Hunger Games : L'Embrasement (The
Hunger Games: Catching Fire) est un film de science-fiction dystopique
américain réalisé par Francis Lawrence, sorti le 27 novembre 2013.
Il s’agit de la suite de Hunger
Games. Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson,
Lenny Kravitz ou encore Donald Sutherland reprennent les rôles principaux qu’ils
tenaient déjà lors du premier volet de la saga, avec de nouveaux acteurs qui
campent les personnages apparaissant dans le deuxième roman de la trilogie
homonyme de Suzanne Collins, comme Philip Seymour Hoffman qui interprète le haut-juge Plutarch Heavensbee.
Synopsis
Ce film est l’adaptation du 2ème
volume de la trilogie The hunger games de Suzanne Collins.
Gagnants des 74e Hunger Games, Katniss
Everdeen (Jennifer Lawrence) et Peeta Mellark (Josh Hutcherson) habitent maintenant le village des vainqueurs du
District 12, en compagnie de leur mentor Aymitch Abernathy.
Juste avant le
départ du train pour la tournée des vainqueurs, le président Snow rend
une visite surprise à Katniss où il la menace de s'en prendre à tous ses
proches si elle ne fait pas le nécessaire pour tenter d'éteindre la rébellion
dont elle est en train de devenir le symbole. Elle doit pour cela démontrer
qu'elle file le parfait amour avec Peeta. Lors de la tournée, les deux
adolescents voient la rébellion contre le Capitole prendre de l'ampleur dans les districts qu'ils traversent, les signes de ralliement étant trois doigts levés accompagnés de quatre notes fredonnées évoquant le chant du geai moqueur. Pendant ce temps, Snow et le nouveau haut-juge Plutarch Heavensbee élaborent un plan pour se débarasser de Katniss sans en faire une martyre.
Prenant tout le monde de court,
le Capitole annonce que les prochains Hunger Games seront ceux de l'expiation
(Quarter Quell) qui se tiennent tous les vingt-cinq ans, mettant les anciens vainqueurs encore en vie (deux par district),
afin que tous sachent "qu'ils ne sont pas plus forts que le Capitole et
qu'on ne peut pas aller contre son pouvoir".
Pour le district 12, le sort se
joue entre Katniss, Peeta et Aymitch. Katniss est désignée d'office mais Peeta
se porte volontaire pour remplacer Aymitch.. Déterminés à se protéger l'un
l'autre, les deux adolescents doivent affronter de multiples dangers mortels
lors de ces Jeux, personnalisés par leurs adversaires ou par une série de
catastrophes planifiées. Comprenant que, pour vaincre, ils doivent s’allier
entre eux, Katniss et Peeta s’associent avec d'autres concurrents (Finnick Odair
et Mags, Beetee et WIress, Johanna Mason), et déjouent le fonctionnement de l'arène. Au
dernier moment, Katniss utilise les éclairs artificiels qui frappent à heure
régulière le plus grand des arbres de la forêt elle pour détruire le dôme artificiel qui entoure l’arène.
Katniss se réveille à l’intérieur
d’un hovercraft dirigée par le haut-juge Heavensbee et Aymitch qui lui révèlent
qu’elle est devenue le symbole de la révolte. Elle apprend alors que Peeta
(ainsi que Johanna Mason) sont dans les mains du Capitole. Puis son ami Gale
Hawthorne lui apprend que le District 12 a été bombardé et rayé de la carte,
mais qu'il a réussi à sauver sa mère et sa sœur ‘Prim’ Primrose. La dernière
image du film montre le visage de Katniss en gros plan passant en quelques
secondes de l'étonnement à la peur, de la peur au désespoir et du désespoir à
une farouche détermination et se termine sur le symbole du Geai moqueur en feu
qui déploie ses ailes.
Mon opinion sur ce film
Bien que le réalisateur de ce 2ème opus soit différent (le 1er film avait été réalisé par Gary Ross, celui-ci l'est par Francis Lawrence, qui n'a aucun lien de famille avec l'actrice principale, Jennifer Lawrence), on reste dans la même esthétique alliant architecture fasciste, brutalité d'un état totalitaire militarisé, décadence de la classe dominante maintenant la population des districts dans une dépendance totale.
Ce deuxième volet est peut-être plus sombre que le premier, les signes de la révolte qui couve sont intelligemment suggérés, les acteurs ont mûri, ce qui est en adéquation avec leur rôle. Les effets spéciaux restent dans la limite du raisonnable, ce que, personnellement, j'apprécie au plus haut point. Encore un détail : la musique du générique de fin est un morceau inédit du dernier disque de Coldplay, Atlas, et elle est, tout bonnement, sublime.
Ce film est une réussite.
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