Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
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samedi 24 février 2024
jeudi 8 février 2024
Judith GODRECHE : plaintes contre Benoît JACQUOT et Jacques DOILLON (C à vous)
mercredi 7 février 2024
Benoît JACQUOT, réalisateur français
Benoît Jacquot, né le 5
février 1947 à Paris, est un réalisateur français. Il commence sa carrière
cinématographique en 1965 comme assistant de Bernard Borderie sur un film de la
série Angélique et comme assistant de Marguerite Duras, Marcel
Carné ou Roger Vadim.
Au cours de sa carrière, il
alterne les films à gros budgets avec des stars (Pas de scandale,
Adolphe) avec des productions moins coûteuses et plus libres dans
leur narration et leur méthode de tournage (L'Intouchable, tourné en Inde en 16
mm, et quelques plans en caméra vidéo). Ses personnages principaux sont souvent
des femmes (Isabelle Huppert dans Villa Amalia, L'École
de la chair, Les Ailes de la colombe, Pas de
scandale, Eva, Virginie Ledoyen dans La Fille seule, Judith
Godrèche dans La Désenchantée, Isabelle Adjani dans Adolphe,
Sandrine Kiberlain dans Le Septième Ciel, Isild Le Besco
dans L'Intouchable, À tout de suite ou Sade). Ses
héroïnes se caractérisent par un mouvement de fuite, qui leur fait tourner le
dos à leur passé, à leur famille ou à leur métier.
Il est membre de l'Exception, un
groupe de réflexion sur le cinéma créé par Jean-Michel Frodon. Il a été
président du jury du concours d'entrée de la Fémis en 2003.
En 2012, il reçoit le prix
Louis-Delluc pour Les Adieux à la reine, adaptation du roman
éponyme de Chantal Thomas. En 2013, le film obtient trois Césars lors de
la 38e cérémonie des César.
Filmographie
Longs métrages
1975 : L'Assassin musicien
d'après Dostoïevski
1977 : Les Enfants du
placard
1981 : Les Ailes de la
colombe d'après Henry James
1985 : Corps et Biens,
d'après James Gunn
1988 : Les Mendiants
1990 : La Désenchantée
1995 : La Fille seule
1997 : Le Septième Ciel
1998 : L'École de la chair,
d'après Yukio Mishima
1998 : Par cœur
1999 : Pas de scandale
2000 : La Fausse Suivante
d'après Marivaux
2000 : Sade
2001 : Tosca
d'après Puccini
2002 : Adolphe
d'après Benjamin Constant
2004 : À tout de suite
d'après Élisabeth Fanger
2006 : L'Intouchable
2009 : Villa Amalia
d'après Pascal Quignard
2010 : Au fond des bois
d'après Marcela Iacub
2012 : Les Adieux à la
reine d'après Chantal Thomas
2014 : Trois Cœurs
2015 : Journal d'une femme
de chambre d'après Octave Mirbeau
2016 : À jamais d'après
Don DeLillo
2018 : Eva, d'après
James Hadley Chase
2019 : Dernier Amour,
d'après Histoire de ma vie de Casanova
2020 : Suzanna Andler,
d'après Marguerite Duras
2022 : Par cœurs
Prochainement
2024 : Belle,
d'après Georges Simenon
[Extrait de sa fiche Wikipedia]
Jusqu'à présent, je m'érais borné, sur ce blog, à parler des réalisateurs que j'aimais bien et dont j'admirais les films. Je fais ici une exception avec Benoît Jacquot, dont j'ai chroniqué quelques films sans vraiment les apprécier, car il vient d'être accusé par l'actrice Judith Godrèche de viol. Son témoignage, que l'on peut lire dans Le Monde, fait froid dans le dos. Il est, malheureusement très semblable à ceux de nombreuses actricesf qui ont, par le passé, subi l'emprise de leur réalisateur ou de leurs producteurs. Je tenais donc à signaler ces faits dans ce blog consacré au cinéma, tout en sachant bien que ces faits se produisen, hélas, à tous les niveaux de la société et que la parole de victimes de moindre notoriété que celui d'actrices connues a moins de chances d'être entendue.