Une enfance volée : L'Affaire Finaly est un téléfilm français de Fabrice Genestal, diffusé pour la première fois le 25 novembre 2008 sur France 2. Je l’ai vu en diffusion vendredi 2 février 2024 sur la chaîne parlementaire.
Présentation
En 1938, à la suite de
l’Anschluss, Fritz Finaly, médecin juif autrichien et sa femme Annie, se
réfugient en France, à La Tronche, près de Grenoble. Le jeune couple donne
naissance à deux enfants : Robert et Gérald. Le 14 février 1944, les époux
Finaly sont arrêtés par la Gestapo et déportés à Auschwitz où ils sont mis à mort.
Avant d’être arrêtés, ils confient leurs enfants de deux et trois ans à la
pouponnière Saint-Vincent de Paul à Meylan, mettant une de leurs amies, Madame
Poupaert, dans le secret. Celle-ci, craignant que les enfants ne soient
découverts, demande l'aide du couvent des religieuses de la Congrégation de
Notre-Dame de Sion, à Grenoble, dirigé en février 1944 par Mère Clotilde. En
raison du très jeune âge des enfants Finaly et du fait qu'elles n'hébergent que
des fillettes, les religieuses ne peuvent les garder avec elle et les confient
à une résistante, fervente catholique, Antoinette Brun, célibataire, directrice
de la crèche municipale de Grenoble, qui cache déjà neuf enfants juifs dans le
château des Hayes à Vif. Fans un premier temps, cette dernière refuse car elle a
déjà de la difficulté à subvenir au besoin des enfants qu’elle cache. Les religieuses
lui offrent alors une petite pension pour s'occuper de ces deux bouches
supplémentaires.
En fécrier 1945, Margarete
Fischl, la tante des deux enfants qui vit en Nouvelle-Zélande, cherche à retrouver
la trace de ses neveux. Elle fait appel à Moïse Keller (Pierre Cassignard),
un vieil ami vivant à Grenoble. Celui-ci trouve rapidement la trace de Gérald
et Robert. Mais il se heurte à l'hostilité d'Antoinette Brun (Charlotte de
Turckeim, méconnaissable), qui s’est fait nommer tutrice des enfants refuse
de les rendre à leur famille et les a fait baptiser catholiques. Les tantes des
enfants intentent un procès et, en 1953, le tribunal ordonne la restitution des
enfants à leur famille biologique.
Mais les deux enfants sont
introuvables. Confiés par Antoinette Brun à la supérieure de la Congrégation de
Notre-Dame de Sion, ceux-ci ont été déplacés à Marseille, puis à Bayonne et
enfin au Pays basque espagnol. L’affaire prend alors une dimension
internationale, car, appuyé par la hiérarchie catholique et le Vatican, Franco estime
que les enfants doivent être élevés dans la religion catholique et refuse de
les rendre.
L'affaire tourne au scandale en France.
La presse de gauche et anticléricale s'implique fortement, ainsi que la presse
catholique progressiste qui condamne la conduite d'une partie du clergé. Devant
la tournure des évènements, le cardinal Pierre Gerlier (Jean-Marie Winling),
archevêque de Lyon, décide de négocier avec les autorités juives et, suite à la
négociation menée par la résistante française Germaine Ribière (Delphine
Chuillot), qui a la confiance des communautés juive et catholique, les
enfants Finaly sont finalement rendus à leur famille en juin 1953. Par la
suite, ils seront emmenés par leur tante en Israël où l’un deviendra médecin,
comme son père, et l’autre militaire.
Mon opinion
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