Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
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vendredi 14 juin 2024
vendredi 29 mars 2024
IL RESTE ENCORE DEMAIN Comédie dramatique de Paola CORTELLESI (IT-2024)
Il reste encore demain
(titre original : C'è ancora domani) est une comédie dramatique
italienne sortie en 2023 et réalisée par Paola Cortellesi, dont c'est la
première réalisation. Le film a été présenté à la 18e édition du Festival du
Film de Rome en compétition dans la catégorie « Progressive Cinema - Visioni
per il mondo di domani », où il a remporté deux prix, dont le prix spécial
du jury et une mention spéciale pour le meilleur premier film. Il a ensuite
reçu le prix du film de l'année aux Rubans d'argent 2024.
Résumé
Le film se déroule en 1946 dans
une petite ville italienne peu après la fin de la 2ème Guerre
mondiale. Delia (Paola Cortellesi), la réalisatrice et actrice
principale du film est mariée à Ivano (Valerio Mastandrea) et doit gérer
sa famille, composée de deux garçons d’une 10e d’années qui passent
leur temps à se chamailler, et de Marcella, leur fille aînée, ainsi que
s’occuper du beau-père grabataire et mal embouché Ottorino, qui la méprise et
la rabaisse. Elle doit affronter tous les jours la violence de son mari qui la
menace et la bat au moindre prétexte. Alors que sa vie à la maison est difficile,
elle est aussi infirmière et, tous les jours, fait sa tournée des malades,
raccommode des vêtements à la maison pour lesquels elle est payée une misère et
travaille aussi chez un réparateur de parapluies. Sa seule amie est une
marchande de fruits et légumes à laquelle elle se confie et partage parfois une
cigarette.
Un jour, elle reçoit une lettre
de Nino, un amour de jeunesse devenu mécanicien. Devant quitter la région, et
la sachant malheureuse avec son mari, il lui propose de partir avec lui.
Mais elle ne peut l’envisager
tant que Marcella, qui fréquente Giulio, n’est pas mariée. Les choses se
précipitent lorsque Giulio, dont les parents se sont enrichis au marché noir, demande
Marcella en mariage. Cependant, Delia s’aperçoit que, sous ses airs de gentil
garçon, qu’une fois marié Giulio va devenir aussi possessif avec sa fille qu’Ivano
l’est avec elle. Elle profite alors de l’amitié que lui a témoignée William, un
marine américain noir pour lui demander un service : faire exploser le
commerce des parents de Giulio, sachant que ceux-ci une fois ruinés, Ivano
s’opposera au mariage de sa fille.
On pense jusqu’au dernier moment
qu’elle va accepter la proposition de Nino et s’enfuir avec lui.
Mais ce n’est pas ce qui se
passe : pour la 1ère fois les femmes sont autorisées à voter et
elle choisira d’aller voter plutôt que de quitter la ville, manifestant ainsi
son indépendance vis-à-vis de son mari.
Mon opinion
Le film a été vu en Italie par plus
de 5 millions de spectateurs et, même s’il n’a pas eu le même succès en France,
il a été encensé par la critique et est considéré par beaucoup comme l'un des
meilleurs films de l'année 2023. Je ne partage pas tout à fait cet enthousiasme
même si je lui reconnais des qualités indéniables : le fait, par exemple, de
filmer la violence du mari comme s’il s’agissait d’un ballet ou d’une comédie
musicale, la scène finale où toute la foule fait un rempart muet qui prend fait
et cause pour Delia. De telles idées, pour faire un grand film, auraient pu
être mieux exploitées.
jeudi 25 janvier 2024
L'ENLEVEMENT drame historique de Marco BELLOCHIO (IT-FR-D 2024)
L'Enlèvement (Titre
original : Rapito) est un drame historique
italo-franco-allemand co-écrit et réalisé par Marco Bellocchio, sorti en
2024. Le film a été présenté en compétition officielle au festival de Cannes
2023.
Présentation
Le film s'inspire d’une histoire
vraie, qui s’est déroulée à Bologne (Italie) à la fin du XIXe siècle :
celle d'Edgardo Mortara (Enea Sala), un enfant de 6 ans, enlevé à sa
famille juive pour être élevé comme chrétien.
L’affaire se déroule en 1858 à Bologne,
ville du nord de l’Italie, qui fait alors partie des Etats pontificaux et est
dirigée, d’une main de fer, par l’inquisiteur Pier Feletti (Fabrizio Gifuni),
bras armé du pape Pie IX (Paolo Pierobon).
Un soir, alors que le père de
famille est absent, les soldats du pape viennent s’emparer d'Edgardo dont l’inquisiteur
a appris qu’il avait été baptisé chrétien alors qu’il était bébé par une
ancienne femme de chambre des Mortara, car elle le croyait à l’article de la
mort.
Malgré l’opposition de sa
famille, de la communauté juive de Bologne et même, l’affaire ayant été connue
dans le monde entier, d’une mobilisation internationale, Edgardo sera placé,
avec d’autres enfants d’origine juive, dans un pensionnat catholique pour y
être éduqué.
A partir de 1848, plusieurs
mouvements révolutionnaires (Le Risorgimento) menacent le pouvoir absolu du
pape soutenu par les Autrichiens. En 1860, Bologne devient italienne et l’inquisiteur
Pier Feletti est arrêté et jugé pour l'enlèvement du petit Edgardo, mais
finalement acquitté, au grand désespoir de la famille Mortara, pour n'avoir
fait qu'obéir aux ordres de son supérieur, le pape. En 1861, c’est la
proclamation du Royaume d’Italie mais il faut attendre encore 9 ans pour que
Rome soit enfin annexée au royaume d’Italie et que les pouvoirs temporels du
pape soient définitivement rognés.
Devenu jeune adulte, Edgardo (Leonardo
Maltese), qui a vécu un véritable lavage de cerveau et a prononcé ses vœux,
ne peut plus revenir à sa foi antérieure et rejoindre sa famille. Appelé au
chevet de sa mère mourante, il essaiera même de la baptiser mais la vieille
dame, ferme dans sa foi, malgré le peu de forces qui lui restent, l’en
empêchera.
Mon opinion
Je ne connaissais pas cette
histoire dont on aurait pu imaginer qu’elle se soit déroulée au Moyen-âge mais
pas à la fin du XIXe siècle et au début du XXe tant cette
vision archaïque de la religion (des religions) nous paraît dépassée. Même si l’enfant
n’est jamais maltraité et, au contraire, bien habillé et bien nourri, on ne
peut s’empêcher de souffrir pour lui d’avoir été aussi brutalement arraché à
une famille aimante sous des prétextes aussi stupides et indéfendables, y
compris aux yeux des catholiques qui, dans leur grande majorité, ont condamné
les agissements du pape. Si l’on n’est pas athée, un tel film, en nous ouvrant
les yeux sur les travers où peut conduire, non pas la foi, mais une
interprétation rigide de la religion, on le deviendrait.
samedi 18 février 2023
L'AFFAIRE PASOLINI (SUITE...)
L’affaire Pasolini (suite)
En 2019, après avoir vu L’affaire
Pasolini (en italien : La Macchinazione, autrement dit, « la
machination »), de David Grieco (2016), j’avais fait un commentaire de ce film qui évoquait la
possible responsabilité des politiques et de la mafia italienne dans l’assassinat,
en 1975, du cinéaste, sur une plage d’Ostie. Le film s’appuyait sur la thèse de
deux journalistes italiens, Carla Benedetti et Giovanni Giovannetti.
Après la mort de Pasolini, l’enquête, bâclée, avait conclu à une affaire de mœurs
mais n’avait jamais convaincu personne.
J’apprends aujourd’hui par France
info que l’enquête sur la mort du cinéaste a été réouverte par la Commission
antimafia de la nouvelle législature. Une avancée essentielle, selon la
journaliste d'investigation Simona Zecchi, auteure de deux livres sur le
meurtre de Pasolini : "Un organisme parlementaire avec presqu'autant de
pouvoir que la justice écrit noir sur blanc qu'avec les nouveaux éléments
qu'elle a en main, on peut parler de 'piège'. Que les politiques disent cela,
c'est particulièrement important !"
La commission antimafia va sans
doute poursuivre ses investigations, tandis qu'un avocat de la famille Pasolini
demande la réouverture de l'enquête. Un autre avocat des parties civiles à
l'époque du procès, Guido Calvi, estime, lui, que cela permettrait, peut-être
pas de savoir qui a tué Pasolini, mais au moins pourquoi. "Je soutiens
depuis toujours qu'il s'agit d'un meurtre politique, dans le plus haut sens du
terme, pas d'un parti politique. On a tué un homme, un dissident, qui ne devait
plus écrire ni parler. Il avait lui-même écrit : 'Je sais, mais je n'ai pas de
preuve.'"
Le subversif Pasolini dénonçait
en effet les compromissions des politiques au pouvoir, la démocratie
chrétienne, avec les néofascistes, responsables selon lui des attentats des
années de plomb. Il savait, et il en est peut-être mort.
[Infos sur le site de Radio France]
lundi 6 février 2023
NOSTALGIA film de Mario MARTONE (IT-FR 2022 - sorti en 2023)
Nostalgia est un film dramatique italien écrit et réalisé par Mario Martone et sorti en 2022. Il basé sur le roman éponyme d’Ermmano Rea paru en 2016. Le film est sélectionné en compétition officielle au festival de Cannes 2022.
Présentation
Après une longue absence, Felice Lasco
(Pierfrancesco Favino) revient dans sa ville natale de Naples, dans le
quartier Sanità, où vit encore sa mère. Il a quitté Le Caire, où il a fait fortune
et vit avec son épouse médecin, Arlette (Sofia Essaïdi) pour voir sa
mère qu’il n’a pas revue depuis 40 ans. Lorsqu’il arrive, il s’attend à la
trouver dans leur appartement de famille mais elle vit désormais dans un tout
petit appartement, à la limite du taudis, au rez-de-chaussée de l’immeuble. Il
s’occupe de la reloger dans un appartement plus agréable jusqu’à son décès. On
pense alors que Felice (Feli’) va retourner au Caire mais, pris pas ses
souvenirs, il veut retrouver son ami d’enfance, Oreste, avec lequel il partage un
lourd secret.
Mais Oreste est devenu le chef mafieux du quartier et, malgré toutes les mises
en garde qui lui sont faites, en particulier par Don Luigi, (Francesco Di
Leva), le prêtre engagé qui lutte pour permettre aux jeunes du quartier de
s’affranchir de l’emprise de la mafia, il s’entête jusqu’à ce qu’il rencontre
Oreste, devenu « il Malommo » (Tomaso Ragno), un homme que
tout le monde craint.
L’entrevue a lieu et on pense qu’Oreste
et Feli’ ont fait la paix mais c’est mal connaître Oreste, tellement englué
dans le mal, qu’il ne peut pardonner…
Mon opinion
dimanche 19 janvier 2020
MARTIN EDEN film dramatique de Pietro MARCELLO (IT 2019)
Martin Eden est un film italien, réalisé par Pietro Marcello, sorti en 2019. Il s’agit d’une (très) libre adaptation du livre du même nom de l’écrivain américain Jack London, publié en 1909.
lundi 25 novembre 2019
L'AFFAIRE PASOLINI/LA MACCHINAZIONE biopic de David GRIECO (IT/FR 2016)
A voir dans le même esprit :
- L'affaire Pélican (1993)
- La firme (1993)
- Lions et agneaux (2007)
- The Ghost Writer (2010)
- Le cinquième pouvoir (2013)
- Imitation game (2014)
- Snowden (2016)
- Pentagon papers (2017)
mardi 12 mars 2019
EUFORIA de Valeria GOLINO (IT-2018)
jeudi 22 novembre 2018
HEUREUX COMME LAZZARO film italien d'Alice Rohrwacher (IT- 2018)
vendredi 2 février 2018
COEURS PURS film de Roberto De Paolis (IT-2018)
mardi 19 mai 2015
LA PETITE VENISE film d'Andrea Segre (IT-2012)
jeudi 30 avril 2015
THEOREME film de Pier Paolo Pasolini (IT-1968)
- · Terence Stamp : le Visiteur
- · Silvana Mangano : Lucia, la mère
- · Massimo Girotti : Paolo, le père
- · Laura Betti : la servante
- · Ninetto Davoli : Angelino, le Messager
- · Anne Wiazemsky : Odetta, la fille
- · Andrés José Cruz : Pietro, le fils
- · Carlo De Mejo : un amant occasionnel de Lucia
lundi 9 mars 2015
LES MERVEILLES film d'Alice Rohrwacher (IT-2014)
J’étais allé voir ce film sur la foi de quelques critiques dithyrambiques (celle de Frédéric Strauss dans Télérama entre autres : «Dans la campagne italienne, une famille vit selon ses propres règles, en marge du monde. Un film dépouillé et sincère d’Alice Rohrwacher. ») mais aussi parce que, parmi les acteurs, il y a Monica Bellucci, que c’est censé se passer en Toscane (et non en Ombrie !) et enfin parce que ce film a obtenu rien de moins que le Grand Prix au Festival de Cannes 2014.