Film vu dans le cadre du Festival Télérama
En liberté ! est un film
français réalisé par Pierre Salvadori,
sorti en 2018.
Présentation
Chaque soir, Yvonne (Adèle Haenel) raconte à son jeune fils
Théo (Anthony Ursin) les exploits
enjolivés de son père, policier tué deux ans auparavant, et auquel ses
collègues viennent de rendre hommage comme à un héros.
Or, au cours d’un interrogatoire,
Yvonne, elle-même policière, apprend que son époux Jean (Vincent Elbaz) était un ripou et qu’il n’a pas hésité à faire
accuser un innocent, Antoine (Pio Marmaï).
Antoine doit sortir de prison
dans quelques jours et Yvonne, prise de remords, le suit. Elle constate qu'Antoine,
très perturbé, a des réactions étranges. Il commet de petits larcins et fait
preuve d’accès de violence incontrôlée.
Dans un premier temps, sa femme Agnès
(Audrey Tautou), est heureuse de le
revoir mais, devant l’attitude de son mari, qui n’est plus le même homme
qu’elle a connu avant sa détention, elle se fâche avec lui.
Le voyant sauter dans la mer de
nuit, Yvonne a cru à une tentative de suicide et plonge pour le sauver. Yvonne,
très attirée par Antoine, se laisse ensuite entraîner à partager ses méfaits et
à le couvrir lors d’un cambriolage.
Plus tard, Yvonne sort de prison
et retrouve Louis (Damien Bonnard), l’ami
intime de son mari décédé, qui, pendant son absence a pris soin de son fils.
Mon opinion
J’avais beaucoup aimé Dans la cour, du même réalisateur (avec Catherine
Deneuve et Pio Marmaï). Aussi,
lorsque j’ai vu que ce film, qui m’avait échappé lors de sa sortie était
reprogrammé dans le cadre du Festival Télérama, je suis allé le voir. Si
l’histoire est intéressante (la difficile réinsertion d’un condamné, qui plus
est, dans ce cas, victime d’une erreur judiciaire), je n’ai pas du tout aimé le
choix du traitement parodique fait par le réalisateur. On avait déjà un peu ça
dans Dans la cour,avec le doux délire de Catherine
Deneuve qui fantasmait sur une fissure s’agrandissant chaque jour sur le
mur de son appartement. Pio Marmaï y
jouait un rôle secondaire mais on ne voyait déjà que lui. Mais pourquoi avoir
choisi, pour lui donner la réplique, la pâle Adèle Haenel (et l’encore plus pâle Audrey Tautou) ? Quoiqu’il en soit, le scénario est trop bringuebalant
et, en voulant trop en faire (la séquence sado-maso est de reste !), le
réalisateur rate son coup.
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