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mardi 18 juillet 2023

RETOUR CHEZ MA MERE comédie d'Eric LAVAINE (FR - 2016)

  Vu à la télévision


Retour chez ma mère est une comédie française réalisée par Éric Lavaine et sortie en 2016.

Présentation

À 40 ans, Stéphanie (Alexandra Lamy) est contrainte de retourner vivre chez sa mère Jacqueline (Josiane Balasko).

C’est un documentaire sur la « génération boomerang » sur de jeunes adultes confrontés au chômage, qui a donné l’idée à Eric Lavaine de réaliser ce film. C’est une autre forme de « génération Tanguy" caricaturé par le film Tanguy, où de jeunes diplômés restent chez leurs parents soit parce qu’ils n’ont pas encore pu trouver un emploi soit parce que celui-ci est trop mal payé pour pouvoir prendre un appartement indépendant. Pour construire le personnage interprété par Alexandra Lamy, Eric Lavaine s’est aussi inspiré d’une de ses amies, architecte, confrontée à la précarité après avoir perdu un procès.

Ce n’est pas de gaieté de cœur que Stéphanie, jeune femme libre et indépendante, retrouve l’appartement surchauffé de sa mère, ses choix de musique qui ne sont pas les siens, ses habitudes et surtout ses conseils maternels sur la façon de mener sa vie. Chacune va devoir faire preuve d’une infinie patience pour supporter cette nouvelle vie à deux.

Et lorsque le reste de la fratrie, composée de Carole (Mathilde Seigner), en instance de divorce avec Alain, son mari (Jerôme Commandeur) et de Nicolas (Philippe Lefebvre), invités à dîner par Jacqueline qui veut leur présenter Jean (Didier Flamand), son nouveau compagnon avec qui elle veut refaire sa vie, on assiste à un règlement de compte sans pitié où les secrets de famille, les critiques acerbes et les révélations vont se déchaîner.

Du coup, Jacqueline, qui assiste impuissante à ce lavage de linge en famille fait mine de quitter l’appartement.

Mon opinion   

C’est divertissant, même si les poncifs ne nous sont pas épargnés. Josiane Balasko est royale dans son rôle de matriarche qui domine ses rejetons immatures de tout son bon sens et son amour.  

dimanche 3 mai 2020

LA GUERRE DES BOUTONS (FR 1962, 2011)




A l’origine, La guerre des boutons est un roman écrit par Louis Pergaud publié en 1912. Il en a été tiré pas moins de cinq films, le 1er en 1936, de Jacques Daroy, bien oublié de nos jours, intitulé La guerre des gosses, le second, d’Yves Robert, en 1962, resté dans toutes les mémoires grâce, entre autres, à la réplique-culte de Petit Gibus, « Ah ben mon vieux, si j'aurais su, j'aurais pô v'nu ! »




un film anglais, War of Buttons (1994) et enfin, en 2011, deux films français, sortis à quelques jours d’intervalle réalisés, l’un, par Yann Samuell


l’autre, La nouvelle guerre des Boutons, dû à Christophe Barratier, le réalisateur des Choristes


Que valent ces adaptations récentes ? Ce que l’on peut dire, c’est qu’elles n’arrivent pas, ni l’une ni l’autre, à la cheville du film d’Yves Robert, dont le ton de liberté et de joyeuse paillardise n’ont jamais été égalés. Il faut tout de même savoir que, si le film de 1962 a eu, a posteriori, un succès phénoménal, ce n’est pas grâce aux distributeurs français, qui avaient refusé de le diffuser. Il a fallu que ce soit le société américaine Warner Bross qui s’en charge !

La guerre des boutons de Yann Samuell (2011) Vu en DVD. 

Résumé 
  
Dans ses grandes lignes, le film reprend le synopsis adapté du roman de Pergaud. Le film se déroule en 1960 dans un village du sud de la France. Une bande de garçons, âgés de 7 à 14 ans, les Longevernes, menée par de Lebrac (Vincent Bres), est en guerre contre les enfants du village voisin, les Veltrans, conduits par L’Aztec (Théo Bertrand). Leur butin : arracher les boutons de leurs adversaires qui se retrouvent ainsi tout nus.

Distribution

Les adultes
  • Éric Elmosnino : l’instituteur
  • Mathilde Seigner : La mère de Lebrac
  • Fred Testot : Le père Simon
  • Alain Chabat : Monsieur Labru
Les enfants
  • Vincent Bres : Lebrac
  • Salomé Lemire : Lanterne
  • Théo Bertrand : L'Aztec
  • Tristan Vichard : Tigibus
  • Tom Rivoire : Grangibus
  • Louis Lefèbvre : Camus
  • Victor Le Blond : Bacaillé
  • Arthur Garnier : Lacrique
  • June Maitre : Octavie
  • Paloma Lebeaut : La petite sœur de Lebrac
  • Théo Fernandez : Papier mâché
  • Matéo Faye : Le velran prisonnier
  • Christian Hecq : Zephirin
  • Bastien Bouillon : Tintin
  • Max Gody  : Un velran battu par Lanterne
  • Jacques Fonlupt : l'élève timoré


Parmi les jeunes acteurs, tous amateurs à l’époque du film, quelques-uns ont fait carrière. C’est le cas de Théo Bertrand (L’Aztec), qui a joué dans plusieurs films mais est surtout connu pour son rôle récurrent dans le feuilleton phare de France 3 Plus belle la vie, Tom Rivoire (Grangibus), qui joue le rôle de Clément dans la superbe création de TF1 Les bracelets rouges, et Bastien Bouillon (Tintin). Par contre, le pourtant charismatique Lebrac, Vincent Bres, n’a pas poursuivi dans la carrière d’acteur.  



vendredi 13 mars 2020

NETTOYAGE A SEC film dramatique d'Anne FONTAINE (FR-1997)



Nettoyage à sec est un film dramatique français réalisé par Anne Fontaine sorti en 1997.

Résumé

Jean-Marie (Charles Berling) et son épouse Nicole (Miou-Miou) sont un couple de petits bourgeois qui tiennent depuis quinze ans un pressing au centre-ville de Belfort. Ce sont des gens modestes, qui s’aiment et s’entendent bien mais entre lesquels la routine s’est insinuée sans qu’ils s’en rendent vraiment compte. Jusqu’au jour où ils se laissent entraîner par des copains dans une boîte de nuit et assistent à un spectacle de travestis mené par Loïc (Stanislas Merhar) et sa sœur Marilyn (Mathilde Seigner).

Jean-Marie et Nicole sont troublés par cet étonnant duo au mœurs libres. Ils font alors l’erreur d’inviter Loïc chez eux, l’hébergent et lui offrent un travail. Loup dans la bergerie, Loïc joue de son charisme et montre deux visages : celui du gentil garçon « bien sous tous rapports » qui fait tout pour s’intégrer à sa nouvelle famille, attentionné envers la grand-mère et héros du petit-garçon du couple, mais aussi un plus sombre : comme des lapins fascinés par un serpent, Nicole et Jean-Marie succombent l’un et l’autre à l’attrait sexuel du jeune homme. Mais lorsqu’ils prennent enfin conscience de l’emprise qu’il a sur eux, leur réaction sera terrible.

Mon opinion

Ce film m’a beaucoup fait penser au révolutionnaire Théorème de Pasolini où un bel inconnu venu de nulle part (Terence Stamp), bouleverse une famille de riches bourgeois milanais et a, avec chaque membre de la famille, un rapport sexuel, les révélant chacun à eux-mêmes et faisant éclater les tabous et la bienpensance de ce microcosme sclérosé. Dans Nettoyage à sec, Stanislas Merhar incarne cette même liberté, cette même ambiguïté qui bouleverse, pour le meilleur et pour le pire, le petit monde équilibré et ennuyeux du couple Charles Berling/Miou-Miou. Ce film détonant nous entraîne dans un cauchemar qu’on n’est pas près d’oublier.