Vu à la télévision pendant le confinement.
Week-end à Zuydcoote est un film franco-italien réalisé par Henri Verneuil, sorti en 1964, adapté du roman de même nom de Robert Merle.
Week-end à Zuydcoote est un film franco-italien réalisé par Henri Verneuil, sorti en 1964, adapté du roman de même nom de Robert Merle.
Présentation
Le film se déroule en juin 1940 au
moment de la bataille de Dunkerque au cours de laquelle les armées alliées sont acculées par les Allemands
et attendent un hypothétique rapatriement par bateau vers l’Angleterre. Parmi
une majorité de soldats anglais prêts à être évacués, sous l’attaque
constante de l’aviation ennemie, se trouvent quelques soldats français, parmi
lesquels Julien Maillart (Jean-Paul Belmondo), l’abbé Pierson (Jean-Pierre
Marielle), Alexandre (François Périer), Dhéry (Pierre Mondy),
se sont regroupés autour d’une ambulance abandonnée qui leur sert de popote.
Alors que ses camarades prennent leur
mal en patience, Maillart fait tout pour embarquer avec les Anglais. En se
rendant au QG de l’armée britannique, il tombe sous le charme de Jeanne (Catherine
Spaak), une jeune fille qui, malgré les bombardements, s’accroche encore à
sa maison et refuse de la quitter. Intervenant juste à temps, il la sauve d’un
viol commis par deux soldats français qu’il abat. Par la suite, il lui donne
rendez-vous sur la plage pour qu’elle parte avec lui. Mais, lorsqu’elle arrive,
dans sa pimpante robe rouge et portant ses valises, après un ultime mitraillage, il est déjà trop tard.
Mon opinion
Je n’avais encore jamais vu ce
grand classique du cinéma et j’ai profité de son passage à la télévision dans une version restaurée pour
le voir. Plus que Dunkerque, qui s’attache davantage aux événements qui se sont déroulés à Dunkerque entre le 29 mai et
le 4 juin 1940 qu'au destins individuels, le film de Verneuil
nous fait entrer dans l’intimité de ces laissés pour compte de la guerre avec
des personnages haut-en-couleurs auxquels on s’attache d’entrée de jeu. Cependant,
si ce n’était pour la présence de ces artistes talentueux, le film n’est pas
exempt de longueurs et les scènes
répétitives des mitraillages par les avions finissent par lasser, d’autant que
les dialogues manquent de punch. Restent la verve et la flamboyance de Belmondo
et la fragilité têtue de Catherine Spaak qui n’est pas sans rappeler
certaines attitudes de Brigitte Bardot.
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