jeudi 4 juillet 2019

MR. HOLMES film de Bill CONDON (GB-USA 2015)



Mr. Holmes est un film britannico-américain réalisé par Bill Condon, sorti en 2015. Le scénario a été écrit par Jeffrey Hatcher d'après le roman Les Abeilles de monsieur Holmes (A Slight Trick of the Mind) de Mitch Cullin, d'après certains personnages créés par Arthur Conan Doyle.

Résumé

L’action se passe en 1947. Sherlock Holmes (Ian McKellen), alors âgé de 93 ans, s’est retiré dans un cottage du Sussex, où il vit avec sa gouvernante, Mme Munro, et son fils Roger (Milo Parker), un jeune garçon intelligent et curieux qui s’intéresse aux abeilles, l’une des passions de Mr. Holmes.
Perdant peu à peu la mémoire, il vient de se rendre au Japon pour en rapporter une plante rare, le Zanthoxylum piperitum, censée retarder la dégénérescence du cerveau.

Car, bien qu’il n’exerce plus, Holmes est préoccupé par affaire vieille de 35 ans et insatisfait de la manière dont l’a transcrite le Dr. Watson, il veut la réécrire, mais sa mémoire lui jouant de plus en plus de mauvais tours, il compte sur la plante-miracle pour ralentir le processus de dégradation de ses souvenirs.

Mon opinion

Malgré un scénario particulièrement alambiqué – mais qui transcrit assez bien la manière d’écrire de Conan Doyle, on est pris par la connivence entre cet homme suprêmement intelligent qui lutte contre la sénilité et la connivence qui le lie à ce jeune garçon dans lequel il se retrouve et auquel il tente de passer le flambeau. Si le grand acteur Ian McKellen (l'inoubliable Gandalf du Seigneur des Anneaux et Magneto dans X-Men) en fait, à mon goût, un peu trop, le jeune Milo Parker (découvert dans La folle aventure des Durrel et Miss Peregrine et les enfants particuliers) est remarquable de justesse et donne à ce film si typiquement anglais une saveur particulière qui m’a rappelé le magnifique Ladies in lavender (Les dames de Cornouailles). On a beau savoir que Sherlock Holmes est un pur personnage de fiction, on se prend à considérer ce film comme un biopic qui parvient à nous émouvoir profondément. En outre, les images (de Tobias Schliessler) et la musique (de Carter Burwell - Twilight, Three Billboards, Le musée des merveilles...) sont superbes.         

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