Jude
Law, de son vrai nom David Jude Lawn, est un acteur britannique né le 29
décembre 1972 à Lewisham dans le grand Londres.
Ses
parents, tous deux enseignants, l’encouragent dans sa passion du théâtre dans
lequel il commence, dès l'âge de 12 ans, en s’inscrivant au National Youth
Music Theatre, une compagnie spécialisée dans les comédies musicales
interprétées par des adolescents, ce qui lui permettra de jouer dans de
nombreux spectacles. Il abandonne l'école à 17 ans pour jouer dans le soap opera
télévisé Families, mais il revient assez vite au théâtre.
En
1994, alors qu’il joue dans Les Parents terribles de Cocteau, il est nommé dans
la catégorie meilleur espoir aux Laurence Olivier Awards (récompenses de
théâtre britanniques, l’équivalent de nos Molières). La pièce a tellement de
succès qu’elle est reprise à Broadway, où Jude Law sera aussi nommé dans la
même catégorie aux Tony Awards (récompenses de théâtre américaines).
En
ce qui concerne sa carrière cinématographique, il obtient la même année (1994)
le rôle principal dans un premier film anglais, Shopping, l'histoire de
voyous qui font des rodéos avec des voitures volées avant de les fracasser dans
des vitrines de magasins. Malgré l’échec commercial du film, il rencontrera sur
le tournage Sadie Frost, qui allait devenir sa première femme et la mère de
trois de ses enfants.
En
1997 sa carrière prend son essor incroyable : il est à l’affiche de pas
moins de quatre films :
-
Dans le magnifique film de science-fiction d’Andrew Nicchol Bienvenue à Gattaca,
il y interprète le rôle de Jérôme Eugène Morrow, un ex-champion sportif
arrogant et désabusé, qui se sacrifie pour permettre à Vincent (Ethan Hawke) de
réaliser son rêve.
-
Dans le film Wilde de Brian Gilbert, qui est un biopic sur le grand écrivain
homosexuel Oscar Wilde, il interprète le rôle de Bosie Douglas, son amant
insupportable et caractériel.
-
Il joue aussi le rôle d’un gigolo perturbé dans Minuit dans le jardin du bien
et du mal, réalisé par Clint Eastwood.
En
1999, on le retrouve encore dans un film de science-fiction, eXistenZ réalisé par David Cronenberg avec Jennifer Jason Leigh, une histoire perturbante où les personnages sont
perdus dans la réalité virtuelle d’un jeu vidéo. La même année, il est nommé à
l’Oscar du second rôle masculin pour Le Talentueux Mr Ripley d’Anthony
Minghella, dans lequel il joue le rôle de Dickie Greenleaf, un jeune homme
riche et désœuvré, face à Matt Damon qui joue incarne l’ambivalent Tom Ripley.
En
2001, Jean-Jacques Annaud lui offre le premier rôle dans Stalingrad, l'histoire
d’un sniper russe dont la propagande fera un héros, avec Ed Harris en nazi et
Rachel Weisz. Puis Steven Spielberg le choisit pour jouer un robot-gigolo dans
A.I. Intelligence artificielle, au côté de Haley Joel Osment, film qui lui vaudra une
nouvelle nomination aux Golden Globes.
En
2002, il joue un second rôle de tueur à gage glacial et psychopathe dans Les
Sentiers de la perdition avec Tom Hanks et Paul Newman. Ce rôle complète la
série de rôles difficiles qu’il semble privilégier afin de ne pas être cantonné
à des emplois de jeune premier vers lesquels son physique attirant aurait pu
naturellement l’enfermer.
Puis
il tourne un autre film d’Anthony Minghella, Retour à Cold Mountain où il
incarne le rôle d’un soldat confédéré entraîné dans un conflit fratricide qui
le dépasse. Bien qu’il ne tienne dans ce film qu’un rôle secondaire, son talent
y explose littéralement dans ce personnage de soldat déserteur qui entreprend
le difficile voyage de retour vers son village où l’attend une femme (Nicole
Kidman) avec qui il n’a échangé qu’un seul baiser.
En
2004 le film Irrésistible Alfie (ou Alfie), remake très moyen d’un film de 1966
est écrit pour lui : il y joue le rôle d’un dragueur invétéré qui raconte
sa vie au spectateur en dirigeant son regard vers la caméra ; le film ne sera
pas couronné de succès en raison non de sa prestation, très convaincante, mais
d’un scénario et de dialogues indigents. S’ensuivent une série de films où il
joue toujours un peu le même personnage comme Closer, entre adultes
consentants qui, malgré une distribution prestigieuse (Julia Roberts,
Clive Owen, Natalie Portman, etc.) ne laissera pas non plus un souvenir
impérissable. Suit, en 2006, une comédie
romantique dans la même veine, The
Holiday, avec Cameron Diaz, Kate Winslet et My Blueberry Nightsde Wong Kar-wai, où il joue le propriétaire d’un café à New-York qui console
une cliente en plein chagrin d’amour (Norah Jones), avant d’en tomber amoureux
et d'espérer son retour, celle-ci partant au loin à l'aventure pour oublier sa
précédente rupture. Le pire des films dans lesquels, selon moi, il se soit
commis, est Sherlock Holmes (2009), où il joue le rôle du Dr. Watson, au côté de
Robert Downey Jr. qui lui, joue Holmes, dans un ridicule blockbuster de Guy
Ritchie qui a cependant été un succès commercial, à telle enseigne qu’il a eu une suite en 2011. Personnellement, je trouve que c’est dévoyer un talent qu’il
a grand. Ce serait dommage qu’il continue dans ce sens. Je préfère encore qu'il tourne des pubs pour des parfums de luxe, dans lesquelles au moins, ne se ridiculise-t-il pas...
Jude
Law n’a cependant jamais abandonné le théâtre, comme en 2009 où il a joué
Hamlet à Londres puis à Broadway.
En 2011, il joue le rôle d'un lanceur d'alerte conspirationniste dans le film Contagion de Steven Soderbergh.
En 2011, il joue le rôle d'un lanceur d'alerte conspirationniste dans le film Contagion de Steven Soderbergh.
La même année, il a aussi été membre du jury des longs métrages présidé par Robert De Niro lors du Festival de Cannes.
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