samedi 26 octobre 2024

NOBLESSE OBLIGE comédie noire de Robert HAMER (GB-1949)

Noblesse oblige (titre original : Kind Hearts and Coronets) est un film britannique de Robert Hamer, sorti en 1949.

Présentation

Louis Mazzini (Alec Guiness) est le fruit d’une mésalliance entre la fille d’un noble anglais, le duc de Chalfont Ascoyne d'Ascoyne et d’un ténor italien, mort le jour de sa naissance. Sa mère Edith (Valerie Hobson), rejetée par sa famille, l’a élevé pauvrement mais dignement dans l’idée qu’un jour il puisse prétendre à l’héritage du titre et de l’immense fortune des d’Ascoyne. Pour cela, elle lui donne la meilleure éducation en acceptant tous les sacrifices.

Cette bonne éducation lui permet de s’élever pas à pas dans la société, d’abord, en étant vendeur dans un magasin qui fournit la haute société puis parvenant à se faire embaucher au plus bas niveau dans la banque des d’Ascoyne.

Son but est d’assouvir sa vengeance contre cette famille qui le méprise en éliminant un à un tous les prétendants à la succession du duc afin de pouvoir hériter du titre. Il finira enfin par tuer  tuer le duc lui-même lors d'une partie de chasse, en faisant passer son assassinat pour un accident.

Le soir même de son triomphe, on vient l'arrêter pour le meurtre du mari de sa maîtresse, seul crime qu'il n'ait pas commis. Etant donné qu’il est désormais duc de Chalfont, il ne peut être jugé que par ses pairs de la Chambre des Lords, tribunal d’exception réservé à la noblesse britannique qui n’est est pas plus clément pour autant puisqu’il est condamné à mort). En prison, où, en tant que Lord, il bénéficie d’un traitement de faveur (il dispose de menus spéciaux et d’un majordome), il écrit ses mémoires dans lesquels il donne le détail de ses crimes.

Le matin même où il doit être exécuté par pendaison, il est sauvé par le témoignage inattendu de ses maîtresses. Tout à sa joie d’être libre, il s’aperçoit trop tard, en répondant à la question d’un journaliste lui demandant s’il comptait publier ses mémoires, qu’il a oublié le manuscrit contenant tous ses aveux dans la cellule qu’il vient de quitter.

Commentaire

Le film, d'un humour noir très britannique, est un des plus représentatifs des grands succès produits par les studios d'Ealing dans les années d'après-guerre. Avec un cynisme truffé de références littéraires, il décrit les travers de l'aristocratie anglaise de l'époque édouardienne à travers les portraits successifs des membres de la famille d'Ascoyne, tous plus loufoques et dérangés les uns que les autres. Tous les personnages, y compris féminins, sont interprétés avec une maestria rare, par l’acteur Alec Guinness.

Je suis allé voir ce film programmé au Navire dans le cadre des séances d’art et d’essai. Je ne pensais pas autant me régaler avec un film en noir et blanc sorti en 1949. A voir impérativement en VO !  

Dans le même esprit, je vous recommande : 

- 8 femmes

- Mon crime 

- Anatomie d'une chute

- Match point

jeudi 24 octobre 2024

L'AMOUR OUF film de Gilles LELLOUCHE (FR-BE 2024)

 


L'Amour ouf est un drame romantique franco-belge co-écrit et réalisé par Gilles Lellouche, sorti en 2024. Il s'agit d'une adaptation du roman Jackie Loves Johnser ? de Neville Thompson, paru en français sous le titre L'Amour ouf. Le film a été présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2024.

Résumé

Avant le générique, le film commence par une course poursuite et un affrontement entre gangsters où le héros (Clotaire adulte) est tué dans une fusillade.

Puis nous sommes ramenés dans les années 1980 dans le Nord de la France où l’on découvre le début de l’histoire d’amour entre une jeune fille et un garçon.

L’héroïne, Jacqueline (Mallory Wanecque), vit seule avec son père (Alain Chabat), installateur de télévisions, depuis le décès de sa mère. Après des études dans un lycée privé, elle vient d’intégrer un lycée public où elle tombe amoureuse du petit délinquant du coin, Clotaire (Malik Frikah). Ce dernier, fils d’un couple aimant mais dépassé, formé d’Elodie Bouchez (la mère) et de Karim Leklou (le père, docker), n’est pas un mauvais garçon mais, déscolarisé, il est à la tête d’une petite bande de bras cassés qui enchaînent les bêtises et les bagarres.

Après des débuts chaotiques, Jacqueline, renommée Jackie par Clotaire, vit avec lui une passion dévorante, malgré leurs différences de milieu et d'aspirations personnelles. La jeune fille, proche de son père, bonne élève, est fascinée par Clotaire, qui lui, s’enfonce chaque jour un peu plus dans la délinquance.

Clotaire finit par tomber sous la coupe d’un mafieux local, La Brosse (méconnaissable Benoît Poelevoorde) qui, avec sa bande, enchaîne les casses. Le dernier, le braquage d’un camion de transporteurs de fonds, tourne mal et l’un des convoyeurs est tué par le fils de La Brosse. Malgré les promesses de La Brosse, Clotaire, qui n’est pas le responsable du tir, est arrêté et condamné à 12 ans de prison.

Pendant ce temps, Jackie a 25 ans (Adèle Exarchopoulos). Elle a mûri et n’est plus la jeune fille romantique qu’on a connue. Ayant laissé tomber ses études, elle est devenue dure et cynique et a épousé Jeffrey (Vincent Lacoste) avec qui elle mène une vie bourgeoise qui ne lui convient pas vraiment.

Quand il sort de prison, Clotaire a 28 ans (François Civil). Il cherche à revoir son premier amour qu’il n’a pas oubliée. Devenu un vrai dur en prison, il vient demander des comptes à La Brosse, son ancien « employeur » qui a passé la main à son fils, Tony (Anthony Bajon), le véritable responsable du meurtre du convoyeur, qui est devenu un mafieux d’une plus grande envergure que son père. Tony l’ayant traité avec mépris devant toute sa cour, Clotaire, dont la violence a été décuplée par la prison, revient dans la boîte de nuit de Tony et commet un véritable massacre.  

L’enchaînement de la violence aurait pu condamner Clotaire à la fin tragique que nous montrent les premières images du film si l’influence apaisante de Jackie ne lui avait permis de retrouver le droit chemin et de revivre l’amour qui l’a lié à elle depuis leur adolescence.      

Autour du film

Le film se déroule dans les années 1980 et 1990. La bande son, très éclectique, est composée de des Cure, New Order, Madonna, Nas et Jay-Z7. Le collectif de danse (La)Horde a chorégraphié plusieurs scènes de danse dont trois seulement ont été retenues au montage.

Mon opinion

Je connaissais Gilles Lellouche comme acteur mais n’avais encore jamais vu de réalisations de sa part bien que celui-ci soit son 8ème film. Je m’abstiens généralement d’aller voir des films violents mais, dans le film, aucune scène n’est gratuite comme cela arrive trop souvent et, malgré sa violence, Clotaire nous reste sympathique car on comprend, dès le début, qu’il est une victime de cette société hyperviolente dans lequel il évolue depuis son enfance. J’ai beaucoup apprécié le jeu des acteurs, que ce soit Benoît Poelevoorde, méconnaissable en mafieux à la petite semaine, d’Anthony Bajon, en minable et indigne fils de son père. Et bien entendu François Civil, qui est un acteur qui ne m’a jamais déçu. Vincent Lacoste, à contre-emploi, est aussi très bien ainsi qu’Adèle Exarchopoulos qui a trouvé, dans ce rôle ambigu, sa juste place. Mais le meilleur reste pour moi Malik Frikah (Clotaine adolescent) qui est, pour moi, une vraie découverte. J’ai aussi beaucoup aimé les scènes de danse (en particulier celle entre Clotaire et Jackie dans le tunnel et regretté que d’autres chorégraphies réglées par La Horde aient été coupées au montage.         

 

dimanche 20 octobre 2024

QUAND VIENT L'AUTOMNE film de François OZON (FR-2024)

Quand vient l'automne est un film français réalisé par François Ozon, sorti en 2024.

Résumé

Comme le titre à double-sens l’indique, nous sommes en automne (la saison) mais aussi l’automne de la vie de l’héroïne. Michelle (Hélène Vincent) est une retraitée qui a quitté Paris pour vivre dans la campagne bourguignonne où elle mène une vie tranquille, entre les visites quasi quotidiennes de sa copine Marie-Claude (Josiane Balasko), qu’elle accompagne régulièrement voit son fils Vincent (Pierre Lottin) en prison, son potager qu’elle néglige, et les balades en forêt. C’est lors d’une de ces balades qu’elle ramasse des champignons en prévision de l’arrivée de sa fille Valérie (Ludivine Sanier), venue lui amener pour les vacances son petit-fils Lucas (Garlan Erlos), qu’elle adore. L’arrivée de sa fille, ses rebuffades constantes envers sa mère, laissent bien à penser au spectateur qu’il existe un vieux contentieux entre la mère et la fille. En outre, Valérie en plein divorce, sans travail et aux abois financièrement est à fleur de peau. Cependant, rien ne laisse prévoir ce qui va se passer ensuite. Valérie est restée à la maison pendant que Michelle et Lucas sont allés se promener en forêt. A leur retour, les secours sont devant la maison de Michelle : Valérie a fait un malaise et doit être hospitalisée pour intoxication alimentaire. Les analyses montrent qu’il s’agit d’un empoisonnement dû aux champignons que Valérie est la seule à avoir consommés, ni Michelle (qui n’y avait pas touché suite aux critiques incessantes de sa fille), ni Lucas, qui n’aime pas ça, n’en ayant consommé. Valérie s’en sort mais sa réaction ne se fait pas attendre : elle repart aussitôt pour Paris en emmenant Lucas, accusant sa mère d’avoir voulu la tuer.

Michelle est effondrée. Elle tente de contacter sa fille en vain.

Marie-Claude soutient son amie tant qu’elle peut lui proposant les services de Vincent qui vient de sortir de prison et a besoin de prouver qu’il a un travail honnête. Michelle engage alors Vincent comme homme à tout faire : s’occuper du jardin, couper et ranger le bois, ranger la maison, ce qu’elle n’a plus la force de faire elle-même, ce dont Vincent s’acquitte à merveille.

Plusieurs mois s’écoulent sans nouvelles ni de Valérie ni de Lucas. Michelle décide alors de rendre visite à sa fille qui occupe son ancien appartement à Paris mais celle-ci l’éconduit et refuse de lui confier à nouveau Lucas.

Vincent, plein de reconnaissance pour Michelle, constate qu’elle s’enfonce un peu plus chaque jour dans la dépression et, sous le prétexte d’aller chercher du travail à Auxerre, il prend le train pour Paris et décide de rencontrer Valérie à qui il fait la leçon.

On ne saura jamais ce qu’il s’est vraiment passé entre eux mais, lorsque Vincent revient, un coup de téléphone apprend à Michelle que sa fille est morte, tombée du balcon de son appartement au 3ème étage.

La police conclut soit à un accident soit à un suicide, Valérie étant instable e fragilisée par son divorce.

Mais, au cours d’une discussion entre Marie-Claude et son fils, celui-ci lui avoue à demi-mot qu’il est le responsable de la chute de Valérie.

Lucas, qui a préféré rester en France avec sa grand-mère avec qui il s’entend bien, plutôt que de partir avec son père qui vit et travaille à Dubaï, intègre l’école du village et Vincent devient, en quelque sorte, son grand-frère, allant le chercher et le ramenant de l’école, jouant au foot avec lui. Michelle, reconnaissante pour ce qu’il fait pour Lucas, lui prête de quoi acheter le bar-tabac de ses rêves.

Michelle révèle à Lucas son passé : elle est une ancienne prostituée, ce qui est la source du rejet que Valérie avait pour elle.

Après que Valérie soit morte, sn fantôme lui apparaît plusieurs fois, lui reprochant d’être la cause de sa mort.

Lorsque Marie-Claude, qui n’a toujours rien dit sur la culpabilité supposée de Vincent dans la mort de Valérie, apprend que Michelle a prêté à Vincent l’argent nécessaire pour acheter le bar restaurant de ses rêves, elle fait un malaise. Emmenée d’urgence à l’hôpital, on découvre qu’elle a un cancer avancé et, sur son lit de mort, confie à Marie-Claude ses doutes sur la culpabilité de Vincent.

Mais Michelle, qui a très bien compris de quoi il s’agissait, ne change rien à la confiance qu’elle a mise en lui.

Plusieurs années après, Lucas adolescent (Paul Beaurepaire), revient pour des vacances de Paris où il fait des études d’histoire de l’art. Vincent vient l’accueillir à la gare. Au repas, Michelle lui annonce qu’elle lui lègue sa maison. Après le repas, ils se rendent pour une balade en forêt et  Michelle, peu avant de mourir, voit Valérie lui apparaître une dernière fois. Elle lui a pardonné.

Mon opinion

Je crois que je n'ai jamais été déçu par un seul des films de François Ozon, toujours très différents de l'un à l'autre. Pour moi, ses meilleurs resteront 8 femmes et Dans la maison et Frantz. J'ai beaucoup aimé Quand vient l’automne. On y retrouve tout ce qui fait, malgré leurs différences, la « patte » d’Ozon : les non-dits, l’ambiguïté sur laquelle il joue comme un chat avec une souris.   Tous les acteurs sont excellents. Outre Hélène Vincent et Josiane Balasko, parfaites, j'ai découvert Pierre Lottin, une force brute et mutique qui m'a fait penser aux meilleurs Depardieu (quand il était encore fréquentable). Quant au petit Garlan Erlos (Lucas), je l'ai trouvé vraiment excellent. Je regrette cependant ces rebondissements inutiles dont on se serait passés : le doute tardif de la fliquette qui revient interroger le petit Lucas sur une vidéo qui aurait pu incriminer Vincent, Le retour de Lucas à 18 ans. Ces développements, qui sont autant de longueurs inutiles, alourdissent un film qui aurait été parfait sans cela. 

mercredi 16 octobre 2024

LE BRAVE PETIT TAILLEUR Dessin animé de Walt DISNEY (USA-1938)

 


Le Brave Petit Tailleur (titre original : Brave Little Tailor) est un court métrage d'animation américain, réalisé par Wilfred Jackson, sorti le 23 septembre 1938. Ce dessin animé de la série Mickey Mouse — produit par Walt Disney — est distribué par United Artists. Il est basé sur le conte des frères Grimm Le Vaillant Petit Tailleur.

Présentation

Le dessin animé se déroule dans un village médiéval. Un géant ravage la campagne environnante. Le roi, père de la princesse Minnie, cherche un chevalier pour tuer le géant mais tous, peu désireux d’affronter le géant, déclinent l’invitation du roi.  Mickey, simple tailleur, travaille dans son échoppe la fenêtre ouverte. Dérangé par des mouches qui lui tournent autour, il en écrase plusieurs et, tout à sa joie, s’écrie qu’il en a tué sept d’un coup. Se méprenant sur les victimes de Mickey et croyant sincèrement qu’il a tué sept géants d’un coup, les paysans s’empressent de rapporter cet exploit au roi. Devant le roi, Mickey n’ose pas rétablir la vérité et le voilà bombardé « tueur de géants ».

Mon opinion

C’est en faisant des recherches sur les géants que je suis tombé sur un extrait de ce film et cela m’a rappelé des souvenirs d’enfance. Comme je l’ai dit, notre père, qui avait un ami projectionniste, m’emmenait souvent au cinéma et je regardais les films depuis la cabine de projection. Il avait aussi acheté un projecteur Super 8 muet et s’était procuré quelques dessins animés et des Laurel et Hardy que nous regardions en boucle à la maison. Parmi ceux-ci, il y avait le Brave petit tailleur de Disney. En en revoyant les images, les souvenirs me sont revenus et j’ai cherché à me procurer ce film. Cela n’a pas été facile et ce n’est que grâce à des forums de cinéphiles que j’y suis parvenu. Disney l’a republié en DVD en 2015, dans un coffret collector de deux DVD intitulé « Mickey Mouse, les années couleur 1ère partie : 1935-1938). Bien entendu, ce coffret, sorti en 2015 est épuisé mais je l’ai trouvé sur un site d’occasion et je me suis replongé avec délices dans mes souvenirs d’enfance.   

lundi 14 octobre 2024

FORTUNE DE FRANCE Mini-Série historique (FR-2024)

 

Fortune de France est une mini-série télévisée française en 6 épisodes de 52 minutes, créée par Christopher Thompson et diffusée depuis le 16 septembre 2024 sur France 2 (visible en replay sur la plateforme France.TV). Il s'agit de l'adaptation de la série éponyme de romans historiques de Robert Merle.

Présentation

La série se déroule au XVIe siècle en Périgord, dans les environs de Sarlat, pendant les guerres de Religion.

Le baron Jean de Siorac (Nicolas Duvauchelle) et son « frère » Jean de Sauveterre (Guillaume Gouix), protestants, vivent dans leur château de Mespech, entourés de leurs serviteurs, qu’ils considèrent comme faisant partie de leur famille, dans une atmosphère conviviale et tolérante. Jean de Siorac est médecin et tolérant alors que Jean de Sauveterre, son compagnon d’armes, revenu blessé de la guerre, est d’une morale plus rigide. Siorac est marié à Isabelle de Caumont (Lucie Debay), une noble catholique. Ils s’aiment profondément mais leurs convictions les opposent souvent. Ils ont deux fils, François (Marcel Thompson, fils du réalisateur), l’aîné à qui reviendra Mespech, et Pierre (Simon Zampieri), le cadet. Jean de Siorac accueille aussi son bâtard, Samson (Louis Durant) et l’impose à sa femme et à son fils aîné, qui ne l’accepteront jamais totalement, mais qui deviendra le meilleur ami de Pierre de Siorac.

Mon opinion  

C’était une gageure de vouloir traiter en 6 épisodes le chef d’œuvre de Robert Merle qui balaie avec maestria l’histoire de France entre les règnes de François Ier et le couronnement d’Henri IV (pour la 1ère partie), l’œuvre totale comportant 13 volumes plus un prequel, l’Avers et le revers (l’histoire de Miroul) entièrement écrit par Olivier, le fils de Robert Merle, à partir des notes de son père. La série se laissera cependant regarder par ceux qui n’ont jamais lu les romans car elle  est bien réalisée avec de beaux et bons acteurs et dans de magnifiques décors naturels. Espérons qu’elle donnera l’envie aux téléspectateurs de lire (ou de relire Fortune de France dans sa totalité.  


Jean-Louis TRINTIGNANT (Filmographie)

 

Le cinéma de Jean-Pierre Léaud | ARTE Cinema

dimanche 13 octobre 2024

SALADE GRECQUE Mini-série de Cédric KLAPISH (FR-2024)

 


Salade grecque est une série télévisée française en huit épisodes d'environ 51 minutes créée par Cédric Klapisch et diffusée sur Prime vidéo mais aussi visible en replay sur France.TV jusqu’au 30/11/2024.

Elle fait suite à la trilogie du réalisateur débutée en 2002 avec L'Auberge espagnole, suivie des Poupées russes (2005) et du Casse-tête chinois (2013).  

Résumé

Tom Rousseau (Aliocha Schneider) et sa sœur Mia (Megan Northam) sont les enfants d’un couple séparé, Xavier (Romain Duris) qui vit à Paris et Wendy (Kelly Reilly) qui vit aux Etats-Unis. Lors des obsèques de leur grand-père, qui se déroule aux Etats-Unis, seul Tom y assiste mais Mia, qui est censée étudier en Grèce dans le cadre du programme Erasmus, ne vient pas. Au moment de l’ouverture du testament, les deux petits-enfants héritent d’un immeuble à Athènes qui appartenait à leur grand-père. Alors qu'il travaillait sur la création d'une start-up à New York avec sa petite amie, Tom part retrouver sa sœur dans la capitale grecque. Sur place, il découvre que Mia, censée fréquenter l'université milite dans une association pour les réfugiés et et vit dans un squat. En outre elle partage sa vie avec Kristos (Dimitris Kitsos), un militant d’extrême-gauche. Elle fait promettre à Tom de ne rien dire à leurs parents. Comme ces derniers 25 ans plus tôt, Tom et Mia vont rencontrer de nombreux jeunes Européens, dans un appartement devenu une véritable « auberge grecque »…

Au départ, Tom, lorsqu’il arrive à Athènes, est bien décidé à vendre l’immeuble dont sa sœur et lui ont hérité pour investir l’argent dans sa start-up américaine mais il s’avère que l’immeuble en question est à l’abandon et ne vaut plus grand-chose. En outre, Tom, conquis par la vie qu’il trouve dans la capitale grecque et prenant fait et cause pour les réfugiés dont s’occupe sa sœur, décide de ne plus vendre et reste en Grèce.

Mon opinion

Sympathique mini-série bien dans l’esprit de l’Auberge espagnole. C’est une véritable « salade grecque » : Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver dans la multitude des personnages mais certains des jeunes acteurs sont particulièrement attachants. A part  Aliocha Schneider qui tient le rôle principal, et à qui on donnerait 18 ans alors qu’il en a le double, on doit surtout saluer les prestations de Fotini Peluso (Giulia), Davide Iachini (Pippo) ou Josip Ledina (Zoran).   

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