dimanche 25 août 2024

LES FELINS de René CLEMENT (FR-1964)

 

Les Félins est un film français en noir et blanc réalisé par René Clément et sorti en 1964.

Résumé

Après avoir séduit la femme d’un gangster aux USA, Marc Borel (Alain Delon) s’est enfui sur la Côte d’Azur. Retrouvé par les hommes de main dans son hôtel, ceux-ci l’emmènent sur la corniche pour le tuer. Mais il s’enfuit et se réfugie dans un asile pour malheureux où il est repéré par Barbara (Lola Albright), une veuve milliardaire et sa collaboratrice Melinda (Jane Fonda). Barbara, qui habite une somptueuse villa, propose à Marc de devenir son chauffeur. Mais il se rend vite compte que Barbara a besoin de lui pour une mystérieuse. Pendant ce temps-là, les tueurs continuent à le poursuivre.  

Mon opinion

J’ai visionné ce film sur Youtube. Le film a été tourné 4 ans après Plein soleil mais, curieusement, il est en noir et blanc. Peut-être parce que René Clément a voulu donner à son film, qui hésite entre le film d’aventure, la comédie à la Jean Girault et le thriller, un petit côté hitchcockien, mais, à l’instar de Mr. Klein dans un autre registre, c’est complètement raté et on n’y croit pas une minute. Et bien que Delon, dans un rôle qui aurait pu passer avec Belmondo, soit toujours aussi charismatique, ça ne colle pas. 

   

samedi 24 août 2024

MONSIEUR KLEIN film dramatique et historique de Joseph LOSEY (FR-IT 1976)


Monsieur Klein
est un film franco-italien réalisé par Joseph Losey, sorti en 1976.

Résumé

Le film se passe à Paris en pleine occupation. Robert Klein (Alain Delon) est un marchand d’art qui profite sans état d’âme des ventes forcées des propriétaires d’œuvres que cèdent à vil prix les juifs pourchassés par le régime de Vichy.

Mais, par un concours de circonstances, il découvre qu’il existe un autre Robert Klein, qui lui est juif et, en voulant prouver que sa famille est « pure », il se retrouve pris dans un engrenage kafkaïen qui, au lieu de le blanchir, ne fait qu'attirer l'attention des autorités, muée en suspicion puis, bien vite, en conviction sur ses origines juives.

Ses biens sont saisis et, bien que muni de faux papiers, il ne pourra pas échapper à la rafle du « Vel d’Hiv » de juillet 1942 et sera déporté, partageant le sort de plus de 13000 juifs.  

Mon opinion

Je n’avais jamais vu ce film, présenté comme un chef d’œuvre de la filmographie d’Alain Delon, et j’ai profité de sa rediffusion à la télévision après son décès pour le voir. Le film, présenté de nos jours comme un chef d’œuvre n’a eu que très peu de succès à sa sortie. Certes Delon y est magistral mais le scénario lui-même m’a paru extrêmement confus, à telle enseigne que j’ai décroché avant la fin. Que s’est-il passé pour que ce film, auquel tenait infiniment Delon qui l’a coproduit, soit un tel navet ? Qu’un réalisateur comme Joseph Losey qui, il est vrai, n’a pas tourné que des chef-d ’œuvres (mais quel réalisateur peut se targuer de n’avoir jamais raté un film ?), ait commis un tel film ? Que Delon se soit fourvoyé dans un tel rôle ? Le scénario initial avait été écrit par Costa-Gavras mais, pour une raison que j’ignore, celui-ci a déclaré forfait et il a été achevé par Franco Solinas, un scénariste italien.

La seule chose que l’on peut apprécier dans ce film ce sont les reconstitutions du Paris sous l’occupation bien qu’en lisant les critiques, j’ai appris qu’il contenait pas mal d’anachronismes ce qui, personnellement, ne m’a pas gêné. Mais le scénario !!! Quel pensum. 

lundi 19 août 2024

ROULEZ JEUNESSE Comédie dramatique de Julien GUETTA (FR-2008)

 


Roulez jeunesse est un film français réalisé par Julien Guetta, sorti en 2018.

Résumé

Alex (Eric Judor) travaille comme dépanneur automobile dans le garage de sa mère. Alors qu’il est appelé pour dépanner Prune (Marie Kremer) celle-ci l’invite chez elle et il couche avec elle. Au matin, elle a disparu et il se retrouve avec trois enfants sur les bras : un bébé, Otis, Kurt (Ilan Debrabant), 7 ans et Tina (Louise Labèque) une adolescente. Ne voulant pas les abandonner à leur sort, il se met à la recherche de Prune qui s’avère être la copine de la mère, et non leur mère. Les services sociaux s’en mêlent et les emmènent dans un foyer surchargé. Mais Alex ne s’en tient pas là et continue à chercher la mère qui s’avère être une droguée.  

Mon opinion

J’ai vu ce film à la télévision sans savoir à quoi je pouvais m’attendre. « Roulez jeunesse » est une expression qu’utilisent les forains quand ils lancent un tour de manège. Au sens figuré, elle " est utilisée pour signifier qu'on laisse faire quelque chose, qu'on laisse la place à la jeunesse ou qu'on laisse aller les choses. Elle peut aussi suggérer une action qui commence, qui est lancée, et cela souvent dans un contexte festif, joyeux ou positif.

Le film commence comme une comédie légère mais on comprend très vite qu’il n’en est pas vraiment une. Alex, sans le vouloir, va se retrouver dans une situation qui va l’obliger, lui l’éternel adolescent qui se laisse vivre aux basques de sa mère, à devenir adulte et à s’occuper de trois enfants auxquels rien ne le lie. A travers cette histoire attachante, j’ai surtout découvert un jeune acteur sensationnel, Ilan Debrabant, qui n’avait que 7 ans à l’époque du tournage et qui en a maintenant 13. Il en est maintenant à son 6ème film et, si on ne le connaît pas encore très bien, je gage que si on lui donne des rôles à la hauteur de son talent, cela devrait vite changer.

Goodbye Alain DELON : A Montage Tribute to His Greatest Highlights


Pas besoin de dialogues. Quelle présence ! 

dimanche 18 août 2024

Alain DELON est mort : retour sur 7 rôles phares


Films cités dans cette vidéo :

  • Asterix aux Jeux Olympiques
  • Le guépard
  • Le samourai
  • Rocco et ses frères
  • Le clan des Siciliens
  • La race des seigneurs
  • Notre histoire
Auxquels j'ajouterai :

dimanche 11 août 2024

SOLEIL VERT Film d'anticipation de Richard FLEISCHER (USA-1973)

 

Soleil vert ( Titre original : Soylent Green) est un film américain d'anticipation réalisé par Richard Fleischer, sorti en 1973. Le film est inspiré d’un roman peu connu, Make Room! Make Room! (1966) de l'écrivain américain Harry Harrison. Il a remporté le Grand Prix du Festival d'Avoriaz 1974, alors qu'il était en concurrence avec le film Mondwest de Michael Crichton, lui aussi sorti en 1973.

Librement inspirée du roman de Harrison, cette dystopie combine le genre du film policier et de la science-fiction.

Résumé

Le livre se passe en 1999 et décrit un New York surpeuplé où s'entassent des millions de chômeurs, où les automobiles ne roulent plus et où règnent le rationnement et la violence. Seule une classe de riches privilégiés profite des maigres ressources encore disponibles. L'action du film a été déplacée en 2022 dans un New-York imaginaire qui nous dépeint la situation catastrophique de ses habitants qui ne survivent que grâce aux distributions de tablettes nutritives, « Soleil vert », produites par l'entreprise Soylent qui en a le monopole. La police, au service des puissants, impose une véritable dictature aux populations pauvres. A la suite de l’assassinat de Simonson (Joseph Cotten), un richissime homme d’affaire, le détective Thorn (Charlon Heston), assisté par le vieux professeur « Sol » Roth (Edward G. Robinson), va découvrir, au péril de sa vie, la sinistre vérité sur le « Soleil vert ».

Mon opinion

J’avais vu ce film lors de sa sortie en 1973. J’étais alors à Paris où je poursuivais mes études et, en tant qu’étudiant au moment des évènement de 68, j’avais été marqué par la réflexion profonde qui animait la société de l’époque qui contestait la société de consommation et se préoccupait de l’environnement. Ce film, comme L’an 01, qui proposait, avec un humour noir potache, de repartir de zéro, était prémonitoire. Quand on pense que nous sommes un-demi-siècle plus tard dans une course mortifère au toujours plus de consommation, et que nous regardons sans réagir la dégradation dramatique de notre environnement, il y a de quoi être inquiet.

Bien sûr, le film a vieilli mais son propos est, hélas, toujours d’actualité car il nous peint une situation alarmante dont nous nous rapprochons chaque jour davantage.      

  

vendredi 9 août 2024

L'AN 01 Film de Jacques DOILLON (FR-1973)

 


L'An 01 est un film français sorti en 1973, réalisé par Jacques Doillon avec deux séquences tournées par Alain Resnais et Jean Rouch. le film est una adaptation de la bande dessinée du même nom de Gébé, dont le scénario avait été enrichi par les propositions via le courrier des lecteurs, lors de ses publications dans Politique Hebdo, puis Charlie Hebdo. Emblématique de la contestation libertaire des années 1970, L'An 01 aborde des thèmes aussi variés que l'écologie, la négation de l'autorité, l'amour libre, la vie en communauté, le rejet de la propriété privée et du travail.

Résumé

Marqué par l’esprit de 68, le film raconte l'entrée en vigueur d'une ère nouvelle, l'An 01, où les humains auraient abandonné l’économie de marché et le productivisme au profit d’une vie utopique, consensuelle et festive.

Distribution

Parmi les acteurs qui apparaissent dans le film, dont aucun ne tient le rôle principal, on notera les plus connus. Toute la « bande du Splendid » était représentée ainsi qu’une bonne partie de celle de Hara-Kiri et Charlie Hebdo :

  • Daniel Auteuil : l'ex-banquier qui ne sait rien faire d'autre
  • Josiane Balasko
  • Romain Bouteille : le collectionneur de vieux billets de banque
  • Cabu : un membre des conspirateurs
  • François Cavanna: un membre des conspirateurs
  • Professeur Choron : un membre des conspirateurs
  • Christian Clavier
  • Coluche : le chef de bureau
  • Véronique Colucci : la dactylo assise
  • Gérard Depardieu : le voyageur qui ne veut plus prendre le train
  • Delfeil de Ton : un membre des conspirateurs
  • Gébé
  • Gotlib : le gardien de prison
  • Jacques Higelin : le joueur de banjo
  • Gérard Jugnot : un goûteur, qui suggère qu'il est possible de manger du papier
  • Patrice Leconte
  • Stan Lee : le narrateur (scènes à New York)
  • Thierry Lhermitte : le goûteur d'alcool

 Autour du film

Le nom de Gébé est particulièrement connu du grand public pour sa bande-dessinée L'An 01 :

« L’An 01 a réellement commencé ce jour de printemps où Gébé, alors dessinateur à la SNCF, a décidé de tout arrêter ("Non ! j’arrête d’aller vendre, à trois heures d’ici aller-retour, huit heures de ma vie") et a voulu voir si ce désir était partageable avec d’autres. L’idée était toute simple : on arrête tout, on fait "un pas de côté"  [Mona Chollet, journaliste]

Gébé développe d’abord sa bande dessinée dans Politique-Hebdo, avant de la reprendre en 1971 dans Charlie Hebdo, avec cette fois l’idée de faire de chaque planche le storyboard d’un film auquel les lecteurs sont invités à participer. Les gens lui écrivent, et, avec le réalisateur Jacques Doillon, il sillonne la France pour tourner avec eux les différentes séquences. Disposant d’un budget vingt-cinq fois moindre à celui d’une production normale (le CNC a refusé l’avance sur recettes), le film réunit quelque 300 acteurs improvisés, mais aussi Coluche, Gotlib, l’équipe d’Hara Kiri, la troupe du Splendid, Miou-Miou, et Gérard Depardieu dans son premier rôle au cinéma… Alain Resnais tourne une séquence new-yorkaise, et Jean Rouch, une séquence africaine. Sorti sur les écrans en septembre 1973, L'An 01, le film, fait un tabac, totalisant 500 000 entrées, tandis que la bande dessinée paraît aux éditions du Square au début de la même année. »

Avec L'An 01, le mouvement libertaire et utopique de Mai 68 prend corps, et notamment l'espoir d'une société nouvelle plus libre, où l'on prend le temps de vivre loin des mirages de la consommation.

[Ce post emprunte largement à plusieurs articles de Wikipedia]


lundi 5 août 2024

L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE AU CINEMA (Les 10 meilleurs films parlant d'Intelligence Artificielle)


En tant qu'amateur de science-fiction, je rencontre, depuis des décennies, la question de l'Intelligence Artificielle (abrévié en I.A.) Actuellement, celle-ci n'est plus un objet de science-fiction mais un objet réel qui envahit peu à peu nos vies et cela ne cesse de m'inquiéter. On a beau nous dire que l'I.A. ce ne sont que des algorithmes créés oar l'être humain et à sa main, je ne suis pas tranquille pour l'avenir de l'humanité. Ma référence principale au cinéma est la série des Terminator où les machines, animées par un I.A. qui se reprogramme à l'infini, a décidé d'éradiquer les humains qui sont devenus un danger pour eux-mêmes et pour la planète, quitte à leur mener une guerre sans répit, y compris en contrôlant le passé.  

Sont cités dans cette vidéo : 

Auxquels j'ajouterai :

     

dimanche 4 août 2024

LARGO WINCH - 3 : LE PRIX DE L'ARGENT (FR-B : 2024)

 

Largo Winch 3 : Le Prix de l'argent est un film franco-belge réalisé par Olivier Masset-Depasse et sorti en 2024. Le film fait suite à Largo Winch 2 réalisé par Jérôme Salle, sorti en 2011. Les films sont adaptés de la série de BD du même nom de Jean Van Hamme et Philippe Francq. La série a eu plusieurs vies. Avant la bande dessinée, il y eut 6 romans publiés à partir de 1977 par le Mercure de France. Puis Largo Winch devint le héros d’une nouvelle série de BD qui en est à son 24ème tome (plus deux tomes à paraître). L’œuvre de Van Hamme a aussi fait l’objet d’une série télévisée entre 2001 et 2004 où Largo était interprété par l’acteur italien Paolo Seganti. Dans les trois films français, c’est l’acteur Tomer Sisley qui interprète le personnage de Largo.

Résumé

Rappelons qui est le personnage de Largo Winch. Largo est le fils adoptif de Nerio Winch, un homme d’affaire multimilliardaire qui a créé le Groupe W qui n’a pas d’héritiers potentiels. Pour assurer la continuité du groupe, Il décide d’adopter secrètement un orphelin yougoslave du nom de Largo Winczlav et le fait élever par un couple de paysans. Lorsque Nerio meurt assassiné, Largo, qui a 26 ans, se trouve propulsé à la tête du groupe W et confronté aux intrigues des administrateurs qui essaient par tous les moyens de l’écarter de sa direction.

Le 2nd opus, sorti il y a 13 ans, se terminait en Birmanie. Ce 3ème film, commence dans ce même pays où Largo (Tomer Sisley), accompagné de son fils de 15 ans, Noom (Narayan David Hecter), aide les paysans locaux à installer une pompe hydraulique. Ils se rendent ensuite sur la tombe de Malunaï, la mère de Noom, morte dans l’épisode précédent.

Noom est alors victime d’un enlèvement par des hommes de main au service d’Ezio (James Franco).

Largo se met alors à la poursuite des ravisseurs et parvient à leur arracher Noom mais leur voiture tombe dans une rivière et l’adolescent disparaît.

Largo se jure de le retrouver mais il se retrouve une fois de plus en butte à un complot qui vise à   lui faire perdre la direction du groupe.

Mon opinion

Accro aux bandes dessinées, j’avais beaucoup aimé la série télévisée avec Paolo Seganti. J’avais moins accroché avec les deux premiers films que je n’avais d’ailleurs pas commentés. Ce dernier opus est un bon film d’aventure où l’on retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de Largo Winch : un héros au cœur pur et sans peur en butte à la trahison de ses associés qui n’ont qu’un but, de lui faire perdre la direction de son empire. Ce film s’est mis au goût du jour avec un discours écologique sympathique mais assez peu profond, à la limite du greenwashing. La relation avec Noom aurait pu être mieux exploitée. La fin du film nous laisse à penser qu’il sera suivi d’un 4ème opus. Espérons cependant que nous n’aurons pas à l’attendre 13 ans !           

Le Cheval au cinéma - Blow up - ARTE


Films cités dans ce post et commentés dans ce blog :

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