Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
Kathie McGrath dans le rôle de Morgane (Série Merlin)
Katie McGrath, de son nom complet Katherine Elizabeth McGrath, née
le 24 octobre 1983 à Ashford en Irlande, dans le Comté de Wicklow est une
actrice irlandaise.
Biographie
Katie McGrath est diplômée en
Histoire du Trinity College de Dublin.
Elle voulait au départ travailler
dans le journalisme de mode et elle avait trouvé un emploi au magazine Image avant de devenir assistante costumière
sur le plateau des Tudors. C'est là qu'un jour, on lui a conseillé d'essayer de
jouer la comédie. Elle a alors envoyé des photographies aux agents irlandais
des environs si bien qu'elle a obtenu un petit rôle dans Les Tudors (elle tient le
rôle de Bess dans l'épisode 5 de la saison 2).
En 2008, elle décroche le rôle de
Morgane dans la série Merlin.
En 2009, Katie McGrath obtient le
rôle de la Princesse Margaret dans un docu-drame en 5 parties de Channel 4
intitulé The Queen qui relate la vie de la Reine d'Angleterre.
En 2013, elle obtient le rôle de
Lucy Westenra dans la nouvelle série Dracula aux côtés de Jonathan Rhys Meyers.
En avril 2014, il est annoncé que
Katie McGrath rejoindra le casting du nouvel opus de la saga Jurassic
Park (Jurassic World), dont la sortie est prévue en juin 2015.
Filmographie
Cinéma
2007 : Peeble : Tara
(court-métrage)
2011 : W.E. : Lady Thelma Furness
2012 : Trid an Stoirm (film d'animation) :
Alice/Banshee (voix)
2014 : Leading Lady : Jodi Rutherford (rôle
principal)
2015 : Jurassic World de Colin
Trevorrow
Télévision
2007 : Damage (téléfilm) : Rachel
2008 : Eden : Trisha
2008 : Les Tudors : Bess
2008 : Freakdog (téléfilm) :
Harriet Chambers
2008-2012 : Merlin (série
télévisée) : Morgane (principal rôle féminin)
2008 : The Roaring Twenties (mini-série ) :
Vixen
2009 : The Queen (série
télévisée) : la princesse Margaret
2011 : Il était une fois à Castlebury...
(A Princess for Christmas) de Michael Damian (téléfilm) : Julie Daly
Né de parents professeurs, il
quitte l'école de sa ville natale, Crief dans le Perthshire (Ecosse) à 16 ans
pour se lancer dans une carrière de comédien. Il suit les cours de la Guildhall
School of Music and Drama de Londres, une des plus anciennes et prestigieuses
écoles de théâtre et de musique d'Angleterre mais, déjà engagé dans la carrière
d'acteur (il joue alors dans une série télé en 6 épisodes Du rouge à lèvres sur ton col-1993),
il n'y passera pas le diplôme.
Il est ensuite retenu pour jouer
le rôle d'Alex Law dans le film de Dany Boyle, Petits meurtres entre amis (1994),
qui connaît un succès mondial et fera de lui une vedette.
Ewan se marie l'année suivante
avec une décoratrice française qu'il avait rencontrée sur le tournage de la
série britannique Kavanagh. Fait suffisamment exceptionnel dans le milieu du
spectacle (et du cinéma en particulier) pour être remarqué, leur mariage a duré
et ils ont à ce jour trois enfants, trois filles, dont la dernière est née en
2011 et une petite fille d'origine mongole, adoptée en 2006.
Suivront les rôles au cinéma,
dont beaucoup sont des succès mais c'est surtout son rôle d'Obi Wan-Kenobi dans
la saga Star Wars qui lui
donneront une notoriété internationale.
A 44 ans, sa filmographie est
impressionnante : une 60e de films dont beaucoup ont été de grands
(voire de très grands succès). Pour certains de ses rôles (Petits meurtres entre amis,
Trainspotting,Moulin rouge, Young Adam et surtout The Ghost Writerde Roman Polanski- 2010), il a obtenu des récompenses prestigieuses.
Son talent ne se limite pas au
cinéma puisque, de 2005 à 2007, il a partagé l'affiche avec Jane Krakowski dans
une célèbre comédie musicale donnée à Londres, Guys and Dolls. De 2007 à
2008, toujours à Londres, il a aussi tenu le rôle de Iago dans Othello
de Shakespeare.
Le Seigneur des anneaux
est une trilogie cinématographique de fantasy réalisée par Peter Jackson et basée sur le roman éponyme de J. R. R. Tolkien. Les films composant
cette trilogie sont La Communauté de l'anneau (2001), Les Deux Tours (2002) et
Le Retour du roi (2003).
Depuis (2012 à 2014), Peter Jackson a réalisé trois nouveaux films, basés sur Le Hobbit, qui précède chronologiquement dans l'oeuvre de Tolkien Le Seigneur des annaux, et qui est donc une sorte de prequel à ce dernier.
Le projet, considéré comme l'un
des plus ambitieux de l'histoire du cinéma, avec un budget de 285 millions de
dollars, a commencé à être développé par Jackson en 1995 et s'est concrétisé
avec le studio de production New Line Cinema après que Miramax Films l'eut
abandonné. Le projet entier dura huit ans, bien que le tournage des trois films
se déroulât simultanément entre octobre 1999 et décembre 2000 et eût lieu
entièrement en Nouvelle-Zélande. Outre la version cinéma, chaque film de la
trilogie a aussi vu une version longue sortir en DVD (un an après la version
cinéma). Bien que les films suivent l'histoire du roman d'une façon générale,
ils omettent certains éléments et en ajoutent d'autres, déviant ainsi de leur
source.
Se déroulant dans le monde fictif
de la Terre du Milieu, les trois films suivent le hobbit Frodon Sacquet (Frodo
Baggins en anglais, joué par Elijah Wood)
alors que lui et les autres membres de la Communauté de l'Anneau s'engagent
dans une quête pour détruire l'Anneau unique, et ainsi provoquer la chute de
son créateur, Sauron. La Communauté finit par se diviser et Frodon poursuit sa
quête seulement accompagné de son loyal compagnon Sam (Sean Astin) et de la fourbe créature nommée Gollum (Andy Serkis). Pendant ce temps, le
magicien Gandalf (Ian McKellen) et
Aragorn (Viggo Mortensen), héritier
en exil du trône de Gondor, rallient les peuples libres de la Terre du Milieu,
qui finissent par remporter la guerre de l'Anneau.
Les autres rôles principaux sont ceux
de :
- Boromir (l’un des membres
humains de la communauté de l’anneau qui, tombé sous l’influence maléfique
de ce dernier essaie de le prendre de force à Frodon avant de se racheter en se
sacrifiant pour le défendre) : il est interprété par Sean Bean.
- Elrond (demi-elfe,
intermédiaire entre elfes et humains) : Hugo Weaving
- Sarumane (le magicien blanc devenu
traitre à sa cause) : Christopher Lee
Tournage
Le tournage principal des trois
films a eu lieu en Nouvelle-Zélande, dont Peter Jackson est originaire :
certaines scènes ont été tournées dans les studios de Wellington et Queenstown mais
une grande partie du film a aussi été tournée en décors naturels entre le 11 octobre 1999 et le 22 décembre
2000, certains sites n’étant accessibles qu’en hélicoptère, Des « pick-up »
(scènes supplémentaires rajoutées par la suite), ont ensuite été tournés entre
2001 et 2004. Jusqu'à sept équipes différentes ont ainsi travaillé
simultanément sur plus de 150 lieux de tournage. Peter Jackson a supervisé le
travail de ces différentes équipes par satellite, en plus de l'équipe de
tournage principale qu'il dirigeait et des réécritures constantes du scénario, dormant
en moyenne quatre heures par nuit pendant le tournage. Le New Zealand
Department of Conservation a par la suite été critiqué pour avoir autorisé le
tournage dans des parcs nationaux sans avoir étudié de façon précise son impact
sur le milieu naturel et sans avoir averti le public. Le tournage de scènes de
batailles dans le parc national de Tongariro a nécessité ensuite un coûteux travail
de remise en état.
Techniques mises en oeuvre
Les trois films utilisent des
trucages et des effets spéciaux numériques novateurs. Le premier film compte
près de 540 effets, le deuxième 799, et le troisième 1488 (2730 en tout). Avec
les versions longues, les films en comprennent 3420. Deux cent soixante personnes
ont travaillé sur les effets spéciaux de la trilogie, le nombre doublant pour
Les Deux Tours.
La production a été compliquée
par l'utilisation d'échelle double, et a imposé la perspective à un niveau
jamais vu précédemment dans l'industrie cinématographique. Elijah Woodmesure 1,68 m dans la réalité, mais son personnage de
Frodon Sacquet seulement 1,06 m. Des maquettes à petite et grande échelle ont
été utilisées dans certaines scènes, tandis que certains décors, notamment
Cul-de-Sac à Hobbitebourg, ont été construits à deux échelles différentes, pour
que les personnages semblent avoir la bonne taille. À un moment du film, Frodon
est suivi par Gandalf dans un couloir de Cul-de-Sac. Elijah Wood et Ian McKellen
ont été filmés dans deux versions différentes du même couloir, construits à
deux échelles différentes, les deux enregistrements étant ensuite superposés
pour que les deux personnages apparaissent en même temps dans le même couloir.
La perspective forcée a aussi été
employée pour les moments où les Hobbits interagissent avec des Hommes et des
Elfes, plus grands. À la surprise de l'équipe, le simple fait de s'agenouiller
a souvent suffi à donner l'effet désiré. Quelques acteurs ont également porté
des costumes sur-dimensionnés pour avoir l'air plus grands que d'autres et des
doublures de petite taille, portant parfois des masques en latex pour
ressembler aux acteurs, ont été utilisées sur les plans larges ou de dos.
Dans le monde de la Terre du
Milieu, les Hobbits mesurent environ 1m10, tandis que les Nains sont plus
grands, environ 1,40 m, et que les Hommes et les Elfes ont une taille humaine
normale. Cependant, les films utilisent seulement deux échelles et non trois :
la différence est compensée par le choix d'acteurs plus grands pour jouer les
Nains, et en combinant Nains et Hobbits sur un même plan. Par exemple, John Rhys-Davies, qui interprète Gimli,
est plus grand qu'Elijah Wood, qui
joue Frodon.
Les créatures comme les Trolls,
le Balrog, les Ents, les montures des Nazgûl, les Wargs, les mûmakil et Arachne
ont été entièrement conçus par ordinateur. Les concepteurs ont passé des mois à
les créer et à les modifier avant que les versions finales ne soient sculptées
dans des maquettes hautes de 1,50 m et que ces dernières ne soient scannées.
Les animateurs ont truqué les squelettes et les muscles avant l'animation et finalement,
se sont appuyés sur les scans colorés et détaillés des maquettes peintes23.
Sylvebarbe possède un visage numérique incrusté sur l'animatronique original,
dont le scan a servi de modèle pour la version numérique qui apparaît dans le
film.
Musique
La musique joue un grand rôle
dans la trilogie. Elle a été composée, orchestrée et produite par Howard Shore,
un compositeur canadien. Dans sa musique, Shore a inclus de nombreux leitmotivs
pour représenter les différents personnages, les cultures et les lieux. Par
exemple, il y a des leitmotivs pour les Hobbits ainsi que pour la Comté. Bien
que la musique du premier film fut en grande partie enregistrée à Wellington
(Nouvelle-Zélande), la quasi-totalité de la trilogie a été enregistrée à
Watford Town Hall et mixée aux studios Abbey Road. Jackson avait prévu de
rester six semaines par film à Londres pour conseiller quant à la musique, mais
il dut rester douze semaines pour la musique du film Les Deux Tours.
La musique est principalement
interprétée par l'orchestre philharmonique de Londres, et de nombreux artistes
tels que Ben Del Maestro, Enya, Renée Fleming, James Galway, Annie Lennox et
Emiliana Torrini y ont contribué. Même les acteurs Billy Boyd, Viggo Mortensen,
Liv Tyler, Miranda Otto (dans les versions longues pour ces deux dernières), et
Peter Jackson ont contribué à cette interprétation. Fran Walsh et Philippa
Boyens ont aussi écrit les paroles de différentes chansons, que David Salo a
traduites dans les langues créées par Tolkien. La chanson de la fin du
troisième film, Into the West, est un hommage à un jeune cinéaste nommé Cameron
Duncan avec qui Jackson et Walsh étaient liés d'amitié, qui est mort du cancer
en 2003.
Sortie
La sortie de cette trilogie s’est
étalée sur trois années consécutives (2001 à 2003) et synchronisée, au jour
près, durant les fêtes de Noël, dans les salles du monde entier. Pour les
sorties DVD, un concept original est mis en place : chaque film paraît d'abord
dans sa « version cinéma » (agrémentée d'un disque de bonus) avant de faire
l'objet, quelques mois plus tard, d'une « version longue » (comportant des
séquences inédites et deux disques de bonus avec commentaires audio, portée
ultérieurement sur disques Blu-ray) et d'une « version collector » (reprenant
la version longue et en y incluant une statuette représentative du film). Les
éléments nouveaux s'insèrent dans la continuité de l'histoire et relèvent du
même niveau qualitatif, exigeant un travail colossal tant des responsables des
effets spéciaux des nouvelles séquences que du monteur et du compositeur Howard
Shore, qui a dû compléter et réorchestrer une grande partie de sa partition
originale. Peter Jackson a obtenu de New Line que la première mondiale du
troisième épisode ait lieu dans la capitale de son pays Wellington.
Les trois films ont été un grand
succès commercial, rapportant au total presque trois milliards de dollars lors
de leur sortie dans les salles.
Récompenses
Les films ont globalement été
acclamés par la critique, et ont été fortement récompensés, remportant
notamment 17 Oscars sur les trente nominations. Le dernier film de la trilogie,
Le Retour du roi, remporta les 11 Oscars auxquels il était nommé, égalant
Ben-Hur et Titanic pour le record du plus grand nombre d'Oscars reçus pour un
film. La trilogie reçut de nombreux prix pour la distribution, pour les effets
spéciaux et pour l'infographie. Les films ont également apporté un regain
d'intérêt et une reconnaissance du grand public pour l'œuvre de Tolkien, malgré
quelques controverses sur les différences entre les livres et leur adaptation.
2002 – La Communauté de l'anneau
: Meilleure photographie, Meilleurs effets visuels, Meilleure musique, Meilleur
maquillage
2003 – Les Deux Tours : Meilleur
montage sonore, Meilleurs effets visuels
2004 – Le Retour du roi :
Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleure direction artistique, Meilleurs
costumes, Meilleur montage, Meilleure chanson originale, Meilleur scénario
adapté, Meilleure musique, Meilleur maquillage, Meilleurs effets visuels,
Meilleur montage sonore
Les 11 Oscars reçus en 2004
peuvent être considérés comme des récompenses pour l'ensemble des trois films.
Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi fait partie des films qui ont reçu
le plus d'Oscars, à égalité avec Ben Hur (1959) et Titanic (1997).
Chacun des trois films a
également remporté le prix Hugo du meilleur film et le Saturn Award du meilleur
film fantastique. La Communauté de l'anneau et Le Retour du roi ont remporté le
British Academy Film Award du meilleur film et Le Retour du roi le Golden Globe
du meilleur film dramatique.
[Cet article est une compilation
de plusieurs articles consacrés au Seigneur des anneaux, publiés sur Wikipedia auxquels se sont ajoutées des réflexions et des informations personnelles]
Chandler Canterbury
est un jeune acteur américain, né le 15 décembre 1998 à Houston (Texas). Il est
le frère de deux autres enfants-acteurs, Colby et Shelby.
Filmographie
Il a commencé à tourner à l'âge de 9 ans dans la série Esprits
criminels (2007) mais on l'a découvert dans le rôle de Benjamin Button
à 8 ans dans le film L'étrange histoire de Benjamin Button
(2009) aux côtés de Brad Pitt et de Cate Blanchett, et la même année, dans Predictions
d'Alex Proyas au côté de Nicolas Cage.
Il est aussi apparu dans le rôle de Peter Bishop enfant dans
l'un des épisodes les plus dramatiques de la série Fringe(saison 3, épisode
15 : Sujet n°13)
Depuisson rôle dansLes âmes vagabondes, il a tourné dans deux
réalisations non distribuées en France :
Max Irons est un
acteur britannique né à Camden, Londres, le 17 octobre 1985.
Biographie
Il est le fils du grand acteur Jeremy Irons.
Après avoir étudié à la Dragon School, prestigieuse école
privée d'Oxford, il est sorti diplômé de non moins prestigieuse Guildhall
School of Music and Drama de Londres en 2008.
Il a comencé par être mannequin pour les marques Burberry et
Mango.
Il a obtenu son premier rôle au cinéma dans le film Being
Julia (2004), puis il a joué le rôle de Lucius dans Le portrait de Dorian Gray, au côté de Ben Barnes, en 2009. Son premier rôle important au cinéma a été
celui d'Henry dans le navet à grand spectacle, Le Chaperon rouge de Catherine Hardwicke (2010), un navet sans nom, avant de
jouer le rôle de Jared dans Les âmes vagabondes(2013).
Yolande Moreau est une comédienne
et réalisatrice belge, née le 27 février 1953 à Bruxelles. Elle est lauréate de
trois César : un pour le meilleur premier film (en 2005) et deux en tant que
meilleure actrice (en 2005 et 2009). Elle est de fait la seule comédienne belge
à avoir gagné deux Césars de la meilleure actrice.
Biographie
Son père, wallon, est négociant
en bois ; sa mère flamande, est femme au foyer.
Après une formation chez
Jacques Lecoq, Yolande Moreau débute dans des spectacles pour enfants au
théâtre des enfants de la Ville de Bruxelles. Elle choisit ensuite de se consacrer
à la comédie. Elle écrit en 1981 Sale affaire, du sexe et du crime, un
one-woman-show dans lequel elle interprète une femme qui vient de tuer son
amant. Elle présente ce spectacle au Festival du rire de Rochefort (Belgique)
où elle remporte le Grand Prix en 1982.
Sa carrière cinématographique commence avec le rôle de Yolande dans le film Sans toit ni loi d'Agnès Varda (1984), mais elle se fera surtout connaître par sa participation, de 1993 à 2002, à la troupe des Deschiens sur Canal+ où elle joue le rôle d'une femme fruste et loufoque, en harmonie avec le ton déjanté et absurde de la série.
Elle vit actuellement près de
Vernon, dans l'Eure (France).
Carrière
Yolande Moreau a, à ce jour,
tourné dans 63 films, 14 téléfilms et a réalisé 2 films.
En 1984, Agnès Varda lui offre
ses premiers rôles au cinéma dans le court-métrage 7 p., cuis., s. de b., ... à
saisir ("Sept pièces, cuisine, salle de bain, à saisir") puis, l'année
suivante, dans Sans toit ni loi.
En 1989, Yolande Moreau rejoint
la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, dont elle devient l'un des
piliers, en pariculier dans les spectacles Lapin chasseur,Les Pieds dans l'eau ou Les Deschiens.
En 2004, elle interprète et
coréalise, avec Gilles Porte, Quand la mer monte... où elle joue le rôle, tiré
de sa propre expérience, d'une comédienne-humoriste en tournée dans le Nord de
la France et en Belgique. Pour ce film, elle se voit décerner le Prix
Louis-Delluc du meilleur premier film puis les Césars de la meilleure première
œuvre de fiction et de la meilleure actrice.
En 2008, elle rejoue sa pièce Sale affaire, du sexe et du crime à
l'occasion du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, dans une
nouvelle mise en scène, illustrée en direct par le dessinateur Pascal Rabaté.
Elle est également l'actrice vedette de Séraphine de Martin Provost,
biographie filmée du peintre Séraphine de Senlis (de son vrai nom Séraphine
Louis). Ce rôle la propulse au niveau des grandes actrices et son interprétation lui vaut, en 2009, le César de la meilleure actrice
pour la seconde fois de sa carrière.
Elle tient aussi, avec son
compatriote Bouli Lanners, le haut de l'affiche de Louise-Michel, comédie
sociale et burlesque de Benoît Delépine et Gustave Kervern. Elle y joue le rôle
d'une ouvrière picarde qui propose à ses collègues de consacrer collectivement
leurs indemnités de licenciement pour trouver un tueur professionnel chargé de
liquider le patron qui vient de fermer leur usine.
En 2010, elle joue dans Mammuth
des mêmes réalisateurs et apparaît également dans Gainsbourg, vie héroïque
de Joann Sfar.
En 2011, elle retrouve le
réalisateur Martin Provost qui lui offre, après Séraphine, le rôle
principal d'Où va la nuit aux côtés de Pierre Moure, Edith Scob et Laurent
Capelluto. Dans ce film, elle interprète une femme battue, Rose Mayer, qui un
jour assassine son mari et part vivre avec son fils à Bruxelles.
En 2012, elle interprète la mère
de Noémie Lvovsky, brutalement replongée dans son adolescence des années 1980
dans le film Camille redouble.
En 2013, Yolande Moreau préside
la 3e cérémonie des Magritte qui vise à saluer l'excellence de la
production cinématographique belge. Elle y remporte le Magritte de la meilleure
actrice dans un second rôle pour Camille redouble.
Je l’ai personnellement
découverte et appréciée dans Voyage en Chinede Zoltan Mayer (2015)
Camille redouble est une
comédie française réalisée et interprétée par Noémie Lvovsky sortie le 12 septembre
2012. Le film a été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs lors du
Festival de Cannes 2012.
Synopsis
Nous sommes le soir du Réveillon.
Camille (Noémie Lvovsky) est une
actrice ratée qui enchaîne les rôles de figuration pour vivre et habite un
misérable appartement qu’elle partage avec son ex-mari, Éric (Samir Guesmi), photographe. Après une
figuration, elle rentre chez elle, épuisée, pour y trouver son mari qui fait
ses cartons et a décidé de mettre l’appartement en vente. En se rendant à une soirée chez ses amies du
lycée, elle passe chez un vieil horloger (Jean-Pierre
Léaud) qui lui règle la montre que ses parents lui ont offerte pour
son 16ème anniversaire, en la
décalant d’une seconde. Elle lui demande aussi de lui couper sa bague de
fiançailles qu’elle ne peut plus enlever.
La soirée costumée est très
arrosée et Camille, qui a une addiction à l’alcool, tombe dans un coma
éthylique au moment exact du 12e coup de minuit. Elle se retrouve à
l’hôpital, transportée à l’âge de ses 16 ans, et revit sa vie. Bien que, pour
le spectateur et pour elle-même, elle soit toujours dans le corps et avec les
souvenirs d’une cinquantenaire, les
autres la voient comme une adolescente.
Ses parents qui, dans la réalité, sont
décédés, lui apparaissent comme ils étaient alors qu’elle avait 16 ans et elle
se retrouve dans la maison de son enfance ; elle doit aussi retourner au lycée
(d’où le titre, Camille redouble),
retrouver ses copines, ses profs et … Eric. Sachant comment sa vie s’est
terminée, elle fait tout pour éviter de tomber amoureuse de lui et changer le
cours de sa vie mais, bien entendu, elle n’y parvient pas.
Voici ce que dit du film Louis
Guichard, le critique de Télerama : « C'est Noémie Lvovsky, la réalisatrice, qui
joue ce personnage, aussi bien au présent qu'en visite dans le passé, où les
autres la voient comme une toute jeune fille. Pas d'effets spéciaux à la
Benjamin Button : la différence physique se limite au maquillage et à la
longueur des cheveux. Ce corps, bien peu adolescent, est évidemment source de
burlesque — a fortiori revêtu de la panoplie girlie des années 1980, genre
Cindy Lauper. Mais il rappelle surtout le degré supérieur de conscience de
Camille : elle sait tout des vingt-cinq années suivantes, qui va se marier,
tomber malade, mourir... Certains auront reconnu, dans ses moindres détails, le
principe de Peggy Sue s'est mariée,
de Francis Ford Coppola : Camille redouble en est une sorte de remake, avec
ceci de piquant que l'époque de la maturité désenchantée de Peggy (1987)
correspond au paradis de jouvence de Camille. En vérité, les deux films sont
animés par des forces très différentes. Coppola démystifiait le temps d'avant.
Lvovsky est plus émouvante, plus romantique : elle assume jusqu'au bout
l'idéalisation du passé. Il y a une magie proustienne dans les retrouvailles
avec les parents, les copines, la chambre d'ado tapissée de photos d'acteurs,
cette impression de Camille de rentrer à la maison, même quand elle prend place
dans une salle de classe. Se recueillir ou agir, notre héroïne hésite. Face au
miracle de la présence physique de sa mère (Yolande Moreau), dont elle sait la mort imminente, elle s'empresse
d'enregistrer cette voix si douce, pour en garder, cette fois, la trace. En
amour, la tentation d'interférer dans le cours des choses est la plus forte, à
la lumière d'un avenir déjà connu. Quand Camille croise, au lycée, Eric, son
futur mari et futur-ex, elle cherche avec véhémence à résister au coup de
foudre, à faire payer à l'innocent (Samir
Guesmi) sa trahison à venir. Et elle met un point d'honneur à s'amuser avec
d'autres. Une scène hilarante la jette dans un lit avec un condisciple d'abord
émoustillé par ses avances sexuelles en plein cours de sport, puis complètement
paniqué par son expertise pratique... Est-ce que Camille saura tout recommencer
sur de nouvelles bases ? Est-ce qu'on peut changer le passé ? On s'en fiche. Ou
plutôt : chacun connaît déjà la réponse. Le charme irrésistible du film est
ailleurs. Tout spectateur retrouvera instantanément l'essence de ses années
lycée, mieux encore qu'avec une reconstitution directe, comme le fut un
précédent film, déjà formidable, de Lvovsky, La vie ne me fait pas peur. Dans
Camille redouble, cette liberté, cet élan juvénile qui projette l'héroïne vers
les autres (parents, amies, profs, garçons) sont délestés de toutes les
contraintes propres à l'instant présent. Si, pour le commun des mortels,
l'adolescence est sur le moment un brouillon indéchiffrable, le film nous offre
un luxe : la version « au propre », celle où l'on y voit enfin clair, où
l'essentiel saute aux yeux. La seconde fois est bien plus belle que la
première. Camille redouble, et c'est ce qu'on souhaite à tout le monde. »
Mon opinion sur ce film
Si j'ai bien compris le propos de
la réalisatrice, je suis loin de partager l’enthousiasme du critique de Télérama sur ce film et, à part quelques
moments, je n'y ai pas trouvé le "charme irrésistible" que décrit
Louis Guichard. Certes, certaines scènes font sourire (en particulier lorsque
Camille, vêtue comme une gamine de 16 ans alors qu'elle a un corps assez abîmé
de cinquantenaire, s'apprête à aller au lycée ou lors de certaines répliques
quand, oubliant qu'elle est censée n'avoir que 16 ans, alors qu'elle a été
mariée 25 ans, etc.) On a beau savoir que c'est une fable, on ne peut y croire
une seule minute et, tout ce que j’ai vu dans les scènes que L. Guichard a
trouvé hilarantes, c’est du grotesque. Quant aux anachronismes, même s'ils ont
été voulus par la réalisatrice pour nous rappeler qu'on était dans le rêve ou
la fable, leur maladresse et surtout leur accumulation a fini par m'agacer. Je
n'ai pas honte de le dire : même si je ne me suis pas ennuyé, je n'ai pas aimé ce
film surtout en comparaison du brillant film de François OzonDans
la maison, que j'avais vu quelques jours avant.
Le hobbit, un voyage inattendu
(The hobbit : an unexpected journey) est
un film fantastique réalisé par Peter
Jackson, déjà auteur de la trilogie du Seigneur des anneaux(2001-2003), adapté de l’œuvre de J. R. R. Tolkien. Il est sorti sur les écrans en 2012 en version 2 et 3D.
Synopsis
On peut se demander pourquoi Le Hobbit, le texte qui précède, dans l’œuvre
de Tolkien, la trilogie du Seigneur des
anneaux, n’avait encore jamais été adapté au cinéma.
Le film reprend donc l’histoire
là où la commence Tolkien, à savoir avec Bilbo (aussi appelé Bilbon) Sacquet, l’oncle
de Frodon qui, avec ses amis hobbits, Sam, Merry et Pippin, sera le héros de la
fameuse trilogie.
A la veille de fêter son 111ème
anniversaire, le vieux Bilbon se rappelle comment tout a commencé, 60 ans plus
tôt. Il était jeune alors et se trouvait devant sa maison-terrier de Cul-de-Sac
(Bagend) à Hobbitbourg dans la Comté, en train de fumer sa pipe, lorsque
Gandalf le magicien lui demande s’il voudrait vivre une aventure. Dans un
premier temps, Bilbo s’y refuse mais il invite Gandalf à venir prendre le thé
le lendemain. Le lendemain, Bilbo, qui s’attend à la visite de Gandalf, est
tout surpris de se trouver nez-à-nez avec 13 nains tous plus malpolis les uns
que les autres, qui s’invitent sans la moindre gêne dans son terrier douillet
et cosy et mettent à sac son garde-manger. Par leur bouche, au milieu des
éructations et des mastications, nous apprenons comment la montagne d’Erebor,
où se trouvait auparavant le royaume des nains, a été pillée par Smaug le
dragon qui les en a chassés et en a fait un peuple errant.
Des signes ont amené les nains à
penser que le temps était venu de récupérer leur royaume et leur trésor. Pour
cela, ils ont besoin d’un cambrioleur et les hobbits étant connus pour leurs
qualités d’agilité et de discrétion, Gandalf leur a suggéré d’inviter Bilbo.
Dans un premier temps, ce dernier se refuse à quitter son terrier mais il se
ravise une fois les nains partis et les rejoint. Les aventures (et quelles
aventures !) commencent et la compagnie va affronter successivement des
trolls, des elfes, échapper à la fureur des géants de la montagne, pour tomber
entre les griffes d’immondes orques, dont ils seront sauvés in extremis par les
aigles géants appelés en renfort par Gandalf.
Entre temps, Bilbo aura rencontré
Gollum auquel il échappera en inventant des énigmes et en volant le fameux anneau
magique d’invisibilité qu’il lèguera plus tard à Frodo, engageant par là-même
ce dernier dans la quête du Seigneur des anneaux.
Le film s’arrête au moment où les
nains, Bilbo et Gandalf, déposés en sûreté sur un rocher élevé par les aigles
géants amis du magicien, découvrent, dans le lointain, la montagne d’Erebor
sous laquelle le dragon Smaug, enfoui sous un tas d’or, se réveille de son
sommeil de plusieurs siècles.
Mon opinion sur ce film
Lorsqu’il a été programmé, le
spectateur avait le choix entre la version 2 ou 3D. Je l'ai vu en 3D et je vous
conseille grandement de faire de même, d'autant que la technique utilisée est beaucoup
plus au point que celle basée sur les couleurs rouge et bleu. Il s'agit en fait
du premier film à avoir été en HFR 3D, un procédé filmant en 48 images par
seconde (au lieu des 24 images/sec. habituelles) avec une caméra spéciale (RED
Epic dotée d'une résolution supérieure à tout ce qui a été utilisé à ce jour).
Nous sommes équipés depuis relativement peu de temps pour la 3D dans notre
ville et j'ai vu peu de films en 3D. Jusqu'à présent, je n'avais pas été
entièrement convaincu que cela apportait quelque chose au visionnage mais je
dois reconnaître que les effets utilisés dans le Hobbit sont absolument
stupéfiants et apportent une dimension totalement nouvelle à ce type de cinéma.
Il y a en particulier deux scènes où l'on a l'impression de voir un papillon ou
un oiseau voler jusqu'au milieu de la salle qui m'ont paru vraiment
remarquables.
Sur le fond, je n'ai rien à dire.
J'ai lu Le hobbit il y a pas mal
d'années et, si j'ai relu depuis d'autres livres du même auteur (Le Silmarillion, le Seigneur des anneaux),
je ne crois pas avoir relu le Hobbit mais je pense que, à part peut-être sur
certains détails, Peter Jackson, ne l'a pas trahi. J'ai lu que ce n'était pas
l'avis de Christopher Tolkien, le fils de l'auteur, encore plus critique sur
cette dernière adaptation qu'il ne l'avait été sur la trilogie. C'est l'éternel
problème de l'adaptation de toute œuvre littéraire. Hormis cet aspect de la
question, auquel sont confrontés tous les metteurs en scène, qu'il s'agisse de
théâtre ou de cinéma, il ne faut pas ignorer la dimension financière de
l'affaire, qui doit être colossale. Car la Tolkien Estate, qui gère la
succession de l'auteur, est une multinationale qui ne s'en laisse pas « compter »...
Je ne veux pas faire de mauvais procès à Christopher Tolkien, dont je ne
connais pas les raisons de cette ire contre le dernier film de Peter Jackson,
ni si elle est fondée, mais en ce qui me concerne, j'aurais préféré qu'il monte
au créneau contre les lamentables traductions de l'œuvre de son père qui ont
été publiées en français chez Christian Bourgois.
Pour en revenir au film, à part
les scènes de bataille à répétition que j'avais déjà trouvées pénibles dans la
trilogie (mais je dois reconnaître qu'elles existent aussi dans les livres de
Tolkien et ne sont pas moins pénibles à subir), j'ai été enchanté par la beauté des paysages (beaucoup de décors
naturels filmés en Nouvelle-Zélande, patrie de Peter Jackson), les effets
spéciaux grandioses (c'est moi qui ait dit ça ?), tout simplement magnifique.
Et l'on ne voit pas passer les trois heures du film, ce qui est déjà une sacrée
performance !!!
Lorsque le film s'interrompt sur l'œil de
Smaug qui s’éveille de son sommeil millénaire, on est tout surpris que ce soit
déjà terminé. Deux autres films doivent suivre (et peut-être même peut-être un
4ème ?), de quoi redorer le blason de l'épopée du Seigneurdes Anneaux qui avait fini par pâlir (il faut dire que les précédents
films datent maintenant d’une 10e d’années). On se prend à rêver de
les revoir actualisés pour la 3D tout en sachant qu'il faudrait entièrement les
retourner pour pouvoir profiter des dernières techniques dans ce domaine.
Mon classement : Sans doute Martin Freeman, qui joue le rôle de Bilbo, n'a-t-il pas le charisme d'Elijah Wood, qui incarnait le Frodon duSeigneur des anneaux. Mais, à part cela, le film est une réussite, que l’on soit ou non fan d’héroïc-fantasy
(à voir en famille).
Ce film a été suivi de deux autres, aussi réalisés par Peter Jackson, que je n'ai pas vus :
La belle personne est le
7ème film de Christophe
Honoré, sorti en 2008, après Dans Paris et Les chansons d'amour et
bien avant Les bien-aimés (2011). On y retrouve son acteur fétiche, Louis Garrel, mais aussi Grégoire Leprince-Ringuet ainsi qu'une
belle brochette de jeunes et beaux acteurs.
Synopsis
Le film s'inspire très librement
de la Princesse de Clèves en
replaçant l'intrigue du roman de Mme de La Fayette dans le milieu de lycéens de
notre époque.
Junie (Léa Seydoux), qui vient de perdre sa mère, intègre un grand lycée
parisien en cours d'année. Elle est hébergée à Paris par son oncle et sa tante
et suit les cours de son cousin Matthias (Esteban
Carvajal Alegria). Elle tombe
amoureuse d'Otto (Grégoire
Leprince-Ringuet), un lycéen de son âge, avant de se laisser séduire par
leur professeur d'italien, Nemours, joué par Louis Garrel. Otto, adolescent fragile et discret, ne supportera
pas cette trahison et se suicidera en se jetant de la galerie du premier étage
du lycée devant ses camarades. Après son suicide, Judie repartira en
province.
On retrouve, dans cette comédie
dramatique, les leitmotivs dont Christophe
Honoré semble ne pas pouvoir s'affranchir : la beauté trouble des
adolescents et leur hésitation quant au choix de leur orientation sexuelle, la nonchalance
et le cynisme apparent des personnages, la mort, le tout filmé avec une
indolence qui finit par être pesante, d’autant qu’en fond sonore, on retrouve
toujours la musique douce-amère d'Alex
Beaupain.
Mon opinion sur ce film
Ce film vient après Leschansons d'amour qui reste pour moi, parmi tous les films de Christophe Honoré que j'ai vus à ce
jour, le meilleur.
Mon classement : Moins
réussi que Les chansons d'amour dont il reprend les thèmes.
La 3D n’a fait son apparition
dans ma ville qu’en 2009. Au moment de la sortie d’Avatar, de James Cameron, mon cinéma habituel n’était pas encore équipé. Les premiers films que j’ai pu voir en 3D ont été L'Odyssée de Pi et Le Hobbit, un voyage inattendu. Ces deux films m'ont entièrement converti à la 3D à telle enseigne
que je suis persuadé maintenant que cette technique apporte une dimension
supplémentaire à ce genre de films, dans la mesure bien sûr, où ils sont pensés
et tournés pour la 3D et où la technique n’est pas seulement « plaquée »
sur les images.
Je viens de faire un petit tour
sur Internet pour me renseigner sur la technique de la 3D qui a beaucoup évolué
en quelques années. En fait, les films en 3D actuellement projetés depuis
juillet 2011 au cinéma n'ont rien à voir avec ceux qui utilisaient l'ancienne
technologie des lunettes passives simplement colorées en bleu et rouge. En effet, la technologie
actuelle, dite IMax-3D se voit avec des lunettes XPand, qui sont des lunettes
dynamiques, activées par infra-rouges, en synchronisation avec les images
projetées sur l'écran.
Auparavant, le relief était donné
par le décalage des couleurs et c'était notre cerveau (et non nos yeux) qui
devait faire un énorme travail d'adaptation pour que nous ressentions cette
impression de relief. Cela explique pourquoi des personnes comme moi, avec
d'importants problèmes de vue, ne supportaient pas cette technique et
ressortaient de la salle avec une grosse migraine.
La nouvelle technique joue sur le
léger décalage naturel qui existe entre nos deux yeux pour nous donner
naturellement l'impression du relief. L'image, dont le nombre par secondes est
augmenté grâce au numérique, est "vue" à travers les lunettes qui
sont elles-mêmes des sortes de stroboscopes synchronisés avec les images
projetées. D’ailleurs, pour savoir si elles fonctionnent avant le film, il
suffit de les tenir devant soi et de regarder l’écran à travers et on verra l’image
vibrer comme si elle était vue sous une lumière stroboscopique car c’est bien
la même technique qui est mise en œuvre.
Cette technologie n'est en place
dans la majorité des salles française que depuis 2011, donc tous les films avant
cette date (comme Avatar, entre autres)
utilisaient l'ancienne technique. De plus, la version 3D du Hobbit, un voyage inattendu (que j'ai
vue), a été filmée avec une caméra spéciale, dite "3D Red Epic" qui
filme en 48 images/sec au lieu des 24 traditionnelles et une résolution dite
5K. L'effet est encore plus extraordinaire que dans L'Odyssée de Pi, filmé, lui, avec une caméra normale.
Voilà pourquoi la nouvelle
technologie 3D apporte un plus aux images, surtout dans des films à effets
spéciaux qui sont conçus pour le relief. Malheureusement, j’ai aussi constaté
dans certains cas que les films en 3D perdaient aussi en luminosité, ce qui est
particulièrement gênant dans les scènes sombres (scènes de nuit ou d’intérieur).
Je ne saurais pas l’expliquer techniquement mais c’est un fait. J’espère que la
technologie évoluera et qu’on ne rencontrera plus ce problème qui, en ce qui me
concerne, m’a plusieurs fois fait préférer voir un film en 2D qu’en 3D.
Mais il faut reconnaître que, dans certains cas, lorsqu'elle relève uniquement du spectaculaire, la 3D n'a strictement aucun intérêt et qu'il en faut beaucoup plus pour transformer un navet en bon film.
Ludivine Sagnier est une actrice française, née le 3 juillet
1979 à Saint-Cloud.
Biographie
Durant huit ans, Ludivine Sagnier prend des cours de théâtre
à Sèvres avant d'accéder en 1994 au conservatoire de Versailles. Elle y
remportera les premiers prix aux concours classique et moderne.
Elle deviendra l'actrice fétiche de François Ozon avec qui
elle tourne trois films qui la révéleront au grand public, collaborant avec les
réalisateurs Alain Resnais, Yvan Attal, Claude Miller, Claude Chabrol dans La
Fille coupée en deux et plus récemment avec Christophe Honoré dans Les Chansons
d'amour.
Carrière
Ludivine Sagnier obtient son premier rôle à neuf ans dans le
film Les Maris, les Femmes, les Amants puis elle enchaînera les rôles (34 films
et 11 téléfilms) avant de devenir une actrice importante de la nouvelle
génération.
Filmographie
1989 : Les Maris, les Femmes, les Amants de Pascal Thomas -
Élodie
1989 : I Want to Go Home d'Alain Resnais - La petite fille
de la place du village
1990 : Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau - La petite
sœur
1999 : Rembrandt de Charles Matton - Cornelia
1999 : Les Enfants du siècle de Diane Kurys - Hermine Musset
2000 : Toothache de Ian Simpson - Anna
2000 : Gouttes d'eau sur pierres brûlantes de François Ozon
- Anna
2000 : Bon plan de Jérôme Lévy - Clémentine
2001 : Un jeu d'enfants de Laurent Tuel - Daphné, la
baby-sitter
2001 : Ma femme est une actrice d'Yvan Attal - Géraldine
2007 : La Fille coupée en deux de Claude Chabrol - Gabrielle
Deneige
2008 : L'Instinct de mort de Jean-François Richet - Sylvia
Jeanjacquot
2008 : L'Ennemi public n°1 de Jean-François Richet - Sylvia
Jeanjacquot
2010 : Pieds nus sur les limaces de Fabienne Berthaud - Lily
2010 : Crime d'amour d'Alain Corneau - Isabelle
2011 : Les Bien-Aimésde Christophe Honoré - Madeleine jeune
2011 : The Devil's Double de Lee Tamahori - Sarrab
2013 : Amour et turbulences d'Alexandre Castagnetti - Julie
2014 : Tristesse Club de Vincent Mariette - Chloé
2014 : Lou ! Journal infime de Julien Neel - Emma
2015 : La Résistance de l'air de Fred Grivois - Delphine
2015 : Aujourd'hui, maman est morte de Charles Berling
Théâtre
1998 : Il est important d'être fidèle d'Oscar Wilde, mise en
scène Jean-Luc Tardieu, Maison de la Culture de Loire-Atlantique Nantes,
Comédie des Champs-Élysées
2012 : Nouveau roman de Christophe Honoré, mise en scène de
l'auteur, tournée, Festival d'Avignon, Théâtre national de la Colline
Les bien-aimés, film français de Christophe Honoré (2011),
présenté en clôture du festival de Cannes 2011.
Synopsis
Le film commence en 1964 à Paris.
Madeleine (Ludivine Sagnier) est
vendeuse dans un magasin de chaussures. Après un larcin, elle perd son emploi
et se retrouve à la rue, se prostituant occasionnellement. Cette activité lui
fait rencontrer Jaromil (Radivoje Bukvic) , un séduisant médecin tchèque, dont elle tombe
amoureuse, qui l'épouse et l'emmène avec lui à Prague. Elle devient maman d'une
petite fille, Véra. Mais les choses ne se passent pas comme elle l'imaginait.
Prague est encore sous contrôle communiste et son mari, engagé dans la lutte
contre les communistes, passe plus de temps avec les militants et, en séducteur
invétéré, dans les bras de jeunes militantes plus jeunes que sa femme, qu'avec
elle. Ayant découvert qu'il la trompait, elle quitte Prague envahie par les chars
russes, et rejoint Paris avec sa fille.
Dix ans ont passé. Madeleine
s'est remariée avec François, un jeune garde républicain, qui a adopté Véra
comme sa propre fille mais, de passage à Paris, Jaromil convainc Madeleine de
le revoir et ils retombent dans les bras l'un de l'autre. Jaromil insiste même
pour qu'elle quitte son mari et retourne vivre avec lui. Madeleine est sur le
point de céder mais elle se ravise au dernier moment.
En 1997, Véra, qui est devenue
adulte (elle est maintenant interprétée par Chiara Mastroiani), accompagne Clément (Louis Garrel) qui est à la fois son ami et son amant, à Londres
pour la promotion de son dernier livre. Dans une boîte, ses yeux croisent celui
d'un musicien américain, Henderson (Paul
Schneider), et elle quitte Clément pour cet inconnu. Mais Henderson lui
apprend qu'il est gay, provoquant la fuite de Véra. Mais, quelques jours après,
Henderson rejoint Véra au Centre culturel français où Clément fait la promotion
de son livre. En cachette de Clément, ils font l'amour dans les toilettes du
centre mais Clément les surprend. Fou furieux de la trahison de Véra, il la
chasse de sa vie.
Madeleine (Catherine Deneuve), vit à Reims avec François (très pâle Michel Delpech) mais, lors de chacun de
ses passages à Paris, elle rejoint Jaromil. Lors d'une de leurs rencontres,
Jaromil est tué dans un accident.
En 1998, Véra, qui ne pense qu'à
Henderson le rejoint à Londres où celui-ci lui apprend qu'il est séropositif.
En 2001, Véra a rendez-vous à
New-York avec Henderson car elle veut lui demander de lui faire un enfant.
Mais, en raison des attentats du 11 septembre, tout vol vers les Etats-Unis est
interrompu et son avion atterrit à Montréal où Henderson vient la rejoindre
avec son amant du moment. Epuisés les uns et les autres, brisés par les images
terribles qui passent en boucle à la télévision, Véra, en pleine dépression
vole et avale les médicaments d'Henderson. On la retrouve, trop tard, écroulée
dans un coin du bar de l'hôtel.
En 2007, Clément, à la demande de
François, vient à Reims pour l'anniversaire de Madeleine qui, depuis la mort de
Jaromil et de sa fille, passe par des cycles d'excitation et de déprime. Le
jour de son anniversaire, enfermée dans sa chambre, elle refuse d'ouvrir à qui
que ce soit, sauf à Clément. Ensemble, ils partent à Paris sur les lieux où
elle a rencontré Jaromil et, ensemble, ils évoquent le souvenir de leurs amants
respectifs qu'ils n'ont jamais pu oublier.
Mon opinion sur ce film
J'avais adoré les Chansons d'amourpour leur légèreté et la joie de vivre que ce film dégageait
malgré les difficultés de l'existence. La mort y était aussi présente puisque
Julie (la charmante Ludivine Sagnier),
la fiancée d'Ismaël (Louis Garrel),
meurt d'un arrêt cardiaque dès le début du film et que le reste est une valse-hésitation
de sentiments contrariés entre Ismaël, Erwan et Alice.
Rien de tel dans Les Bien-aîmés,
film déprimant où l'égoïsme des passions prime sur celle des sentiments.
D'autre part, bien qu'écrites par Alex
Beaupain, les chansons qui accompagnent ce film sont moins prenantes, moins
bien intégrées au scénario que dans Les chansons d'amour. On a
l'impression de quelque chose de beaucoup plus artificiel, de plaqué, que dans
le précédent film où la BO faisait partie intégrante des dialogues.
Distribution
Bien entendu, on continue
toujours à être séduits par le charme et la fraîcheur de Ludivine Sagnier.Chiara
Mastroïani est aussi bien dans son rôle, comme Catherine Deneuve, toujours parfaite mais c’est une fois de plus Louis Garrel, dont la présence
magnétique éclipse tous ses camarades et ne peut laisser personne indifférent. Les seconds rôles en sont si
complètement insipides (particulièrement Michel
Delpech) qu'on les perd complètement de vue.
Dans Paris, film français de
Christophe Honoré sorti en octobre 2006 (avec Romain Duris, Louis Garrel, Guy
Marchand, Marie-France Pisier).
Synopsis
Paul (Romain Duris) est en pleine dépression
après sa séparation d'avec Anna. Il vient se réfugier chez son père Mirko (Guy
Marchand) qui vit seul avec son plus jeune fils, Jonathan (Louis Garrel),
encore étudiant. Jonathan, qui aime bien son frère, tente de le sortir de sa
dépression en l'entraînant "Dans Paris".
L'action se déroule au cours
d'une seule journée où, avec plus ou moins de succès, le père, le frère et la
mère (Marie-France Pisier) tenteront d'aider Paul à sortir de sa dépression.
Mon opinion sur ce film
Toujours sur la bonne impression que m'avait
laissé Les chansons d'amour, je suis allé de déception en déception
après avoir vu Les bien-aimés puis ce dernier film. Je me suis
tellement ennuyé que j'ai bien failli ne pas le regarder jusqu'au bout.
A part dans l'Auberge espagnole, je n'ai jamais beaucoup aimé Romain Duris.
Dans ce film, il n'est pas au mieux de sa forme puisqu'il traîne sa dépression,
du début à la fin, en peignoir de bains et en caleçon : rien d'appétissant. De
quoi donner au spectateur le bourdon !
Seul Louis Garrel, est égal à lui-même : cynique, élégant et déjanté, il sauve à lui seul un film qui ne brille ni par ses
dialogues, ni par son montage, plutôt hasardeux, ni même par sa photo de Paris,
aussi dépressive que son héros.
Quant à Alex Beaupain, dont les chansons nostalgiques avaient illustré avec bonheur Les chansons d'amour, je ne retiendrai que le duo chanté
au téléphone entre Anna et Paul, qui arrive trop tardivement pour rattraper
plus d'une heure d'un ennui mortel. Une autre scène est touchante : celle où
les deux frères lisent le livre pour enfants de Solotareff : Loulou et Tom.
Film fade, bancal, sans but, sans
rythme, des dialogues verbeux, particulièrement agaçants dans la bouche de
Romain Duris qui, comme à son habitude, ne fait aucun effort pour les rendre
compréhensibles.
Gillian Anderson est une actrice américaine, née le 9 août 1968 à
Chicago (Illinois).
Biographie
Gillian Anderson est née dans une famille modeste. Ses parents, Edward
et Rosemary Anderson, ont des ancêtres Anglais, Irlandais et Allemands. À deux
ans, Gillian et sa famille déménagent à Puerto Rico, pour un peu plus d'un an,
puis à Londres où son père se lance dans le monde de la production
cinématographique. Gillian obtient de très bonnes notes à l'école privée de
Coleridge, où elle développe un certain goût pour la biologie ainsi que pour le
paranormal, deux intérêts qui sont au ssi ceux de son personnage de l'agent spécial Dana Scully
dans X-Files.
Elle considère avoir eu une enfance normale, et se dit d'elle-même qu'elle était un
garçon manqué à cette époque.
Alors que Gillian a 11 ans, sa famille retourne en Amérique, pour s'installer
à Grand Rapids dans le Michigan, Ce retour en
Amérique est pour Gillian un dépaysement total. Extravertie en Angleterre, elle se renferme sur elle-même lors de sa
première année d'étude car Londres lui manque. Ses camarades se
moquent d’elle à cause de son accent anglais. À 12 ans, elle retourne durant
les vacances d'été à Londres, où elle découvre le monde des punk et adopte
toute leur panoplie : anneau dans le nez, tête rasée et crête à
l’iroquoise noire et violette avec blouson en cuir, mini-jupe punk et vêtement
noirs. Lorsqu'elle entre à l'école secondaire, ses notes baissent, et elle est
souvent convoquée chez le directeur. Elle est d'ailleurs élue par les élèves de
sa classe « Clown de la classe » et « Fille la plus bizarre ».
Elle se découvre une passion pour le théâtre et sort diplômée de l'université d'art dramatique de Chicago. Pour elle « la comédie était le seul moyen de se sentir bien à l'époque ». Elle part pour New York et gagne sa vie comme serveuse tout en jouant dans de petites pièces.Après deux rôles dans deux courts métrages (Three at Once et A Matter of Choice) et un second rôle dans The Turning, elle décroche un rôle au théâtre dans Absent Friends et le rôle de Célia dans The Philanthropist (1992). Après ce rôle qui lui vaudra un petit succès, elle déménage à Los Angeles pour rejoindre un petit ami et tenter de percer dans le métier tout en refusant obstinément tout rôle à la télévision.
Gillian Anderson a été mariée une première fois, à l'époque du
tournage de la sérieX-Files, avec le directeur
artistique Clyde Klotz, avec qui elle a eu une fille Piper, née le 25 septembre
1994. Divorcée en 1997, elle s’est remariée avec un journaliste puis, après son
second divorce, a été la compagne de l'homme d'affaires Mark Griffiths, avec
qui elle a eu deux fils, Oscar (en 2006) et Félix (en 2008).
Carrière
Finalement, après une rencontre
avec Chris Carter, elle accepte le
rôle de Dana Scully dans X-Files, aux côtés de David Duchovny. Bien que les directeurs
de la FOX trouvent que Gillian n'est pas assez sexy, ils font malgré tout confiance
à leur réalisateur. Durant la première saison, Gillian se marie avec Clyde Klotz, le directeur artistique de la
série. Bien qu’elle soit tombée enceinte la même année, elle n’interrompt pas
le tournage mais son rôle est adapté pour lui permettre de mener à bien sa
grossesse. Elle arrête les tournages deux jours avant son accouchement qui se
passe par césarienne.
Après l’arrêt de la série, en mai
2002, elle déménage pour Londres et reprend une carrière théâtrale, début 2003, avec la pièce What The Night Is For
avec Roger Allam. Un an plus tard, elle réitère cette fois-ci sous la direction
de Rebecca Gilman dans la pièce The Sweetest Swing In Baseball qui
lui vaut un large succès ponctué de critiques particulièrement élogieuses. La
même année, elle épouse au Kenya le journaliste Julian Ozanne.
En 2005, Gillian qui ne voulait
plus jouer dans une production télévisuelle, se voit offrir le rôle de Lady
Dedlock dans La Maison d'Âpre-Vent, une adaptation de Bleak House, un roman de Charles Dickens. Pour son interprétation,
elle est sélectionnée aux Bafta et aux Emmy Awards en 2006. La même année, elle
apparaît dans Tournage dans un jardin anglais de Michael Winterbottom ainsi que dans Le Dernier Roi d'Écosse au
côté de Forest Whitaker et de James McAvoy. Elle joue aussi dans Straightheads,
un thriller de Dan Reed au côté de Danny Dyer.
En décembre 2007, cinq ans après
la fin de la série X-Files, elle retrouve David
Duchovny pour le tournage du film X-Files : Régénération (The X-files: I Want to Believe) qui est sorti
le 30 juillet 2008 en France. Le film, tentative désespérée pour redonner un
élan à la série, a été un échec et le nombre d’entrées a permis à peine de
couvrir les frais de production.
Au début des années 2010, elle
interprète Miss Havisham dans le téléfilm de la BBC Great expectations, puis
elle tourne dans plusieurs séries télévisées avec des rôles récurrents (Bedelia
du Maurier dans Hannibal) ou principaux (Stella Gibson dans The
Fall et Meg Fitch dans Crisis), lui permettant de retrouver
la reconnaissance du public tout en étant acclamée par la critique,
particulièrement pour The Fall.
Gillian Anderson a joué tourné
dans 11 pièces de théâtre, 25 longs-métrages et 5 courts-métrages ainsi que
dans 16 films ou séries de télévision.
Récompenses
Au cours de sa carrière, Gillian
Anderson a eu 55 nominations pour des récompenses (dont 7 pour ses prestations
dans X-Files), notamment 5 pour les
Primetime Emmy Awards et 5 pour les Golden Globes Awards.