Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
Ernest et Célestine est
un film d'animation français réalisé par Benjamin Renner,Vincent Patar et
Stéphane Aubier. Il est sorti fin 2012. Le film est inspiré des albums pour
enfants de Gabrielle Vincent.
Synopsis
"Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier
d'amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, un gros ours marginal, clown et
musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine, une orpheline, qui a fui
le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et se
réconforter, et bousculer l'ordre établi..."
Célestine est une petite souris
orpheline qui vit sous terre, dans un orphelinat pour souris, régi comme une
prison. Ernest est un ours qui vit dans une cabane à moitié en ruine située
dans les bois à l'écart du village de ses congénères.
L'ours se réveille de sa longue
hibernation totalement affamé et cherche sa pitance dans le village. Célestine,
elle, a été envoyée en mission dans le village où vivent les ours pour récolter
les dents de lait des enfants très réputées parmi son espèce.
Alors qu'elle s'apprête à
subtiliser la dent d'un enfant ours, fils d'un riche marchand de sucreries,
elle est découverte et s'enfuit, atterrissant dans une poubelle. C'est là
qu'Ernest la découvre, endormie.
Alors qu'il s'apprête à la
dévorer, Célestine lui fait la leçon et ils deviennent d'inséparables amis,
poursuivis l'un et l'autre par ceux de leur propre espèce, car ils ont trahi
les valeurs des souris et des ours.
Mon opinion sur ce film
Très joli film, enfin réellement
destiné aux enfants. A voir, sans crainte, en famille. Une belle histoire de
tendresse et de respect de la différence dont, non seulement les enfants, mais
aussi les adultes, peuvent tirer la leçon, porté par un joli travail d'animation à partir des délicates
aquarelles de l'illustratrice belge Gabrielle Vincent, décédée en 2000.
Mon classement
Sympathique film d'animation qui défend de belles valeurs d'amitié, de fraternité et d'antiracisme. A voir sans restriction en
famille.
If est un film dystopique britannique,
réalisé par Lindsay Anderson en
1969.
Synopsis
Le film se passe dans une Public School
britannique (école privée) où les étudiants se révoltent contre une discipline
absurde et pervertie. L'acteur principal est Malcolm McDowell qui deviendra par la suite le meneur de la bande
d'assassins déchaînés d'Orange mécanique (1972) de Stanley Kubrick. C'est d’ailleurs en le
voyant dans If.... que Kubrick, ayant remarqué le sourire sarcastique de l’acteur,
eut l'idée de lui proposer le rôle d’Alex dans Orange mécanique. Le film se
termine, lors de la Journée des Fondateurs, par une tuerie générale, les adolescents
ayant découvert une cache d'armes dans l’école, ils s'en servent pour viser, depuis
les toits où ils se sont réfugiés, et tuer sans la moindre émotion leurs
victimes (parents en visite, professeurs
et militaires appelés en renfort).
Autour du film
Cette œuvre très polémique a
déclenché un scandale en Angleterre lors de sa sortie en salles. Un ambassadeur
l'avait qualifiée d’ « insulte à la nation » et un certain Lord
Brabourne la considéra même comme "le scénario le plus maléfique et
perverti" qu'il ait jamais lu, souhaitant même que cette histoire "ne
voie jamais la lumière du jour". Une fois le film monté, les Studios
Paramount faillirent renoncer à le
projeter en salles. Lors de sa sortie, le film faillit être interdit par la
censure qui y vit, à juste titre, une menace pour l'ordre public. Il n'en
obtint pas moins la Palme d'Or au
Festival de Cannes 1969, à une époque où les prix à Cannes avaient encore
un sens. Dans un sondage mené par le British Film Institute en 1999, auprès de
mille professionnels du cinéma, If.... est classé comme le douzième meilleur
film britannique du XXe siècle. En 2004, il a été classé 16e meilleur film britannique de tous les temps par le magazine Total Film.Les trois premiers films de la liste
sont, respectivement, Le Troisième homme (1949), de Carol Reed, Brève Rencontre
(1945) et Lawrence d'Arabie (1962), tous les deux réalisés par David Lean.
Dans la fiche technique du film,
on peut voir le nom de Stephen Frears, inconnu à l’époque. Il participa au
tournage de If.... en tant qu'assistant réalisateur.
Le film est disponible en DVD
zone 2 (mais en VO non sous-titrée)
Mon opinion sur ce film
Brûlot nihiliste, intransigeant
et violent, à l’unisson du vent de révolte qui souffla dans le monde (et pas
seulement en France comme le croient beaucoup !) dans les années 68-70, impitoyable
critique sociale qui remettait en question, au-delà des institutions, le conformisme
cuistre de toute la société britannique.
Lorsque je l'avais vu à sa
sortie, le film m'avait fait une forte impression. Je me souviens en
particulier de la bande son, composée
par le musicien australien Marc Wilkinson, en particulier le Sanctus de la Missa Luba (messe traditionnelle congolaise) que l'on entend pendant que défile le
générique de fin après que se soit inscrit en rouge sur fond noir le mot
"If" ("Si"...), par référence au côté dystopique du film.
Joseph Gordon-Levitt est un
acteur, réalisateur, scénariste, producteur et chanteur américain, né le 17
février 1981 à Los Angeles (Californie).
Biographie
Il est le petit-fils du metteur
en scène Michael Gordon, qui a réalisé Confidences sur l'oreiller et Cyrano de
Bergerac.
Il est né et a grandi à Los
Angeles, en Californie. Sa famille est d’origine juive. Son père, Dennis
Levitt, était autrefois le directeur des nouvelles de la Pacifica Radio
station, KPFK-FM1. Sa mère, Jane Gordon, a concouru pour le Congrès des États-Unis
en Californie dans les années 1970 au nom du Parti paix et liberté. Il avait un
frère aîné Dan, décédé en 2010.
Joseph a étudié à l'université
Columbia, où il a suivi des études de lettres (notamment la poésie française)
mais il a interrompu ses études pour se concentrer sur sa carrière d'acteur,
commencée très tôt. Il avait en effet tourné un premier rôle dès l'âge de 7 ans
dans une Equipe aux anges (1994).
Son physique de jeune premier est
à la fois un atout et un handicap. On a du mal à croire qu'il ait dépassé la
trentaine mais, d'un autre côté, sa personnalité est peut-être trop lisse pour
qu'on lui confie de grands rôles, ce qui fait que, malgré une filmographie
impressionnante (36 films, une 20e
de téléfilms ou de séries télé), il est encore peu connu du grand public et on
ne peut l'assimiler à aucun rôle marquant.
Je l'avais personnellement repéré dans Brick (2005), mais c'est en 2009 qu'il se fait
remarquer du grand public avec le rôle de Tom, dans le film (500) jours ensemble, une comédie
romantique aux côtés de Zooey Deschanel, pour lequel il a reçu une nomination
au Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie.
En 2010, il est présent dans le
film de science-fiction Inceptionde Christopher Nolan dont il partage
l'affiche avecLeonardo DiCaprio,Ellen Page, Tom Hardy, Marion Cotillard et
Cillian Murphy.
En 2011, il travaille à nouveau
avec le réalisateur Christopher Nolan pour le rôle de John Blake, un jeune
policier chargé d'une mission spéciale dans le troisième volet de Batman, The Dark Knight Rises, au côté de Marion Cotillard, Michael Caine, Cillian Murphy
et Tom Hardy.
En 2012, il est à l'affiche du
film Premium Rush dans lequel il incarne le premier rôle, ainsi que dans Looper, un film de science-fiction, au côté de Bruce Willis. La même année, il joue aussi pour la première fois
sous la réalisation de Steven Spielberg, dans le film Lincoln, où il interprète
Robert Todd Lincoln, le fils aîné du président.
Toujours en 2012, il abandonne
le tournage de Django Unchained de Quentin Tarantino pour réaliser son premier
long métrage Don Jon. Dans ce film, il joue le rôle d’un accro aux films
pornographiques, à l’opposé de tous les rôles de gentil garçon un peu lisse qu’il avait
incarnés jusque-là. Malgré son sujet sulfureux, le film a été salué par la
critique et lui a valu plusieurs prix.
En 2015, il incarne de façon mimétique le
lanceur d’alerte américain Edward Snowden dans le film Snowdenréalisé par
Oliver Stone. Autre film à voir : Uncertainty.
Dakota Blue Richards,
née le 11 avril 1994 à South Kensington, à Londres au Royaume-Uni, est une
actrice britannique.
Son nom, Dakota, lui a été donné par sa mère, une
anthropologue américaine. Il signifie « allié » dans la langue Lakota (tribu
amérindienne nord-américaine).
Elle a passé son enfance à Brighton. Elle a obtenu son premier rôle à 12 ans et a été choisie, sur un casting de 10 000 jeunes filles à travers l'Angleterre, pour incarner le rôle principal, celui de Lyra Belacqua,
dans la superproduction À la croisée des mondes : La Boussole d'or, tiré de la saga Les
Royaumes du Nord de Philip
Pullman. Malheureusement, ce film, bien qu'il ait été réalisé par Chris Weitz (American Pie, Pour un garçon, Twilight, etc.)et ait bénéficié d'un casting prestigieux (Daniel Craig, Nicole Kidman, Eva Green, Kristin Scott Thomas), n'a pas trouvé son public et n'a pas eu de suite. La carrière de la jeune actrice aurait alors pu être stoppée net mais il n’en a - heureusement pour elle - rien été car, depuis, elle a enchaîné les rôles au cinéma, à la
télévision et au théâtre.
Dracula est un film fantastique
réalisé et coproduit par Francis Ford Coppola en 1992. Il est adapté du roman homonyme
de Bram Stoker. Il met également en avant le côté érotique du roman et
introduit une romance entre Dracula et Mina Murray.
Résumé
Qui ne connaît l’histoire de
Dracula, roman gothique publié en 1897 par l’écrivain irlandais Bram Stoker ?
Transylvanie, 1462. Le comte Vlad
Dracula, chevalier roumain, part en guerre contre les Turcs en laissant
derrière lui sa femme Elisabeta. Cette dernière met fin à ses jours lorsqu'elle
apprend la fausse nouvelle de la mort de son mari. Le suicide étant considéré
comme un péché mortel par l’Église, Elisabeta est damnée. Fou de douleur, Vlad
Dracul (Gary Oldmand) renie l'Église
et déclare vouloir venger la mort de sa princesse à l'aide des pouvoirs
obscurs, devenant ainsi un vampire sous le nom de Dracula.
En 1897, à Londres, quatre
siècles plus tard, Jonathan Harker (Keanu Reeves), un jeune clerc de notaire, est envoyé en Transylvanie pour
conclure la vente de l'Abbaye de Carfax à un mystérieux et richissime comte Dracula,
en remplacement de son collègue Renfield, devenu fou et interné à l’asile
psychiatrique du Dr. Seward. Au moment de la signature finale de la vente,
Dracula découvre un portrait de Mina (Winona
Ryder, qui joue aussi le rôle d’Elisabeta), la fiancée de Harker, qui
ressemble trait pour trait à son épouse défunte Elisabeta. Après avoir
emprisonné Harker, Dracula s’embarque pour Londres dans le but de conquérir
Mina.
Lors de son arrivée, il est
transporté jusqu'à l'Abbaye de Carfax. Il cherche ensuite une proie en la
personne de Lucy, la meilleure amie de Mina, qu'il transforme en vampire. Le
comte possède désormais une apparence jeune et séduisante et emploie tous ses
charmes à séduire Mina, dont le fiancé est toujours prisonnier en Transylvanie.
La santé de Lucy se dégradant de plus en plus, son futur époux, Arthur
Holmwood, fait appel au professeur Abraham Van Helsing (Anthony Hopkins), éminent spécialiste de l’occulte. Van Helsing se
rend compte que Lucy est victime de vampirisme. Pendant ce temps, Harker a réussi
à s'échapper du château de Dracula et se réfugie dans un couvent. Il écrit à
Mina pour lui demander de venir au plus vite le retrouver afin qu'ils
s'unissent. Dracula tue Lucy afin qu'elle devienne une de ses épouses vampires.
Après les funérailles de Lucy,
Van Helsing et ses amis vont jusqu'au caveau familial, où est supposée être le
corps de la jeune femme. Trouvant le cercueil vide, ils attendent son retour. Van
Helsing la tue en lui enfonçant un pieu dans le cœur et en la décapitant. Il
brûle ensuite son corps afin qu'elle trouve le repos éternel.
Les époux Harker reviennent à
Londres et retrouvent Van Helsing et ses amis décidés à débarrasser l’Angleterre
de Dracula. Mina est placée en sécurité dans l'asile dirigé par Seward tandis
que le groupe détruit les caisses contenant la terre sacrée sans laquelle Dracula
n’a plus d’encrage en Angleterre. Cependant Dracula rend visite à Mina et lui
révèle sa véritable nature. Elle lui demande alors de lui donner la vie
éternelle afin qu'ils restent unis. Le groupe de Van Helsing pénètre dans la
chambre, interrompant Dracula qui s’échappe en se transformant en une horde de
rats. Sous hypnose Mina révèle à Van Helsing le retour de Dracula dans ses terres.
Van Helsing et son équipe le poursuivent jusqu’en Transylvanie.
Autour du film
Le scénario faillit être adapté
sous forme de téléfilm avant que Winona Ryder ne manifeste son intérêt et le
présente à Coppola, qui décida de le produire et de le réaliser.
Mon opinion
Je n'avais pas encore vu ce film,
pourtant considéré comme un classique, énième
adaptation du Dracula de Bram Stoker. Il faut dire que, si j'aime bien la
science-fiction et le fantastique, je ne suis pas fan des films d'horreur.
Comme il passait à la télévision, j'en ai profité pour le regarder.
Le film a été un grand succès
commercial et les critiques ont été plutôt favorables. Il a même remporté
plusieurs récompenses dont trois Oscars.
Je sais que je vais encore ne pas
me faire que des amis avec cette critique mais je m'en moque.
Je m'attendais à
nettement mieux de la part du réalisateur du Parrain et d'Apocalypse
now que cette pitrerie indigeste
avec des scènes relevant plus du Grand-Guignol que du cinéma. Faut-il prendre
cette adaptation au 2ème, voire au 3ème degré ? On
pourrait le penser tant les attitudes des personnages, leurs maquillages, sont
outrés et que leur jeu même confine au ridicule. Malheureusement, pour que ce soit
le cas, il faudrait aussi à ce film une bonne dose d'humour et de
distanciation, ce dont il manque complètement.
Quand je me trouve confronté à des
navets réalisés par de grands metteurs en scène et bénéficiant d’un casting prestigieux,
je suis toujours stupéfait que des comédiens de renom aient pu se laisser
embarquer dans un scénario aussi grotesque et enfermer dans des rôles aussi
caricaturaux. Bon, peut-être que résister à l'attrait d'une grosse production
dirigée par Coppola ne se refuse pas, mais tout de même... Ce film me rappelle
douloureusement d'autres détestables adaptations (Les frères Grimmde Terry Gilliam avec Matt Damon et Heath Ledger, ou le pitoyable Sherlock Holmesde Guy Ritchie avec Jude Law). Que ces films aient obtenu
un succès commercial ne me surprend pas vraiment. Ce qui me surprend, c'est
que ce Dracula-là ait pu obtenir trois Oscars (meilleurs montage sonore, costumes et
maquillage !!!) car on serait en droit d'attendre de la profession un peu plus
de discernement, à moins que les critiques n'aient pas osé soulever la fureur du "Napoléon du
cinéma".
Décidément, je n'ai pas le feeling avec la
famille Coppola. J'avais déjà détesté la fille. Avec ce film, j'en viendrais
aussi à détester le père.
Mon jugement
L'une des plus grosses "nouilleries"
de l'histoire du cinéma. Plus ridicule qu'effrayant !
Le Roi Arthur (King
Arthur) est un film américain
réalisé en 2004 par Antoine
Fuqua.
Synopsis
L'action est censée se dérouler
en 467 après J.-C. Rome, en proie à la dégénérescence de ses institutions, est victime
des attaques répétées des peuples
barbares qui se pressent à toutes ses frontières et n’est plus capable de faire régner
l’ordre dans son Empire trop étendu. Le pouvoir se replie sur l'Italie,
abandonnant peu à peu toutes ses anciennes colonies à leur sort. Après
plusieurs siècles de domination sur la Grande-Bretagne, les Romains s'en retirent face aux invasions des Saxons. Lors des conquêtes menées dans l’est
de l’Europe, ils ont incorporé des cavaliers Sarmates, réputés pour leur
bravoure et leur art du combat, leur promettant de les libérer de leurs
engagements envers Rome après 15 ans de service. Ces cavaliers sont sous les
ordres d'un officier romain, de mère celte, Artorius Castus, dit Arthur (Clive Owen).
Le film commence au moment où,
ayant accompli leur dernière mission qui consistait à sauver l’évêque Germanus d’une
embuscade des Pictes, dont le chef est un certain Merlin, ils attendent qu’on
leur délivre le sauf-conduit qui leur permettra de
regagner leur lointaine patrie.
Mais, avant de leur remettre ces
précieux documents, Germanus leur donne une dernière mission : ramener à l'abri
du camp romain, situé au sud du mur
d’Hadrien, la riche famille de Marius Honorius (en particulier son fils Alecto,
un adolescent pressenti pour devenir le futur pape), qui vit en pays Picte.
Les chevaliers sarmates,
Lancelot, Tristan, Bors, Dagonet, Gauvain et Galahad, sont réticents à l'idée
d'accomplir cette dernière mais périlleuse mission, mais leur chef Arthur parvient à les en convaincre. Alors que les Saxons, menés par le roi Cerdic et son fils Cynric
ont débarqué dans le nord de l’île et la ravagent, Arthur et ses chevaliers
atteignent le domaine de Marius Honorius. Contre toute attente, celui-ci se
refuse à les suivre. Ils découvrent aussi les traitements inhumains auxquels le
Romain, malgré sa foi chrétienne, soumet ses serfs et les païens dont il
est le maître. Arthur, de culture romaine et formé aux idées de justice prônées
par Pélage, est horrifié. Parmi les serfs qu'il libère se trouve une jeune femme picte, du nom de Guenièvre (Keira Knightley), qui a été victime des mauvais traitements d'Honorius. Malgré ses protestations, les Sarmates contraignent Honorius
à les suivre. Sur le chemin du retour, Guenièvre conduit Arthur à son père, Merlin.
Celui-ci propose à Arthur de faire une alliance entre Sarmates et Pictes contre
les envahisseurs Saxons. Plus tard, alors qu'Honorius tente de s'enfuir en prenant en otage un jeune garçon, il est tué par Guenièvre qui est une archère redoutable. Avant
d’arriver au camp romain, Alecto révèle à Arthur que celui qu’il révérait pour
ses enseignements égalitaires, Pélage, a été exécuté à Rome pour hérésie par
ceux-là même qu’Arthur défend.
Talonnés par l'avant-garde
saxonne qui détruit tout sur son passage, Arthur et ses chevaliers s'arrêtent
après avoir traversé un lac gelé pour faire face aux Saxons et donner aux
réfugiés le temps de regagner l'abri du mur d'Hadrien. L’un des compagnons
d’Arthur, Dagonet, se sacrifie pour briser la glace du lac qui engloutit ainsi la plus grande
partie de l’armée saxonne.
Sa mission accomplie, Arthur, écœuré par l’exécution de son maître Pélage, choisit de rester en
Grande-Bretagne et de prendre la tête de la défense de son pays natal avec
l'aide des Pictes. Ses compagnons, bien que théoriquement libres, choisissent aussi de lui rester fidèles et renoncent à regagner leur pays. Une grande bataille a lieu à Mount Badon entre les
Saxons et l'armée d'Arthur ; au cours de celle-ci, Lancelot est tué ainsi que
Tristan, après qu'il ait sauvé Guenièvre.
Après la mort de leur roi, la
déroute des Saxons est complète. Merlin proclame Arthur roi de Bretagne et
célèbre son mariage avec sa fille Guenièvre, mariage qui scellera l'alliance de
tous les peuples de Bretagne.
Mon opinion sur ce film
L’idée de départ du réalisateur
de traiter la légende arthurienne sous un angle historique original était intéressante. Après tout, tout ce que l'on sait d'Arthur et de ses compagnons
a été forgé des siècles après les faits, eux-mêmes tellement déformés par la légende et
ses multiples interprétations que toutes les adaptations sont a priori
possibles.
Encore eut-il fallu que les
scénaristes respectent une certaine cohérence. L'introduction des cavaliers
Sarmates, bien qu’elle soit peu connue, est historique. Elle repose sur les
travaux de Linda Ann Malcor, et particulièrement sur son livre « De Scythie à Camelot » qui montre
l'intégration dans l'armée romaine de ces combattants expérimentés enrôlés pour
défendre le mur d'Hadrien construit sous l’empereur Hadrien pour séparer le
nord de l'Angleterre, occupé par Rome, de l'Ecosse. Le problème est que le film se base
sur une chronologie totalement aberrante : en effet les événements qu'on nous présente
ne sont pas contemporains les uns des autres. En ce qui concerne cette période, il y a peu de certitudes historiques mais
il y en a malgré tout quelques-unes en lesquelles on peut avoir confiance. La Chronique anglo-saxonne, par exemple,
nous dit que les Saxons n’ont débarqué en Angleterre qu'en 495, soit une 30e
d'années après les événements montrés
dans le film. Il n'y eut donc jamais d'affrontements directs entre Saxons et Romains, ces derniers ayant déjà
quitté l'île des dizaines d'années avant l'arrivée des Saxons sur le sol britannique.
Quant à Pélage, il serait mort en 420 environ, soit une 40e d'années
avant l'époque où est censé se
dérouler le film. Ces deux faits sont donc totalement incompatibles avec un
scénario que l'on nous présente comme "la véritable histoire du roi
Arthur" ce qui est pour le moins présomptueux. Géographiquement, le film est tout aussi peu crédible :
la bataille de Mount Badon (lieu clé de l'action du film) entre Arthur et les
Saxons se serait déroulée, selon les archéologues, près de Bath, dans le
sud-ouest de l’Angleterre et pas du tout près du mur d'Hadrien, qui se trouve,
lui, à l'extrême nord de l'Angleterre. Le seul élément qui ait un peu de
vraisemblance reste l’introduction des cavaliers Sarmates mais ils n'ont pu en
aucune manière servir de modèle aux légendes arthuriennes.
On pourrait faire l'impasse sur
ces anachronismes si ce film assumait ses incohérences, comme l'ont
fait d'autres films. J’ai, dans ce domaine, les idées assez large. J'ai, par
exemple, adoré Chevalierde Brian Helgeland avec Heath Ledger et, à un titre moindreLancelot, le premier chevalier avec Richard Gere (dans le rôle de Lancelot)
et Sean Connery (dans celui du roi
Arthur). J'ai aussi regardé, sans trop de réticence, Excalibur de John Boorman, malgré toutes les libertés
qu’il prend avec la légende arthurienne. En effet, si aucun de ces films ne
respecte à la lettre l'histoire de la chevalerie ou des légendes arthuriennes, Chevalierest néanmoins pour moi un film formidable, plein de trouvailles,
d'humour et d'inventivité (sans parler de la bande son complètement déjantée, en total
décalage avec l'époque, mais tellement génialement utilisée qu'on en redemande).
J’adore aussi le Merlin l'enchanteur de Walt Disney et la récente série Merlin de la télévision anglaise,
malgré ses incohérences et son manque évident de moyens. Mais, dans tous ces
films, les anachronismes sont voulus et assumés et on les accepte d’autant
mieux que les réalisateurs n’ont jamais eu la prétention de vouloir faire des "films
historiques".
C'est sans doute justement parce
qu'il n'est, en fin de compte, rien d'autre qu'un film d'action, où les
batailles et les tueries se succèdent jusqu’à l’écœurement, que ce
film a plu au grand public. Par contre la critique n'a pas été dupe
avec 31% seulement d’avis positifs, un score moyen de 4,9/10 sur la base de 183
critiques collectées, sur le site internet Rotten Tomatoes et de 46/100, sur la
base de 39 critiques, sur Metacritic. En France, les critiques ont été
contrastées : pour Le Parisien, il s'agit
d'un « grand et beau spectacle » avec
de « sérieux atouts ».Première,
la revue spécialisée de cinéma, généralement plus critique, y a vu une « histoire inattendue et plutôt intéressante
» avec de « bons acteurs » (ce qu’on ne saurait nier), L'Écran
fantastique évoque « un postulat
intéressant pour un résultat mitigé », Positif, un « brave film d'aventures » aux «
agréables clichés » et Télérama une «pseudo-réalité historique
manquant de style ». Je ne suis pas toujours d’accord, loin de là, avec
les critiques cinéma de Télérama mais, pour cette fois, j'y
souscris sans réserve et, si j’avais dû faire la critique de ce film, j’aurais
été nettement plus sarcastique.
Sur le plan technique, le film n'a
pas lésiné sur les moyens : tournage en paysages naturels (quelques superbes
vues d'Irlande) et, nettement moins réussi, construction d'un « faux » mur d'Hadrien (et cela se
voit !). Dans le bonus, le réalisateur nous dit avec fierté qu'il n'a pas
recouru aux images de synthèse. Il aurait franchement mieux valu car je n'ai
jamais vu un décor faire aussi "toc". C’est d’autant plus
inconcevable que le vrai mur d'Hadrien existe encore et qu’il est particulièrement
spectaculaire : il eut fait un merveilleux décor qui aurait valu mille
fois l’horrible décor de carton-pâte que nous montre le film. Quant au reste, malgré les
efforts faits par la production, on a du mal à reconnaître les barbares des
"civilisés". A part que les Pictes qui sont peints en bleu, les différents combattants se différencient si peu les uns des autres qu'on a du mal à savoir qui est qui. Quant aux
chevaliers d'Arthur, à part une Table Ronde si anachronique qu'on se demande si
elle est tombée du ciel, on ne voit pas ce qu'elle fait là si ce n'est pour
nous rappeler qu'on a affaire au « vrai » roi Arthur et à ses
compagnons, dans le cas peu probable où on l'aurait oublié. Quelques scènes
sont spectaculaires : celle du lac gelé (entièrement fabriqué par les
décorateurs), quelques beaux paysages, la fuite éperdue des chevaux à la fin...
Mais à part cela, on ne ressent aucune émotion (même pas lorsqu'on incinère le corps
de Tristan... On ne croit pas une seconde à cette histoire qui s'éternise et
dont la fin (le mariage d'Arthur et de Guenièvre au milieu d'un cercle de
pierre évoquant vaguement un Stonehenge bas de gamme déplacé en bordure de mer)
est d'un ridicule achevé. Bref, pour moi, ce film est un navet complet sans le
moindre intérêt (surtout pas "historique" !)
Intrusion est un thriller de
science-fiction sorti en 1999. Plusieurs films portent le même titre. Je veux parler ici du film américain de
science-fiction réalisé par Rand Ravich (anglais) et sorti sous le
titre anglais de « The Astronaut's wife » (La femme de l'astronaute), avec
Johnny Depp et Charlize Theron.
Synopsis
Le commandant Spencer Armacost (Johnny Depp) est astronaute à la NASA.
Sa jolie épouse, Jillian (CharlizeTheron) et lui forment le jeune couple parfait. Bien entendu, à chaque
nouvelle mission, Jillian est inquiète car Spencer risque chaque fois sa vie.
Or, la mission sur laquelle
Spencer vient d'embarquer, avec son ami Alex Streck (Nick Cassavettes) se passe mal. Une explosion a lieu sur la navette
et les communications sont interrompues pendant deux minutes avec la Terre.
Néanmoins, les pilotes reviennent sains et saufs. Cependant, à leur retour,
leur comportement change, celui d'Alex en particulier qui accuse Spencer de ne
plus être celui qu'il prétend être. Peu
de temps après, lors d'une conférence, Alex meurt d'une hémorragie foudroyante.
La NASA conclut qu'il a été victime d'une rupture d'anévrisme rare. Quelques
jours après, la femme de Streck se suicide en s'électrocutant dans sa douche.
Après cela, Spencer quitte la
NASA et trouve un emploi de cadre à New York. Tout semble cependant aller pour
le mieux dans le couple d'autant que Jillian apprend qu'elle attend des
jumeaux. Elle est malgré tout inquiète des changements d'humeur qu'elle
constate chez son époux. Spencer n’est plus le même : il est devenu irritable,
distant, a des réactions inexpliquées et, bizarrement, Jillian commence à être
mal à l’aise en sa présence, ne reconnaissant plus l’homme qu’elle aime dans ce
quasi-étranger qui vit avec elle. Elle s'ouvre de ses doutes à sa sœur, Nan,
qui ressent la même chose qu’elle en présence de son beau-frère. Cependant, les
deux sœurs mettent ce changement de comportement sur le compte de l’accident
auquel a été confronté Spencer et de son nouvel emploi. Alors qu'elle se pose
toutes ces questions, Jillian est contactée, en l'absence de son mari, par
Sherman Reese (Joe Morton), un des
anciens collègues de Spencer, licencié par la NASA peu après la fameuse mission
qui a mal tourné. Il lui révèle que Spencer n'est plus celui qu'elle croit être
et il lui propose un rendez-vous pour lui en apporter les preuves. Jillian est
d'autant plus bouleversée que ce que lui raconte Reese confirme ses propres
doutes et ceux de sa sœur.
Mais, avant que le rendez-vous avec Reese
n'ait pu avoir lieu, Spencer le tue. Il tue aussi Nan, la sœur de Jillian, qui
l'avait démasqué. Entre-temps, Jillian a reçu une cassette vidéo que Reese lui
avait postée. Convaincue que son mari est habité par une entité extra-terrestre,
elle essaie d’électrocuter Spencer en se suicidant avec lui mais l'entité qui
occupait le corps de Spencer parvient à passer dans celui de Jillian et à
survivre.
On retrouve Jillian plusieurs
années après. Elle s'est remariée avec un pilote et a donné naissance à des
jumeaux. On les voit intégrer leur nouvelle école. Le film nous laisse entendre
que les fils de Jillian sont le résultat
d’une mutation réussie entre aliens et humains et qu'ils sont destinés à suivre
la carrière de leur père.
Critique
Malgré un début prometteur et de
très bons acteurs, le film dérape, hélas complètement dans sa dernière partie
(l'assassinat de Nan, la sœur de Jillian, était tout à fait inutile). Johnny Deppest par contre épatant dans
sa transformation du mari aimant et attentionné en un individu de plus en plus
inquiétant qui finit par devenir cet inconnu glacé qui n'a plus rien d'humain.
Mais quel dommage que le réalisateur ne s'en soit pas tenu là et qu’il ait fait
de Charlize Theron cette trop
fragile et hystérique Jillian (rôle qui rappelle de manière surprenant celui qu’elle
incarne dans un autre film l'Associé du diable, face à un mari (Keanu Reeves)
qui devient lui aussi un monstre d’un autre ordre) La jolie Charlize n'a décidément
pas de chance avec les scénaristes!
Le film tourne au Grand Guignol
lorsque l'alien se révèle au grand jour. Il faut dire que, dans ce domaine,
quel que soient le talent des réalisateurs, on en est souvent réduit, lorsqu'on
nous montre des entités extraterrestres, à nous dépeindre des créatures plus
ridicules qu’effrayantes (ET,Rencontres de troisième type, etc. Même
d'excellentes séries comme Taken ["Disparition" en français], n'échappent pas à
ce travers alors que tout le reste de la série est par ailleurs remarquablement
mené). Mieux vaudrait que les réalisateurs ne montrent rien (comme dans «
Solaris », où l’on ressent la menace sans qu’elle prenne une forme physique ou,
à la rigueur, dans le remake des Visiteurs, version 2009, où les corps de
lézard ne sont qu’entrevus...)
Réception
Comme on pouvait s'y attendre,
malgré la présence d'acteurs aussi réputés que Johnny Depp ou CharlizeTheron, le film n'a pas été une réussite. Il a même perdu de l'argent : il
n’a rapporté que 19 millions de dollars pour un coût de 75 millions, ce qui est
plutôt rare, même avec de francs navets ! Ce qui démontre une fois de plus
qu'un casting excellent et de bons acteurs (je parle pour Johnny Depp), ne
suffit jamais à faire un bon film si le scénario est indigent ou insuffisamment
crédible. A part une mince récompense au Catalonian
International film Festival de Sitges (Espagne), le film n'a obtenu qu'un
pourcentage ridicule d’opinions favorables (16%) sur le site Rotten Tomatoes
qui, il faut le reconnaître, ne fait généralement pas dans la complaisance. Cet
échec a sans doute fortement entravé la carrière de Rand Ravich réalisateur qui n'a plus, depuis cet échec, réalisé de
film. Il s'est surtout consacré à la télévision avec la série Life
sur NBC.
Le secret des Flamands
était un feuilleton télévisé franco-italo-belgo-suisse en couleur en 4 épisodes
de 52 minutes (3.28 H), diffusé du 3 au 24 janvier 1974 à la télévision
française (alors ORTF). Il avait été créé par Jean-Louis Roncoroni et réalisé par Robert Valey.
Synopsis
Inspiré de l'œuvre de Giorgio
Vasari, la Vie des plus éminents
peintres, sculpteurs et architectes publiée en 1568, ce feuilleton où
s'entremêlaient trahisons, enlèvements, meurtres et enquêtes policières
relatait la découverte, par les peintres italiens de la Renaissance, des
secrets de la peinture flamande.
A la fin du XVème siècle,
les rivalités entre peintres italiens et flamands font rage, d'autant que ces
derniers ont mis au point une technique secrète donnant un brillant et une
solidité exceptionnelle à leurs œuvres. Le peintre italien Giacomo Battestini
et son apprenti Antonello di Terracina (inspiré d’Antonello da Messina,
interprété par Jean-Claude Dauphin) se
rendent en Flandres pour essayer de découvrir la fameuse technique. En cours de
route, Antonello croise le regard de Maria Cavalieri (Isabelle Adjani), fille
du peu recommandable Palestrino Cavalieri (Raymond Gérôme, grand acteur de la
Comédie française, interprétant souvent des rôles antipathiques).
Les héros de ce feuilleton,
tourné en décors naturels (à Ypres, Bruges, Venise, Gand, Naples et Florence),
étaient Jean-Claude Dauphin, alors
âgé de 24 ans, qui interprétait le rôle d'Antonello, et la belle Isabelle
Adjani, alors dans toute la fraîcheur de ses débuts (19 ans à l’époque), qui jouait
celui de Maria Cavalieri.
A ma connaissance et malgré sa
qualité et celle de ses interprètes, ce téléfilm n'a jamais été rediffusé à la
télévision, ni édité en VHS ou DVD.
Love actually est une comédie
romantique britannique de Richard Curtis (2003). Ce film était son quatrième
après les célèbres Quatre mariages et un enterrement, Le journal de Bridget Jones et
Coup
de foudre à Notting Hill, etc.
Synopsis
Le début (et la fin) du film nous
montrent des images de retrouvailles de voyageurs de tout âge et de toute
condition à l'arrivée de l'aéroport d'Heathrow (Londres). Une voix off (qui est
celle de David/Hugh Grant) commente
ces images en disant que "à chaque fois qu'il se sent triste, il pense à
cet amour simple et naturel que ressentent tous ceux (enfants, amis,
amoureux...) lorsqu'ils se retrouvent après un voyage dans un aéroport".
La voix ajoute que tous les messages laissés par les victimes du 11 septembre à
leurs proches furent des messages d'amour et non de haine. Ce commentaire donne le ton général du film
qui est censé se passer un mois avant Noël et raconte les histoires d'amour
croisées de ses divers et nombreux personnages.
L'épilogue, qui se place un mois
après, nous montre comment se sont nouées et dénouées les histoires d'amour des
protagonistes.
Casting
Le casting de ce film est
prestigieux. Au côté de Hugh Grant
(qui incarne un improbable 1er ministre), on trouve Emma Thompson, Keira Knightley, Colin
Firth, Liam Neeson, Bill Nighy, Claudia Schiffer, etc.
Bande son
La bande son originale a été
composée par Craig Armstrong. On y entend aussi Dido, Maroon 5, Norah Jones, The Beach Boys, Texas, Otis Redding, etc.
Mon opinion sur ce film
Gentillette comédie romantique
carrément décevante au regard du casting et des antécédents du réalisateur.
Sans toutefois rejoindre la critique au vitriol que fit Will Self de ce film :
"La plus malsaine et grotesque
manipulation des sentiments de l'audience de cinéma depuis Le triomphe de la
volonté de Leni Riefenstahl", ce qui est tout de même légèrement
excessif et fait trop d’honneur à un film qu’on oublie sitôt après qu’on l’ait
vu, je n'y ai pas trouvé beaucoup d'intérêt même si j'ai ri (ou plutôt souri) à
certaines répliques (en particulier celles d'Hugh Grant qui,quel que soit le navet dans lequel il joue, est
toujours irrésistible) ou apprécié le jeu d'un acteur de 10 ans,Thomas Sangster, dont la maturité m'a
stupéfié. Ce même jeune acteur est aussi musicien et c'est lui-même qui joue de
la batterie dans le film. Pour ce rôle, il a été nominé pour un "Golden
Satellite Award" and "Young Artist Award ». Malgré son jeune
âge, Love
actually était son 7ème film ! Accessoirement, il s'avère aussi
être un cousin de Hugh Grant. Malheureusement,
et cela on le sait depuis longtemps, quelques bons acteurs mis ensemble ne
suffisent jamais à réaliser un bon film si le scénario est inexistant (ou, dans
ce cas, insuffisant).
Mon classement
Un navet gentillet. Si vous n'avez rien d'autre à
faire, vous passerez un moment agréable. A déconseiller cependant aux enfants
de moins de 12 ans car certaines scènes "chaudes" pourraient être choquantes.
Batman et Robin. Film
américain de Joel Schumacher (1997)
avec George Clooney dans le rôle de
Batman, Arnold Schwarzeneger, dans
le rôle de Mr. Freeze, Uma Thurman(Poison Ivy) et Chris O'Donneldans
celui de Robin.
Synopsis
Le film est une suite de Batman
Forever (1989). A la suite d'un accident, le Dr. Victor Freeze est
devenu incapable de supporter les températures supérieures au zéro. Désireux
d'obtenir les fonds nécessaires au traitement de sa femme, atteinte du syndrome
de MacGregor, Mr. Freeze cherche à s'emparer de diamants qui lui permettront de
plonger Gotham City dans un froid éternel. Il profite de la complicité de
Poison Ivy (Uma Thurman), une
chercheuse dévoyée qui a obtenu des pouvoirs surnaturels en combinant les gènes
de serpents venimeux et de plantes carnivores. A leur duo maudit se joint aussi
Bane, un super-combattant mutant résultat des expériences du Dr. Jason Woodrue,
un autre savant fou.
Face à eux, ils trouvent le duo
Batman (George Clooney) et son jeune
ami Robin (Chris O'Donnel), auxquels
s'adjoint une aide inattendue, Barbara Wilson (Alicia Silversyone), la nièce de
l'éternel majordome de Bruce Wayne/Batman, Alfred Pennyworth (Michael Gough).
Mon opinion sur ce film : un festival de laideur
Je n'avais pas vu ce film et je
ne l'aurais sans doute jamais vu s'il n'était passé, hier soir, sur la chaîne
de la TNT, D17. Je l'ai trouvé indigne d’acteurs du calibre de George Clooney ou Uma Thurman (sans parler de Schwarzeneger).
Comme chaque fois que je vois ce genre d’inqualifiables navets, je me demande
comment de tels acteurs ont pu se laisser entraîner à jouer dans une mascarade
où seules semblent compter pour le réalisateur les scènes de bagarre. Les
dialogues, qui se veulent drôles, frisent très souvent le ridicule, comme la
compétition entre Batman et Robin, quant au scénario et à la mise en scène, ils
sont inexistants (gags à répétition, décors minables, effets spéciaux pourris,
etc.) On ne peut même pas se consoler avec la photo du film, ou la musique,
tonitruante et attendue. Bref, le parfait navet à l'image (hideuse à souhait)
de l'affiche officielle. Sans commune mesure en tout cas avec Batman begins, The dark knight ou The dark knight rises qui sont d'une
toute autre trempe.
Voyage en Chine est un
film dramatique français réalisé par Zoltan
Mayer et sorti en 2015.
Résumé
Liliane (Yolande Moreau) travaille comme infirmière dans un hôpital. Elle apprend
la mort de son fils Christophe, survenue accidentellement en Chine où il s’était
installé depuis plusieurs années comme photographe. Voulant rapatrier son corps en France, elle se heurte à l’absurdité de l'administration et aux
assurances qui exigent un certificat de décès avant d'entreprendre quoique ce soit. Elle décide
alors, sans en parler à son époux, Richard (André Wilms) avec qui Christophe ne s’entendait pas, de se rendre
sur place, avec le peu d’éléments dont elle dispose.
Elle ne connaît évidemment
pas la langue et baragouine un peu d’anglais, ce qui n’est pas pour faciliter
le dialogue avec les Chinois, mais parvient par miracle à l'appartement qu'il occupait. N'arrivant pas à se faire comprendre, elle ne ne trouve pas l'étage et s'assoit en silence dans l'obscurité jusqu'à l'arrivée d'une jeune femme qui parle anglais : c'était la voisine de Christophe et elle a la clé de l'appartement. Elle l'invite à dîner puis, avec son aide, Liliane entreprend le long et pénible voyage vers le village du Sichuan où le corps de Christophe est conservé. Là, elle rencontre ses amis et sa petite
amie qui, bien qu'attachée aux traditions religieuses taoïstes, travaille dans la mode et parle anglais et français. Au cours de son séjour, Liliane écrira un journal dans lequel elle s’adresse à son fils et lui confie toutes
ses impressions et ses découvertes sur le pays où il avait choisi de vivre. Petit
à petit, elle trouve sa place auprès de gens aimants et chaleureux qui compatissent à son deuil et elle décide de faire incinérer le corps sur place et de procéder à une cérémonie
taoïste. Au moment de regagner la France, elle change ses plans, et reste en Chine, dans
ce pays qu’aimait Christophe.
Critique
Yolande Moreau était l’actrice
idoine pour jouer un tel rôle : maladroite, hésitante et toujours juste. Vêtue
d'un long manteau rouge, hébétée par l'annonce de la mort de son fils, elle traîne une unique valise, perdue dans
l'immense gare de Shanghai. Nous la plaignons d’être si gauche tout en admirant la ténacité bornée, presque minérale, avec laquelle elle avance, en écartant tous les obstacles. Bien que le film soit un peu lent et pas toujours très bien
filmé (pourtant le réalisateur serait un célèbre photographe), nous sommes pris
dans cette quête d’une mère qui, à travers ce voyage initiatique à l’envers,
cherche à mieux comprendre un fils qu’elle n’a pas vu grandir et auquel elle
continue à s’adresser comme à son « petit ». C’est terriblement
émouvant et on a plus souvent les larmes aux yeux que le sourire aux lèvres
devant les situations cocasses auxquelles est confrontée cette mère dévastée par la mort d'un enfant avec qui elle avait perdu le contact sans toutefois jamais cesser de l'aimer.
Un coup de chapeau au compositeur de la musique du générique de fin, magnifique de nostalgie,
Par son côté contemplatif, et sa lenteur, ce Voyage en Chine évoque certains films de Theo Angelopoulouscomme le Regard d'Ulysse ou le Voyage des comédiens.
Tom Hanks est un acteur américain né le 9 juillet 1956 à Concord
(Californie).
Biographie
Tom Hanks a été très marqué par le divorce de ses parents alors qu’il
avait 5 ans, qu’il vécut encore plus difficilement du fait de la séparation
d'avec ses frères et sœur. Tom resta, avec son frère Larry et sa sœur Sandra, à
la charge de leur père Amos, alors que leur frère Jim était à la charge de leur
mère. Le métier de son père (cuisinier itinérant) obligea les enfants à un
grand nombre de déménagements et de changements d'écoles, ce qui ne laissa pas
au jeune Tom le temps de se faire des amis et développa chez lui une grande
timidité. Son père se remaria plusieurs fois et Tom vécut toute son enfance
dans ce qu'on appelle aujourd'hui une "famille recomposée". En 1965,
son père se remaria une nouvelle fois. La famille, qui s'apparentait plus à une
"tribu" qu’à une famille, comportait 10 enfants, de parents et d'âges
très différents.
Heureusement Tom trouva un
exutoire à cette vie familiale chaotique dans le sport et surtout dans le
théâtre. Un de ces rôles lui vaudra même en 1974, alors qu'il était encore à
l'école, un prix d'interprétation. Après le secondaire, il continua ses études
à l'université d'Oakland, travaillant comme groom à l'hôtel Hilton pour
financer sa scolarité. Il déménagea ensuite à Sacramento pour y suivre les
cours de théâtre à l'université. Ses premières tentatives pour trouver des
rôles dans la troupe de théâtre de l'université furent des échecs dont il
souffrit énormément, pensant qu’il n’était pas destiné à la carrière d’acteur.
Il décrocha cependant un rôle dans une pièce de Tchekov, La Cerisaie, montée
par un théâtre local. Dowling, le metteur en scène de la pièce fut si
impressionné par sa prestation qu'il l'invita à participer à un festival de
théâtre à Cleveland (Ohio), capitale américaine du théâtre, où se trouve le Playhouse Square Center, le deuxième
plus grand centre des arts de la scène des Etats-Unis après le Lincoln Center de New York. Tom avait
trouvé sa voie. Il arrêta aussitôt l'université pour se lancer définitivement
dans la carrière théâtrale, s'impliquant dans l'organisation du festival de
Cleveland, dont il s'occupa pendant trois ans. Il se maria en 1978. La même
année, sa carrière théâtrale lui rapporta des satisfactions : il reçut un prix
d'interprétation pour son rôle de Proteus dans la pièce de Shakespeare
"Deux gentilshommes de Vérone". Pensant mieux développer sa carrière
théâtrale, Tom Hanks et sa femme déménagèrent à Broadway, haut lieu de
l'activité théâtrale des Etats-Unis, mais ils n’avaient pas imaginé combien la
lutte serait âpre dans les milieux du théâtre professionnel newyorkais et ils furent
contraints de revenir à Cleveland.
En 1979, Tom Hanks obtint son premier rôle au cinéma, dans un film
d'horreur, Noces sanglantes (He
know's you're alone).
Mais c'est à partir de 1980 que la
télévision lui donna plusieurs rôles dans des séries lancées par la chaîne ABC
qui recherchait de jeunes acteurs. Nouveau déménagement en Californie pour se
rapprocher des studios hollywoodiens.
- Le succès viendra avec Philadelphia
de Jonathan Demme (1993) où Tom Hanks incarne un jeune et brillant avocat homosexuel, licencié par son puissant cabinet parce qu'il est atteint du sida, puis ce sera :
Ces deux rôles où il est vraiment
remarquable lui valurent un Oscar du meilleur acteur amplement mérité.
Depuis, Tom Hanks est devenu l’un des plus grands acteurs américains et sa
filmographie compte à ce jour plus de 60 films. Tous ne sont pas de grands
films car il a souvent accepté des rôles à caractère purement alimentaire, très
en-deçà de son talent, mais il n’a cependant pas à rougir d’un palmarès qui reste l’un des plus exemplaires parmi les
carrières d’acteurs.
Parmi ses rôles les plus
marquants, à part les films cités, nous retiendrons :
L'Odyssée de Pi (Life of Pi)
est un film d'aventure américain produit et réalisé par Ang Lee en 2012 et adapté du roman à succès Histoire de Pi de Yann
Martel.
Il a été nommé à onze Oscars dont
celui du meilleur film en 2013. L’Odyssée de Pi a été le film le plus
récompensé et a obtenu quatre Oscars dont celui du meilleur réalisateur pour
Ang Lee.
Synopsis
Pi Patel est né en Inde. Son père
était propriétaire d’un zoo à Pondichéry. Alors que Pi a 16 ans (Suraj Sharma), sa famille
décide de déménager à Montréal, au Canada, en emmenant tous les animaux. Lors
de la traversée, le cargo transportant la famille de Pi est pris dans une
terrible tempête et coule. Tous des passagers sont noyés, à part Pi, qui se
retrouve à partager un canot de sauvetage sur une mer démontée avec un zèbre
blessé, une hyène, un orang-outan et... un tigre du Bengale. Le tigre règle
très vite leur compte aux autres animaux et Pi doit apprendre à cohabiter avec
cet animal sauvage et dangereux, du nom de Richard Parker.
Mon opinion sur ce film
On ne doit pas se laisser abuser
par la présentation du film qui pourrait laisser penser qu'il est visible par
de jeunes enfants. C'est sans doute un conte mais certaines images sont d'une
rare violence, amplifiées par l'effet 3 D qui seul permet par ailleurs
d'apprécier la splendeur du spectacle.
Mon classement
Très beau film (à voir
impérativement en 3 D). Ne pas y emmener des enfants impressionnables.
Michael Clarke Duncan, ce nom ne vous dira peut-être rien mais, si
l'on vous dit qu'il était l'acteur qui incarnait le condamné à mort de La ligne verte, vous saurez immédiatement de qui il s'agit.
L'acteur, qui avait un physique
hors du commun (il mesurait 1,96 m et pesait 140 kg), est décédé le 3 septembre
2012 suite à un arrêt cardiaque.
Né le 10 décembre 1958 à Chicago,
dans un milieu pauvre, il avait toujours rêvé d'être acteur mais ses origines modestes
l'obligèrent à enchaîner les boulots subalternes (il fut démolisseur, videur de boîtes de nuit, strip-teaseur,
agent de sécurité, garde du corps, etc.) C'est alors qu'il était garde du corps
de Will Smith à Hollywood qu'il approcha le milieu du cinéma. Il décrocha son
premier rôle important en 1998 dans le film de Michael Bay, Armageddon.
Un an plus tard, en 1999, face à
Tom Hanks, il incarnait le rôle de John Coffey, un condamné à mort dans les
années 30 dans le film La ligne verte, tiré d'un roman de
Stephen King. Sa présence, dans le rôle d'un géant infantile et débonnaire,
accusé à tort d'un meurtre dont il est innocent, et doué de pouvoirs de
guérison, le fit connaître au monde entier et lui valut une nomination à
l'Oscar du meilleur second rôle.
C'est aussi lui qui incarnait le
colosse qui, en pleine anesthésie, s'échappe de la table d'opération alors
qu'on lui prélève des organes dans le terrifiant film de science-fiction The island, au côté d'Ewan McGregor et
Scarlett Johansson.
Depuis son premier film, il a eu
une carrière impressionnante, avec pas moins d'une 50e de films et
presqu'autant d'apparitions plus ou moins importantes dans des séries ou des
téléfilms.
Le 13 juillet dernier, il était
victime d'un infarctus du myocarde et, malgré l'intervention immédiate des
services de secours, il devait décéder, ce lundi 3 septembre, à l'hôpital
Cedar-Sinaï de los Angeles où il avait été transporté.