L'Œuvre de Dieu, la Part du
Diable (Titre original : The Cider House Rules) est un film
américain réalisé par Lasse Hallström, sorti en 1999. Le film est une
adaptation du célèbre roman du même nom de John Irving publié en 1985.
Résumé
Le roman se déroulait dans les
années 20, pendant la 1ère Guerre mondiale. Le film de Lasse
Hallström se déroule en 1943 pendant la 2nde Guerre mondiale mais
toujours dans l’orphelinat de Saint-Cloud et la cidrerie Worthington à Ocean
View, tous deux situés dans le Maine aux Etats-Unis.
Le héros du film est Homer Wells
(Tobey Maguire), orphelin et élève du docteur Wilbur Larch (Michael
Caine), un obstétricien excentrique et attachant, qui recueille des enfants
non désirés mais pratique aussi des avortements lorsque les jeunes femmes qui
viennent le consulter ne veulent pas garder leur enfant.
Un jour, un couple d’amoureux
formé de Candy Kendall (Charlize Theron) et de Wally Worthington (Paul
Rudd) vient à l’orphelinat pour un avortement. Candy est enceinte mais ne
veut pas garder l’enfant car Wally, capitaine d’aviation, doit repartir au
combat.
En partant, ils proposent à Homer,
qui n’a rien vu d’autre du monde que les murs de l’orphelinat, de l’emmener
avec eux. En effet, la mère de Wally est propriétaire d’une plantation de
pommiers à cidre et a besoin de bras. Quant au père de Candy, il pèche des homards.
Homer, à qui le travail manuel ne
fait pas peur, s’intègre à l’équipe d’ouvriers agricoles itinérants, formée de
noirs, qui travaille sur l’exploitation Worthington.
Découvrant que Rose, la fille du
chef de l’équipe, est enceinte de son propre père, il va l’aider à avorter et,
lorsqu’il apprendra la mort du Dr. Larch, il reviendra prendre sa place à l’orphelinat
et continuera son œuvre.
Mon opinion
Je connaissais le roman de John
Irving mais je ne savais pas qu’un film en avait été tiré. J’ai retrouvé la
« patte » de ce réalisateur dont j’ai apprécié quelques autres films
(Gilbert Grape, Cher John, Les recettes du bonheur…). A partir de
situations difficiles, il sait mettre en valeur les notions de cœur et d’humanité
de ses personnages, aidé par une photographie élégante et un casting bien
choisi. Un an après Pleasantville, Tobey Maguire a encore
des traits d’adolescent qui se cherche et Charlize Theron est craquante
de fragilité. Un beau film qui n’hésite pas à aborder des sujets difficiles
comme ceux de l’avortement et de l’inceste, sans jamais porter de jugement
moral sur les situations dramatiques qui en découlent.
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