combattre dans l’arène au cours des 10èmes Hunger
Games, décidés pour punir les districts de s’être révoltés contre le
capitole, au cours d’une terrible guerre civile, dix ans auparavant.
A Coriolanus échoit une frêle
jeune fille du nom de Lucy Gray Baird (Rachel Zegler), une chanteuse itinérante
membre d’un peuple de musiciens, les Covey, dont Coriolanus tombe amoureux.
Dans ses tentatives pour la
sauver, Coriolanus commet des erreurs qui lui vaudront d’être envoyé comme pacificateur
dans le 12e district, d’où est originaire Lucy Gray. Dans le train
qui l’y conduit, il rencontre son ami Sejanus qui, bien qu’étant le fils du
richissime et puissant Plinth, a lui aussi été puni pour avoir enfreint les
règles et pris nettement position contre le Capitole et ses horreurs après la
mort de son ancien ami, Marcus, tribut du district 2.
Pour se libérer du district 12 et
regagner le Capitole, Coriolanus trahit son ami Sejanus. Lucy Gray, avec qui il
avait décidé de fuir, l’abandonne dans les bois et, pour sa « bonne
conduite », Coriolanus est réintégré au Capitole et reçoit le prix Plinth.
Il deviendra par la suite l’héritier des Plinth qui ne savent pas qu’il est
responsable de la mort de leur fils et ont cru son amitié pour Sejanus sincère.
Totalement changé, on le voit
empoisonner le doyen Casca Highbottom et on comprend qu’il s’agira d’un premier
meurtre qui sera suivi de beaucoup d’autres avant qu’il ne devienne le terrifiant
Président Snow que l’on connaît à travers la trilogie des Hunger Games.
Mon opinion
En grand fan de la trilogie des Hunger
Games de Suzanne Collins, comment aurais-je pu ne pas aller voir
ce dernier opus consacré à la personnalité de Coriolanus Snow, le futur
président de Panem. Au début, Coriolanus nous paraît sympathique et attachant
et on le plaindrait presque jusqu’à ce qu’on comprenne que tout ce qu’il fait n’est
qu’une stratégie pour grimper les échelons et s’imposer au Capitole. Ces 1ers
« jeux » sont beaucoup plus sobres et plus brutaux que ce que l’on
verra par la suite, avec les tromperies aussi terrifiantes que raffinées
inventées par les cerveaux malades du Capitole pour transformer l’affrontement
à mort de ces adolescents en sordide spectacle. Pour moi, ce film, plus sobre,
plus noir aussi (si toutefois cela peut l’être) surpasse les films précédents
où les effets spéciaux l’emportaient souvent, comme hélas c’est le cas pour la
majorité de blockbusters actuels, sur le scenario et la profondeur psychologique des personnages. Un coup de maître !
Bien apprécié cette préquelle, à l'issue de laquelle on ne peut que s'interroger sur d'éventuels liens de Snow avec la famille de Katniss... Peut-être qu'un ou plusieurs autres films viendront encore combler la "lacune"?
RépondreSupprimer(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola