Vu à la télévision
Once Upon a Time… in
Hollywood est un film américano-britannique écrit, coproduit et réalisé
par Quentin Tarantino, sorti en 2019.
Résumé
Le film est censé se dérouler en
1969 à Hollywwod. Après avoir été la vedette d’une série de western à succès, Rick
Dalton (Leonardo DiCaprio), toujours accompagné de sa doublure-cascades
et homme à tout faire, Cliff Booth (Brad Pitt), traverse une mauvaise
passe et cherche désespérément à relancer sa carrière dans une industrie du
cinéma en pleine mutation sous l’impulsion de la protestation contre la guerre
du Vietnam, du mouvement hippie et de la libéralisation des mœurs.
Lors d’un déjeuner, son agent
Marvin Schwarz (Al Pacino) lui propose, pour redonner un souffle à sa
carrière, d’aller en Italie tourner des westerns spaghettis, ce que Dalton
refuse.
Lorsqu’on apprend que la maison
de Rick Dalton côtoie celle du couple Sharon Tate (Margot Robbie) et Roman
Polanski, on comprend que le film ne nous épargnera pas un évènement qui a
marqué Hollywood, le massacre, le 9 août 1969, l’assassinat de Sharon Tate
enceinte et de ses amis par les disciples du gourou Charles Manson. Mais, comme
dans son film Inglorious Basterds, Tarantino prend des libertés
avec la réalité en terminant son film sur une fin plus heureuse, bien que
sanglante, en épargnant Sharon Tate et en massacrant les méchants.
Mon opinion
Je n’avais pas pu voir ce film lors de sa sortie en plein confinement et je me faisais une joie de le voir
lors de sa diffusion sur France 2 dimanche 4 septembre 2022. J’ai déjà dit ici
que je n’avais jamais été un grand fan de Tarantino. J’avais cependant
apprécié l’humour et le ton décalé d’Inglorious Bastards mais
j’ai détesté ce long pensum de 3 heures où, à part la scène finale, il ne se
passe pas grand-chose. J’ai cependant bien compris le propos du réalisateur (à
moins que ce ne soit un prétexte) : les références cinématographiques, la
nostalgie, etc. mais tout ce que j’ai vu, c’est une succession de scènes qui s’étirent
en longueur, des dialogues d’une platitude abyssale, des images laides et sans
relief, de bons acteurs employés à contre-emploi qui se forcent à mal jouer... Par
ailleurs, on a beau apprécier l’humour et le second degré, je tiens à dire que j’ai
été profondément révolté par la manière dont il a traité Sharon Tate et le
meurtre horrible dont elle et ses amis ont été victimes. Le film aurait été
réalisé par tout autre que Tarantino, qui se permet de mépriser le
cinéma de Truffaut qu'il traite "d'amateur", il aurait été descendu en flèche par les critiques
unanimes. Sans doute le réalisateur américain s’est-il fait plaisir et les
acteurs se sont-ils bien amusés mais, dussé-je faire hurler ses admirateurs inconditionnels,
je n’en dirai pas autant du spectateur que je suis car je me suis franchement ennuyé,
pour ne pas dire pire.
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