Le Promeneur du
Champ-de-Mars est un film français de Robert Guédiguian sorti en
salle le 16 février 2005. Il s'agit d'une adaptation cinématographique du roman
Le Dernier Mitterrand, de Georges-Marc Benamou.
Présentation
Le film nous présente un jeune
journaliste, Antoine Moreau (Jalil Lespert), alter-ego de Georges-Marc
Benamou, qui fut très proche de Mitterrand (Michel Bouquet),
recueillant les confidences du président dans les derniers mois de sa vie, afin
d’en écrire les mémoires.
Le film a été tourné :
Au château de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne)
À Oignies dans le Pas-de-Calais :
À la fosse n° 9 - 9 bis des mines
de Dourges.
Dans la rue des Magnolias.
À la basilique Saint-Denis à
Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
À Paris :
Dans la rue des Cascades dans le
20e arrondissement.
Au square de la
Place-des-Martyrs-Juifs-du-Vélodrome-d'Hiver dans le 15e arrondissement.
Au Champ-de-Mars dans le 7e
arrondissement.
À Rochefort-en-Yvelines dans les
Yvelines.
Dans le hameau de
Petit-Fort-Philippe à Gravelines dans le Nord.
À Vichy :
Au Casino.
Au Parc des sources.
Sur les rives de l'Allier.
À Jarnac en Charente.
À Chartres, vue aérienne de la
cathédrale
Mon opinion
Je voulais surtout voir ce film
pour l’immense acteur que fut Michel Bouquet (décédé voici presque un an,
le 13 avril 2022, à l’âge de 96 ans). Le film nous présente un Mitterrand complexe,
d’une cuture stupéfiante, manipulateur, matois, émule de Machiavel, jouisseur
(de la nourriture, des femmes…), dont on s’interroge en permanence pour savoir
s’il est sincère ou non, détournant la conversation lorsque le journaliste
insiste sur ses années Vichyssoises et son amitié avec Bousquet en lui
renvoyant avec colère son engagement dans la Résistance… Michel Bouquet
incarne un Mitterrand plus vrai que nature, renforçant l’image mythique qu’il
nous a laissée, à la fois redoutable et fragile, qui fait face à la maladie et
à la mort avec une force d’âme incroyable, tenant à assurer son rôle de
président jusqu’à la dernière minute de son dernier jour à l’Elysée. Qu’on ait aimé
Mitterrand, pour l’immense espoir qu’il a porté lors de son élection en mai
1981, ou qu’on le déteste (car il a bien des côtés détestables), on ne pourra
rester insensible à ce film et même ne pas être ému par la déchéance physique
(et non morale) de ses derniers instants. Un film d’une intelligence rare. A
voir aussi le bonus où le réalisateur, Robert Guédiguian s’entretient
dans un dialogue croisé à la portée universelle, avec Michel Bouquet.
Dans le même esprit, je vous conseille :
- Serviteur du peuple (série)
- Parlement (série)
- Le grand jeu
- Quai d'Orsay
- Les saveurs du palais
- Borgen (série)
- Présidents
Je l'avais vu au cinéma à l'époque...
RépondreSupprimerMichel Bousquet n'était certes pas un "sosie" de Mitterrand.
Mais je note l'existence du bonus sur le DVD, merci!
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Rectification : il s'agit de Michel Bouquet et non Bousquet (est-ce un lapsus révélateur ?)
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