Dans la cour est une comédie dramatique française réalisée
par Pierre Salvadori, sorti en 2014.
Synopsis
Antoine (Gustave Kervern), musicien de quarante ans
en pleine déprime, quitte brusquement le concert dans lequel il devait jouer. Quelques
jours après, il pointe au chômage et prend le premier emploi qu’on lui propose :
gardien d’immeuble.
Pour son entretien d’embauche, il
est reçu par Mathilde (Catherine Deneuve) et son mari, Serge (Féodor Atkine).
Mathilde, jeune retraitée, s’étourdit dans des associations caritatives et Serge milite dans des syndicats. Pendant l’entretien avec Antoine,
Mathilde passe son temps à téléphoner et ne prête aucune attention aux
questions que son mari pose au futur gardien. Les dialogues
de cette partie sont sans doute les plus savoureux du film. Deneuve y est
parfaite. Pour une fois, elle ne joue pas le rôle d'une grande bourgeoise désabusée mais d'une femme ordinaire, pas très bien fagotée, que l'on croiserait dans la rue sans la remarquer.
Une fois embauché, Antoine fait plus ou moins bien
son travail, mais comme il ne dort pas, il confond la nuit et le jour et récure aussi bien l’immeuble en pleine nuit, sortant les poubelles à
contretemps, acceptant un SDF et son chien dans les parties communes, etc. Mais il a
beau essayer de faire bonne figure, on comprend vite qu’il ne va pas bien et ce n'est pas la rencontre avec Stéphane (Pio Marmai), voleur compulsif de vélos mais aussi petit dealer, qui va arranger les choses. Car Antoine, non seulement ne dort pas, mais il boit des bières par packs entiers et se drogue. Pendant qu'il "récupère", il marque sur sa porte "Le gardien est malade" ou "Le gardien ne va pas (très) bien"... Lorsqu'il se décide à sortir, il se rend au parc et s'affale sur un banc en regardant les enfants jouer au foot.
Quant à Mathilde, elle aussi insomniaque, elle focalise son attention sur une fissure qui traverse un mur de son
appartement. Cela en devient même une obsession morbide. Elle trouve du réconfort « dans
la cour » auprès d’Antoine. Mais leurs deux déprimes associées ne représentent
pas une solution et, du moins pour Antoine, cette dégringolade ne s’arrêtera qu'il succombera à une overdose.
Mon opinion
Même si film se termine mal, du
moins pour Antoine car Mathilde a l’air de s’en sortir, c’est avant tout une
comédie et on rit assez souvent aux situations cocasses, aux personnages excentriques
qui habitent ce vieil immeuble parisien, mais surtout aux excellents dialogues que
l’on dirait écrits pour Catherine Deneuve en personne.
- Mathilde : "Je le trouve très bien. Il est gentil, poli et il a pas l'air sûr de lui."
- Serge : "Formidable !"
- Mathilde : "Mais oui, formidable. Moi j'aime les gens pas sûrs d'eux, au moins ils s'appliquent"
- Mathilde : "Je le trouve très bien. Il est gentil, poli et il a pas l'air sûr de lui."
- Serge : "Formidable !"
- Mathilde : "Mais oui, formidable. Moi j'aime les gens pas sûrs d'eux, au moins ils s'appliquent"
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