Les Filles du docteur March
est un film dramatique américain écrit et réalisé par Greta Gerwig,
sorti en 2020. Il s'agit de la plus récente adaptation du roman Les
Quatre Filles du docteur March (Titre original : Little Women) et de sa suite, Le Dr March marie ses filles, de Louisa
May Alcott, paru en 1868.
Résumé
L’action commence en
Nouvelle-Angleterre en 1861. On est alors en pleine guerre de Sécession. Le Dr.
March est parti pour servir d’aumônier sur le front et sa femme est restée seule
à Concord (Massachussets) pour s’occuper de ses quatre fille, Joséphine « Jo »
(Saoirse Ronan), Margaret « Meg » (Emma Watson), Amy (Florence
Pugh) et Elizabeth « Beth » (Eliza Scanlen).
Lors d’une soirée, les deux
aînées, Jo et Meg, rencontrent Laurie (Timothée Chalamet), le petit-fils
de M. Laurence, leur riche voisin.
Le matin de Noël, Mme March (Laura
Dern) persuade ses enfants d'aller offrir leur petit-déjeuner à leur
voisine très pauvre Mme Hummel, qui vit dans une masure de planches glaciale
avec ses jeunes enfants.
Quand elles rentrent chez elles,
elles sont surprises de voir que, pendant leur absence, leur table s’est
couverte de victuailles. Elles ont été offertes par M. Laurence dont le petit-fils
a vu ce qu’avait fait la famille March pour leur pauvre voisine.
Le même jour, les March reçoivent
une lettre de leur père.
On suit ensuite la vie des filles
March dont chacune caresse l’idée d’être une écrivaine, pour Jo, un peintre
pour Amy et une pianiste pour Beth.
A part Beth, dont la faible
constitution ne lui permettra pas de parvenir à l’âge adulte, les filles March
finiront toutes par se marier, Meg, au désespoir de tante March (Meryl
Streep), qui aurait voulu lui voir épouser un « beau parti »,
épousant un précepteur, Jonathan « John » Brooke (James Norton),
Amy, Laurie, le petit fils de M. Laurence, amoureux éconduit de Jo. Jo, devenue
écrivaine célèbre, après avoir longtemps hésité, finira par épouser le Pr.
Friedrich Bhaer (Louis Garrel).
Après la mort de Tante March, qui
lègue à Jo son immense maison, toutes les sœurs se retrouveront pour fonder une
école mixte.
Mon opinion
Sur le plan de l’esthétique, le
film est superbe et on ne peut que se laisser porter par la photo de Yorick
Le Saux, un français (certaines images évoquent les plus belles scènes de Barry Lyndon), par sa gaieté, par sa magnifique distribution, par ses beaux
paysages, par ses somptueux costumes (de Jacqueline Durran) et décors.
Je n’en dirai pas autant sur le
plan du scénario, confus même pour ceux qui connaissent le grand classique de Louisa
May Alcott, défaut amplifié par un montage désordonné avec pléthore de « flashbacks »
dont on ne sait s’ils appartiennent au rêve ou aux souvenirs et s’immiscent sans
prévenir dans la réalité. Cela rend difficile, pour le spectateur, la
compréhension de l’action.
Sinon, ne boudons pas notre
plaisir : ce film, porté par un florilège de morceaux classiques choisis
et arrangés par Alexandre Desplat, est un enchantement.
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