Misfits est une série télévisée
britannique en 37 épisodes de 45 minutes, créée par Howard Overman et diffusée
du 12 novembre 2009 au 11 décembre 2013 sur E4. En France, la série a été
diffusée à partir du 14 novembre 2010 sur OCS Choc ainsi que depuis le 7 mai
2012 sur TF6. Créée par Howard Overman et John Brown et réalisée par Jonathan
Van Tulleken et Nirpal Bogal. Actuellement, la série est formée de cinq saisons
(la dernière en 2013).
Synopsis
L'action se passe dans une banlieue anglaise. Cinq jeunes gens sont condamnés à des travaux d'intérêt général pour des délits divers. Lors de leur premier jour de travail, ils essuient un violent orage au cours duquel ils sont foudroyés, ce qui va les transformer en les dotant chacun d'un pouvoir surnaturel avec lequel ils vont être obligés de s'arranger. Ce sont eux les "misfits", mot que l'on pourrait traduire par "décalés, "inadaptés".
Personnages des premières saisons
Comme dans Skins, ou, à un autre titre dans Dr. Who, les personnages changent presque à chaque saison. Je me contenterai de présenter ici ceux qui étaient les héros des deux premières saisons car, lassé par l'accumulation d'invraisemblances et la discontinuité de l'action, je ne suis pas allé au-delà.
- Nathan (Robert Sheehan) est un
garçon tellement immature et cynique que sa mère, à bout de nerfs, finit par le jeter dehors. Ne sachant où aller, il se réfugie au centre communal. Malgré son côté "tête à claques", c'est un garçon intelligent et attachant qui cache ses failles sous une carapace de sale morveux imbuvable (a quitté la série
en 2010).
- Kelly (Lauren Socha) a été
condamnée aux TIG pour s'être battue avec une autre fille et lui avoir cassé le
nez;
- Alisha (Antonia Thomas) a,
elle, été condamnée pour différents petits méfaits, dont celui d'avoir conduit
en état d'ivresse;
- Simon (Iwan Rheon), un garçon
très complexé et sombre, a tenté de mettre le feu à la maison d'un camarade de
classe qui le maltraite depuis son enfance et dont il n'a pas supporté la
dernière humiliation (a quitté la série en 2011).
- Curtis (Nathan Stewart-Jarrett)
est un sportif noir, qui était promis à une carrière de haut niveau s'il ne
s'était pas fait arrêter, dans une boîte de nuit, pour trafic de drogue.
- Un 6ème adolescent sera éliminé
dès le premier épisode.
Les ados ne sont pas les seuls à
avoir été transformés par l'orage mystérieux : leur éducateur, devenu une
machine à tuer, s'en prend à eux et ils doivent l'éliminer. C'est ensuite le
tour de la directrice du centre, qui était amoureuse de l'éducateur et qui
cherche à découvrir la vérité en trompant Simon. Celui-ci, plus par dépit
d'être une fois de plus humilié, que pour se protéger, la tue aussi au cours
d'une dispute. La 1ère saison se termine par la mort de Nathan, tombé du toit
du centre, qui s'empale sur la clôture qui entoure ce dernier.
Mon opinion sur cette série
On retrouve un peu l'ambiance de
Skins pour ce qui est de la liberté de mœurs et de langage des adolescents,
hyperbranchés « sexe », qui ne s'embarrassent ni de morale, ni de
complexes.
S'y ajoute une dimension surnaturelle qui n'est pas sans rappeler la
série Fringe, ou Alphas, ce qui n'est pas pour me déplaire. Les personnages les
plus intéressants sont Nathan (Robert Sheehan) qui cache, sous une apparente amoralité, une
sensibilité à fleur de peau et souffre d'avoir été rejeté par sa mère, et
surtout Simon (Iwan Rheon), dont la personnalité tourmentée cache une
inquiétante dimension obscure et une violence inattendue.
Malheureusement, les scénaristes,
sans doute à cours d’imagination, ont commencé rapidement à faire à peu près n’importe
quoi et ont gâché très vite les potentialités de la série. En outre, le côté « cheap »
de la réalisation, acceptable dans un premier temps, devient insupportable au
bout de quelques épisodes. Dernière critique qui semble concerner la plupart
des séries anglaises (c’est le cas en particulier avec Skins), le taux très
élevé de « turn over » des acteurs, remplacés d’une saison sur l’autre
quand ce n’est pas au milieu d’une saison. Tout cela donne une impression d’amateurisme
qui finit par lasser le spectateur malgré les qualités intrinsèques de la
série.
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