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dimanche 29 mars 2015

DRACULA de Francis Ford Coppola (USA-1992)

 

Dracula est un film fantastique réalisé et coproduit par Francis Ford Coppola en 1992. Il est adapté du roman homonyme de Bram Stoker. Il met également en avant le côté érotique du roman et introduit une romance entre Dracula et Mina Murray.

Résumé

Qui ne connaît l’histoire de Dracula, roman gothique publié en 1897 par l’écrivain irlandais Bram Stoker ?

Transylvanie, 1462. Le comte Vlad Dracula, chevalier roumain, part en guerre contre les Turcs en laissant derrière lui sa femme Elisabeta. Cette dernière met fin à ses jours lorsqu'elle apprend la fausse nouvelle de la mort de son mari. Le suicide étant considéré comme un péché mortel par l’Église, Elisabeta est damnée. Fou de douleur, Vlad Dracul (Gary Oldmand) renie l'Église et déclare vouloir venger la mort de sa princesse à l'aide des pouvoirs obscurs, devenant ainsi un vampire sous le nom de Dracula.

En 1897, à Londres, quatre siècles plus tard, Jonathan Harker (Keanu Reeves), un jeune clerc de notaire, est envoyé en Transylvanie pour conclure la vente de l'Abbaye de Carfax à un mystérieux et richissime comte Dracula, en remplacement de son collègue Renfield, devenu fou et interné à l’asile psychiatrique du Dr. Seward. Au moment de la signature finale de la vente, Dracula découvre un portrait de Mina (Winona Ryder, qui joue aussi le rôle d’Elisabeta), la fiancée de Harker, qui ressemble trait pour trait à son épouse défunte Elisabeta. Après avoir emprisonné Harker, Dracula s’embarque pour Londres dans le but de conquérir Mina.

Lors de son arrivée, il est transporté jusqu'à l'Abbaye de Carfax. Il cherche ensuite une proie en la personne de Lucy, la meilleure amie de Mina, qu'il transforme en vampire. Le comte possède désormais une apparence jeune et séduisante et emploie tous ses charmes à séduire Mina, dont le fiancé est toujours prisonnier en Transylvanie. La santé de Lucy se dégradant de plus en plus, son futur époux, Arthur Holmwood, fait appel au professeur Abraham Van Helsing (Anthony Hopkins), éminent spécialiste de l’occulte. Van Helsing se rend compte que Lucy est victime de vampirisme. Pendant ce temps, Harker a réussi à s'échapper du château de Dracula et se réfugie dans un couvent. Il écrit à Mina pour lui demander de venir au plus vite le retrouver afin qu'ils s'unissent. Dracula tue Lucy afin qu'elle devienne une de ses épouses vampires.

Après les funérailles de Lucy, Van Helsing et ses amis vont jusqu'au caveau familial, où est supposée être le corps de la jeune femme. Trouvant le cercueil vide, ils attendent son retour. Van Helsing la tue en lui enfonçant un pieu dans le cœur et en la décapitant. Il brûle ensuite son corps afin qu'elle trouve le repos éternel.

Les époux Harker reviennent à Londres et retrouvent Van Helsing et ses amis décidés à débarrasser l’Angleterre de Dracula. Mina est placée en sécurité dans l'asile dirigé par Seward tandis que le groupe détruit les caisses contenant la terre sacrée sans laquelle Dracula n’a plus d’encrage en Angleterre. Cependant Dracula rend visite à Mina et lui révèle sa véritable nature. Elle lui demande alors de lui donner la vie éternelle afin qu'ils restent unis. Le groupe de Van Helsing pénètre dans la chambre, interrompant Dracula qui s’échappe en se transformant en une horde de rats. Sous hypnose Mina révèle à Van Helsing le retour de Dracula dans ses terres. Van Helsing et son équipe le poursuivent jusqu’en Transylvanie.

Autour du film

Le scénario faillit être adapté sous forme de téléfilm avant que Winona Ryder ne manifeste son intérêt et le présente à Coppola, qui décida de le produire et de le réaliser.

Mon opinion

Je n'avais pas encore vu ce film, pourtant considéré comme un classique, énième adaptation du Dracula de Bram Stoker. Il faut dire que, si j'aime bien la science-fiction et le fantastique, je ne suis pas fan des films d'horreur. Comme il passait à la télévision, j'en ai profité pour le regarder.

Le film a été un grand succès commercial et les critiques ont été plutôt favorables. Il a même remporté plusieurs récompenses dont trois Oscars.

Je sais que je vais encore ne pas me faire que des amis avec cette critique mais je m'en moque.

Je m'attendais à nettement mieux de la part du réalisateur du Parrain et d'Apocalypse now  que cette pitrerie indigeste avec des scènes relevant plus du Grand-Guignol que du cinéma. Faut-il prendre cette adaptation au 2ème, voire au 3ème degré ? On pourrait le penser tant les attitudes des personnages, leurs maquillages, sont outrés et que leur jeu même confine au ridicule. Malheureusement, pour que ce soit le cas, il faudrait aussi à ce film une bonne dose d'humour et de distanciation, ce dont il manque complètement.

Quand je me trouve confronté à des navets réalisés par de grands metteurs en scène et bénéficiant d’un casting prestigieux, je suis toujours stupéfait que des comédiens de renom aient pu se laisser embarquer dans un scénario aussi grotesque et enfermer dans des rôles aussi caricaturaux. Bon, peut-être que résister à l'attrait d'une grosse production dirigée par Coppola ne se refuse pas, mais tout de même... Ce film me rappelle douloureusement d'autres détestables adaptations (Les frères Grimm de Terry Gilliam avec Matt Damon et Heath Ledger, ou le pitoyable Sherlock Holmes de Guy Ritchie avec Jude Law). Que ces films aient obtenu un succès commercial ne me surprend pas vraiment. Ce qui me surprend, c'est que ce Dracula-là ait pu obtenir trois Oscars (meilleurs montage sonore, costumes et maquillage !!!) car on serait en droit d'attendre de la profession un peu plus de discernement, à moins que les critiques n'aient pas osé  soulever la fureur du "Napoléon du cinéma".

 Décidément, je n'ai pas le feeling avec la famille Coppola. J'avais déjà détesté la fille. Avec ce film, j'en viendrais aussi à détester le père.

Mon jugement

 L'une des plus grosses "nouilleries" de l'histoire du cinéma. Plus ridicule qu'effrayant ! 


mercredi 28 mai 2014

L'ASSOCIE DU DIABLE de Taylor Hackford (USA-1997)


L'Associé du diable est un film thriller fantastique américain réalisé par Taylor Hackford en 1997 d'après le roman The Devil's Advocate d'Andrew Neiderman.

Synopsis

Kevin Lomax (Keanu Reeves) est un jeune et brillant avocat, récemment diplômé, qui vit en Floride avec sa  charmante épouse, Marie-Ann (CharlizeTheron). Il est amené à défendre un client, un professeur qu'il sait coupable d'abus sexuel sur une mineure, ou d'abandonner le procès. Cependant, pour quelqu’un qui a de l'ambition comme lui, ce serait déchoir que de s’avouer vaincu et, tout en ayant la conviction que son client est coupable, il choisit de passer outre et gagne le procès.

Le procès ayant été très médiatisé, il reçoit alors une proposition inattendue : celle de rejoindre un grand cabinet d'avocats new-yorkais dirigé par John Milton (Al Pacino). Kevin est peu enthousiaste à l’idée de quitter la Floride, mais sa femme, Marie-Ann parvient à le convaincre d'accepter l'alléchante offre de Milton bien que sa mère, Alice, une femme très croyante, le mette en garde contre les dangers que représente New-York,  pour elle, ville de tous les vices. La suite des événements prouvera que les craintes d'Alice, qui nous paraissaient au départ marquées par la superstition, étaient celles d'une visionnaire.

            Le jeune couple part alors pour New-York. Ils y sont accueillis comme des princes : le cabinet offre à Kevin un salaire mirobolant qu'il n'aurait jamais espéré s'il était resté en Floride avec, en prime, un splendide appartement. Mais la contrepartie, c'est que Milton, sous son apparence bon enfant, est un véritable tyran. Pour lui plaire, Kevin doit se plier à des horaires déments et délaisser de plus en plus sa femme au profit de son travail. Jusque là, rien que de très normal lorsqu'on commence dans la carrière d’avocat, surtout aux Etats-Unis. Tout ne va cependant pas trop mal pour Kevin jusqu'au jour où son patron lui confie un très gros dossier : défendre Alexander Cullen, un richissime client,  accusé d'avoir tué sa femme, son beau-fils et sa domestique.
            Alors que Marie-Ann, seule dans l'immense appartement, souffre de l'absence de son mari, elle commence à être victime d'hallucinations de plus en plus graves qui l'entraînent vers la folie. Kevin, plongé corps et âme dans le dossier de son client, ne se rend pas compte que la santé mentale de sa femme que, par ailleurs il adore, se détériore d'une manière inquiétante. 
            Milton, toujours très paternaliste, suggère à Kevin d'abandonner l’affaire à un autre avocat du cabinet pour mieux s’occuper de sa femme tout en lui faisant comprendre que, s'il lâche l'affaire, sa carrière en souffrira forcément. Kevin, littéralement obsédé par l'idée de gagner, refuse... Cela l'entraîne dans une spirale infernale (au sens propre) où il laissera son âme et perdra sa femme adorée.

Mon opinion sur ce film

       Al Pacino est véritablement démoniaque dans ce rôle ambigu, Charlize Théron, est touchante de fragilité en épouse sacrifiée et Keanu Reeves parfait dans le rôle du jeune avocat auquel l’ambition fait perdre tout sens des réalités. Le film aurait pu être excellent si le réalisateur avait su s'arrêter à temps. Hélas, il bascule, dans le dernier tiers, dans des scènes grand-guignolesques qui confinent au ridicule. Le film n'y gagne rien car le spectateur aurait parfaitement compris le propos sans avoir à supporter ces scènes excessives qui m'ont rappelé les grotesques excès du Dracula de Coppola (avec aussi, d'ailleurs, hélas pour lui, un certain Keanu Reeves)

Par certains côtés, ce film rappelle La firme, un autre thriller, où un jeune avocat (Tom Cruise),  fraîchement diplômé, est embauché par un grand cabinet qui lui fait un pont d'or, avant qu'il ne s'aperçoive qu'il défend la mafia et n'essaie de s'affranchir de son emprise, au péril de sa vie. A la différence de l'Avocat du diable, La firme, réalisé par Sydney Pollack, est d'une toute autre envergure. 

Une dernière précision, le réalisateur Taylor Hackford est aussi le réalisateur du beau film Soleilde nuit, avec le danseur étoile Mikhail Barychnikov

jeudi 22 mai 2014

LE PARRAIN de Francis Ford Coppola


Le parrain de Francis Ford Coppola.

Il s’agit d’une trilogie de Francis Ford Coppola : Le Parrain n°1 (1972) ; Le Parrain n°2 1974), Le Parrain n°3 (1990), adaptée du best-seller du même nom de Mario Puzo. L'histoire s'étale de 1945 à 1955, et se centre sur l'ascension de Michael Corleone (Al Pacino), qui doit s’imposer face au patriarche Vito Corleone (Marlon Brando).

Mon opinion

Je ne suis pas particulièrement fan des films de mafia ni de violence mais j’avais vu Le Parrain n°1 avec Marlon Brando réalisé en 1972. Je ne parlerai pas de ce film culte sur lequel on a tout dit.

J'ai profité de la rediffusion de l'intégrale à la TV pour voir les 2° et 3° parties. Dans le second volet, tourné par le même réalisateur deux ans après, le rôle de Vito avait dû être confié à Robert De Niro, celui-ci étant moins "gourmand" que Brando qui exigeait un cachet  faramineux suite au succès du précédent film.

Al Pacino avait incarné Michaël Corleone, le fils de Vito, dans le 2nd film.

Presque vingt ans séparent le 2nd et le 3ème film. Al Pacino y incarne toujours Michaël mais un Michaël vieillissant, presque "rangé des voitures", qui voudrait mettre un terme à la vie de meurtres et de massacres qu'il a vécue en prenant, à contrecœur, la suite de son père. Son fils Tony, dont le seul but dans la vie est de devenir chanteur lyrique, ne veut pas poursuivre ses études d'avocat mais il ne peut pas lâcher ce que sa famille a bâti, au risque de la voir détruite : Qu'il le veuille ou non, il doit continuer envers et contre tout à régner sur l'empire construit par les Corleone aux Etats-Unis.

Après une grave crise d'hypoglycémie qui le laisse diminué, Michaël revient en Sicile à l'occasion de la 1ère de son fils Tony sur la scène de l'opéra de Palerme. Les scènes tournées en Sicile, comme d'ailleurs dans les précédents films, sont magnifiques. La psychologie complexe des personnages est aussi très fouillée : on a beau savoir qu'on a affaire à un tueur sans scrupules, on ne peut qu'être ému par la sincérité des sentiments que montre Michaël lorsqu'il recherche l'amour de ses enfants.

L'intérêt de ce film réside aussi dans le rapprochement qui est fait entre les agissements obscurs de la mafia, la loge P2, le scandale de la faillite de la banque du Vatican et l'assassinat de Jean-Paul Ier, qui avait annoncé des réformes drastiques dès son élection comme nouveau pape et dont la mort dans des circonstances plus que suspectes n'a jamais été élucidée. C'est la seule faiblesse d'un film de n'aborder que superficiellement un sujet qui aurait mérité d'être approfondi.