Affichage des articles dont le libellé est Los Angeles. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Los Angeles. Afficher tous les articles

mercredi 25 janvier 2023

BABYLON film de Damien CHAZELLE (USA - 2023)

 


Babylon est un film américain écrit et réalisé par Damien Chazelle et sorti en 2022 (le 18 janvier 2023 en France).

Présentation

Le film est ce que l’on appelle un « film choral » où l’on suit le destin croisé de plusieurs personnages plus ou moins fictifs liés au monde du cinéma lors de la transition du cinéma muet au sonore entre les années 20 et les années 50.

  • ·         Brad Pitt joue le rôle de Jack Conrad, une vedette célèbre du cinéma muet qui tente en vain de se reconvertir dans le cinéma parlant.
  • ·         Margot Robbie dans le rôle de Nellie LaRoy, une starlette qui n’a pas froid aux yeux mais se brûle les ailes en abusant d’alcool et de drogues.
  • ·         Jovan Adepo dans le rôle de Sidney « Sid » Palmer, un musicien de jazz noir.
  • ·         Diego Calva dans le rôle de Manuel « Manny » Torres, l’assistant de Jack Conrad qui devient réalisateur.
  • ·         Li Jun Li dans le rôle de Lady Fay Zu, une danseuse et chanteuse de music-hall qui travaille à écrire les intertitres des films muets.  
  • ·         Jean Smart dans le rôle d’Elinor St. John, une journaliste spécialisée dans les « gossips » sur les acteurs et actrices d’Hollywood.    

Tout commence en 1926 à Los Angeles, année où le cinéma muet est à son apogée.

Manuel Torres (Diego Calva), un immigré d'origine mexicaine, est homme à tout faire pour le studio Kinoscope, et se rêve en assistant réalisateur. Au début du film, on le voit transporter un éléphant pour une fête donnée dans un château construit en plein désert californien par un nabab du cinéma muet. Lors de la soirée, Manuel rencontre Nellie LaRoy (Margot Robbie), une starlette qui veut devenir actrice. Au cours de la fête, l'actrice Jane Thornton, qui était la vedette d’un film devant se tourner le lendemain, fait une overdose et le producteur de Kinoscope, ayant vu Nellie LaRoy se livrer à une danse endiablée, lui propose de la remplacer au pied levé. Cette dernière, qui n'attendait que ça, saisit sa chance et accepte.

De son côté, Manuel doit reconduire chez lui à Beverly Hills Jack Conrad (Brad Pitt), la star du studio, qui est ivre mort. Le lendemain, frais et dispos malgré sa cuite mémorable de la veille, Jack propose à Manuel de l'accompagner sur son tournage. Les studios n’existant pas à l’époque, le tournage, une grandiose fresque historique, a lieu en plein désert, dans un désordre invrasemblable : pour son baptême du feu, Manuel est envoyé au-devant de la centaine de figurants qui menacent de se révolter. Pris à partie, il emprunte un pistolet, saute sur un cheval et les matte en tirant des coups de feu en l’air. Puis il sauve le film en dégotant une caméra alors que la dizaine d’autres qu’utilisait le chef op ont été détruites. Par la suite, sa débrouillardise lui permet de monter en grade au sein de la Kinoscope, tout en gardant un œil sur Nellie, devenue la nouvelle star en vogue.

L’année suivante, Manuel, devenu l’ami intime de Jack Conrad, est envoyé en mission à New York pour voir la projection du premier film parlant, Le Chanteur de jazz, produit par les frères Warner. Il sort de la projection enthousiaste et téléphone immédiatement à Jack pour le convaincre que cette nouvelle technique représente l’avenir du cinéma. A New York, Il retrouve aussi Nellie et la sauve d’une foule d’admirateurs en délire. 

Mais il n’est simple, ni pour les acteurs de cinéma muet, habitués à outrer leurs gestes et leurs expressions, ni pour les techniciens, d’adopter la technique du « parlant » qui bouleverse profondément la manière de jouer et de tourner : les studios n'ayant plus de besoin d'intertitres pour les films muets, Fay Zhu perd son travail, les spectateurs se moquent de la manière de parler et des gestes théâtraux de Jack, qui perd son statut de star. Il en est de même pour Nellie qui sombre dans l’alccol, la drogue et le jeu. Seuls, Manuel, qui a changé son nom en « Manny », devenu manager des studios puis réalisateur, et Sidney, apprécié pour son talent de musicien de jazz, tirent leur épingle du jeu.

En 1932, Manny n'a pas abandonné l’idée de relancer la carrière de Nellie qu’il aime d’un amour secret. Avec l'aide d'Elinor St. John, il essaie de la « civiliser » mais, lors d’une soirée huppée organisée pour la haute société d'Hollywood, ulcérée par la condescendance de ses hôtes à son égard, elle perd tout contrôle, se gave de nourriture et de champagne puis leur vomit dessus, dans une scène outrancière qui rappelle furieusement le fameux repas en pleine tempête du film Sans filtre/Triangle of sadness. 

Quelque temps après, en pleine nuit, Nellie débarque en larmes chez Manny : elle doit une forte somme à un dangereux junkie psychopathe, James McKay (Tobey Maguire, méconnaissable). D'abord furieux, Manny décide de l’aider et emprunte la somme à Le Comte, un dealer bien connu des tournages. Suit une scène digne du Satiricon de Fellini où Manny et Le Comte échappent de peu à la colère de McKay qui s’est rendu compte que les billets qu’ils lui avaient remis pour payer la dette de Nellie sont des faux.

De retour chez lui, Manny propose à Nellie de l'épouser et de s’enfuir avec lui au Mexique pour échapper au tueur envoyé par McKay. Nellie reste seule dans la voiture pendant que Manny va chercher Le Comte. Mais le tueur les retrouve, tue Le Comte et son colocataire, mais laisse partir Manny à condition qu’il quitte immédiatement Los Angeles. Lorsque Manny revient à la voiture, Nellie, complètement shootée, est partie dans la nuit. On apprendra plus tard qu’elle est morte, sans doute d’overdose, à l’âge de 34 ans. Manny part alors seul pour le Mexique.

Une scène nous présente aussi le sucide de Jack qui, après une entrevue avec Elinor St. John,  a bien compris que sa carrière était terminée, et se suicide.

On retrouve ensuite Manny en 1952. Revenu à Los Angeles ave femme et enfant, il se présente devant la porte des studios de la Kinoscope où on ne le laisse pas entrer. Seul, il entre dans un cinéma pour assister à la projection de Chantons sous la pluie, et éclate en sanglots.

Le film se termine sur un kaléidoscope d’extraits de films montrant l'évolution entre le cinéma muet et la parlant.

Mon opinion

Du même réalisateur, j’avais adoré, pour sa grande poésie, sa musique et l’esthétique de sa photographie, La La Land (2017) qui était déjà une ode au cinéma, à la ville de Los Angeles, superbement mise en lumière, et à Hollywood. Si on retrouve, dans Babylon, cette fascination du réalisateur pour le cinéma, on n’est plus du tout, avec ce film, sur le même registre.  Si le film ne se réduit pas aux pénibles scènes d’orgie et comporte des moments intéressants, il est tout de même beaucoup moins sympathique que La la land, y compris pour la musique, pourtant due au même compositeur Justin Hurwitz, alors qu’elle a obtenu le Golden Globe de la meilleure musique 2023.

Quant aux acteurs, si le jeu de Brad Pitt m’a paru particulièrement fade et guère plus en verve que dans Once upona time in Hollywood, film que j’ai détesté et qui, par certains côtés rappelle celui-ci, j’ai découvert, en Diego Calva, une vraie révélation. Quant à Margot Robbie, que j'avais certainement vue dans d'autres films sans la remarquer particulièrement, je dois dire que j'ai été bluffé par sa prestation époustouflante qui, à mon humble avis, aurait davantage mérité une récompense que Justin Hurwitz.  

 

dimanche 22 janvier 2023

LICORICE PIZZA film de Paul Thomas ANDERSON (USA-2021)

 

Vu dans le cadre du Festival Télérama 2023

Licorice Pizza est un film américain écrit et réalisé par Paul Thomas Anderson, sorti en 2021.

Présentation

Le film se déroule en 1973 à San Fernando, aux environs de Los Angeles.

C’est la rentrée des élèves du lycée où Gary Valentine (Cooper Hoffman) est scolarisé. Comme chaque année, des photographes viennent faire des photos des élèves pour le traditionnel album de classe. Alana Kane (Alana Haim) est assistante photographe. Lors de l’une de ces séances, elle rencontre Gary, 15 ans, un élève particulièrement extraverti, qui lui fait des avances. Mais, ayant 10 ans de plus que lui, elle le repousse. Mais Gary, particulièrement entreprenant, lui propose de l’inviter à dîner. Intriguée par ce garçon qui n’a rien d’un tombeur mais qui a un entregent extraordinaire, elle accepte et les deux jeunes gens se lient d'amitié. Une grande partie de son audace lui vient de ce qu’il a déjà tourné dans plusieurs émissions de variétés à la télévision. Gary est embauché pour participer à une émission à New York et, sa mère n’étant pas disponible pour l’accompagner, il demande à Alana de lui servir de chaperon, ce qu’elle accepte. Puis Gary, jamais à court d’idées, se lance dans la commercialisation de matelas à eau et, outre sa bande de copains qu’il met à contribution, il propose à Alana de s’associer avec lui. Arrive le choc pétrolier qui met fin à la fabrication et à la vente des matelas. Casse-la ne tienne, Gary se reconvertit dans l’installation de flippers et de jeux d’arcade, autorisés depuis peu dans le comté de Los Angeles.

Pendant tout ce temps, Gary et Alana, refusant d’accepter le fait qu’ils sont amoureux l’un de l’autre, se chamaillent, s’évitent, se retrouvent pour finir, à la toute fin du film, échanger leur premier baiser.

Mon opinion

J’avais lu d’excellentes critiques sur le dernier film de Paul Thomas Anderson (le réalisateur du troublant Magnolia, mais aussi de There will be blood ou Phantom Thread, que je n’ai pas vus). Il avait même reçu trois nominations aux Oscars 2022 (qu’il n’a pas obtenues mais il en a néanmoins obtenu quelques-unes, bien que moins prestigieuses). Mais, pour moi, quelle déception ! Un scénario alambiqué et sans queue ni tête. Ce film s'inscrit dans la mode actuelle des réalisations nostalgiques des années 70 et m’a fait penser, par sa laideur, son montage anarchique, son mauvais goût, sa vulgarité à Once upon a time…inHollywood de Quentin Tarantino, que j’ai détesté. On est très loin de la poésie de La La Land. Tout y est moche, à commencer par les acteurs (Alana Haim et Cooper Hoffman ne sont ni l’un ni l’autre des figures de mode), la photo, la musique…  Une horreur ! Même des acteurs comme Sean Penn ou Bradley Cooper sont méconnaissables tellement ils sont à contre-emploi et mis dans des situations ridicules. Comme quoi, mes critiques récurrentes sur le manque de professionnalisme des films français peuvent aussi s’appliquer, parfois, à certains films américains.  

 

samedi 12 novembre 2022

LA BREA Série de science-fiction de David APPELBAUM (USA - 2021)

 LA BREA


La Brea est une série télévisée de science-fiction américaine, créée par David Appelbaum et diffusée depuis le 28 septembre 2021 sur le réseau NBC et en simultané sur le réseau CTV2 au Canada. En France, elle est diffusée sur TF1 depuis le début novembre 2022. Elle compte deux saisons de 15 épisodes de 43 minutes.

Présentation

Le site de La Brea est situé dans Hancock Park, à Los Angeles. On y a trouvé des milliers de fossiles d’animaux du Pléistocène supérieur pris dans des mares de goudron naturel (« tar pits » en anglais), parfaitement conservés.

Les scénaristes se sont inspirés de cette réalité pour leur fiction en faisant s’ouvrir, en plein cœur de la capitale de la Californie, un gigantesque gouffre qui engloutit bâtiments, véhicules et victimes humaines.

Parmi elles, Eve Harris (Natalie Zea) et son fils adolescent Josh (Jack Martin), qui disparaissent sous les yeux d’Izzy de la fille d’Eve et sœur de Josh (Zyra Gorecki).

Tout le monde les croit morts alors que les rescapés ont basculé dans une dimension parallèle de celle d’où ils viennent mais à une époque où les prédateurs dont les fossiles ont été retrouvés à La Brea sont toujours en vie. Ils sont ainsi confrontés à des loups, des tigres à dents de sabre, des mammouths, des mastodontes, etc.

Les autorités, tout en niant qu’il puisse y avoir des survivants, dressent, autour du gouffre, une clôture pour interdire à quiconque son accès, et refusent de monter une expédition de secours. 

Mais Gavin Harris (Eoin Macken), l’ex-mari d’Eve et père de Josh et d’Izzy est convaincu que son ex-femme et son fils sont toujours en vie grâce à des visions. Gavin est pilote mais il a été mis hors service à cause de ces visions qui se sont déclenchées suite à un accident. Cette situation l’a conduit à boire et à se séparer de sa femme.

Gavin parvient cependant à convaincre le Dr. Sophia Nathan, du Département de la Défense, de monter une expédition de secours en utilisant un prototype d’avion à décollage vertical conduit par un de ses anciens camarades, le commandant Levi Delgado (Nicholas Gonzalez, vu dans Good Doctor).

Une 2ème tentative faite par Gavin aux commandes d’un second avion échouera.

Mon opinion

Ceux qui me suivent sur ce blog savent combien je suis fan de science-fiction. Je ne pouvais donc par rater cette série dont la bande annonce était prometteuse. Hélas, on est vite déçu par l'accumulation d'invraisemblances auxquelles sont confrontés les héros. La Brea reste cependant un honnête divertissement.

dimanche 8 mai 2022

90210 BEVERLY HILLS : NOUVELLE GENERATION USA- 2008-2013)

 


90210 Beverly Hills : Nouvelle Génération ou simplement 90210 (90210) est une série télévisée américaine en 8 saisons de 114 épisodes de 42 minutes créée par Rob Thomas et diffusée entre le 2 septembre 2008 et le 13 mai 2013 sur The CW, et au Canada, les trois premières saisons ont été diffusées sur le réseau Global. C'est une série dérivée de la série culte Beverly Hills 90210.

En France la série est disponible en replay gratuit sur la plateforme MYTF1.

Résumé

Lorsqu’Harry Wilson (Rob Estes), revient à Los Angeles, où il est né, quitte Wichita (Kansas) pour se rapprocher de sa mère Tabhita (Jessica Walter), une ancienne actrice qui a sombré dans l’alcoolisme, afin de prendre le poste de principal du Lycée de West Beverly Hills, à Los Angeles, il se doute que sa vie et celle de sa famille vont changer. En effet, sa femme Debbie (Lori Loughlin), une ex-sportive de haut niveau qui a la tête sur les épaules, et lui craignent que leurs enfants, leur fille Annie (Shenae Grimes) et leur fils Dixon (Tristan Wilds), n’aient du mal à s’intégrer au monde de Beverly Hills, bien différent de celui qu’ils fréquentaient dans le Kansas. Car Beverly Hills rassemble les plus grosses fortunes de Los Angeles où des adolescents de 16 ans dépensent sans compter l’argent de leurs riches parents, où l’on est inscrit au très chic Beverly Hills Beach Club, où les filles vont au lycée dans des robes de grands couturiers et où tout le monde roule dans des voitures de luxe hors de prix. Après quelques difficultés, les deux adolescents se font rapidement des amis parmi les lycéens richissimes qu’ils côtoient et sont pris dans l’engrenage des coteries, des haines et des inimitiés qui régissent ce petit monde où le bluff, l’arrogance et la superficialité sont la norme, la franchise et la sincérité, l’exception.

Personnages principaux

  • ·         Annie Wilson (Shenae Grimes) : est la fille de Debbie et de Harry Wilson et la sœur de Dixon. Annie vivait avec sa famille dans le Kansas avant de déménager à Beverly Hills. Elle est le personnage principal de la série, car les péripéties sont souvent dénouées par elle, et qu'elle joue le rôle de pilier dans son groupe d'amis, dans sa famille aussi. Elle est sympathique, et c'est une amie fidèle. Son histoire d'amour avec Liam alimentera la majorité des épisodes de la série.
  • ·         Dixon Wilson (Tristan Wilds) : est le fils adoptif noir de Debbie et de Harry Wilson et le frère d'Annie. Celui-ci fut par ailleurs adopté par les Wilson à l'âge de dix ans. Dixon est un garçon sportif et drôle qui séduit les filles notamment grâce à cet atout. Lorsque les problèmes surviennent, il se renferme sur lui-même et n'en parle pas à son entourage, ce qui crée parfois des tensions.
  • ·         Naomi Clark (AnnaLynne McCord) : La "reine du lycée". Prototype de la « pauvre petite fille riche », elle est l’une des filles les admirées et détestées du lycée. Elle donne l'impression d'être sûre d'elle même, arrogante et méprisante. En réalité sa vie familiale est compliquée : elle n’a aucun contact avec sa mère qui vit dans la constante recherche de l'amélioration esthétique, et ne voit pas son père qui a quitté le foyer conjugal pour vivre avec une femme plus jeune. Naomi est au fond d’une naïveté incroyable et se laisse manipuler aussi bien par les garçons sur lesquels elle flashe que par sa sœur aînée, Jane, une opportuniste sans foi ni loi qui, après avoir dilapidé sa propre fortune, vit à ses dépens. Elle ferait n’importe quoi pour être aimée.
  • ·      Erin Silver (Jessica Stroup) : est la demi-sœur de David Silver (Brian Austin Green) et de Kelly Taylor (Jennie Garth), conseillère d’éducation du lycée. Pleine d'énergie, elle est l'auteure d'un blog très populaire au lycée qui mettra au jour des secrets dangereux. Son excentricité se révélera être un des effets de sa maladie : la bipolarité. Elle sait ce qu'elle veut et cette détermination peut souvent être proche d'un manque de flexibilité qui lui causera problème.
  • ·      Adrianna Tate-Duncan (Jessica Lowndes) : Adrianna commence sa scolarité au lycée dans le monde de la toxicomanie et est plutôt mal vue par les autres. Elle tentera de se remettre dans le droit chemin avec l'aide de Navid, mais sa fragilité émotionnelle, ses choix de vie, s’avèreront toujours désastreux et elle sera souvent la cible de problèmes. Depuis son entrée au Lycée, elle peut néanmoins compter sur le soutien de Navid.
  • ·         Liam Court (Matt Lanter) : Liam n'est pas le garçon californien classique, il est rebelle et indépendant. Mystérieux, il est toujours à l'écart des autres personnes et n'aime pas l'école. Sa principale relation, que l'on verra évoluer au fil de la série est avec Annie Wilson.
  • ·         Teddy Montgomery (Trevor Donovan) : blond, beau, grand, musclé, sportif, riche, Teddy est le parfait symbole du jeune Californien. Il est le fils d’une vedette de cinéma et connaît tout Hollywood. En outre, excellent joueur de tennis et surfer, il est la coqueluche de la gent féminine. Mais, sous ses dehors de tombeur, il cache un secret : il est homosexuel et est en réalité attiré par les garçons.
  • ·         Navid Shirazi (Michael Steger) : Navid est un riche héritier d'origine iranienne, il aime beaucoup rire et il est au centre d'un triangle amoureux qui occupe une place prépondérante dans la série, et qui le compte lui ainsi qu'Adrianna Tate et Erin Silver. Il est honnête et les amis sont sa priorité.
  • ·         Ethan Word (Dustin Milligan), sportif, sympathique et sain, au début de la série, il forme un couple apparemment indissociable avec Naomi, qu’il connaît depuis l’école primaire, mais il finit par la quitter car ses caprices permanents de « petite fille riche », ses coups d'humeur et ses trahisons, finissent par le lasser
  • ·         Ryan Matthews (Ryan Eggold) : charismatique et séduisant professeur à West Beverly.     

Mon opinion

En manque de séries après avoir visionné The Messengers, je me suis laissé aller à regarder un épisode de 90210 Beverly Hills : Nouvelle génération, remake de la série-culte 90210 Beverly Hills diffusée dans les années 1990-2000, qui avait révélé des acteurs comme Shannen Doherty (devenue plus tard l’une des sœurs Halliwell dans la série Charmed), Jason Priestley, Luke Perry, etc. Il faut dire que, depuis mon voyage en Californie en 2016, je suis fasciné par l’ambiance de Los Angeles qui forme le décor principal de cette série. Dès les 1ères images, je pensais décrocher très vite devant l’apparente vacuité des situations répétitives de réceptions et de fêtes, d’étalage de richesses et de concours d’egos, mais le génie des scénaristes, en révélant les failles de ces personnages que tout nous engagerait à détester, fait qu’on se prend au contraire à les aimer.          

jeudi 10 août 2017

THE CLOSER série policière (USA 2005-2012)


The Closer : L.A. enquêtes prioritaires (The Closer) est une série télévisée américaine créée par James Duff et diffusée du 13 juin 2005 au 13 août 2012 sur la chaîne TNT.

On y suit les enquêtes menées de manière peu conventionnelle par le chef adjoint Brenda Leigh Johnson (Kyra Sedgwick) sur des meurtres et disparitions à Los Angeles au sein de la division des Enquêtes prioritaires, renommées Crimes majeurs.

En France, la série a été diffusée à partir du 19 février 2006 sur France 3.

En 2010, la chaîne a annoncé la fin de la série à la fin de la 7e saison, diffusée en 2011 et 2012 aux États-Unis après la décision de Kyra Sedgwick de la quitter. En 2011, TNT annonce la production d'un spin-off (série dérivée) intitulé Major Crimes, dont le personnage principal est la capitaine Sharon Raydor, interprétée par Mary McDonnell, déjà aperçue dans la série à la tête de la division des Affaires internes du LAPD.

La série est intégralement disponible en DVD.

Résumé

Chaque épisode aborde, en parallèle des enquêtes policières, des aspects de la culture de Los Angeles et son interface avec le maintien de l'ordre au sein de la mégapole : elle intègre les questions de gestion d'un service de police, la guerre des gangs, ainsi que l'éthique de la politique publique, l'intégrité personnelle et le bien et le mal.

Les méthodes très personnelles (et toujours "border-line") du chef-adjoint Brenda Leigh Johnson (Kyra Sedgwick), si elles donnent en fin de compte satisfaction, sont toujours à l'origine de tensions avec sa hiérarchie. Dans cette saison, on assiste à l'arrivée du capitaine Sharon Raydor (Mary McDonnell) - déjà apparue dans la saison 5 -, représentant les affaires internes (sorte d'IGPN), chargée de venir enquêter sur les raisons qui ont fait relâcher un coupable à qui avait été promise la protection de la police, ce qui a conduit à sa mort. Le procès qui la menace menace aussi toute la brigade, ainsi que son chef direct, le capitaine Will Pope qui l'a toujours couverte. Au départ, Brenda accepte très mal la présence de Sharon jusqu'à ce qu'elle comprenne qu'elle n'est pas là pour la condamner mais pour lui venir en aide.

Le dernier épisode de la saison 7 (2011-2012), The last word (Le dernier mot) sera déterminant pour la série dérivée, Major crimes. Elle introduit un nouveau personnage, Rusty Beck (Graham Patrick Martin), dont l'importance grandira tout au long de cette nouvelle série. Lorsque cet épisode commence, on voit Rusty en train de se prostituer dans le Parc Griffith. Rusty et son "client" surprennent un homme en train d'enterrer un cadavre dans une fosse. Malheureusement pour eux, le meurtrier les aperçoit et les poursuit. Rusty lui échappe in extremis, non sans avoir reçu au front un violent coup de pelle. Mais il a tout de même pu s'enfuir et téléphoner à la police.

Au cours de l'enquête, le chef  Jonhson, est persuadée que le meurtrier est Phillip Stroh, un avocat qui a assassiné plusieurs femmes mais a toujours réussi à passer entre les mailles du filet. Alors qu'elle héberge Rusty chez elle en tant que témoin protégé, Stroh les attaque et elle lui tire dessus. Bien qu'elle soit en état de légitime défense, ce dernier acte signe son départ définitif de la brigade des crimes majeurs.     


samedi 5 août 2017

MAJOR CRIMES série policière (USA-2012)


Major Crimes ou Crimes majeurs au Québec est une série télévisée américaine dérivée de The Closer créée par James Duff, Michael M. Robin et Greer Shephard, diffusée depuis le 13 août 2012 sur la chaîne TNT aux États-Unis et en simultané sur Super Channel au Canada pour les quatre premières saisons. La série est diffusée au Québec depuis le 30 mai 2013 sur Séries+, en Belgique depuis le 3 juillet 2014 sur La Une, en Suisse depuis le 27 avril 2015 sur RTS Un et en France depuis le 4 mai 2015 sur France 2.

Résumé

Le capitaine de police Sharon Raydor (Mary McDonnell), déjà présente dans The Closer, succède au chef adjoint Brenda Leigh Johnson à la tête de la brigade des crimes majeurs de la police de Los Angeles. Cette brigade enquête sur des homicides classés comme « prioritaires », étant donné qu'ils concernent le plus souvent des membres de gangs, des mafieux, des passeurs de clandestins, des personnalités de l'industrie du cinéma et d'autres personnalités locales.

Les débuts de Sharon Raydor à la tête de la brigade des crimes majeurs est considéré par le lieutenant Louie Provenza comme une atteinte à son autorité et il critique les méthodes qu’elle emploie, très différentes des siennes, plutôt « vieille école » jusqu’à ce qu’il mette sa démission dans la balance.
Mais l’intelligence et le savoir-faire de Sharon lui gagnent rapidement l’estime de toute l’équipe.
Dès le premier épisode, Sharon Raydor doit prendre en charge, Russell « Rusty » Beck (Graham Patrick Martin), un adolescent de 16 ans, témoin dans l'affaire Phillip Stroh, un avocat qui a violé et tué plusieurs jeunes femmes. Son père l'avait déjà abandonné à la naissance en abandonnant ses droits parentaux. À peine âgé de 15 ans, sa mère l'a laissé seul « en l'oubliant » dans un zoo. Il a dû se prostituer pour survivre. Son témoignage permet de le placer sous le programme de protection des témoins. Révolté, il passe de famille d’accueil en famille d’accueil jusqu’à ce que Sharon Raydor décide de l’héberger chez elle et finalement, de l’adopter lors de la saison 3.

Distribution

Acteurs principaux
  • Mary McDonnell (VF : Véronique Augereau) : Capitaine puis commandant Sharon Raydor
  • G. W. Bailey (VF : Jean-Claude De Goros) : Lieutenant Louie Provenza
  • Anthony Denison (VF : Érik Colin saison 1, Gabriel Le Doze depuis saison 2) : Lieutenant Andy Flynn
  • Michael Paul Chan (VF : Olivier Destrez) : Lieutenant Michael dit « Mike » Tao
  • Raymond Cruz (VF : Jérôme Rebbot) : Inspecteur Julio Sanchez
  • Phillip P. Keene (VF : Patrick Delage) : Buzz Watson
  • Kearran Giovanni (VF : Marie Zidi) : Inspectrice Amy Sykes
  • Graham Patrick Martin (en) (VF : Thomas Sagols) : Rusty Beck
Mon opinion sur cette série

On s’étonnera sans doute que je puisse m’intéresser à une série policière, car ceux qui me lisent savent que ce n’est pas ma tasse de thé. Mais ce qui a soulevé mon intérêt, c’est la présence, dans le rôle principal, de l’actrice Mary McDonnell, que j’avais beaucoup appréciée lorsqu’elle jouait le rôle de la présidente dans Battlestar Galactica. J’aurais préféré la retrouver dans un cadre différent d’une énième série policière, mais je trouve que son jeu est toujours aussi brillant. Ce qui me plaît aussi beaucoup, plutôt que les enquêtes qu’on nous propose (qui ne sont ni meilleures ni pires que dans d’autres séries) c’est « l’histoire dans l’histoire » et les relations que Sharon développe avec le jeune Rusty, ado écorché vif, en guerre avec raison contre la société toute entière, qu’elle finit par « apprivoiser ».    


jeudi 23 mars 2017

COLONY série TV de science-fiction (USA 2016-...)





Colony est une série télévisée américaine de science-fiction créée par Carlton Cuse et Ryan Condal, diffusée depuis le 14 janvier 2016 sur USA Network et en simultané sur Bravo ! au Canada. En France, la série est diffusée depuis le 7 mars 20173 sur TF1.

Résumé

La série se déroule à Los Angeles, en partie détruite lors d’une attaque par des envahisseurs extra-terrestres. Beaucoup d’humains ont été tués le jour de l’invasion. Les survivants vivent dans une partie de la ville épargnée. Ils sont dirigés par des humains qui collaborent avec les envahisseurs et en tirent profit en vivant dans la « zone verte », séparée du reste de la ville par un mur infranchissable de 200 m de haut. Dans cette zone, ils bénéficient de privilèges (nourriture, belles maisons, etc.) que n’ont pas les autres. On suit le destin du couple Bowman et de leurs trois enfants.  Will Bowman est employé par le gouvernement provisoire qui prend ses ordres de l’ennemi, en tant que policier chargé de démanteler la résistance dont sa femme, Katie, propriétaire d’un bar-musical, fait secrètement partie. Will a accepté de collaborer afin de retrouver son fils de 10 ans, Charlie, qui survit quelque part de l'autre côté du mur qui divise Los Angeles.

Distribution

Acteurs principaux

  • Josh Holloway (VF : Arnaud Arbessier) : Will Bowman
  • Sarah Wayne Callies (VF : Gaëlle Savary) : Katie Bowman
  • Amanda Righetti (VF : Stéphanie Lafforge) : Madeline « Maddie » Kenner, sœur de Katie
  • Peter Jacobson (VF : Patrick Osmond) : Proxy Alan Snyder
  • Tory Kittles (VF : Jérôme Rebbot) : Eric Broussard
  • Alex Neustaedter (en) (VF : Gabriel Bismuth-Bienaimé) : Bram Bowman, fils de Will et Katie
  • Isabella Crovetti-Cramp (en) (VF : Bianca Tomassian) : Gracie Bowman, fille de Will et Katie

Acteurs récurrents

  • Gonzalo Menendez (VF : Gilduin Tissier) : Captain Lagarza (saison 1)
  • Kathy Baker (VF : Béatrice Delfe) : Phyllis (saison 1)
  • Paul Guilfoyle (VF : François Dunoyer) : Quayle (saison 1)
  • Adam Busch (VF : Emmanuel Gradi) : Owen (saison 1, invité saison 2)
  • Adrian Pasdar (VF : Pierre-François Pistorio) : Nolan (depuis saison 1)
  • Kathryn Morris (VF : Léovanie Raud) : Charlotte (saison 1)
  • Jacob Vargas (VF : Marc Saez) : Carlos (saison 1)
  • Ally Walker (VF : Martine Irzenski) : Helena (depuis saison 1)
  • Thora Birch (saison 1) puis Bethany Joy Lenz (saison 2) (VF : Noémie Orphelin) : Morgan
  • Carl Weathers (VF : Frédéric Souterelle) : Beau (saison 1)
  • Kathleen Rose Perkins (VF : Sybille Tureau) : Jennifer MacMahon (depuis saison 1)
  • Mac Brandt : Sgt. Jenkins (saison 2)

Première saison (2016)

  • Derrière le mur (Pilot)
  • Un monde meilleur (Brave New World)
  • La résistance dans la peau (98 Seconds)
  • Ouvrir les yeux (Blind Spot)
  • Geronimo (Geronimo)
  • Dos au mur (Yoknapatawpha)
  • Loyautés (Broussard)
  • Haute trahison (In from the Cold)
  • Contre-attaque (Zero Day)
  • Passer de l'autre côté (Gateway)

Réception critique

La première saison a été accueillie de façon plutôt favorable par la critique. L'agrégateur de critiques Metacritic lui accorde une note de 69 sur 100, basée sur la moyenne de 22 critiques. Sur le site Rotten Tomatoes, elle obtient une note moyenne de 78 %, sur la base de 23 critiques.

Accueil aux États-Unis

L'épisode pilote, diffusé le 14 janvier 2016, a réalisé une audience de 1,359 millions de téléspectateurs avec un taux de 0,4 % sur les 18-49 ans lors de sa première diffusion. L'audience cumulée des trois premiers jours est de 2,629 millions de téléspectateurs avec un taux de 0,9 % sur les 18-49 ans. La première saison a réalisé une audience moyenne de 1,125 millions de téléspectateurs avec un taux de 0,38 % sur les 18-49 ans lors de la première diffusion de chaque épisode.

Dans le même esprit, je vous recommande :

dimanche 19 mars 2017

LA LA LAND film musical de Damien Chazelle (USA-2017)


La La Land est un film américain écrit et réalisé par Damien Chazelle, sorti le 9 décembre 2016 aux États-Unis et au Canada et le 25 janvier 2017 en Belgique et en France. Ce film marque la troisième collaboration entre Ryan Gosling et Emma Stone après Crazy, Stupid, Love (2011) et Gangster Squad (2013). En anglais américain, l'expression « La La Land » désigne le quartier de Hollywood à Los Angeles, ainsi qu'une situation déconnectée de la réalité.

La La Land est aussi le titre d’une chanson du groupe Green Velvet (2001) ; La-La Land Records est le nom d’une société discographique spécialisée dans les bandes originales de films fondée en 2002 ; The La la land store est enfin un immense magasin de disques fourre-tout, qui vend des T-shirts, des posters de stars de Hollywood et de groupes de rock et une multitude d'objets souvenirs rappelant la musique et le cinéma, situé au 7001, Hollywood Blvd. à Los Angeles.      
 
Damien Chazelle est un réalisateur américain, de père français. Il a écrit le scénario de cette comédie musicale en 2010, alors qu’il n’avait que vingt-cinq ans. Ne parvenant pas à trouver un studio susceptible de financer le film, il décide d'abord de réaliser Whiplash, un projet moins ambitieux. Devant le succès de ce premier film, Summit Entertainment accepte de produire La La Land en 2015.

Présenté en ouverture de la Mostra de Venise en août 2016, le film remporte un succès critique. Emma Stone obtient, quant à elle, la Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine. En janvier 2017, lors de la 74e cérémonie des Golden Globes, La La Land reçoit un record historique de sept récompenses, avant d'être distingué par quatorze nominations pour les Oscars 2017, égalant ainsi le record historique de Ève (1950) et de Titanic (1997). Il remporte six trophées, dont ceux du Meilleur réalisateur pour Damien Chazelle et de la Meilleure actrice pour Emma Stone, ainsi qu'une double consécration pour le compositeur Justin Hurwitz (Meilleure musique et Meilleure chanson originale pour City of Stars).

Résumé

Le film se déroule de nos jours, presque entièrement à Los Angeles. Il commence au milieu d’un embouteillage monstre sur une autoroute dont tous ceux qui ont un peu pratiqué la capitale de la Californie ont fait les frais. La scène est tournée lorsqu'on arrive de San Francisco au nord et que l'on découvre l'immensité de Los Angeles, qui occupe toute la cuvette, au sud, dont on reconnaît Downtown hérissée de tours, dans un lointain brumeux.

Mia (Emma Stone), est serveuse au café Warner situé au sein des studios d’Hollywood. Rêvant depuis son plus jeune âge d’être actrice, elle enchaîne sans succès des castings plus désastreux les uns que les autres. Sebastian (Ryan Gosling)  est un pianiste de jazz éclectique dont le rêve est d’ouvrir son propre club.

Lorsque le bouchon commence à se dissiper, Mia, qui répète son texte, ne démarre pas assez vite au gré de Sebastian qui la double en klaxonnant.  Furieuse, elle lui fait un doigt d’honneur en l’injuriant.

Peu après, elle passe une énième audition qui se révèle infructueuse.

Le soir, Mia se rend avec ses amies à une fête organisée dans une villa sur les hauteurs de Hollywood Hills (Someone in the Crowd). Lorsqu'elle veut reprendre sa voiture pour rentrer chez elle, elle constate, dépitée, que, mal stationnée, elle a été emmenée à la fourrière.

En parallèle, on voit Sebastian renvoyé le soir de Noël du café-concert où il joue car il n'a pas respecté les ordres du patron et s'est lancé une fois de plus dans une improvisations de jazz de son cru au lieu du répertoire de Noël imposé.

Alors qu'elle entre dans le restaurant, Mia l'entend interpréter le magnifique morceau, fil rouge du film, qui lui a valu son renvoi (Mia and Sebastian's Theme); alors qu'elle s’avance pour le féliciter, Sebastian, furieux d'avoir été viré, la bouscule, après avoir empoché les maigres pourboires qu’il a récoltés au cours de la soiré. 

Plusieurs mois plus tard, Mia croise à nouveau Sebastian dans une soirée où celui-ci joue dans un groupe des reprises de chansons des années 1980. Elle se moque de lui et de sa carrière stagnante ; il réplique en se moquant de sa piètre carrière d'actrice. Après le concert, ils repartent ensemble pour reprendre leurs voitures et, tout en se plaignant d’avoir passé la soirée ensemble, ils improvisent des pas de danse en contemplant le coucher de soleil sur Mount Hollywood drive, qui conduit à Griffith Park et à l'Observatoire Griffith (A Lovely Night) - l'un des plus beaux moments du film qui en compte beaucoup.

Etant tombés amoureux malgré des débits plutôt ratés, ils s’entraînent mutuellement à découvrir leurs passions respectives : Mia emmène Sebastian visiter les studios d’Hollywood où elle côtoie tous les jours stars et tournages et lui confie son rêve de devenir actrice et le plaisir qu’elle a à jouer la comédie. De son côté Sebastian invite Mia, qui dit ne pas aimer le jazz, dans un club où l'on joue un jazz authentique, le Lighthouse Cafe à Hermosa Beach, et il lui confie son rêve : ouvrir un jour son propre établissement. Au cours d’une conversation, Mia dit à Sebastian qu’elle n’a jamais vu La Fureur de vivre, l’un des films emblématiques de James Dean ; enthousiaste, elle accepte de le voir avec lui au cinéma Rialto (Pasadena). Elle a cependant oublié la soirée au restaurant organisée par son petit ami, Greg,  en l'honneur du passage de son frère à Los Angeles. La soirée avec Greg et son frère se révélant d’un ennui mortel, Mia la quitte brusquement pour rejoindre Sebastian au cinéma où le film vient à peine de commencer. Au moment où leurs mains se retrouvaient et où ils allaient échanger leur premier baiser, la pellicule brûle et le film s’interrompt. Comme la scène qu’ils s’apprêtaient à voir se déroulait au planétarium de l'Observatoire Griffith, qui domine Hollywood, Sebastian entraîne Mia vers ce lieu mythique du récit de La Fureur de vivre (Planetarium). Une fois sur place, ils peuvent terminer leur baiser interrompu lors de la séance de cinéma.

Après de nouvelles auditions ratées, Mia commence à désespérer. Mais, encouragée par Sebastian, elle se décide à se mettre à rédiger un one-woman-show qui raconte son départ de sa ville natale, Boulder, au Nevada, pour réaliser ses rêves à LA. De son côté, Sebastian décroche un emploi dans un club de jazz et emménage avec Mia (Summer Montage). Il y retrouve Keith (John Legend), un de ses vieux camarades de lycée, qui lui propose de venir jouer avec le groupe de jazz-rock qu’il a monté. Dans un premier temps, Sebastian refuse car, d’une part, il semble avoir un contentieux avec Keith, et d’autre part, il est trop puriste pour aimer le style musical du groupe. Cette fois, c'est Mia qui l’encourage à faire un essai avec Keith. Ni l'un ni l'autre n'imagine alors que la conséquence de ce choix entraînera leur séparation. En effet, le succès venant, Sebastian se prend au jeu et il accepte de partir en tournée avec son nouveau groupe, abandonnant Mia à l'écriture de son "one-woman show".

Un soir, Mia, après avoir essayé en vain d’avoir Sebastian au téléphone, rentre chez elle pour découvrir qu'il lui a fait la surprise de lui préparer un repas d’amoureux. D'abord heureuse, elle déchante lorsqu'il lui apprend que le succès du groupe l’amène à prolonger sa tournée de plusieurs mois et qu’ils vont être séparés si le succès se confirme. Sebastian reconnaît qu’après des années de galère il a enfin, non seulement trouvé un revenu stable mais qu’en plus il est heureux de pouvoir jouer devant des salles pleines et un public enthousiaste. Ils ont leur première querelle d’amoureux, Mia accusant Seb d’avoir abandonné son rêve d'un jazz pur et ne pouvant accepter d’être plus longtemps séparée de lui, elle lui demande de démissionner. Seb lui fait remarquer que c'est elle, à l'origine, qui lui a conseillé de signer le contrat avec le groupe de Keith. La discussion s'envenime : Seb affirme qu'elle l'aimait davantage quand il était un artiste fauché. Vexée et furieuse, Mia quitte l'appartement.

Plus tard, après avoir terminé l’écriture de son spectacle, Mia s’apprête à le présenter dans un théâtre qu’elle a loué pour l’occasion. Sebastian, qui avait promis d’assister à la première, lui fait faux-bond car il est retenu par une séance photo avec son groupe. Le spectacle est un échec : seule une dizaine de personnes y assiste et les critiques qu'entend Mia de la part de certains spectateurs sont meurtrières. Mia craque et décide d'abandonner la carrière d'actrice. Elle quitte Los Angeles et retourne vivre chez ses parents à Boulder City au Nevada.

Quelques jours après, on retrouve Sebastian, seul dans l’appartement qu’ils ont habité ensemble. Il reçoit un appel d'une directrice de casting qui a assisté au spectacle de Mia et veut lui faire une proposition pour un premier rôle dans un film qui doit se tourner à Paris. Malgré leur brouille, Sebastian roule jusqu'à Boulder City pour annoncer la bonne nouvelle à Mia mais celle-ci, traumatisée par ses échecs, refuse de le suivre pour éviter une nouvelle humiliation. Il lui fixe un ultimatum : il viendra l'attendre à 8.00 H précise le lendemain matin devant chez ses parents pour la conduire au casting.

Durant l'audition, les recruteurs demandent à Mia de leur raconter une histoire : elle commence en parlant de sa tante, qui a vécu à Paris et lui a donné l’envie de devenir comédienne alors qu’elle n’était qu’une petite fille. Puis, elle se lance dans une improvisation en chantant (Audition/The Fools Who Dream). Certain que Mia a réussi son audition, Sebastian lui conseille de tenter sa chance dans le cinéma. Ils se promettent alors de s'aimer toujours, sans savoir de quoi le lendemain sera fait.

On les retrouve cinq ans plus tard, Mia, devenue une actrice célèbre, est désormais mariée à un autre homme avec qui elle a une fille. Un soir, après avoir dîné au restaurant, Mia et son mari vont boire un verre dans un club de jazz. En entrant, Mia remarque le logo du bar : Seb's (c'était elle qui l'avait suggéré à Sebastian lorsqu'ils étaient ensemble.) Mia s'installe dans le public et regarde Sebastian jouer du piano. Celui-ci interprète la chanson qu'il jouait lorsqu'ils s'étaient rencontrés pour la première fois (Epilogue). Durant cette chanson, chacun imagine ce qu'aurait pu être leur histoire si la vie ne les avait pas séparés. À la fin de la chanson, Mia se lève et part avec son mari ; sur le seuil de la porte d'entrée, elle et Sebastian s'adressent un dernier sourire dans lequel on ressent toute la frustration de s'être laissés dicter un avenir différent de celui dont ils avaient rêvé.

Difficultés à réaliser le film

Damien Chazelle a commencé à travailler sur son scénario alors qu'il était étudiant à l'université d’Harvard, avec son meilleur ami et colocataire, Justin Hurwit, le compositeur de la bande originale du film. En 2010,  peu après avoir achevé leurs études, ils déménagent tous les deux à Los Angeles et continuent à travailler sur le scénario, modifiant l’action initiale, qui se déroulait à Boston, pour la déplacer à Los Angeles.

D. Chazelle peine à trouver des financements : les studios sont réticents à l'idée de produire un film musical contemporain ne comprenant que des chansons originales, inconnues du public. En outre, il s'agit d'un film musical de jazz - un genre que The Hollywood Reporter a qualifié de « genre définitivement éteint » (idée plusieurs fois évoquée dans le film) - et Justin Hurwitz et lui étaient alors jeunes et inconnus. Des amis finissent par lui présenter deux producteurs, Fred Berger et Jordan Horowitz, qui transmettent le scénario au studio Focus Features avec un budget estimé à environ un million de dollars. Toutefois, celui-ci demande à D. Chazelle de modifier plusieurs éléments : faire du personnage principal un artiste de rock plutôt qu'un pianiste de jazz ; changer la scène d'ouverture, jugée beaucoup trop complexe à réaliser et… trouver une autre fin au film. D. Chazelle, peu disposé à faire de si gros sacrifices, décide d'abandonner provisoirement La La Land et s'attelle à un nouveau projet, Whiplash, un film au budget plus modeste.

Ce film sort en 2014 et est bien accueilli lors de sa première projection au festival du film de Sundance. Avec ce succès d'estime, Damien Chazelle se remet alors à espérer pouvoir réaliser le projet dont il rêve depuis des années. Un an plus tard, Whiplash obtient la consécration avec cinq nominations à la 87e cérémonie des Oscars, dont celle dans la catégorie du meilleur film, et près de cinquante millions de dollars de recettes dans le monde (pour un budget initial de 3,3 millions).

Il est désormais temps de repartir à l'assaut des producteurs. En 2015, Summit Entertainment et Black Label Media acceptent de participer au financement de La La Land et d'en assurer la distribution. Patrick Wachsberger, du studio indépendant Lionsgate, convainc même Damien Chazelle d'augmenter le budget de son film car les comédies musicales de qualité, selon lui, ne peuvent être réalisées avec un budget réduit. Le tournage débute officiellement le 10 août 2015 et s'achève au bout d'un peu plus d'un mois, à la mi-septembre 2015, ce qui est un record pour un film de ce genre (certains films ont mis plusieurs mois à se faire, jusqu'à 8 pour Twilight et 10 pour Le Seigneur des Anneaux !)

Influences

Le film se nourrit de diverses influences, bien que la principale soit la comédie musicale hollywoodienne de l'âge d'or, à commencer, bien évidemment, par la plus célèbre d'entre elles West side story (1961). La La Land comprend ainsi de nombreuses références à des classiques tels que Broadway qui danse, Chantons sous la pluie ou Tous en scène ou Beau fixe sur New York, avec Gene Kelly. La photographie colorée et l'ambiance pop du film sont quant à elles inspirées par Les Parapluies de Cherbourg (1964) et Les Demoiselles de Rochefort (1967)* de Jacques Demy - et notamment par ce dernier, qui comprend plus de danse et dont la bande originale est plus proche du jazz. La sublime scène au Planétarium Griffith, poétique et fantastique, m’a aussi rappelé Mary Poppins, lorsque les deux amoureux, en apesanteur, dansent dans les étoiles. Damien Chazelle déclare également avoir été inspiré par des films musicaux moins connus des années 20 comme ceux dédiés à une ville (Manhatta*; L'Homme à la caméra (1929)), qui filment respectivement New York et plusieurs villes soviétiques [*Il ne s’agit pas d’une coquille. Plusieurs films sont intitulés Manhattan, mais le film auquel il est fait référence s’intitule bien Manhatta (sans le "n"). Il s’agit d’un court-métrage documentaire sur Manhattan, réalisé par le peintre Charles Sheeler et le photographe Paul Strand en 1921].



* On vient d'apprendre (26/01/2019) la mort à 86 ans du musicien français Michel Legrand, compositeur de très nombreuses musiques de film, en particulier des chefs-d'oeuvre de Jacques DemyLes parapluies de Cherbourg et Les demoiselles de Rochefort qui ont beaucoup inspiré La La Land.  

Outre la référence au film La Fureur de vivre, avec la scène à l'observatoire Griffith, le film fait allusion à Magic in the Moonlight de Woody Allen (2014), où jouait déjà Emma Stone. Dans ce film, Stanley (Colin Firth) et Sophie (Emma Stone) trouvent refuge pendant l’orage dans l’observatoire de Nice, situé au sommet du mont Gros (France).

Tout au long du film, on peut voir plusieurs fausses affiches de films hollywoodiens créés par le chef décorateur David Wasco ; l'une d'entre elles, censée être celle d'une comédie musicale des années 1930, porte le titre du premier film réalisé par Damien Chazelle, Guy and Madeline on a Park Bench.

Pour retrouver l'esprit de ces films, le réalisateur souhaitait que les numéros musicaux soient filmés en une seule prise, comme l'étaient les films des années 30 avec Ginger Rogers et Fred Astaire. Il voulait également imiter l'apparence des films en format CinemaScope des années 1950, comme Beau fixe sur New York, et a ainsi utilisé un équipement Panavision en format large ; le format CinemaScope d'époque n'étant plus aujourd'hui disponible.

Les lieux de tournage

L'action du film étant située à Los Angeles, le réalisateur a sélectionné plus de soixante lieux de tournage différents dans la ville. Il souhaitait tourner dans des endroits du Los Angeles « historique », à l'abandon, voire démolis. Des scènes ont ainsi été filmées dans des lieux mythiques de Hollywood (le Château Marmont, qui apparaît souvent dans le cinéma, en particulier dans le film de Sofia Coppola, Somewhere, des villas de Hollywood Hills, des studios de la Warner Bros, etc.). Le film est émaillé d'autres lieux touristiques comme les Watts Towers, Hermosa Beach ou South Pasadena. Un bon nombre de scènes n'ont nécessité qu'une seule prise. L'une des plus belles scènes, selon moi, se déroule sur Mount Hollywood Drive, qui évoque un autre lieu mythique, Mulholland Drive, mais on est très loin de l'ambiance glauque qui a inspiré David Lynch pour son film homonyme, Mulholland Drive.

Une scène se déroule également dans le funiculaire d'Angels Flight, construit en 1901 et fermé au public depuis 2013 à la suite d'un déraillement. L'équipe du film a  obtenu l'autorisation exceptionnelle de l'utiliser durant une journée de tournage.

On voit aussi plusieurs fois l’Observatoire Griffith, construit en 1935, dans le style art-déco. Cet endroit emblématique, qui domine Los Angeles et la baie de Santa Monica, a servi de décors à de très nombreux films ou séries, La fureur de vivre (1955), dont on voit un extrait dans La La Land, Mannix (1967), Terminator (1984), MacGyver, Bienvenue à Gattaca (1997), Terminator Genisys (2015), etc...      

La scène d'ouverture est la première à avoir été tournée. Elle a nécessité de bloquer l'accès à une portion d'un échangeur autoroutier permettant la connexion entre l'Interstate 105 et l'Interstate 110, qui conduit au centre-ville de Los Angeles (le Judge Harry Pregerson Interchange). Il a fallu obtenir l'autorisation de mobiliser la rampe d'accès à l'échangeur pendant deux jours, un samedi et un dimanche d'août 2015 ainsi que, une semaine avant, une partie du dimanche " afin de faire des essais de costumes" se souvient le réalisateur. Les répétitions des chorégraphies, supervisées par la chorégraphe Mandy Moore, ont quant à elles été effectuées sur plusieurs parkings de Los Angeles. Plus de cent danseurs mobilisés. Alors que la scène devait être tournée au niveau du sol, Chazelle a finalement décidé de la filmer sur l'échangeur, à environ trente mètres de hauteur, afin de montrer l'étendue de la ville. Le chef décorateur David Wasco déclara qu'il craignait fortement qu'un danseur ne passe accidentellement par-dessus la rambarde de sécurité et ne s'écrase en-dessous. Par ailleurs, les contraintes techniques furent presque insurmontables : des coups de vent violent menaçaient de faire tomber les grues sur les danseurs, les chorégraphies mettaient en danger les danseurs, etc., ce qui imposa de nombreuses modifications et une multiplication des prises. En outre, toutes les scènes devaient être tournées au même moment de la journée dans le but d'obtenir la même luminosité : « C'était un casse-tête technique. Bien que la scène puisse sembler être un seul plan-séquence, elle a été tournée en trois plans : le premier constituant les trois premières minutes, le deuxième jusqu'à quatre minutes et quarante-cinq secondes, et enfin le troisième jusqu'à la fin de la scène. Tandis que la scène finale a été tournée en steadicam, les deux premières prises ont été tournée avec des grues afin de filmer entre les voitures avec aisance.  

Initialement, le réalisateur souhaitait que la caméra passe de voiture en voiture, dans lesquelles le spectateur entendrait différents genres musicaux sur la radio de bord. Il s'est pour cela inspiré des ouvertures de films tels que Taxi Driver ou Fenêtre sur cour, où la mise en scène est relativement similaire (des inconnus vaquant à leurs occupations sans s'occuper de celles du voisin). Par ailleurs, l'ouverture musicale s'inspire également du film Aimez-moi ce soir (Love me Tonight), comme l'a confié le réalisateur lui-même : "Aimez-moi ce soir, le film de Rouben Mamoulian sorti en 1932, qui s'ouvre avec les sons du matin à Paris - il y a un cordonnier et un balayeur de rue - ; ces sons créent rythmes et cascades en nombre". La scène en elle-même est aussi inspirée du quotidien du réalisateur, qui vit à Los Angeles : "La scène vient du fait que je vis à Los Angeles et que je suis tout le temps dans les bouchons, à me demander si je veux me tirer une balle ou bien danser."  Je dois dire,pour y être allé, que les gigantesques bouchons des autoroutes de Los Angeles, particulièrement le matin au moment où les gens commencent leur journée, sont particulièrement impressionnants et un élément incontournable à prendre en compte pour les temps de trajet

Les scènes de danse

La scène de danse de six minutes (dite "de la Prius" (la voiture de Mia) sur Mount Hollywood Dr., devait être tournée durant la brève durée de « l'heure dorée », au coucher du soleil (sunset), particulièrement spectaculaire vu depuis la colline d'Hollywood. Elle fut tournée en huit prises, étalées sur deux jours. Lorsque Ryan Gosling et Emma Stone parvinrent enfin à réussir la scène, "tout le monde sauta de joie", selon les termes de cette dernière. Les deux acteurs principaux, qui ne sont pas danseurs de comédie musicale, faisaient de nombreuses erreurs de chorégraphie, notamment durant les numéros filmés en une seule prise. Néanmoins, Damien Chazelle s'est montré compréhensif envers leur manque d'expérience et a validé la prise malgré la subsistance de quelques erreurs. Par exemple, lors du tournage de la scène de la première danse entre Mia et Sebastian, Emma Stone a trébuché contre le dos d'un banc mais s'est rattrapée et a continué à jouer.

A la différence d'Emma Stone, qui n'est pas musicienne, Ryan Gosling, en plus d’être un acteur reconnu, est aussi bon musicien que chanteur.  En 2009, il avait fait partie du groupe les Dead Man's Bones, accompagné de Zach Shields également à la voix et à la guitare et de Morgan Slade, bassiste et compositeur. Le groupe sort son premier album la même année.

Bande originale

Les chansons et la bande originale du film ont été composées et orchestrées par Justin Hurwitz, qui avait déjà travaillé avec D. Chazelle sur ses deux premiers films. Les paroles des chansons ont été écrites par le duo de paroliers Pasek et Paul, à l'exception de Start a Fire, composée par John Legend (qui joue et chante dans le film), Hurwitz, Marius De Vries et Angélique Cinelu. Afin d'interpréter les six chansons où leurs personnages interviennent, Emma Stone et Ryan Gosling ont suivi des cours de danse et de chant. Depuis sa sortie, le 20 janvier dans l'hexagone, la bande originale du film La la land est une des meilleurs ventes sur ITunes France selon Le Figaro.

Lors de la 89e cérémonie des Oscars, le compositeur Justin Hurwitz obtint deux récompenses : celles de la meilleure musique et de la meilleure chanson originale pour City of Stars.

Sortie

La première mondiale de La La Land a eu lieu lors de la soirée d'ouverture du Festival international du film de Venise, le 31 août 2016. Le film est également projeté lors du Festival de Telluride, du Festival de Toronto en septembre 2016, et de l'AFI Fest en novembre 2016. Initialement, la sortie du film était prévue le 15 juillet 2016, mais en mars, le distributeur a annoncé que le film connaîtrait une sortie limitée le 2 décembre 2016 aux États-Unis, avant de sortir dans tout le pays le 16 décembre. La sortie fut à nouveau décalée au 9 décembre, où Lionsgate diffuse le film dans cinq salles. Le distributeur étend la sortie à deux cents salles le 16 décembre, puis à toutes les salles américaines le 25 décembre. Le 13 janvier, le film sort dans certains cinémas IMAX. La La Land sort le 22 décembre aux Pays-Bas, le 26 décembre en Australie et le 12 janvier 2017 au Royaume-Uni. Les sorties dans le reste du monde doivent s'étaler tout au long du mois de janvier 2017. Le film est finalement sorti le mercredi 25 janvier en France et en Belgique. Lors d'une conférence donnée par Justin Hurwitz à Austin (Texas) le 12 mars 2017, Lionsgate confirme la sortie du film le 11 avril en Digital et le 25 avril en Blu-Ray, DVD et avec une édition spéciale Blu-Ray 4K.

Réception critique

Après sept nominations et sept récompenses à la cérémonie des Golden Globes le 8 janvier 2017, La La Land connaît un succès critique. Ce succès se poursuit à Los Angeles aux Producers Guils of America Awards 2017 dans la catégorie Meilleur film. Ryan Gosling et Emma Stone remportent tous deux les récompenses dans les catégories respectives Meilleur acteur et Meilleure actrice aux Screen Actors Guild Awards 2017. La Mostra de Venise et le Festival International du Film de Toronto avaient également réservé un bon accueil au film en août et septembre 2016. Ces derniers ont choisi de récompenser Damien Chazelle pour son travail de réalisateur. Le film est nominé quatorze fois à la cérémonie des Oscars le 26 février 2017.

En France, l'accueil critique a été très positif : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 4,3/5.49.

[Ce texte est en grande partie emprunté à plusieurs articles de l'encyclopédie en ligne Wikipedia]

Mon opinion sur ce film

J'ai hésité à aller voir ce film sur lequel les mauvaises critiques étaient aussi nombreuses que les bonnes. J'ai fini par y aller avant qu'il ne soit plus à l'affiche et je ne le regrette pas. Certes, si ce film n'est pas exempt de certaines critiques, comme sa longueur et la confusion de la scène finale dont on ne comprend pas forcément tout lors d'un premier visionnage, je l'ai beaucoup aimé. Je ne suis pourtant pas un grand fan des comédies musicales et je dois dire que la 1e scène (qui, semble-t-il, a représenté, pour le réalisateur, un exploit technique sans précédent) ne m'a pas emballé. Heureusement, le reste du film, en particulier certaines scènes, comme celle du duo de claquettes sur Hollywood Mountain Drive, celle du Planétarium, celle de l'audition de Mia ou la dernière scène, qui dégage une énorme émotion (à condition de la comprendre !!!), m'ont enchanté comme ne l'avait fait aucun film depuis de longs mois... 

Mais je conçois que ce film atypique ait pu dérouter beaucoup de spectateurs. En ce qui me concerne, j'ai apprécié son originalité et, bien qu'il fasse de nombreuses allusions (on peut même parler d'hommages) à ses grands prédécesseurs dans le domaine du film musical ou de la comédie musicale, son apport d'un souffle de fraîcheur sont un de ses grands atouts par les temps qui courent.

Bref, j'ai adoré et je recommande fortement La La Land à tous les amoureux de cinéma, de jazz (dont je suis pourtant un très mauvais défenseur), et de la ville de Los Angeles qui est superbement mise en lumière par Damien Chazelle.