Pièce montée est une comédie française réalisée par Denys Granier-Deferre, sortie en 2010, d'après le roman Une pièce montée de Blandine Le Callet.
Synopsis
Bérengère et Vincent, tous deux issus de familles bourgeoises, s'unissent religieusement entourés des leurs. La journée, qui commençait plutôt bien, se dégrade au fil des heures. Le mariage est vécu d'un point de vue différent par certains membres de la famille des jeunes mariés, et par les mariés eux-mêmes : secrets, rancœurs, malentendus et quiproquos se succèdent à l'ombre d'un très, très ancien secret… de famille.
Distribution
• Jérémie Renier : Vincent
• Clémence Poésy : Bérengère
• Danielle Darrieux : Madeleine, la grand-mère de Bérengère
• Jean-Pierre Marielle : Victor, le curé
• Christophe Alévêque : Alexandre, le frère de Bérengère
• Aurore Clément : Catherine, la mère de Bérengère
• Julie Depardieu : Marie, la sœur célibataire de Bérengère
• Léa Drucker : Hélène, la femme d'Alexandre
• Julie Gayet : Laurence, une sœur de Bérengère
• Dominique Lavanant : la mère de Vincent
• Charlotte de Turckheim : Marie-Claire, la fille célibataire de Madeleine
Mon jugement sur ce film
Je ne serais certainement pas allé voir ce film au cinéma. Je l’ai vu parce qu’il passait sur France 3 le 27/8/2014 à une heure de grande écoute et, je dois le confesser, un peu aussi parce qu’y figurait la grande actrice Danielle Darrieux dans le rôle-pivot, celui de la grand-mère indigne.
Sans elle, cette comédie de mœurs « à la française » serait restée bien pitoyable, malgré les bonnes prestations des acteurs principaux qui font ce qu’ils peuvent avec un scénario bâclé et des dialogues sans esprit.
La seule vraiment, qui relève le niveau, c’est bien la merveilleuse Danielle Darrieux, toujours fraîche, adorable et juste. Je ne retiendrai qu’un moment de ce film : celui où, assise en retrait sur le banc de l’église où se déroule le mariage de sa petite fille, les sentiments qu’elle arrive à faire passer sur son visage quand elle regarde le vieux prêtre (honnête prestation de Jean-Pierre Marielle qui cabotine toutefois un peu trop), qui fut son amour de jeunesse et, on l’apprendra au cours de la seule scène vraiment drôle du film, le père de sa fille. Comme le dit Pierre Murat dans sa critique de Télérama : « Ce pourrait être ridicule mais non, grâce à elle, tout devient beau, doux, et triste, et fou… L’actrice et son personnage, soudain, n’ont plus d’âge, sinon celui de la passion. »
Grâce à elle, le film est sauvé et, pour ces moments, il vaut d’être vu.
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