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vendredi 17 janvier 2020

LES FILLES DU DR MARCH film de Greta GERWIG (USA-2020)



Les Filles du docteur March est un film dramatique américain écrit et réalisé par Greta Gerwig, sorti en 2020. Il s'agit de la plus récente adaptation du roman Les Quatre Filles du docteur March (Titre original : Little Women) et de sa suite, Le Dr March marie ses filles, de Louisa May Alcott, paru en 1868.

Résumé

L’action commence en Nouvelle-Angleterre en 1861. On est alors en pleine guerre de Sécession. Le Dr. March est parti pour servir d’aumônier sur le front et sa femme est restée seule à Concord (Massachussets) pour s’occuper de ses quatre fille, Joséphine « Jo » (Saoirse Ronan), Margaret « Meg » (Emma Watson), Amy (Florence Pugh) et Elizabeth « Beth » (Eliza Scanlen).
Lors d’une soirée, les deux aînées, Jo et Meg, rencontrent Laurie (Timothée Chalamet), le petit-fils de M. Laurence, leur riche voisin.

Le matin de Noël, Mme March (Laura Dern) persuade ses enfants d'aller offrir leur petit-déjeuner à leur voisine très pauvre Mme Hummel, qui vit dans une masure de planches glaciale avec ses jeunes enfants.

Quand elles rentrent chez elles, elles sont surprises de voir que, pendant leur absence, leur table s’est couverte de victuailles. Elles ont été offertes par M. Laurence dont le petit-fils a vu ce qu’avait fait la famille March pour leur pauvre voisine.

Le même jour, les March reçoivent une lettre de leur père.

On suit ensuite la vie des filles March dont chacune caresse l’idée d’être une écrivaine, pour Jo, un peintre pour Amy et une pianiste pour Beth.

A part Beth, dont la faible constitution ne lui permettra pas de parvenir à l’âge adulte, les filles March finiront toutes par se marier, Meg, au désespoir de tante March (Meryl Streep), qui aurait voulu lui voir épouser un « beau parti », épousant un précepteur, Jonathan « John » Brooke (James Norton), Amy, Laurie, le petit fils de M. Laurence, amoureux éconduit de Jo. Jo, devenue écrivaine célèbre, après avoir longtemps hésité, finira par épouser le Pr. Friedrich Bhaer (Louis Garrel).

Après la mort de Tante March, qui lègue à Jo son immense maison, toutes les sœurs se retrouveront pour fonder une école mixte.

Mon opinion

Sur le plan de l’esthétique, le film est superbe et on ne peut que se laisser porter par la photo de Yorick Le Saux, un français (certaines images évoquent les plus belles scènes de Barry Lyndon), par sa gaieté, par sa magnifique distribution, par ses beaux paysages, par ses somptueux costumes (de Jacqueline Durran) et décors.

Je n’en dirai pas autant sur le plan du scénario, confus même pour ceux qui connaissent le grand classique de Louisa May Alcott, défaut amplifié par un montage désordonné avec pléthore de « flashbacks » dont on ne sait s’ils appartiennent au rêve ou aux souvenirs et s’immiscent sans prévenir dans la réalité. Cela rend difficile, pour le spectateur, la compréhension de l’action.

Sinon, ne boudons pas notre plaisir : ce film, porté par un florilège de morceaux classiques choisis et arrangés par Alexandre Desplat, est un enchantement.

mercredi 18 décembre 2019

LA PREMIÈRE ETOILE comédie de Lucien JEAN-BAPTISTE (FR-2009)


La Première Étoile est une comédie française réalisée par Lucien Jean-Baptiste, sorti en 2009.

Présentation

Jean-Gabriel Élisabeth (Lucien Jean-Baptiste), d'origine antillaise, est marié à Suzy (Anne Consigny), une métropolitaine. Le couple a trois enfants : Yann, l'aîné, un adolescent (Jimmy Woha-Woha) et les deux petits, Ludovic (Ludovic François) et Manon (Loreyna Colombo). La famille  vit en banlieue et tire le diable par la queue, Jean-Gabriel vivotant de petits boulots en espérant toujours tirer le gros lot au PMU. Un seul salaire fixe fait vivre la famille, celui de Suzy qui supporte chaque jour un peu moins l’immaturité de son mari. Un jour, le vase déborde après qu’il a imprudemment promis à ses enfants de les emmener au ski. C’en est vraiment trop pour Suzy qui lui pose un ultimatum. Soit, il se débrouille pour tenir sa promesse et ne pas décevoir, une fois de plus, ses enfants, soit elle le quitte.

Désormais, Jean-Gabriel va devoir faire preuve d'imagination pour parvenir à réaliser le rêve de ses enfants, lui qui n’a pas le moindre sou vaillant. Les choses semblent néanmoins s’arranger quand il obtient d’un de ses collègues la location d’un chalet aux Gets (Haute Savoie) pour une somme modique. Reste à trouver la voiture pour se rendre en station et l’équipement des enfants. Pour la voiture, il emprunte celle de son meilleur ami. Comme sa femme refuse de l’accompagner au risque de perdre les seuls revenus du foyer, il propose à sa mère, Marie-Thérèse (Firmine Richard), de les accompagner dans l’idée de lui confier les soins du ménage et s’occuper des enfants. Mais « Bonne maman », comme l’appellent ses petits enfants, une énergique et truculente Antillaise, est tout sauf naïve car elle connaît trop bien son fils.

Le chalet est la propriété de Suzanne (Bernadette Lafont) et de Maurice Morgeot (Michel Jonasz). Or Suzanne est d’un racisme primaire et sa première réaction, lorsqu’elle voit arriver cette « famille de noirs » est de leur fermer sa porte et les renvoyer d'où ils viennent. Heureusement son mari est plus large d’esprit et reporte son affection sur les enfants, en particulier sur le petit Ludovic, qu'il promet d'aider à passer sa « première étoile ».

Finalement, tout finira bien : Ludovic passera sa première étoile, Manon gagnera un concours de chant, Yann trouvera l’amour dans les bras de Juliette (Astrid Bergès-Frisbey) et « Bonne Maman » deviendra la meilleure amie de Suzanne. Quant à Jean-Gabriel, il se décidera enfin à postuler pour un boulot sérieux, condition sine qua non pour se réconcilier avec sa femme. 

Mon opinion

Film optimiste et joyeux  qui raconte une belle histoire familiale (en partie autobiographique) à la fois attendrissante et cocasse. La montagne est magnifiquement filmée. Le casting est réussi : les enfants sont craquants et l’on retrouve avec plaisir Firmine Richard (Romuald et Juliette, Famille d’accueil…), Bernadette Lafont parfaite en bourgeoise raciste et Michel Jonasz, excellent en papy gâteau.

Dans le même esprit, vous pouvez voir :