Paulette est une
comédie française écrite et réalisée par Jérôme Enrico, sortie en 2013.
Présentation
Paulette Courtine (Bernadette
Lafont), une vieille femme aigrie et raciste, vit dans une HLM repaire de
dealers. Elle est plus ou moins en froid avec sa fille, Agnès (Pauline
Lafont) car elle est mariée avec Ousmane, un officier de police noir (Jean-Baptiste
Anoumon) et mère de Léo (Ismaël Dramé), un garçonnet qu’elle appelle
par dérision « Bamboula ». Alors qu'on vient la saisir car elle a
laissé s’accumuler les factures, elle se décide à vendre du haschich et devient
la meilleure « dealeuse » de Vito (Paco Boublard), le petit
caïd local. Ses affaires prospérant
grâce à son sens du commerce, elle se réconcilie peu à peu avec la vie et les
gens, notamment avec sa fille contre qui elle était fâchée, son gendre, un flic
noir qu'elle méprisait et haïssait, et son petit-fils métis. Puis, un jour,
grâce à Leo qui, pour se venger de la méchanceté de sa grand-mère a mélangé,
sans le vouloir, du haschich au gâteau qu’elle préparait, elle se met à
fabriquer des pâtisseries à base de haschich. C’est le succès ! Elle met
dans la confidence ses trois amies, Lucienne (Dominique Lavanant), Renée
– dite « Alzheimer » (Françoise Bertin) et Maria (Carmen
Maura), ce qui attire l’attention de Taras, le mafieux russe qui chapeauté
tout le trafic de drogue de la cité.
Mon opinion
Irrésistible dans ce rôle de
garce mal embouchée, on n’aurait jamais pu penser que ce film serait le dernier
de Bernadette Lafont, décédée peu après la fin du tournage d’une crise
cardiaque. J’ai toujours beaucoup aimé cette actrice, sa gouaille et son
franc parler (dans la vie comme à l’écran). Je n’avais pas vu ce film que j’ai
vu lors de son passage à la télévision. Il m'en rappelle un autre, britannique celui-là,
Saving Grace, où une bonne bourgeoise anglaise, bien sous tous rapports, passe de
la culture d’orchidées à celle du cannabis après que son mari, décédé, ne lui
ait laissé que des dettes. Dans le même esprit, on a eu aussi la formidable série
américaine Weeds qui a, malheureusement, tourné « en eau de
boudin » vers la fin, ce qui est, hélas, le propre de beaucoup de séries
qui durent trop longtemps. Bref, ce film est un petit bijou de méchanceté
gratuite et de tendresse que je vous conseille de voir dès que vous le pourrez.
On ne peut aussi s’empêcher de penser à l’inoubliable Tatie Danielle.
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