Hors normes est un
film français réalisé par Olivier Nakache et Éric Toledano, sorti
en 2019. Il a été présenté hors compétition en clôture du 72e
Festival de Cannes 2019, et a reçu le prix du public du Festival
international du film de Saint-Sébastien 2019.
Cette comédie dramatique est
produite par Nicolas Duval Adassovsky avec Quad et Ten Cinéma, en
coproduction avec Gaumont et TF1 Films Production.
L'histoire et les personnages de Vincent
Cassel et de Reda Kateb sont inspirés du travail de deux éducateurs s'occupant
des personnes autistes, ainsi que de leurs associations existantes : le
Silence des justes, et le Relais Ile-de-France.
Présentation
Bruno (Vincent Cassel) et
Malik (Reda Kateb) sont respectivement les responsables de « La
Voix des Justes » et de « L'Escale », deux associations qui
œuvrent depuis 20 ans dans le monde des enfants et des adolescents autistes. Ils
forment également des jeunes issus de quartiers difficiles, pour encadrer ces
cas « complexes », que les organismes d’État refusent de prendre en charge car
ils sont « hors normes ». L'association de Bruno est cependant dans
le viseur de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) qui lui
reproche d’œuvrer dans l’illégalité, sans agrément et avec du personnel non formé.
Mon opinion sur ce film
Un film salutaire, tourné par les réalisateurs d’Intouchables, avec de vrais encadrants et de vrais
autistes, qui reflète la situation catastrophique de la prise en charge – ou plutôt
de la non-prise en charge – de l’autisme dans notre pays. Tous ceux qui se sont
penchés sur la question savent combien la France, qui ne s’est pas intéressée à
l’autisme avant les années 90, accuse un retard considérable. Le premier « plan
autisme » n’a été lancé qu’en 2005 et, malgré un 4ème « plan
autisme » en 2019, notre pays continue à être pointée du doigt au niveau
international pour l’inadéquation des mesures gouvernementales et leur
insuffisance. Certes, le film pèche par un certain nombre de défauts mais il
aura au moins le mérite de révéler ce grave problème et fera peut-être enfin réagir
les pouvoirs publics (bien qu'on puisse en douter !) Heureusement le film est truffé de traits d'humour qui allègent la gravité du propos. La bande son, écrite par le duo germano-suisse Grandbrothers (qui est leur première musique de film) ajoute à l'émotion de certaines situations où le spectateur hésite entre le rire et les larmes.
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