Paris est un film
français réalisé par Cédric Klapisch, sorti le 20 février 2008.
Résumé
Pierre (Romain Duris) est danseur dans un cabaret et il vient d’apprendre qu’il souffrait d’une grave maladie du cœur et
risquait de mourir s’il n’était pas rapidement greffé.
Ne pouvant plus exercer son
métier, qui est toute sa vie, il passe ses journées à observer les Parisiens depuis le balcon de son appartement.
Tous ont leurs problèmes, comme Roland (Fabrice Lucchini), professeur désabusé
qui se sent revivre en tombant amoureux d’une de ses élèves, Elise (Juliette
Binoche), la sœur de Pierre à qui il confie sa maladie, ou le marchand de
fruits et légumes (Albert Dupontel) qu’elle rencontre tous les jours.
Mon opinion sur ce film
J’ai écrit cette chronique après
avoir vu le film sur les instances de plusieurs de mes collègues qui l’avaient
apprécié. Généralement, j’ai du mal avec les films français, que je trouve mal
ficelés, bâclés, non-professionnels pour tout dire… Celui-là ajoute la vacuité
des personnages et le nombrilisme, toutes choses que j’abhorre dans un film. En
outre, pour un film qui a pour titre « Paris » et où on pourrait s’attendre
au moins à trouver de belles images de cette ville magnifique, on ne peut même
pas créditer le réalisateur de cette qualité.
Je reprends volontiers à mon
compte la critique de Caroline Albert dans 7/7 :
« Des personnages (et des
acteurs connus) qui se croisent sans se croiser. Klapisch a expliqué il y a peu : »J’ai
voulu dire que Paris est une ville plurielle et que tous ces personnages de
races et de milieux différents font qu’elle existe… Une ville, c’est sans queue
ni tête ! »
Et c’est bien tout le problème, mais
ce n’est pas la ville qui est « sans queue ni tête ». Paris est au
contraire une ville qui a une très forte personnalité et qui ne ressemble à
aucune autre : Paris, ce n’est ni Londres, ni New-York, ni Barcelone. Je
peux le dire parce que j’y ai vécu plusieurs années et que j’y suis souvent
retourné depuis. Paris a sa propre atmosphère, sa propre personnalité. Alors,
pourquoi faire un film qui s’intitule « Paris » si l’on ne perçoit
pas au moins cela ??? Il ne suffit pas de glisser quelques notes de Satie dans la bande son pour racheter un film par trop nombriliste.
Personnellement, toutes ces histoires qui se mêlent et s’entremêlent me laissent froid. Même le destin de Pierre, qui est tragique, ne m’a pas ému le moins du monde. Je n’ai éprouvé aucune sympathie pour ces personnages obnubilés par leur petite personne, à l’exception, peut-être, de celui interprété par Albert Dupontel. Paris n’a rien à faire de leurs petits malheurs, du moins tels qu’on nous les présente. Car la fêlure est peut-être profonde, mais on ne s’en rend pas compte, on reste à la surface des choses, on survole des personnages qu’on aurait aimé apprendre à mieux connaître.
Personnellement, toutes ces histoires qui se mêlent et s’entremêlent me laissent froid. Même le destin de Pierre, qui est tragique, ne m’a pas ému le moins du monde. Je n’ai éprouvé aucune sympathie pour ces personnages obnubilés par leur petite personne, à l’exception, peut-être, de celui interprété par Albert Dupontel. Paris n’a rien à faire de leurs petits malheurs, du moins tels qu’on nous les présente. Car la fêlure est peut-être profonde, mais on ne s’en rend pas compte, on reste à la surface des choses, on survole des personnages qu’on aurait aimé apprendre à mieux connaître.
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