Frère et Sœur est
un film dramatique français réalisé par Arnaud Desplechin et sorti en
2022. Le film est sélectionné en compétition officielle au festival de Cannes
2022.
Présentation
Ils sont frère et sœur, la
quarantaine : Louis (Melvil Poupaud) est écrivain et poète ; Alice
(Marion Cotillard), est actrice de théâtre. Ils s’entendaient bien jusqu’à
ce que Louis, qui végétait jusque-là en tant que prof et poète, ne fasse un
succès avec son premier roman. Le jour de la dédicace du livre, Alice annonce
alors à Louis qu’elle le hait et, depuis, ne lui parle plus. On ne saura jamais
pourquoi.
Le film commence avec un évènement
tragique : le décès de Joseph, le fils de 6 ans de Louis.
Lorsqu’Alice vient, avec sa mère,
présenter ses condoléances à son frère pour le décès de son enfant, celui-ci
entre dans une colère noire et la jette dehors.
Peu après, les parents de Louis
et d’Alice sont victimes d’un terrible accident alors qu’ils viennent assister
à l’un des spectacles de leur fille.
Le frère et la sœur vont alors s’éviter
au chevet de leurs parents jusqu’au moment de l’enterrement. Une confrontation
aura alors lieu où Alice, qui a provoqué la rencontre, demande pardon à Louis
de l’avoir ignoré pendant vingt ans.
Mon opinion
J’avais détesté Un Conte de Noël qui, plus ou moins, traitait des mêmes thèmes, l’incompréhension au sein d’une famille, dont j’écrivais à l’époque : « Le scénario m’a paru horriblement alambiqué, confus, les situations tordues, les dialogues insupportablement poseurs (…), le côté artificiel de tout cela m'a trop rappelé d'autres films français que j'ai détestés pour leur côté pédant et bavard, leur nombrilisme et, en fin de compte, le terrible ennui qu'ils dégagent (…) ». Je pourrais reprendre presque mot pour mot cette critique en ce qui concerne Frère et sœur. J’y ajouterais la violence, outre la scène de l’accident qui nous met KO, le reste du film n’est que violence surjouée plus que véritablement jouée. Le seul autre film de Desplechin que j’avais relativement aimé était Trois souvenirs de ma jeunesse qui, pour ne pas éviter complètement les écueils que je dénonce plus haut, m’avait plu pour la fraîcheur et le talent des jeunes artistes qu’il mettait en scène : Quentin Dolmaire, et Lou Roy-Lecollinet.
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